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Arrêts maladie : les patrons refusent de payer

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Il y a deux semaines, le gouvernement a annoncé vouloir mettre fin au remboursement des arrêts maladies par la Sécurité Sociale : les patrons ont alors été désignés pour être les prochains payeurs. Mais comme cela était à prévoir, le patronat refuse catégoriquement de payer.

La nouvelle idée du gouvernement…

Afin de réaliser des économies et surtout de réduire le nombre d’arrêts maladie, le gouvernement est entrain de réfléchir à une nouvelle piste de financement de ces arrêts, suite à un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales. Il semblerait que les entreprises devront mettre la main à la poche pour payer eux-mêmes les arrêts maladie.

Aujourd’hui, lors d’un arrêt de travail,les trois premiers jours d’arrêt ne sont pas indemnisés. Après cette période appelée carence, suivent les versements des indemnités journalières par la sécurité sociale. Avec cette mesure portant sur les arrêts maladie de moins de huit jours, ce sont les employeurs qui paieraient les indemnités des jours restants. Cet étonnant projet pourrait coûter la modique somme de 900 millions d’euros aux entreprises.

… totalement réfutée par le patronat

Ce « transfert aux entreprises constituerait une charge que nous ne pouvons accepter », ont rétorqué  d’une seule voix le Medef, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et l’U2P, qui représente les artisans, les commerçants et les professions libérales.

« On n’est pas sur des sommes futiles, on parle de charges massives. Une telle décision aurait forcément des conséquences en terme d’économie et d’emplois », dénonce sur France 2 Jean-Michel Pottier, vice-président de la CPME. »Le principe n’est pas acceptable. On ne peut pas dire qu’on baisse les charges pour les entreprises et, à côté, nous taper dessus à la première occasion« , s’insurge Alain Griset, le président de l’U2P, dans les colonnes du Figaro.

CanalPlay impuissant face à Netflix

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Netflix, la plateforme de films et séries à la demande, aura eu raison de CanalPlay. Alors que ce dernier proposait également de la vidéo à la demande, le service de Canal + a fini par jeter l’éponge, noyé par la vague Netflix. 

CanalPlay cesse toutes ses activités

Entendu il y a quelques semaines par la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, Maxime Saada, président du directoire de Canal +, n’a laissé que peu de suspens quant à l’avenir de CanalPlay : il s’annonce sombre pour la chaîne câblée.

En l’espace de deux ans, la plateforme de vidéo à la demande a perdu plus de 600 000 abonnés. « CanalPlay est passé de 800 000 à 200 000 abonnés. En deux ans, nous avons été rayés de la carte sur ce marché, qui est en train de se substituer à la télévision », expliquait ainsi Maxime Saada. Mais alors, comment expliquer ce terrible échec, pour un système qui semblait adapté à son époque ?

Netflix, géant du monde vidéo

Malheureusement pour toutes les plateformes de films et de séries, rien ne pourra jamais les placer devant Netflix, ni même le talonner. Depuis près de deux ans, la plateforme Netflix est devenue LA référence en matière de films, de séries et même de documentaires. Des séries désormais cultes telles que Sense8, Casa de Papel ou encore Riverdale font des millions d’heureux à travers le monde. En 2017, le nombre d’abonnés payants a augmenté de 23,5 millions de personnes. Soit une hausse de 25 % sur un an.

En 2016, cette augmentation avait été toute aussi importante. Pour la première fois depuis sa création en 1997, l’entreprise américaine a franchi la barre des 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Cette croissance du chiffre d’affaires est intimement liée à celle du nombre d’abonnés payants.Afin de garder la main mise dans le monde de la série, Netflix redouble de créativité afin de maintenir la distance instaurée face à ses concurrents. En 2017, 6 milliards ont été investis dans les contenus originaux. Pour Maxime Saada, le manque d’exclusivité dont pâtit CanalPlay a précipité sa chute.

Son système économique [de Netflix] et publicitaire font également son succès. En effet, chaque utilisateur paye pour un ou plusieurs écrans, sur lesquels il pourra regarder les séries de son choix. Aucune publicité ne vient parasiter l’espace personnel de l’internaute, ce qui n’est pas pour lui déplaire.

Malgré ses efforts, CanalPlay ne semble plus pouvoir stopper la folle avancée de Netflix…

L’attractivité des villes françaises

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Les taux bas qui persistent dans l’immobilier et constituent une période dorée pour les Français en mesure d’investir. « Les primo-accédants se réjouissent et les investisseurs aussi ». Encore faut-il choisir pour ces derniers la bonne localité. Outre les villes d’Ile-de-France qui bénéficieront du projet du Grand Paris, les grandes métropoles régionales tirent leur épingle du jeu.

Les taux d’intérêts continuent à tendre vers zéro et encouragent les investisseurs à placer leur argent dans l’immobilier. Mais dans quelle ville investir pour espérer un retour sur investissement intéressant ? Les villes d’Ile-de-France restent plus que jamais dans la liste des opportunités grâce au Grand Paris qui se met en place malgré un développement parfois laborieux. Une enquête des Echos montre que les grandes métropoles régionales sont des bastions intéressants grâce à un fort dynamisme notamment au niveau de l’emploi.

Il existe deux facteurs essentiels pour bien choisir la ville (et le quartier) où acheter un bien immobilier : l’emploi et les transports. Sans surprise, il faut privilégier les villes à la croissance économique dynamique où l’emploi se porte bien. Une zone sinistrée est un territoire où les habitants n’ont plus de pouvoir d’achat et où la location ou la revente d’un bien à un prix intéressant est difficile. Autre facteur lié à l’emploi, les transports constituent une donnée importante dans l’attractivité d’un territoire.

L’arrivée du TGV entre Paris et Bordeaux a beaucoup joué pour l’attractivité de la ville de Bordeaux  et sur les prix à la hausse de l’immobilier. En 2017, les prix ont augmenté de plus de 10 % dans cette ville. Toulouse, Lyon, Nice et Marseille sont elles aussi attractives pour les investisseurs et les villes à proximité de ces grands centres urbains bénéficient également d’une attractivité accrue.

La politique urbaine locale reste un élément essentiel afin de comprendre le marché et d’y investir. Certains maires sont guidés par l’envie de transformer leur ville et un bon indicateur d’attractivité est le nombre de ventes réalisées chaque année. Une ville est un organisme vivant qui peut prendre différentes directions. De nombreux exemples illustrent la capacité de certaines d’entre elles à se régénérer (Le Havre, Nantes, Bordeaux, etc.).

Vacances : comment limiter son budget ?

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L’été, nous avons souvent envie d’être dépaysés et de partir en vacances. Seulement, la question de l’argent fait vite surface et peut être problématique. Delphine Derache, experte dans le domaine de la consommation, vous donne quelques conseils pour voyager à moindres frais. 

Voyager sans se ruiner, c’est possible !

« Première étape, le choix des destinations. Pour voyager pas cher aujourd’hui, il faut privilégier les destinations qui ont besoin de refaire leur image et besoin de notoriété. Prenons l’exemple de la Tunisie ou d’autres pays, dont l’économie est principalement basée sur le tourisme. Ils ont besoin de vous, donc ils bradent leurs voyages », décrypte Delphine Derache.

« Pour voyager pas cher, la bonne astuce est de prévoir à l’avance, ou à la dernière minute ! Mais prévoir en avance permet de rêver un peu et de s’éloigner plus tôt. Il faut réserver longtemps à l’avance votre moyen de locomotion, quel qu’il soit. Sur cela vous pouvez également faire des économies. Le train de nuit par exemple. C’est un bon plan auquel on ne pense pas souvent mais qui est tout de même très économe. Au-delà de l’aspect financier, il offre également la possibilité de profiter d’une journée complète sur votre lieu de vacances », ajoute-t-elle.

Trouver le meilleur bon plan

« Après le transport, vient l’hébergement. De ma manière classique, vous pouvez passer par une réception et réserver ainsi. Mais de nos jours, il existe d’autres alternatives via internet. Généralement, ces astuces permettent d’économiser, tout en profitant d’un lieu charmant pour vos vacances. Il est également possible d’annuler, même à la dernière minute », détaille l’experte.

« Pour profiter des vacances à prix réduit, il existe différents bons plans. Plusieurs applications, disponibles sur les téléphones, permettent de trouver les meilleurs plans autour de vous, sans avoir nécessairement besoin de passer par un guide touristique. Restaurants, expositions, ou encore séance de massage… Tout est possible ! Par ailleurs, les ventes-privées, plus utilisées pour les vêtements, se déclinent également en voyage. Généralement, les voyages proposés permettent une réelle économie », termine Delphine Derache.

Influenceurs : des salaires indécents ?

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Depuis que les réseaux sociaux sont à leur apogée, les métiers qui en découlent sont très nombreux. Parmi eux, les influenceurs, ces jeunes adultes payés par les marques pour promouvoir leurs produits. Comment est évalué leur salaire ? 

Depuis l’avènement des réseaux sociaux et autres bloggeurs, la consommation marchande a complétement changé. En effet, le digital est totalement entré dans les mœurs. De ce fait, un nouveau type de comportement est apparu : les influenceurs. Grâce à leur communauté qui avoisine parfois les millions d’abonnés, les marques, tous domaines confondus, bénéficient d’une visibilité hors norme.

Qui est l’influenceur ?

Un influenceur est une personne qui a une forte présence au travers des canaux digitaux, lui permettant d’influencer le comportement d’achat ou de consommation des internautes qui le suivent. « Le marketing d’influence tend à canaliser ainsi ces acteurs influents en les recensant et en travaillant étroitement avec eux pour le compte de divers marques. Ces marques souhaitant travailler sur différents leviers, comme la notoriété, les lancements de produits ou services et la recherche constante de booster leurs ventes« , explique Laurent Bour, journaliste pour le site « Le Journal du Community Manager ».

Plusieurs domaines de prédilection

Ils sont pour la plupart instagrameurs, youtubeurs ou encore blogueurs. Ils surfent sur les thématiques les plus porteuses du web et de la vente en ligne. Il est devenu difficile de passer à côté de leurs actualités, tant ils sont présents sur nos réseaux. Quand bien même vous ne les suivez pas, les algorithmes des différentes plateformes (Facebook, Instagram…) réussiront à vous les faire découvrir via la biais de posts sponsorisés, qui permettent aux influenceurs (mais aussi aux marques!) d’accroitre leur visibilité ainsi que leur trafic.

Quel tarif ?

Sur le réseau social Instagram (partage de photos et vidéos, ndlr), le prix d’un post sur un vrai compte d’influenceur de 50.000 followers (abonnés, ndlr) varie entre 250 et 750 € Sur Twitter, le prix d’un post sur un vrai compte d’influenceur de 50.000 followers est entre 180 et 400 € Sur Facebook, un post sur un vrai compte d’influenceur de 50.000 followers coûte entre 200 et 500 €.

Avec la digitalisation et l’émergence de nouveaux comportements d’achats comme par exemple le showrooming, qui consiste à repérer des biens en boutique physique et de se rendre par la suite, sur un site e-commerce pour trouver un équivalent moins cher, les marques redoublent d’efforts pour conquérir un nouveau public. Maquillage, vêtement, bijoux… rien n’échappe aux influenceurs. Normalement très proche de leur communauté, ils mettent en avant les partenariats passés avec les marques. A l’aide de codes promotionnels, marques réussissent à toucher une nouvelle cible et ainsi, accroitre d’une part leur vente et d’autre part, leur notoriété.

Alors que les réseaux sociaux sont placés en tête du marketing d’influence, qu’en sera-t-il le jour où le vent tournera ?

Apple entre dans l’Histoire de la bourse

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Apple, bien connu pour ses produits très pointus et hyper performants, a passé un cap historique en terme de capitalisation boursière : la marque à la pomme a dépassé mille milliards de dollars.

Un record historique

Il y a de cela deux semaines, le groupe Apple est devenu le premier à passer le cap du «trillion» de dollars. Cette barre symbolique de la capitalisation boursière a été franchie quand l’action Apple a atteint le prix de 207,05 dollars à Wall Street, vers 11h50 (17h50 heure de Paris). Si quelqu’un voulait racheter toutes les actions Apple, il devrait donc débourser 1.000 milliards de dollars. C’est autant que les dix plus grandes entreprises du CAC 40 cumulées et deux fois le PIB de la Belgique.

Apple talonné par d’autres géants du Web

« Malgré ce chiffre historique, des géants comme Amazon, Google ou encore Microsoft, respectivement valorisés à 877 milliards de dollars, 852 milliards de dollars et 824 milliards de dollars. Selon plusieurs médias comme le Figaro, « ces valorisations boursières sont la combinaison de facteurs peu communs pour des entreprises »: des positions mondiales très fortes, une croissance de l’activité incroyable, à savoir + 39 % de hausse du chiffre d’affaires d’Amazon au printemps. Enfin, cela est également le résultat d’une capacité d’innovation qui leur permet de s’étendre vers de nouvelles activités. Google s’intéresse ainsi à la voiture autonome, à la santé mais également à l’éducation », explique plusieurs médias.

Une performance remarquable

Pour Apple, il s’agit tout de même tout d’une incroyable performance. En effet, dans les années 90, la marque à la pomme était au bord de la faillite et n’avait plus que trois mois de trésorerie, selon Steve Jobs. Elle doit notamment sa survie à un investissement de Microsoft de 150 millions de dollars qui garantit la présence d’Office sur le Mac pour cinq ans. Apple lance l’iMac en 1998 puis l’iPod en 2001 et l’iPhone en 2007. Moqué par ses concurrents, son smartphone représente aujourd’hui près de deux tiers d’un chiffre d’affaires annuel qui dépasse les 200 milliards de dollars. Monstrueux.

Deezer, nouvelle licorne française

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La plateforme de musique à la demande est entrée il y a quelques semaines dans le cercle très fermé des licornes françaises, grâce à une levée de fonds de 160 millions d’euros. 

Des chiffres incroyables

La plate-forme française de musique en ligne a réalisé une levée de fonds de 160 millions d’euros, la valorisant à plus de 1 milliard d’euros. L’opération lui permettra notamment de se développer au Moyen-Orient. De fait, la jeune start-up, devenue entreprise, prend son envol pour rejoindre le club restreint des licornes françaises. À ses côtés se trouvent déjà Vente-Privée, Criteo et Blablacar. Pour information, la valorisation de Vente-Privée est de 2,6 milliards d’euros. La valorisation dépasse donc désormais le milliard d’euros. L’opération est lancée dans le but de « financer l’accélération du développement » de la plate-forme. Le directeur général de l’entreprise, Hans-Holger Albrecht, cité dans le communiqué, indique en outre que la levée de fonds va permettre « renforcer nos positions dans des territoires clés » mais aussi de se développer sur des « marchés en pleine expansion ».

Les licornes : un grand honneur

« Ce terme qui fleure bon la génération internet et la Silicon Valley est apparu la première fois en 2013 sous la plume de Aileen Lee. Cet analyste américain, qui est également le créateur d’un fonds d’investissement, a décidé de regrouper sous l’appellation « unicorn » – licorne en anglais – les entreprises présentant une certains nombre de caractéristiques communes. A savoir : être installée sur le sol américain, être spécialisée dans les nouvelles technologies, avoir moins de dix années d’existence et être valorisé plus d’un milliard de dollars avant même d’être cotée en Bourse », expliquait en 2015, Europe1.

Les pertes involontaires des enseignes de distribution

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Il y a de cela deux semaines, Carrefour a connu un moment de solitude : en effet, son site internet a connu une panne inconnue qui avait baissé, seule, drastiquement les prix. Certaines bouteilles de champagnes se sont alors retrouvées à moins d’un euros. Mais l’enseigne de grande distribution n’est pas la seule à qui ce genre d’histoire arrive. 

L’affaire Carrefour

Selon la direction du groupe Carrefour, un « problème technique ponctuel » serait à l’origine des prix anormalement bas pratiqués jeudi dernier pour certains des produits vendus sur Ooshop, le site de vente en ligne de l’enseigne.De la viande, du lait maternel, des aliments surgelés, des produits d’entretien et des bouteilles d’alcool ont été proposés à des tarifs impensables : une bouteille de champagne était par exemple en vente à seulement 80 centimes. D’autres produits, disponibles sur le site comme des alcools forts, étaient eux vendus à deux ou trois euros au lieu d’une quinzaine en temps normal.

Des pannes propres au secteur de la grande distribution ?

Cette mésaventure n’est pas arrivée qu’à l’enseigne Carrefour. En novembre dernier, Leclerc a également eu un soucis du même genre. Le magasin s’est retrouvé à vendre des consoles de jeux vidéo à des prix variants entre quatre et trente euros, contre plus d’une centaine en temps normal. Dans le cadre d’une semaine de promotions qui se clôturait avec une grosse journée de soldes, appelée «Black Friday», des consommateurs en quête de bonnes affaires ont déniché, lundi 20 novembre, une perle sur le site du distributeur Leclerc. Des PlayStation 4 de la marque Sony vendues au prix de «69,90 euros avec un rabais de 40 euros, soit au final un prix de vente de 29,90 euros», raconte BFM Business. Un prix très inférieur au tarif habituel de ce produit qui avoisine les 400 euros.

 

La piscine présidentielle : un coût certain

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Cette nouvelle faisait la une des médias people mais aussi politique et économique. En effet, le couple Macron a décidé de faire construire une piscine au fort de Brégançon afin de profiter eux aussi de la saison estivale et de préserver leur intimité. Elle avait été vivement critiquée pour les coûts qu’elle a engendré. 

Dans un article du printemps dernier, le Parisien faisait état de l’attitude irréprochable d’Emmanuel et Brigitte Macron en matière de dépenses privées. Dans le journal, on pouvait alors lire : « les Macron déboursent eux-mêmes les courses de ce prestigieux logement de fonction, du dentifrice jusqu’aux croquettes de Nemo [leur chien] ! Economies obligent, ils n’ont pas changé un seul meuble (…) Lorsqu’il se déplace à titre privé, le tandem présidentiel paie aussi ses chambres d’hôtel, mais pas les dépenses de sécurité, liées à la fonction ». Pendant longtemps, le contribuable a payé les charges présidentielles.

Il y a quelques semaines, les médias dévoilaient le souhait du couple présidentiel. Installer une piscine au fort de Brégançon, résidence de tous les présidents. Rapidement, la question a été de savoir qui allait payer et surtout combien. Dimanche, l’Élysée a communiqué au Journal du Dimanche le prix de cette installation. Pour une piscine qui sera démontable, profonde de 1,20 mètre et longue de 10 mètres sur 4, cela coûtera 34 000 euros. L’Élysée avait déjà précisé que les dépenses de la construction et de l’entretien de la piscine seront intégrés aux 150.000 euros de budget annuel alloué au fort. L’objectif étant de « préserver l’intimité de la baignade des enfants », avait également précisé la présidence.

« Pourtant, il se peut que cette construction s’avère plus économique que prévu. Tout d’abord, la piscine qui reviendra au final à 34 000 euros, mesurera 10 mètres sur 4, avec une profondeur de 1,20 mètre. Ce sera une piscine hors-sol, ce qui coûte bien moins cher qu’une piscine enterrée. Le Fort de Brégançon étant un monument classé, il y est interdit de creuser le sol. De plus ce genre d’installation ne fait pas grimper la taxe foncière, ce qui est le cas d’une piscine enterrée », explique le journal le Figaro.

Grève RyanAir : la compagnie ne remboursera pas les passagers

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Depuis plusieurs jours, la compagnie aérienne low-cost RyanAir a entrepris une grève on ne peut plus embêtante. En effet, plusieurs vols ont été annulés. Au regard de la gène occasionnée, les passagers auraient pu espérer une indemnisation. La compagnie semble en avoir décidé autrement puisqu’elle a annoncé qu’elle ne rembourserait pas ses clients. 

Un refus contraire à la loi européenne

Face à une grève d’une ampleur historique au sein de la compagnie aérienne Ryanair qui secoue plusieurs pays européens en même temps, quelque 55 000 passagers sont concernés par des annulations de vols. Si la compagnie propose un remboursement ou un transfert, elle refuse d’indemniser ses clients, allant contre la loi européenne qui considère l’indemnisation obligatoire en cas d’annulation. « Lors d’une annulation de vol, le passager vit un préjudice et il est normal que la compagnie aérienne le dédommage par une indemnité forfaitaire qui va de 250 à 600 euros suivant la distance du vol », rappelle ce vendredi 10 août Jérôme Gratelle, fondateur d’Air Indemnité, une entreprise d’indemnisation de passagers aériens.

« En cas de vol retardé, annulé ou de refus d’embarquement (surbooking…), la compagnie aérienne doit vous prendre en charge jusqu’au prochain vol et, dans certains cas, vous indemniser », voilà ce que dit cette fameuse loi.

Une indemnisation impayable ?

« Ryanair se conforme pleinement à la législation, mais, comme ces annulations de vols relèvent de circonstances extraordinaires, aucune indemnité n’est due, a expliqué son PDG, Michael O’Leary. En vertu de la législation, aucune indemnisation n’est payable lorsque le syndicat agit de manière déraisonnable et totalement hors du contrôle de la compagnie aérienne. Si cela était sous notre contrôle, il n’y aurait pas d’annulations », a-t-il poursuivi.

« Sur le fil Twitter de Ryanair, on a des indications claires qui montrent que la compagnie refuse nettement d’indemniser le passager aérien. Il y a plusieurs recours possibles : le premier, c’est d’aller voir la compagnie, mais là on comprend bien que la position de la compagnie est de ne pas indemniser. Après il y a aussi la médiation du tourisme qui peut être saisie, ou bien des sociétés comme Air indemnité, où on a développé un service d’assistance aux trajets aériens. On a une équipe d’une vingtaine de juriste qui va être en mesure de construire le dossier du passager et de le porter à la connaissance de la compagnie, avec derrière, si besoin, de le porter en justice pour que le passager soit indemnisé conformément à ses droits », explique le fondateur d’Air Indemnité.

Une situation qui risque fortement de ternir la réputation de RyanAir…

DOSSIERS

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