Au Qatar, le plus grand fabricant de bisht fait recette grâce à Messi

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Le manteau traditionnellement porté à de grandes occasions dans les pays arabes s’arrache comme des petits pains depuis que le sextuple Ballon d’or en a été couvert par l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, au terme du Mondial de football.

C’est devenu l’un des endroits les plus fréquentés de Doha en ce moment. Le magasin d’Ahmed Al Salim situé dans le souk Waqif, marché de ventes de vêtements traditionnels de la capitale qatarie, voit du monde se succéder à sa porte depuis quelques jours.

Au centre de l’attention des visiteurs, le bisht dont cette boutique est l’un des principaux fabricants dans le petit émirat gazier. Ce manteau traditionnel porté par les hommes lors de spéciales occasions comme les mariages ou encore les fêtes religieuses, jouit d’un regain d’intérêt depuis que le nouveau champion du monde Lionel Messi l’a revêtu, dimanche 18 décembre à la face du monde.

Scène mondiale

Alors qu’il se préparait à soulever le trophée de la Coupe du monde de football que son pays, l’Argentine, venait de remporter au terme d’un match palpitant contre la France (4-2 aux tirs au but après un score de 3-3 dans le temps réglementaire), le capitaine albicéleste est invité par l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, à arborer le léger manteau sans doute en guise de reconnaissance pour celui qui a été sacré meilleur joueur de la compétition.

La scène suivante, celle de Lionel Messi soulevant le trophée mondial recouvert du bisht, n’a évidemment pas échappé aux caméras. Pas plus que l’adresse du magasin d’Ahmed Al Salim qui se révèle être le fabricant du célèbre manteau porté par la Pulga, n’a échappé aux fans argentins et ceux de Messi particulièrement.

Flambée de la demande

Pris de passion pour tout ce qui concerne le génie argentin, ces derniers se sont empressés de dévaliser la boutique de tous ses bisht, comme en témoigne le responsable auprès de l’AFP. Celui-ci évoque notamment une flambée record de la demande passée de 10 au maximum à 150 exemplaires par jour.

Difficile d’ailleurs de savoir si le magasin pourra répondre à toutes les demandes. D’autant que la fabrication du manteau dont le modèle haut de gamme peut coûter jusqu’à 2 000 dollars la pièce nécessite un travail de longue haleine de plusieurs jours.

Qui qu’il en soit, la course aux bisht bat son plein au Qatar, malgré les critiques concernant la décision de l’émir de vêtir Messi de ce manteau.

France : l’industrie du masque au ralenti

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Les consommateurs délaissent les fabricants français au profit des étrangers. Plusieurs usines très sollicitées au fort temps de la pandémie du Covid, se retrouvent de fait en situation de sous-exploitation.

Le Made in France tant chanté par les officiels français, dont le président Emmanuel Macron, serait-il en péril ? À l’évidence oui, en ce qui concerne les masques. Cette protection devenue essentielle durant la pandémie du Covid est désormais de moins en moins produite en France, à en croire plusieurs acteurs de la filière.

À peine 20% de la trentaine de producteurs recensés entre 2020 et 2021 pour une production hebdomadaire alors chiffrée à 100 millions, reste en activité sur le territoire hexagonal aujourd’hui, selon le Syndicat des Fabricants français de masques (F2M).

Le consommer-local à la peine

Paradoxalement, cette situation n’est pas due à une quelconque incapacité de la part des acteurs concernés. D’autant que de nombreux efforts avaient été déployés par les pouvoirs publics en 2020 afin de doter la France d’une capacité de production efficiente, susceptible de lui éviter l’humiliation d’avoir à quémander des masques, comme ce fut le cas au début de la pandémie un peu partout à travers le monde.

Il s’agit d’un délaissement de la production française. La fin des restrictions sanitaires institution l’obligation du port du masque influe sur le peu d’attrait suscité par ce dernier auprès du public. Mais il existe toujours un marché spécifique pour les masques en France, avec des acheteurs constitués notamment d’organismes privés et publics.

Hélas, ces consommateurs préfèrent les masques provenant de l’extérieur, réputés relativement moins cher que ceux produits sur le territoire. En témoignent les 199 millions de masques FFP importés entre août 2021 et août 2022 contre 49 millions seulement exportés sur la même période, selon les données des douanes, consultés par le média Usine nouvelle.

L’occasion de reprendre du service

L’État a pourtant instauré depuis 2021, la préférence européenne pour l’acquisition de produits sanitaires, dont les masques. Sans succès, à en juger par la situation actuelle du secteur. C’est d’autant plus pénalisant pour l’industrie française que le port obligatoire du masque pourrait revenir à l’ordre du jour face au reflux du Covid constaté depuis quelques semaines.

Les fabricants tricolores décidés à ne pas rester en marge, alertent donc les autorités sur leur sort. Ils exhortent notamment à sanctionner les établissements qui foulent au pied la préférence européenne. De nombreuses autres réflexions sont également en cours pour doper la consommation locale.

Fnac Darty : un Black Friday sous le sceau de la durabilité

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Une personne tenant plusieurs iPhone 12 en main.
Photo by Daniel Romero on Unsplash

 

Fnac Darty a fait le choix de la consommation durable face à l’accumulation de déchets électroniques en France. L’enseigne mise principalement sur la réparation pour allonger la durée de vie des appareils. Retour sur ses initiatives à l’occasion du Black Friday.

Le Black Friday et la surconsommation

Alors que la fête du consumérisme a lieu du vendredi 25 novembre (Black Friday) au lundi 28 novembre (Cyber Monday), les écologistes et les acteurs de l’économie circulaire se font du mauvais sang pour la planète. En effet, ces journées commerciales riment avec surconsommation. A la clé, des tonnes de déchets électroniques et électroménagers : smartphones, trottinettes électriques, robot-cuiseurs, jeux vidéo, aspirateurs, écouteurs sans fils, etc.

Cette frénésie d’achats contribue pour une grande part à la production annuelle de détritus. En 2019, un rapport « Global E-Waste Monitor » réalisé par plusieurs organisations a évalué à 53,6 millions, la production de déchets électroniques produits dans le monde, dont 12 millions en Europe. Le vieux continent n’en recycle que 40%. En France, le taux s’élève à 36%. C’est mieux que la moyenne mondiale, mais encore trop peu face à la demande en matière de recyclage.

Fnac Darty et ses services en faveur de la durabilité 

Pour aider à la consommation durable, certains groupes de la distribution ont mis en place diverses initiatives. C’est le cas de Fnac Darty, leader de la distribution de produits électroniques et électroménagers en France. L’enseigne a notamment créé un baromètre du SAV, une première en France. Cet outil d’information classe les marques et les catégories de produits selon leur durabilité. Il s’appuie sur des critères de réparabilité, de robustesse et de fiabilité. L’édition 2022 relève une amélioration globale de la durabilité en France.

Fnac Darty a également lancé un service de réparation baptisée Darty Max. Le groupe revendique aujourd’hui plus de 500 000 abonnés payants. Ces clients ont droit au dépannage, au conseil d’entretien et à une aide à l’usage des appareils. Le groupe a en outre racheté l’enseigne de réparation rapide de smartphones Wefix. Cette filiale a intégré début juillet le réseau de réparateurs agréés Apple. En 2021, elle a réparé 2,1 millions de téléphones et de tablettes et les a remis dans le circuit.

En plus des CFA et des Tech Académies

En octobre dernier, Fnac Darty a en outre annoncé l’ouverture à Metz Ennery, de son propre Centre de formation des apprentis (CFA). Cette école formera des lycéens et des actifs en reconversion ou réinsertion professionnelle au métier de technicien.nes réparateur (rice). Le distributeur prévoit d’autres ouvertures en 2023 à Marseille (janvier), Paris Ile-de-France (janvier et juin) et à Nice (janvier et juin).

Fnac Darty espère intégrer bientôt 500 apprentis à son réseau, qui dispose actuellement de 3 000 techniciens. La filière française de la réparation compte près de 5000 technicien.nes au total. Mais elle a besoin de recruter 2000 à 3000 autres pour soutenir la demande. Notons enfin que l’enseigne a lancé, avec ses partenaires Ducretet et AFPA, des Tech Académies. Ces centres ont déjà accueilli plus de 488 apprenants à travers la France, dont 220 ont été recrutés en CDI à l’issu de leur parcours.

France : ces incontournables de la Coupe du monde

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La grand-messe du football organisée tous les quatre ans, est traditionnellement l’occasion de bonnes affaires pour les commerçants de certains produits en France. Plein feu sur la tendance du marché cette année alors que le Qatar accueille la compétition.

Les postes téléviseurs

Impossible de suivre un match de football à des centaines de milliers de kilomètres de chez soi sans télévision. D’autant avec le boycott de la retransmission de l’événement décrété par nombre de villes françaises parmi lesquelles Paris, Marseille, Nancy, Lille ou encore Brest entre autres à cause du peu d’égard du Qatar pour les droits humains.

Les téléspectateurs français ont donc beaucoup investi dans l’achat de poste téléviseur, selon les acteurs du secteur. Le groupe Fnac-Darty évoque ainsi, dans les colonnes du Figaro, une explosion des ventes ce mois, à raison de plus de 50% des chiffres habituels.

Les postes de grande dimension, susceptibles de coûter jusqu’à un millier d’euros, sont particulièrement prisés des Français, à en croire Laurent Darrieutort, directeur de l’électronique et de la téléphonie de Fnac-Darty. Ce dernier prévoit même davantage de ventes lors du Black Friday prévu le 25 novembre.

Friteuses, tireuses à bière, albums panini

C’est bien de regarder le football à travers un poste de téléviseur de grande résolution. Mais c’est encore mieux d’agrémenter ce moment d’un met ou même d’une boisson. C’est ainsi que les Français se ruent depuis quelques semaines sur certains articles spécifiques.

Au nombre de ceux-ci figurent notamment les friteuses dont les ventes ont flambé de 50% en un an, selon le Figaro. Le journal note une hausse de 15% des ventes de micro-ondes sur la même période. À cela s’ajoute le nombre de tireuse à bière vendues sept fois plus que d’habitude, aux dires de Fnac-Darty.

Les albums panini sont également très sollicité par les Français durant cette période, selon Olivier Garcia, directeur e-commerce du non alimentaire chez Carrefour, toujours cité par le Figaro.

Quelques inquiétudes

Un contexte favorable pour les commerçants donc, malgré la conjoncture économique difficile marquée par l’inflation en France et ailleurs. Mais cette frénésie des achats pourrait très vite s’estomper en cas d’élimination précoce de l’équipe de France de football.

Le groupe de Didier Deschamps amoindri par de nombreuses blessures d’importance n’est en effet pas dans les meilleures dispositions pour aborder la défense de son titre au Qatar. Reste donc aux vendeurs de télévision et appareils électroménagers à crier « allez les Bleus ! ».

Cela y va de la bonne santé de leurs affaires.

Le gouvernement français lance un nouveau plan pour lutter contre le trafic de cigarettes

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Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a lancé il y a un mois un « nouveau plan de lutte contre le trafic de produits du tabac 2022-2025 ». Le texte prévoit, entre autres, de donner plus de moyens au Douanes pour traquer les ventes illicites via internet, les réseaux sociaux et autres plateformes en ligne. Au-delà de l’enjeu de santé publique, Gabriel Attal veut faire cesser « un préjudice pour l’Etat et la Sécurité sociale de 2,5 à 3 milliards d’euros par an, pour 500 millions de TVA non recouvrée ».

« Je suis déterminé à lutter sans relâche contre les trafics de tabac ». Voici l’ambition affichée par Gabriel Attal, lors du congrès annuel de la Confédération des buralistes, organisé à Paris les 20 et 21 octobre derniers. Le ministre des Comptes publics a ainsi présenté un nouveau plan en la matière, qui sera « finalisé d’ici la fin de l’année ».

Parmi les mesures de ce plan figure notamment celle de renforcer les moyens des douanes. Les services se verront par exemple dotés de « 9 nouveaux scanners mobiles de nouvelle génération », a précisé Gabriel Attal. Ce nombre sera porté à « 20 d’ici à la fin 2025 ». Les douaniers bénéficieront également de « 2 nouveaux scanner industriels pour améliorer les contrôles des colis postaux et du fret express », a poursuivi le ministre devant les 600 buralistes réunis.

De plus, des « groupes de lutte anti-trafic de tabac seront déployés dans les grandes agglomérations », à l’instar de celui mise en place à Lyon. Ces groupes « s’attaqueront aux organisations criminelles et mèneront des opérations coups de poing ».

Gabriel Attal a également indiqué que la « cellule cyber-Douanes sera décentralisée, étendue aux services locaux d’enquête pour mieux traquer les ventes illicites en ligne ». C’est une démarche importante selon l’ex député, car « désormais les trafics locaux passent aussi par les réseaux sociaux et passent sous les radars ».

Ce nouveau plan de lutte contre le trafic des produits du tabac intervient dans un contexte d’explosion du marché noir sur le territoire français. Entre 2020 et 2022 « 1 046 tonnes de tabac ont été saisies, soit 49 affaires par jour, et à fin août 2022, 464 tonnes de tabac avaient été interceptées par la Douane, contre 402 sur tout l’année 2021 (…). Si cette tendance se poursuit, l’augmentation des saisies pourrait atteindre 73% en 2022 », a signalé Gabriel Attal.

Si le plan représente un enjeu de santé publique, il vise aussi à préserver les finances publiques. D’après le ministre, il s’agit ici d’enrayer « un préjudice pour l’Etat et la Sécurité sociale de 2,5 à 3 milliards d’euros par an, pour 500 millions de TVA non recouvrée ».

Pour combattre les traficsGabriel Attal a également promis « un renforcement des sanctions pénales ». Une réflexion est en cours sur ce sujet avec le ministre de la justice Eric Dupond-Moretti. D’ici la fin de l’année, les préfets vont aussi être mobilisés sur la lutte contre les ventes illicites de tabac via une circulaire.

La hausse du commerce parallèle du tabac est étroitement liée au prix du paquet de cigarettes, qui dépasse aujourd’hui les 10 euros, et va encore s’élever en 2023 (+50 centimes) et 2024 (+35 centimes). Selon le Comité national contre le tabagisme (CNCT), les hausses des taxes à venir ne doivent toutefois pas se limiter aux cigarettes classiques, mais s’appliquer à « tous les produits ».

« Les hausses de taxes sont l’outil le plus efficace et le plus rentable pour faire diminuer la consommation de tabac, comme le montre l’ensemble de la littérature scientifique, en particulier auprès des jeunes générations et des catégories les plus précaires, plus sensibles à l’argument du prix », estime l’association anti-tabac.

Le CNCT dit soutenir l’initiative gouvernementale d’indexer le prix du tabac sur l’inflation. Il considère néanmoins « qu’en-deçà de 70 centimes par paquet, les hausses de prix, vu le caractère particulièrement addictif du tabac, ne feront que pénaliser le pouvoir d’achat des fumeurs », mais sans créer l’effet dissuasif par l’argent recherché par l’exécutif.

Binance bientôt à la tête d’une banque ?

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Le géant des cryptomonnaies envisagerait d’acquérir une banque. Une stratégie autant destinée à stimuler ses finances qu’à réduire un peu plus la frontière entre le monde des actifs numériques et son homologue traditionnel.

Après la tech, l’information et bien d’autres secteurs, Binance va-t-elle investir dans la finance ? Il s’agirait à en croire Bloomberg, d’une possibilité envisagée par Changpeng Zao (CZ), fondateur et dirigeant de la célèbre plateforme d’échange de cryptomonnaies.

L’information révélée le 2 novembre dernier, indique en effet que Binance souhaite se muer en acteur dans le secteur bancaire. Soit à travers le rachat d’une banque, soit en prenant une participation minoritaire dans une structure concernée. Le site américain d’information n’a toutefois pas évoqué le moindre nom susceptible de susciter la convoitise Changpeng Zao.

Trésor de guerre

Quoi qu’il en soit, il dispose d’un véritable trésor de guerre pouvant l’aider dans sa quête. Et pour cause, l’entreprise s’est récemment targuée de posséder plus d’un milliard de dollars à investir à travers diverses transactions d’ici la fin 2022. De quoi servir son projet de diversification des investissements entamé depuis peu. Cela concerne plus de 60 projets environ rien que cette année en cours.

Parmi les plus mémorables figure l’injection début avril, de 200 millions de dollars au capital du magazine américain Forbes. La plateforme créée à Hong Kong a également fourni 500 millions de dollars de liquidités dans le cadre du rachat de Twitter par Elon Musk.

Il reste à voir quelle banque osera franchir le pas d’ouvrir la porte à un tel partenariat. L’appétit de Binance ne fait en tout cas pas de doute. « Il y a des gens qui détiennent certains types de licences locales, des banques traditionnelles, des fournisseurs de services de paiement. Nous nous intéressons à ces choses« , avait déclaré il y a quelques jours CZ en marge du Web Summit, événement destiné au monde de la tech, dans des propos repris par BFMTV entre autres.

S’imposer malgré tout

Changpeng Zao voit dans un tel mariage un partenariat gagnant-gagnant destiné à booster les banques et Binance. Ce serait également pour l’acteur de la cryptomonnaie un moyen judicieux de s’imposer un peu plus, notamment aux responsables et autres dirigeants de la finance classique toujours réticente pour la plupart à embrasser la finance décentralisée. Même si de nombreuses banques ont fini d’adhérer au monde des cryptoactifs décidément plein d’ambitieux.

FTX, concurrent de Binance, avait lancé l’idée du rachat d’une structure bancaire il y a un peu plus d’un an, provoquant l’hilarité dans certains milieux. Ces derniers doivent moins rire désormais.

Purée Mousline, les promesses d’une seconde vie

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Les célèbres flocons de pommes de terre pourraient prochainement connaître une transformation. C’est en tout cas ce qu’indique la nouvelle entreprise repreneuse de la marque.

L’âge de la maturité pour Mousline ? La purée devrait bientôt se réinventer près de 60 ans après son lancement sur le marché, à en croire FNB Private Equity. Ce fonds d’investissement français actif dans le soutien des PME locales qui a récemment racheté la marque, promet d’en faire un produit plus affectionné des consommateurs à l’avenir.

Philippe Fardel, le patron de Mousline SAS, la nouvelle entreprise née de la transaction s’est longuement épanché à ce propos dans la presse, jeudi 27 octobre 2022. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’ambition est grande.

Rebranding total

Une enveloppe comprise entre 13 et 20 millions d’euros est notamment prévue dans ce cadre avec pour objectif un rebranding total. Cela va des lieux de distribution à la recette de préparation. Cette dernière devrait inclure l’utilisation d’ingrédients naturels, dont le beurre et le persil entre autres. La suppression de l’émulsifiant d’ici 2024 est également évoquée. Soit quatre ans après l’abandon des arômes.

Afin d’avoir une chance de mieux intéresser les consommateurs, Mousline SAS envisage de se tourner davantage vers le secteur de la restauration. Les commerces de proximité sont en l’occurrence très concernés. « Nous n’avons pas honte d’être un produit familial », a ainsi affirmé Philippe Fardel cité par le journal BFMTV.

Tout cela sera sous-tendu par un plan de communication et marketing savamment concocté en vue de populariser davantage la purée Mousline. Car même si cette dernière reste prisée des consommateurs, le produit est de moins en moins écoulé dans les rayons, selon des chiffres du journal Le Figaro.

Hausse du coût

Ceux-ci estiment la baisse des ventes annuelles entre 1 et 2%. De quoi faire également chuter la production de 28 000 à 18 000 tonnes, à en croire la même source. Autant d’investissement destiné à relancer un fleuron français qui a perdu de son lustre ces dernières années. C’est l’une des raisons de sa cession par Nestlé, l’ancien propriétaire de la marque, en mars dernier.

Lancée en 1963, la purée Mousline va donc se déployer sur le marché sous une toute nouvelle forme. Mais à quel prix ? Question d’autant plus essentielle que la France croule actuellement sous l’inflation. FNB Private Equity assure à ce propos qu’il faudrait s’attendre à une augmentation des coûts de vente d’environ 20%.

La grève des raffineries tire-t-elle à sa fin ?

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Une raffinerie
Image par PublicDomainPictures de Pixabay

 

Les salariés grévistes de deux sites de TotalEnergies ont suspendu mercredi soir leur mobilisation. Ce même jour, la CGT a proposé un protocole de sortie de crise à la direction du groupe pétrolier et gazier. Une tournure des évènements qui laisse penser qu’on se dirige vers la fin de la grève des raffineries.

Trois sites sur cinq débloqués chez TotalEnergies

Trois semaines après le lancement du mouvement, la grève des raffineries françaises de TotalEnergies semble s’acheminer vers sa fin. Après la levée, mercredi après-midi, de la grève à Donges en Loire-Atlantique, les salariés de deux sites pétroliers ont décidé de suspendre à leur tour la mobilisation. Il s’agit des sites de Mardyck, dans le Nord, et de La Mède dans les Bouches-du-Rhône.

L’information a été donnée par Eric Sellini, coordinateur national de la CGT pour TotalEnergies. La grève a été cependant reconduite à une très large majorité dans deux autres raffineries ou dépôts, à Gonfreville en Normandie et à Feyzin dans le Rhône. Peu avant le déblocage des trois autres sites, mercredi, le gouvernement avait déjà noté une amélioration nette sur le front de l’approvisionnement en carburant.

Baisse des difficultés d’approvisionnement

« Je sais que la situation est encore difficile pour beaucoup de nos compatriotes, mais la dynamique est là et je veux une nouvelle fois appeler les salariés grévistes à reprendre le travail », a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne. La cheffe du gouvernement a relevé que 20,3% des stations-service connaissaient des difficultés d’approvisionnement sur au moins un carburant, contre 24,8% mardi. Cette amélioration sensible s’explique par la réquisition des salariés de Feyzin. Et le gouvernement serait prêt à répéter cette mesure.

Heureusement, la CGT a proposé mercredi un protocole de fin de conflit à la direction de TotalEnergies. Selon Eric Sellini, cette proposition contenait une demande de négociations sur l’emploi et les investissements, ainsi que des discussions locales sur les problématiques spécifiques évoquées par les grévistes. Elle comprenait également des garanties sur l’absence de répression vis-à-vis des grévistes, alors que le ton montait depuis quelques jours. La direction de TotalEnergies aurait refusé la plupart de ces points. Sauf les négociations en local.

Crainte d’un « Gilets jaunes 2 »

Si la CGT souhaite une sortie de crise, il s’agit déjà d’une bonne nouvelle pour tout le monde. Vendredi dernier, elle avait rejeté les accords avec la direction du groupe pétrolier et gazier français. Celui-ci suggérait une hausse de 5% des salaires et une prime exceptionnelle comprise entre 3 000 et 6 000 euros. Le syndicat, lui, a réclamé 10 % d’augmentation pour compenser l’inflation. Et surtout profiter aussi des revenus exceptionnels engrangés par TotalEnergies en 2021.

Le gouvernement a dit soutenir les grévistes concernant ces hausses de salaires. Son porte-parole, Olivier Véran, a appelé le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné à se montrer plus attentif aux réclamations de ses salaires. Au lieu de passer son temps sur les réseaux sociaux à se justifier sur le montant de son salaire. L’exécutif a intérêt à ce que TotalEnergies trouve rapidement une solution. Cela va permettre aux Français de partir en congés de Toussaint. Et d’éviter un mouvement social d’ampleur. Comme celui des Gilets jaunes en 2019 puisque d’autres organisations syndicales veulent entrer dans la danse.

Nosopharm : vers le traitement des infections nosocomiales

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Un laboratin avec une pipette.
Image par fernando zhiminaicela de Pixabay

 

Nosopharm, entreprise de biotechnologie française, a remanié en juin son conseil de surveillance avec notamment la nomination de Jacques Dumas à la présidence, en remplacement de Jacques Biton. La nouvelle équipe devra mettre en place de nouveaux partenariats stratégiques pour poursuivre le développement de son antibiotique NOSO-502 jusqu’à la phase 1 des essais cliniques.

Classée par l’OMS parmi les dix principales menaces pour la santé publique, la résistance aux antibiotiques fait chaque année plus d’un million de morts à travers le monde. Les infections nosocomiales multirésistantes représentent 59 % de ces décès. Or il n’existe pas actuellement de nouveaux agents capables de traiter la résistance aux antibiotiques chez ces bactéries Gram négatives. Les défis sont à la fois scientifiques et financiers.

Des résultats positifs pour les études précliniques

Nosopharm, une entreprise lyonnaise de recherche et de développement de nouveaux médicaments anti-infectieux, a décidé de s’attaquer à ce chantier. En juin dernier, elle a annoncé des résultats positifs du développement préclinique de NOSO-502, son antibiotique first-in-class dédié au traitement des infections nosocomiales multirésistantes. Découverte par Nosopharm à partir de la bactérie Xenorhabdus, NOSO-502 est le premier candidat au stade clinique dans la nouvelle classe d’antibiotiques Odilorhabdines.

Ce médicament inhiberait le ribosome bactérien grâce à un nouveau mécanisme d’action. Il monterait une activité remarquable contre les entérobactéries résistantes aux carbapénèmes, quel que soit leur profil de production de carbapénémases. Et cela concerne également les isolats résistants à la polymyxine. Ce résultat encourageant permet à Nosopharm de poursuivre le développement du programme jusqu’à la phase 1, sous réserve de recevoir l’autorisation réglementaire.

Un dirigeant expérimenté pour continuer l’aventure

Pour réussir cette nouvelle étape, le groupe a remanié son conseil de surveillance en juillet 2022. Il a nommé Jacques Dumas à la tête de cet organe, en remplacement de Jacques Biton. Le nouveau président bénéficie de 30 ans d’expérience en R&D, au cours desquels il a notamment co-inventé deux médicaments commercialisés, le Nexavar® et le Stivarga®. Il a aussi occupé de hauts postes dans des groupes pharmaceutiques majeurs comme Tetraphase, AstraZeneca et Bayer Healthcare.

En plus de Jacques Dumas, détenteur d’un doctorat en chimie organique de l’Université Paris VI, le conseil de surveillance a intégré Laurent Fraisse et Sandra Dubos. Ils prennent respectivement la place de Marie-Paule Richard en tant que membre indépendant, et de Gwenaël Hamon en tant que représentante de Kreaxi, un des investisseurs de Nosopharm. En outre, Martin Prevost a rejoint le conseil de surveillance au titre d’investisseur historique.

Un vent d’optimisme souffle sur Nosopharm

Cette nouvelle équipe doit mettre en place de nouveaux partenariats stratégiques avec des acteurs publics et privés, et préparer le prochain tour de financement de Nosopharm. Il s’agira ensuite de poursuivre le développement de l’antibiotique NOSO-502 jusqu’à la phase 1 des essais cliniques. Philippe Villain-Guillot, co-fondateur et président du directoire de Nosopharm a foi que ce nouveau conseil de surveillance « facilitera les collaborations avec des partenaires industriels et universitaires de premier plan ».

Le dirigeant est surtout convaincu qu’il fera « avancer les recherches contre les maladies infectieuses ». Pour sa part, Jacques Dumas croit que « la plateforme unique de découverte de médicaments de Nosopharm, basée sur Photorhabdus et Xenorhabdus » permettra de produire des anti-infectieux first-in-class. Et part extension d’aider à lutter contre l’antibiorésistance, qui ne cesse de se renforcer.

Les résidences pour séniors, un marché en plein essor

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La population française est vieillissante, c’est un fait. Et elle a de nouveaux besoins : liberté, lien social, proximité, bien-être, sans oublier la sécurité. Dans ce contexte, les résidences gérées pour personnes âgées autonomes se développent. Elles constituent une bonne alternative entre le domicile et l’établissement médicalisé. De plus en plus demandé, ce type d’hébergement connaît logiquement une forte croissance en France. Cela n’a pas échappé aux promoteurs qui s’engagent à livrer des résidences séniors en lien avec l’époque, comme Patrice Pichet, le fondateur et Pdg du groupe immobilier Pichet.

Le boom des résidences seniors

La France vit une explosion démographique des séniors. D’après les chiffres du ministère des Solidarité et de la Santé, les personnes âgées de 60 ans et plus sont au nombre de 15 millions aujourd’hui. Elles seront 20 millions en 2030 et plus de 24 millions à l’horizon 2060. Un phénomène qui s’explique par l’allongement de l’espérance de vie et par l’entrée des baby-boomers d’après-guerre dans le troisième âge.

Ces données démographiques s’accompagnent également d’un autre constat : les français vivent plus vieux, mais aussi mieux. En effet, les séniors sont plutôt en forme. L’âge moyen d’entrée dans les établissements pour personnes âgées dépendantes en témoigne. En moins de 20 ans, il est passé de 80,2 ans à 85,6 ans.

Une réponse à de nouveaux besoins

Les résidences services séniors (RSS) constituent une alternative aux Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), maisons de retraite et autres foyers, pour des aînés qui ne peuvent ou ne souhaitent plus vivre chez eux, sans pour autant perdre leur indépendance. De plus, ces résidences gérées répondent à d’autres besoins des séniors d’aujourd’hui : l’autonomie, le bien-être, la proximité, le lien social et la sécurité.

On peut citer les Résidences Loreden construites par le groupe immobilier Pichet. Son fondateur et Pdg Patrice Pichet a en effet imaginé des logements collectifs qui améliorent le quotidien des plus âgés, grâce à des prestations adaptées à leurs besoins : aménagement ergonomique, espaces communs, panel de services, activités et animations en tout genre… Au nombre de neuf, ces résidences modernes construites aux abords des centres-villes permettent aux séniors d’évoluer dans un environnement sécurisé, propice aux échanges et à la convivialité.

Un marché dans lequel investir

Face à une demande croissante, l’offre en résidence gérées pour personnes âgées autonomes ne cesse de se développer. Entre 2019 et 2021, le parc RSS français a déjà augmenté de 170 unités, frôlant ainsi les 1 000 résidences. Selon les données de la société d’études Xerfi-Precepta (leader dans l’analyse économique sectorielle), le parc devrait atteindre les 1 147 résidences en 2023 et les 1 300 d’ici 2025.

Le besoin de logement est important dans les résidences séniors. C’est pourquoi réaliser un investissement locatif dans ce secteur peut s’avérer intéressant, notamment grâce à un rendement avoisinant les 4% HT/HT et un cadre fiscal avantageux. Avant tout achat, il convient toutefois de veiller à ce que la résidence corresponde bien aux besoins de ses futurs locataires. Elle doit être de qualité, favoriser les échanges, fournir sécurité et assistance ou encore se situer dans un quartier dynamique. Dès lors, il paraît indispensable de recueillir l’avis d’experts du secteur, comme le groupe immobilier de Patrice Pichet. 

DOSSIERS

Une superbactérie.

Infections nosocomiales : les bactéries à Gram enfin sous contrôle ?

Nosopharm, une startup française de biotechnologie, finalise la conception d’un nouvel antibiotique efficace contre les bactéries à Gram responsables de la plupart des infections...

PORTRAITS

Guillaume Dirrig nommé directeur des ventes de Nissan West Europe

Après 15 ans de carrière chez le constructeur automobile Nissan, Guillaume Dirrig a été directeur des ventes de Nissan West Europe le 1er juillet...