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Départ à la retraite : Jean-Paul Delevoye rassure, l’âge légal reste fixé à 62 ans

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Personne âgée se reposant au bord d'un lac

Sur les antennes de France Inter ce jeudi, Jean-Paul Delevoye, le Haut-commissaire chargé de la réforme des retraites, a rassuré que l’âge légal de départ à la retraite reste fixé à 62 ans. Cette sortie visait à dissiper le flou créé par la déclaration, dimanche dernier, de la Ministre de la Santé Agnès Buzyn, même si celle-ci a fait un rétropédalage le mardi 19 mars.

« Le contrat ne change pas d’un iota »

Ce jeudi, sur France Inter, Jean-Paul Delevoye a rassuré les Français sur le maintien de l’âge légal du départ à la retraite à 62 ans. Selon lui, cet âge légal « reste fixé à 62 ans » car « le contrat que nous avons engagé avec les partenaires sociaux ne change pas d’un iota ». Il a reconnu toutefois qu’il existe actuellement « une confusion autour de l’âge » dé départ à la retraite. La borne légale des 62 ans, explique-t-il « c’est l’âge d’ouverture des droits », mais « les Français, plein de bon sens, partent quand ils décident que leur pension est au niveau qu’ils souhaitent ». Fort de cela, des « personnes sont en train de partir à 63, 64, 65 ans très naturellement dans le système actuel ».

Quelques souplesses au niveau de l’âge de départ à la retraite

Aussi, le Haut-commissaire chargé de la réforme des retraites a indiqué que certaines personnes « calculent pour partir à l’âge du taux plein ». C’est pourquoi « 20 % des femmes vont jusqu’à 67 ans parce qu’il y a un système de décote ». Dans ce contexte il va falloir prendre en compte la dépendance, note Jean-Paul Delevoye. Pour lui, « le débat doit être posé dans sa totale dimension, sans aucune censure, sans aucune réserve ». D’ailleurs, « Pourquoi s’interdire toute hypothèse ? », s’est-il interrogé. Puis de s’alarmer du fait qu’« On est dans un pays incroyable, on pose un problème et on s’interdit déjà un certain nombre de réponses ».

Quant Agnès Buzyn sème le flou

Enfin, le Haut-commissaire chargé de la réforme des retraites a fait savoir que l’âge légal a été « confirmé, tant par le Premier Ministre que par la Ministre de la Santé Agnès Buzyn ». Cette dernière avait déclaré le dimanche dernier, au cours du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI, qu’elle était favorable à un allongement de la durée de travail. Sa déclaration avait interpellé plusieurs syndicats et susciter une vive polémique. La Ministre de la Santé a finalement fait un rétropédalage, deux jours plus tard. Elle a alors affirmé qu’« aucune modification de l’âge minimal de départ à la retraite » n’était sur la table du gouvernement à l’heure actuelle.

 

Johnny Hallyday : Sa Porsche 928 S4 GT n’a pas trouvé preneur aux enchères

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Le coffre arrière d'une Porsche

La Porsche 928 S4 GT de Johnny Hallyday n’a pas trouvé preneur lors d’une vente aux enchères organisée à Paris ce dimanche 17 mars 2019. Estimée entre 90.000 et 110.000 euros, elle a même été proposée avec son carnet original de maintenance, attestant de son premier propriétaire. Malgré cette note d’attention, personne n’a voulu faire de folie pour la Porsche, même pas pour la mémoire de cette légende du rock’n’roll français.

Le prix de réserve n’a malheureusement pas été atteint

La Porsche 928 S4 GT de Johnny Hallyday n’a pas trouvé acquéreur lors d’une vente aux enchères organisée à Paris ce dimanche 17 mars  par la maison de vente Aguttes ; le prix de réserve n’ayant pas été atteint. Estimée entre 90.000 et 110.000 euros, elle a même été proposée avec son carnet original de maintenance, attestant de son premier propriétaire. Mais personne n’a voulu la reprendre, même pas pour la mémoire de la légende du Rock’n’roll.

La Porsche en question a été achetée neuve par Johnny Hallyday dans les années 1990 au plus fort de sa notoriété. Mais cette voiture avait ensuite changé de mains à plusieurs reprises. Aussi, elle a au moins 122.000 kilomètres au compteur. Des caractéristiques qui ont sans doute refroidi les potentiels acheteurs. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un des bolides du chanteur ne trouve pas un repreneur. Une Iso Grifo A3-C achetée en première main par lui en 1965 avait déjà essuyé le même échec en 2018, en raison d’un prix de réserve non atteint. A l’opposé, sa Ferrari 512 TR rouge avec 428 cv sous le capot, avait été adjugée à 240.000 euros la même année.

Une Citroën Victoria de 1939 établit un record

Au cours de cette vente d’automobiles de collection, ce dimanche 17 mars, d’autres voitures ont connu meilleures fortunes. Il s’agit notamment d’une traction Citroën Victoria de 1939, avec un moteur d’origine de 15cv et 6 cylindres. Elle a été adjugée à près de 135.000 euros (avec frais), plus de deux fois l’estimation. C’est un record du monde pour cette marque française et cette catégorie, a indiqué la maison de vente Aguttes. Il y a eu également cinq véhicules customisés en « voitures jouets » par Uber, qui ont été vendus à 25.000 euros, au profit de la Fondation des apprentis d’Auteuil.

 

Industrie : Afyren et Bpifrance créeront une coentreprise à Carling-St Avold

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Afyren, le spécialiste de la « chimie verte » et le fonds « Société de Projets Industriels » (SPI), géré par Bpifrance investissent 50 millions d’euros dans la création d’une coentreprise du nom Afyren Neoxy. Cette usine sera implantée à Carling-St Avold, dans le département de la Moselle, en région Grand Est. La filiale industrielle produira des acides organiques biosourcées pour la cosmétique, les arômes et parfums, la nutrition ou encore la chimie fine.

51% des part pour Afyren et 49 pour SPI de Bpifrance

Afyren et Bpifrance ont annoncé ce jeudi la création d’une coentreprise à hauteur de 50 millions d’euros à Carling-St Avold, dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Cette usine devrait produire des acides organiques utilisables dans des domaines tels que la cosmétique, les arômes et parfums, la nutrition ou encore la chimie fine.

Dans le cadre de cet accord, Afyren détiendra 51% des parts de la nouvelle usine contre 49% pour le fonds « Société de Projets Industriels » (SPI) de Bpifrance. Le fonds SPI a investi 23 millions d’euros pour un financement global de 60 millions d’euros. Avant l’accord de ce jour, une levée de fonds de 21 millions d’euros avait été effectuée en janvier 2019 par Afyren. La nouvelle usine bénéficiera des synergies industrielles de Total Petrochemicals France et Arkema, les deux principaux opérateurs de la plateforme.

Un accord bénéfique pour la région et Afyren

Ce projet est bien accueilli par les collectivités locales qui apportent même leur soutien à sa réalisation. Et cela se comprend car il participera de la réindustrialisation de la région en plus de générer des emplois directs et indirects. Pour sa part Nicolas Sordet, président d’Afyren prédit que l’appui du fonds SPI de Bipfrance permettra à sa société de se développer plus rapidement et d’être plus proche encore de ses clients : « Cette association avec Bpifrance nous apporte à la fois les moyens financiers pour industrialiser notre technologie et la confiance d’une grande institution qui sera un levier clé pour favoriser notre développement. Le choix de l’implantation à Carling-St Avold est stratégique car nous y trouvons non seulement un site évolutif, une main d’œuvre qualifiée ainsi qu’une ressource en matières premières quasi-inépuisable à proximité tout en nous rapprochant de nos clients », s’est-il réjoui.

16.000 tonnes d’acides organiques y seront produits

Prévu pour ouvrir en 2021, Afyren Neoxy devrait créer environ 60 emplois directs. L’usine est destinée à produire 16 000 tonnes d’acides organiques par an pour un chiffre d’affaires d’environ 35 millions d’euros. Selon Nicolas Sordet, Afyren Neoxy devrait rapidement connaître une croissance en France et en Europe car, confie-t-il « Nous enregistrons déjà une forte demande de nos partenaires industriels ».

 

Banque : Rothschild & Co déclare un dividende en hausse de 10% en 2018

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Gratte ciel

Dans un communiqué publié ce mardi, à l’occasion de la présentation des résultats annuels, la banque Rothschild & Co a déclaré un dividende en hausse de 10% en 2018.  Son président exécutif, Alexandre de Rothschild se félicite d’une « année particulièrement vigoureuse » grâce notamment au « métier de Banque privée et gestion d’actifs »

Rothschild & Co déclare un dividende en hausse

« 2018 aura été une année particulièrement vigoureuse avec d’excellentes performances pour l’ensemble du Groupe, confortant notre stratégie de création de synergies entre nos trois métiers. » a indiqué Alexandre de Rothschild, président exécutif de Rothschild & Co, dans un communiqué publié ce mardi 12 mars 2019, à l’occasion de la présentation des résultats annules du groupe franco-britannique.

En 2018, les revenus de la banque privée et d’affaires étaient en hausse de 3% à 1 976 millions d’euros contre 1 910 millions d’euros en 2017. En terme de résultat net, hors éléments exceptionnels, la part du groupe s’élève à 303 millions d’euros, soit une hausse de 23% par rapport à 2017 (247 millions d’euros) ; éléments exceptionnels y compris, cette part revient à 286 millions d’euros, une augmentation de 21% comparé à l’exercice 2017 (236 millions d’euros).

Quant au bénéfice par action (BPA) hors éléments exceptionnels, il s’établit à 4,10 euros, en hausse de 23% (2017 : 3,33 euros) et BPA y compris éléments exceptionnels, à 3,88 euros, en hausse de 22% (2017 : 3,18 euros). Par ailleurs, le groupe note un impact négatif de la variation des taux de change de 26 millions d’euros sur les revenus, limité à 3 millions d’euros sur le résultat net. En outre, le dividende se fixe à 0,79 euro par action, en hausse de 10%.

La croissance des revenus du métier de conseil financier

Pour Alexandre de Rothschild cette année exceptionnelle est en partie due à un « modèle du métier de Conseil financier, fondé sur le développement de relations de long terme avec les clients ». Il note avec satisfaction que « Les revenus et profits, qui progressent pour la sixième année consécutive, ont atteint en 2018, un niveau historique, permettant d’afficher une rentabilité substantielle pour le Groupe » qui conserve ainsi son « premier rang mondial dans le Conseil en fusions-acquisitions par le nombre d’opérations » a révélé le président exécutif de la banque franco-britannique. Enfin, tout en se félicitant de l’augmentation des revenus du métier de Banque privée et gestion d’actifs, il annoncé que le marché américain constitue désormais l’axe de croissance majeur de son groupe, au regard des importantes opportunités dont il recèle.

 

 

Arbitrage controversé : Bernard Tapie jugé ce lundi avec 5 autres prévenus

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Dix ans après l’arbitrage controversé du juge Pierre Estoup, Bernard Tapie sera jugé devant le tribunal correctionnel de Paris à partir de ce lundi 11 mars 2019. L’homme d’affaires de 76 ans est accusé d’ « escroquerie » et de « détournements de fonds » dans l’affaire de la revente de l’équipementier sportif allemand Adidas en 1993.

Un procès qui durera 4 semaines

Bernard Tapie sera jugé devant le tribunal correctionnel de Paris à partir de ce lundi 11 mars 2019 et ce jusqu’au 5 avril prochain. Pendant quatre semaines, il devrait répondre des accusations d’ « escroquerie » et de « détournements de fonds » dans l’affaire de la revente de l’équipementier sportif allemand Adidas. En 2015, un arbitrage en civil avait condamné l’ancien propriétaire de l’Olympique de Marseille à rembourser les fonds publics détournés, annulant ainsi l’arbitrage favorable de 2008, donné par le juge Pierre Estoup.

Les cinq autres personnalités jugées pour « complicité d’escroquerie »

Ce lundi, Bernard Tapie sera jugé en même temps que cinq autres prévenus dont son ancien avocat, Me Maurice Lantourne. Les quatre autres accusés sont : le juge Pierre Estoup, l’un des trois arbitres ayant donné la décision frauduleuse de 2008 ; le patron d’Orange Stéphane Richard, alors directeur de cabinet de la Ministre de l’Economie Christine Lagarde ; et les deux anciens gestionnaires du passif du Crédit Lyonnais, Jean-François Rocchi et Bernard Scemama. Ces personnalités sont renvoyées en correctionnel pour « complicité de détournements de fonds publics », « escroquerie » ou pour « complicité d’escroquerie ». Elles sont soupçonnées d’avoir favorisé l’arbitrage de 2008, au profit de l’homme d’affaires et ex-dirigeant de l’Olympique de Marseille.

Le juge Pierre Estoup avait rédigé en 2008 une sentence qui avait accordé à Bernard Tapie 403 millions d’euros pour solder son litige avec le Crédit Lyonnais. Un règlement privé qui mettait un terme au conflit. Mais en 2015 la décision a été annulée pour « fraude » et l’homme d’affaires a été condamné à rembourser la somme perçue avec les intérêts qui vont avec, soit 525 millions d’euros.

Bernard Tapie promet de dévoiler des dossiers explosifs

Bernard Tapie, qui lutte avec un cancer de l’estomac depuis plusieurs années, dit attendre impatiemment ce procès. Il a promis de dévoiler des dossiers explosifs sur le Crédit Lyonnais, sa banque historique qui l’aurait dépouillé dans cette affaire. Pour Benoît Chabert, l’avocat du Consortium de réalisation (CDR), partie civile au côté de l’Etat, Bernard Tapie va jouer le classique : « Il va vouloir refaire le procès d’Adidas, se poser en victime, mais ce n’est pas l’enjeu du procès » dit-il avant d’indiquer que : « L’enjeu, c’est de savoir si la fraude reconnue par la juridiction civile peut être qualifiée pénalement d’escroquerie ».

 

 

Wifi d’entreprise : Hub One exploite son savoir faire

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L’opérateur télécom pour les entreprises, Hub One, l’un des leaders français de la mobilité numérique en milieu professionnel, dispose d’un savoir-faire unique pour l’installation et la maintenance de réseaux Wifi d’entreprise sécurisés, fiables et rapides permettant d’offrir une connexion optimale à l’ensemble des équipes.

Les enjeux de connectivité sont désormais capitaux pour les entreprises. L’ère du poste de travail fixe et unique est révolue. Les collaborateurs ont désormais besoin d’une connexion qui les suit toute la journée, des salles de réunion à la cafétéria, en passant par le parking, le hall d’entrée ou les bureaux des collègues… En un mot, qui couvre la totalité des locaux de l’entreprise.

Pour réussir le pari de la mobilité, mais également celui de la collaborativité, il est indispensable de s’appuyer sur un réseau Wifi adapté aux besoins de chacun, qui allie souplesse, rapidité, fiabilité et sécurité. Ces quatre piliers font qu’un réseau Wifi d’entreprise n’est pas aussi simple à installer et à configurer qu’une connexion avec une box à la maison.

Tous les utilisateurs ne disposent pas des mêmes privilèges et des mêmes accès et il faut déterminer des connexions différenciées pour les employés, les visiteurs, mais aussi pour des prestataires n’ayant pas nécessairement les mêmes besoins.

Un réseau Wifi d’entreprise doit être administré 24/7 pour garantir qu’il fonctionne de manière optimale en permanence, et prévenir en amont d’éventuels problèmes, bugs, ou failles de sécurité.

La solution Hub One Wifi d’entreprise permet d’analyser en temps réel l’utilisation faite de votre réseau pour en améliorer les performances et mieux comprendre vos besoins, notamment en bande passante.

Elle est basée sur une technologie UCOPIA leader du marché, et comprend selon les besoins, la prise en charge complète ou partielle du projet, et un engagement de disponibilité « bout en bout » de 99,8%.

Fermeture des usines Südzucker : L’Etat français va demander des comptes

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L’Etat français va demander des comptes à l’industriel allemand Südzucker pour la fermeture annoncée de deux de ses usines en France, a indiqué le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, devant les députés ce mardi. Il dénonce une décision unilatérale qui menace au moins 53 emplois dans l’immédiat et 130 à la longue.

« C’est inacceptable que cette situation se passe de façon unilatérale »

Le Ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a déclaré ce mardi, à l’Assemblée Nationale, que l’Etat français allait demander des comptes à l’industriel allemand Südzucker après la fermeture annoncée de deux de ses usines en France. « Nous allons demander des comptes au président de Südzucker. Face à la loi du marché nous allons répondre par une attitude politique forte du gouvernement. Nous ne laisserons pas démanteler la filière sucrière et betteravière française », a martelé Didier Guillaume. Aussi, le Ministre de l’Agriculture juge « absolument inacceptable que cette situation se passe de façon tellement unilatérale, sans prendre en compte la situation agricole, économique ». Et de conclure que « La stratégie de l’entreprise allemande va mettre à mal toute une filière sucrière et betteravière ». Il entend donc obtenir des explications de l’industriel allemand dès qu’il aura rencontré le Ministre de l’Economie Bruno Le Maire, la semaine prochaine.

Des fermetures qui empêchent toute reprise ou restructuration

C’est le 14 février dernier que l’industriel Saint-Louis Sucre, filiale depuis 2001 de Südzucker, a annoncé la fermeture, d’ici 2020, de deux de ses quatre sucreries en France que sont les usines de Cagny (Calvados) et Eppeville (Somme). Cette fermeture sera suivie d’une vaste réorganisation du groupe afin de faire face à la baisse du prix du sucre. Dans l’immédiat 53 emplois seront supprimés et à la longue 130 au moins. L’entreprise allemande voudrait en fait garder un effectif strict de salariés, ce qui lui permettrait de tenir la route. Mais pour Didier Guillaume, cette politique « empêche toute reprise et toute éventuelle restructuration ». Il promet alors de s’entretenir « tout le week-end avec les responsables de la filière sucrière et betteravière nationale » avant de rencontrer le Ministre Bruno Le Maire, puis le PDG de l’entreprise allemande Südzucker pour voir de quoi il retourne. Didier Guillaume affirme également ne pas comprendre la stratégie de l’industriel allemand au moment où il y a une réelle « volonté de la filière sucrière, et notamment betteravière, d’aller de l’avant et de se restructurer ».

 

SNCF : Le prix moyen d’un billet de TGV baisse de 3% chaque année

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Jeudi, lors de la présentation des résultats annuels de son groupe, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a révélé que le prix moyen d’un billet de TGV baisse chaque année de 3%. Une réduction passée presque inaperçue chez la plus part des Français.

« il n’y aura plus de hausse du prix moyen du TGV »

Ce jeudi, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a présenté les résultats annuels de son groupe à la presse, à son siège à Saint-Denis.  A cette occasion, il a révélé que le prix moyen d’un billet de TGV baisse chaque année de 3%. Pourtant personne ou presque ne s’en est rendu compte. « Il n’y a eu aucune hausse depuis 2013 », a rappelé le PDG de la SNCF, en poste depuis 2008. En 2013, continue-t-il de rafraîchir la mémoire, le prix moyen du billet de TGV était de 50 euros, mais depuis ce temps, il diminue chaque année de quelques euros. Guillaume Pepy promet même que ce prix ne va plus jamais monter, en tout cas pas sous sa présidence, qui devrait prendre fin en 2020 : « Nous ne reviendrons pas en arrière, il n’y aura plus de hausse du prix moyen du TGV. C’est au train d’aller à la rencontre de ses clients, pas le contraire. Sinon, on se marginalise. », a laissé entendre l’ancien auditeur au Conseil d’Etat.

Si Guillaume Pepy peut se targuer d’avoir progressivement baissé le prix moyen du billet de TGV c’est en grande partie grâce à de nombreuses critiques formulées en 2010. Les coûts des tickets de la SNCF avaient été jugés trop élevés par la clientèle, un avis qui ne faisait pas bonne recette avec ses activités. Le groupe a donc été obligé de réduire ses tarifs et de lancer sa marque low cost Ouigo. Cette stratégie lui a permis de renouer avec la croissance et de se fixer un objectif de 30 millions de passagers à l’horizon 2020.

Pour gérer la SNCF, il faut aimer les gens !

Au cours de cette présentation des résultats annuels, Guillaume Pepy est aussi revenu sur ses convictions en tant que PDG de la SNCF. A son avis, pour diriger une entreprise comme la sienne, il faut être doté de certaine vertu sociale : « La première qualité pour gérer la SNCF, c’est d’aimer les gens ! », a-t-il confié. C’est sûrement ce qui lui a permis d’exécuter deux mandats à la tête du groupe français de transport ferroviaire. Et malgré le bilan somme toute positif, Guillaume Pepy ne veut pas briquer un troisième mandat en 2020. Pour lui, « La SNCF est un corps avec des cycles de vie. À partir de 2020, une nouvelle SNCF naîtra. Je pense que l’entreprise mérite un œil neuf. ».

 

Report du Brexit : Theresa May s’en remet au Parlement

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Face à la pression de plus en plus forte de son propre camp, le Premier Ministre britannique Theresa May n’a pas eu d’autres choix que de s’en remettre au Parlement. Elle a annoncé, ce mardi 26 février 2019, qu’il revenait aux députés de décider d’un éventuel report du Brexit, pour éviter une sortie brutale de l’Union Européenne.

Theresa May décide de s’en remettre au Parlement

Le Premier Ministre britannique Theresa May a finalement laissé le soin au Parlement de décider d’un éventuel report du Brexit afin d’éviter une sortie sans accord de l’Union Européenne. Le no deal serait une situation catastrophique pour l’économie de la Grande Bretagne. Maintenant, Theresa May devrait suivre une démarche en trois temps. D’abord elle soumettra au vote du Parlement une version modifiée de l’accord de sortie qu’elle avait signé fin novembre avec Bruxelles, lequel accord avait été rejeté par les députés, en mi-janvier. Ensuite, au cas où un nouveau rejet est constaté, le plus probable, la dirigeante conservatrice demandera au Parlement, le 13 mars, s’il souhaite sortir la Grande Bretagne de l’UE, et ce sans accord. Enfin, si la réponse est négative, elle soumettra le lendemain au vote une motion demandant «si le Parlement veut une extension courte et limitée de l’Article 50» du Traité de Lisbonne, qui a enclenché le processus de sortie en 2016. Une fois le report du Brexit décidé, l’Union européenne devrait donner son accord de principe. Et apparemment elle est favorable à ce report.

Tout le monde d’accord pour un report, si pas d’engagement

En effet, Donald Tusk, le président du Conseil européen a déclaré, ce lundi, qu’ « Un délai supplémentaire serait une solution rationnelle ». Et il n’est pas seul à penser qu’une rallonge de la date butoir du 29 mars serait judicieuse. Même le Parti Travailliste, qui s’opposait à un report du Brexit, abonde maintenant dans ce sens, mais avec une certaine nuance.

De fait, le leader travailliste, Jeremy Corbyn, réclame un nouveau référendum, dans les plus brefs délais. Le revirement spectaculaire de cet européo-sceptique s’explique peut-être par l’hémorragie au sein de son parti. Neuf membres du Labour ont déserté les rangs, la semaine dernière, pour divers motifs, dont le refus de Jeremy Corbyn d’un nouveau référendum pour éventuellement rester dans l’Union Européenne. Si ce virage à 360° satisfait plusieurs cadres travaillistes, il risque de fâcher la base et les élus locaux qui ont voté pour la sortie de l’UE en 2016.

 

Epargne : Découvrez les meilleurs placements 2019

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En 2019 vous vous demandez certainement où placer votre argent de sorte qu’il soit rentable, en sécurité et constamment disponible ? Nous vous proposons ici trois (3) épargnes, parmi les plus profitables et les plus sûrs.

Vous pensez surement à mettre de l’argent de côté, mais vous vous demandez quel sera la meilleure méthode en 2019. Toute épargne de précaution obéit à deux objectifs. D’une part le besoin de sécurité pour ne pas perdre de l’argent, et de l’autre, la disponibilité de cet argent, à tout moment.

1-Le Livret A

Première option, le Livret A qui rapporte 0,75% depuis 2015, son plus bas historique. Ce taux devrait rester bloqué jusqu’au 31 janvier 2020 au moins. Toutefois, il est bien plus profitable que d’autres livrets, tels que ceux proposés par Orange Bank, RCI Bank ou PSA Banque. Avec le prélèvement fiscal unique, ces derniers affichent un taux de 0,70. Seul le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) profite autant que le Livret A. C’est pourquoi, Mylène Guers, responsable du développement du marché Epargne financière du cabinet de gestion de patrimoine Quintésens, conseille le livret A mais à une condition : « Il ne faut laisser sur son Livret A que le strict minimum pour faire face à des imprévus, soit l’équivalent de six à huit mois de revenus, et basculer son excédent de trésorerie sur des produits plus rémunérateurs ».

2- Le fonds en euro de l’assurance-vie

Ce type d’épargne convient à ceux qui veulent placer leurs excédents de trésorerie à moyen terme, contrairement au Livret A.  En 2018, un placement de fonds en euro de l’assurance-vie a rapporté 1,60% contre 1,80 en 2017. En 2019, il devrait baisser davantage et se situer entre 1,50 % et 1,60%. Une fois les prélèvements sociaux de 17,2 % opérés, le rendement net tombera autour de 1,32 % en moyenne. Cependant les meilleurs fonds en euros affichent des taux plus attrayants de l’ordre de de 2% voire 2,5%, à l’instar Gaipare (2,50 %) ou MIF (2,35 %). Quoiqu’il en soit, à ce niveau, il faut aussi savoir choisir le type de contrat. Le contrat le plus conseillé est celui en ligne, comme l’indique Mylène Guers : « Les contrats en ligne sans frais sur versement sont les plus indiqués si vous avez l’intention d’effectuer un rachat à court ou moyen terme ». Et le plus intéressant, c’est que le souscripteur reçoit plus rapidement les fonds. Ce qui n’est pas le cas des contrats classiques où il faut attendre des semaines pour toucher votre argent.

3- Le Plan Epargne Logement (PEL)

Enfin, la dernière option c’est de vous référer à l’ancien Plan Epargne Logement (PEL), pour ceux qui en ont. Les plans ouverts entre 2000 et 2003 rapportent toujours 2,29% nets. Mais le hic du PEL, c’est qu’il n’est pas liquide, en d’autres termes, le compte est fermé après tout retrait. En ce qui concerne les PEL ouverts depuis le 1er janvier 2018, ils rapportent autant que les autres livrets, soit 1% brut et 0,70 % après déduction du prélèvement fiscal.

 

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