De Beers en pleine renégociation avec le Botswana

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Des petites de diamants.
Photo de Lucas Santos sur Unsplash

 

De Beers et le gouvernement du Botswana ont entamé la renégociation de l’accord de vente de diamants qui les lie depuis 2011. Prévu expirer en 2021, ce contrat a été prolongé jusqu’à juin 2023 en raison de la pandémie du Covid-19. Gaborone souhaite maintenant un nouveau texte plus favorable à ses intérêts. Sans quoi, il procéderait à une rupture des liens.

Au Botswana, le royaume du commerce du diamant brut, les tensions apparaissent entre De Beers et le gouvernement. En effet, Gaborone a menacé cette semaine de résilier le contrat de vente avec le géant minier sud-africain si les termes du nouveau contrat ne lui étaient pas favorables. Le président Mokgweetsi Masisi a laissé entendre que son pays a découvert qu’il recevait moins que ce qui devait lui revenir conformément aux lois du marché.

Une commercialisation à travers une entreprise commune

Le chef du Parti démocratique du Botswana (BDP) a martelé que son pays veut « une part plus importante de |ses] diamants et que « les affaires ne peuvent pas continuer comme avant. ». Il a également prévenu que « chaque partie devra faire ses bagages et rentrer chez elle », si les deux ne parvenaient « pas à une situation gagnant-gagnant».

L’accord entre les autorités botswanaises et De Beers, que le chef de l’État Mokgweetsi Masisi juge défavorable à son pays, a été signé en 2011 pour une durée de dix ans. Il prévoit que la compagnie minière reçoive 90 % des diamants bruts produits par Debswana – une coentreprise à parts égales (50-50), contre 10% pour le Botswana, premier producteur de diamants d’Afrique.

80% des bénéfices versés à l’Etat

Le temps faisant, les parts ont progressivement évolué, passant de 85% contre 15% en 2018 à 75% contre 25% en 2020. Il y a donc eu un effort de la part de la compagnie minière pour contenter au mieux le Botswana, malgré les contraintes de fonctionnement.

D’ailleurs, le groupe minier reverse au gouvernement environ 80% de ses bénéfices sous forme d’impôts, de taxes et de dividendes…Gaborone se satisfaisait de ce contrat, au point de prolonger de commun accord le deal jusqu’au 30 juin 2023. Mais l’appétit venant en mangeant, l’Etat botswanais aimerait obtenir une part équitable et maintenant.

Vendre ses pierres par ses propres canaux

Le gouvernement argue que la hausse demandée (non précisée encore) vise à financer des projets sociaux. Avec l’argent des ventes, il aurait déjà investi dans les infrastructures, les écoles et les hôpitaux. Il vante une gestion transparente des ressources naturelles, alors que celles-ci sont dilapidées dans de nombreux pays d’Afrique.

Si le bilan s’avère positif, le Botswana veut faire mieux en commercialisant davantage de pierres par ses propres canaux. Et surtout en maitrisant la production ainsi que les prix. Il espère y parvenir grâce notamment à une industrie de la taille et du polissage en plein développement.

Risque de déstabilisation de tout un écosystème

Intervenant dans une année pré-électorale, cette offensive de Gaborone ressemble pour certains à un chantage fait au géant sud-africain du diamant. Une tentative pour calmer l’opposition et se poser en vrai défenseur des intérêts de la population. Selon Bloomberg News, l’accord entre De Beers et le Bostwana est pourtant l’un des « plus précieux » du secteur.

Il permet de renflouer les caisses de l’Etat dans une proportion acceptable (ce qui ne se fait pas toujours ailleurs) puisqu’il faut aussi prendre en compte les investissements de la compagnie dans le matériel, la technologie et les équipes. Les experts du marché estiment que la déclaration de Gaborone risque de déconcerter tout un écosystème (entrepreneurs, sightholders, usines, détaillants et financiers). Ils espèrent que les deux parties trouveront rapidement un accord.

Wendy’s annonce son arrivée en France

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La célèbre chaîne américaine de restauration rapide devrait prochainement débarquer en France dans le cadre d’une nouvelle stratégie d’expansion ciblant l’Europe.  

Un nouvel acteur du monde de la restauration rapide frappe à la porte de la France. Le groupe Wendy’s connu notamment pour ses hamburgers et sandwiches de forme carrée a annoncé son intention d’investir prochainement le marché hexagonal à travers l’implantation de fastfoods.

Aucune date n’a encore été communiquée à cet effet, mais la stratégie déclinée auprès du site d’information BFM Business par les responsables obéit à la même logique que celle derrière l’arrivée de l’entreprise au Royaume-Uni en 2021, dans le cadre de son rachat par Triarc. C’est-à-dire une réexpansion sur le Vieux continent.

Car si Wendy’s, numéro trois mondial du fastfood après ses compatriotes McDonald’s et Subway compte plus de 7 000 restaurants à travers la planète, il n’est que très peu, voire pas du tout présent en Europe.

Expérience décevante

Sa présence sur ce marché remonte aux années 1990, soit un peu plus de décennies seulement après la création de la société dans l’Ohio. Une expérience en tout point décevante puisque Wendy’s s’y est cassé les dents.

Que ce soit en Italie, en Grèce, en Allemagne ou même en Grande Bretagne où il s’est à nouveau désormais implanté, le groupe a roulé à perte, se résignant à se replier. Mais l’entreprise semble toutefois avoir appris de ses échecs de ce côté-là. En témoigne sa décision d’amorcer un retour sur le Vieux continent.

À commencer par le Royaume-Uni où elle dispose de plusieurs restaurants, dont un réservé aux automobilistes sans qu’ils aient besoin de descendre de leur véhicule. « Nous cherchons activement à exploiter notre modèle de franchise pour entrer dans divers marchés européens à l’avenir », a fait savoir Wendy’s à BFM Business.

Concurrence accrue

Il faudra toutefois que la société se trouve un partenaire de franchise dans le cadre de la venue en France. Le cas échéant, réussira-t-elle à dompter se faire une place dans ce pays ? C’est la grande question au regard du dynamisme du secteur de la restauration rapide dans l’Hexagone. Un véritable fourmillement marqué par une importante présence d’acteurs de divers horizons.

C’est le cas de l’indétrônable McDonald’s, de Burger King, de KFC, de Quick, de Five Guys ou encore de Popeye’s récemment installé. Autant d’enseignes qui ont, à l’exception de quelques-unes, du mal à se démarquer, à en croire Bernard Boutboul, président de du cabinet de conseil Gira spécialisé dans la restauration, cité par Le Figaro.

Les bonnes recettes de McDonald’s

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Le géant de la restauration rapide a terminé l’année 2022 sur une note encourageante au plan financier, profitant d’une tendance favorable pour les acteurs du secteur en général. À la différence que le groupe de Chicago jouit en plus du caractère beaucoup plus abordable de ses prix.

Les consommateurs aiment toujours autant aller au McDo. C’est en tout cas ce que révèlent les données publiées mardi 31 janvier 2023 dans le cadre du quatrième trimestre de l’année écoulée. Elles témoignent en effet globalement d’un résultat financier au-delà des attentes.

C’est le cas notamment des ventes mondiales des magasins comparables, principal baromètre de mesure la situation dans le secteur du fastfood, en hausse de 12,6 % par rapport à l’estimation moyenne de 8,6 % des analystes.

Ce résultat est la conséquence d’une flambée de la fréquentation dans la quasi-totalité des principaux marchés de McDonald’s à travers le monde, à l’exception de la Chine où l’activité était au ralenti à cause des restrictions sanitaires.

Prix abordables

Les ventes de l’entreprise ont ainsi connu une augmentation en France, au Royaume-Uni, au Japon, au Brésil et en Allemagne pour ne citer que ces quelques pays, malgré une conjoncture économique marquée par la récession, surtout en Europe.

La tendance a été on ne peut plus prononcée aux États-Unis, le principal marché du groupe, avec une hausse de près de 30% des fréquentations au quatrième trimestre de 2022 comparé à cette période de l’année précédente.

McDonald’s a pourtant dû faire monter ses prix face afin de mieux répartir les marges bénéficiaires face à la hausse généralisée des coûts sur le marché. Même dans ce cas, ses menus restaient plus abordables que ceux de nombre de ses concurrents.

hausse continue

En témoigne le Big Mac, du nom de son célèbre hamburger, vendu 5,39 dollars à New York. Soit un tarif moins cher qu’un « Venti Cappuccino » chez la spécialiste des cafés Starbucks dans la même ville, selon les constatations de Reuters.

Des prix aussi compétitifs semblent avoir séduit plus d’un, particulièrement les consommateurs à faible revenu, ainsi que l’a laissé entendre le directeur financier de la chaîne de restauration Ian Borden, en octobre dernier.r

À cela s’ajoutent les créneaux promotionnels régulièrement organisés par la société au bénéfice de la clientèle. Autant de facteurs expliquant la hausse de 5% de son trafic sur l’ensemble de l’année dernière. Le groupe devra néanmoins faire à nouveau face à l’inflation au cours des prochains mois.

Réforme des retraites : la CGT croit détenir les solutions

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Une manifestation au Trocadéro, Paris, France.
Photo de Koshu Kunii sur Unsplash

 

Alors que les manifestations contre la réforme des retraites ont débuté le jeudi, la CGT croit détenir les solutions pour financer de meilleures pensions et la retraite à 60 ans. Le tout puissant syndicat français appelle notamment à augmenter les salaires, à créer des emplois et à assurer l’égalité salariale.

Les Français sont massivement descendus dans la rue le jeudi 19 janvier pour protester contre la très controversée réforme des retraites. Pas moins de 200 cortèges ont été recensés dans tout le pays. Plusieurs records de participation ont été battus dans les grandes communes comme dans les petites. La CGT dit avoir compté, par exemple, 20 000 participants à Nice (un record depuis la manifestation de 2010) et plus de 400 000 personnes à Paris. Dans la capitale, un second itinéraire a même été improvisé pour faire face à l’affluence et permettre à tous les protestataires de défiler entre la Place de la République et la Place de la Nation.

La CGT croit avoir les solutions

La plupart des organisations syndicales de France ont pris part à ces manifestations. Il s’agit notamment de Force Ouvrière, CFDT, CFTC, CFE-CGC, l’Unsa, Solidaires, FSU et la CGT. Particulièrement active, cette dernière organisation a mobilisé toute sa base pour faire front contre la réforme des retraites et son recul à 64 ans de l’âge légal de départ. Selon elle, le gouvernement veut passer en force un texte brutal et injuste afin de résorber le déficit des retraites. Celui-ci devrait s’élever à 12 milliards d’euros en 2027 et à 13,5 milliards à l’horizon 2030.

Si elle reconnait l’existence de ce déficit, la CGT croit que cet écart ne mettra pas longtemps pour revenir à l’équilibre. L’organisation dirigée par Philippe Martinez pense qu’il n’y aura pas de problème budgétaire à court-terme pour financer les retraites. Pourquoi ? Parce que le système, dans son ensemble, dispose de 200 milliards d’euros de réserves. Et surtout qu’il existe des leviers d’action pour financer la retraite à 60 ans (55 ans pour les métiers pénibles) et pour garantir 2 000 euros de pension minimum. Quels sont-ils ?

Intégrer dans les cotisations sociales les primes des fonctionnaires

La CGT propose de mobiliser les 157 milliards d’euros annuels d’aides publiques aux entreprises pour résoudre le problème. Ce montant est 13 fois plus important que le déficit annoncé des retraites ! Elle propose aussi d’intégrer dans les cotisations sociales les primes des fonctionnaires, l’intéressement et la participation. Ou encore de mettre fin aux 28% d’écart de salaire entre les femmes et les hommes. Une mesure qui rapporterait 6 milliards d’euros aux caisses de retraite. Elle suggère en outre d’augmenter les cotisations de 0,8 point.

Améliorer de 5% le point d’indice de la fonction publique

Par ailleurs, la CGT souhaite que l’Etat augmente les salaires, puisque mécaniquement cela augmente les cotisations sociales pour financer les pensions et garantit de meilleurs droits à la retraite. Dans le privé, 5% de hausse des salaires rapportait 9 milliards d’euros de cotisations. Ce qui correspond à la moitié de ce que le gouvernement espère économiser avec sa réforme jugée « injuste ». Notons enfin que l’organisation appelle à porter de 5% le point d’indice de la fonction publique. Cette hausse représenterait 1,25 milliard d’euros de cotisations retraites.

France : Foodwatch grossit les rangs des associations consuméristes

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L’organisation à but non lucratif active dans le domaine de l’agroalimentaire vient d’obtenir son agrément de la part de l’État français, près d’une décennie après ses débuts dans le pays. Une période marquée par de nombreuses activités.

Ce mercredi 18 janvier fut assurément un grand jour pour la branche française de Foodwatch. L’ONG connue pour ses actions pour la défense des consommateurs est officiellement reconnue par les pouvoirs publics, en l’occurrence l’État.

« L’agrément pour exercer sur le plan national les droits reconnus aux associations agréées de consommateurs par le Code de la consommation est accordé à l’association Foodwatch France pour une période de cinq ans« , indique la décision officialisant cette nouvelle publiée par arrêté daté du 6 janvier au Journal officiel.

Le texte signé du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti sort Foodwatch de fait du statut de la loi 1901 sous lequel elle opérait depuis son arrivée en France en 2013.

Activisme débordant

L’association créée 11 ans plus tôt en Allemagne et pour laquelle la crise de la vache folle a été un tournant à en croire ses géniteurs, s’est illustrée sur le territoire français par un activisme débordant.

Son rapport d’activité 2021 indique ainsi de nombreuses interventions décisives à plusieurs niveaux. Cela concerne la lutte contre la promotion de colorants, d’additifs et autres produits alimentaires potentiellement cancérigènes ; la campagne pour le nutriscore, des révélations sur le financement problématique de la présidence française de l’Union européenne.

Des actions menées non sans mal. Puisque les lobbies de l’agroalimentaire ne ménagent aucun effort pour faire avancer leur agenda et ainsi favoriser le statu quo préjudiciable aux consommateurs sur fond d’intérêts économiques. Mais Foodwatch revendique son indépendance et entend le rester, notamment grâce aux dons participatifs des citoyens.

Un « contre-pouvoir citoyen »

L’ONG représente ainsi, selon des propos de sa directrice en France Karine Jacquemart cités par l’AFP, «un contre-pouvoir citoyen ». « Cet agrément confirme l’utilité et l’impact de Foodwatch dans la défense des droits des consommateurs et consommatrices à une alimentation saine et à plus de transparence« , se réjouit, toujours auprès de l’agence de presse, la dirigeante forte d’une expérience de plus de 16 ans dans le secteur associatif international.

Outre l’Allemagne et la France, Foodwatch est présente aux Pays-Bas et en Autriche. Elle rejoint 15 autres associations de consommateurs officiellement agréées par l’État français. Avec entre autres pour mission de « défendre en justice l’intérêt collectif des consommateurs et d’intenter les actions de groupe », selon l’Institut national de la consommation (INC).

France : les influenceurs dans le collimateur de l’État

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Le ministère de l’Économie engage depuis le 9 janvier, une réflexion populaire sur le secteur des influenceurs en France. Avec comme objectif à terme, d’assainir cette activité en plein essor grâce notamment au numérique.

L’activité d’influenceur bientôt régie par un code de bonne conduite sur le territoire français ? L’État serait en tout cas disposé à cela. Le ministère de l’Économie et des Finances a lancé ce lundi 9 janvier, une réflexion dans ce sens.

« J’ai besoin de vous ! », a lancé le ministre Bruno Le Maire dans une vidéo publiée sur Twitter, à l’endroit du public français. Le patron de Bercy souhaite ainsi consulter les populations sur les voies et moyens d’encadrer ce secteur, qui indique le ministère, prend une ampleur croissante.

Méthodes peu orthodoxes

Le ministère estime à cet effet le nombre d’influenceurs présents à France à 150 000. « Vous êtes des millions à consulter leurs avis, leurs recommandations dans le domaine de la mode, du transport, de la beauté, des voyages. Ils jouent un rôle dans notre vie quotidienne. Ça leur donne une responsabilité particulière », relève Le Maire à propos de ces créateurs de contenus sur internet dont certains des plus illustres émargent à des milliers d’euros de rémunération par activité.

Hélas, celle-ci manque aussi bien souvent de transparence. « Mais il y aussi certaines arnaques. Ou parfois tout simplement certains oublis. On n’oublie de dire qu’on a été payé pour recommander tel produit, tel site ou tel voyage », pointe Le Maire. Un constat renforcé par des pratiques peu orthodoxes ayant impliqué ces derniers temps bien d’influenceurs en France.

L’une d’entre elles concerne l’influenceuse Magali Berdah dont l’agence Shauna Events fait l’objet de plusieurs plaintes pour pratiques commerciales trompeuses, escroquerie, entre autres.

Une gageure

« Ce sont ces écarts, ces manquements, parfois ces tricheries que nous voulons corriger avec la régulation de ce secteur », indique le ministre. Il ajoute vouloir protéger les consommateurs, accompagner les influenceurs responsables en se mettant d’accord sur « un certain nombre de règles, un certain nombre de comportements » à adopter.

D’où les consultations en cours jusqu’au 31 janvier sur un site internet – www.concertation-influenceurs.make.org – spécialement dédié. Il reste cependant à voir comment l’État compte-t-il s’y prendre concrètement pour encadrer un secteur aussi poreux, d’autant plus avec le caractère permissif du web.

Une réussite de cette entreprise de la part des autorités françaises ferait incontestablement un effet boule de neige ailleurs. Tant les influenceurs pèsent désormais dans les prises de décision.

CERT et solution de contrôle en continu de la conformité : SysDream renforce son offre de cybersécurité

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SysDream, la filiale cybersécurité de l’opérateur de technologies digitales pour les entreprises Hub One a renforcé son pôle cybersécurité via le lancement de son centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques, dit CERT (Computer Emergency Response Team), et d’une nouvelle version de sa solution de contrôle en continu de la conformité & intégrité de la sécurité du SI Ovéliane. Un élargissement de l’offre qui permet à SysDream de proposer un parcours client exhaustif.

SysDream est l’une des trois entités de Hub One, l’opérateur de technologies digitales pour les entreprises. Dédiée à la cybersécurité, SysDream est aujourd’hui un acteur majeur grâce à ses activités d’audit, de formation et cyber-entraînement ou encore son événement annuel Hack In Paris rassemblant les plus grands experts du secteur.

En octobre dernier, à l’occasion des assises de la cybersécurité, la filiale de Hub One a annoncé la mise en place de son CERT (Computer Emergency Response Team) et la refonte de sa solution logicielle Ovéliane dédiée à l’évaluation en continu de la conformité de la sécurité du SI. Objectif : proposer aux entreprises et organisations de toutes tailles des moyens de cyberdéfense toujours plus efficaces. De plus, selon son directeur général Grégory Mauguin, « SysDream a renforcé son offre pour être en mesure de proposer un parcours client exhaustif ».

« Le CERT de SysDream, accrédité par le TF CSIRT (réseau international des CERT), couvre l’intégralité du cycle de la menace informatique, depuis la préparation d’une cyberattaque à l’encontre d’une organisation, en passant par la détection de l’incident jusqu’à la mise à jour des infrastructures informatiques », précise Hub One.

Cette technologie a pour objectif d’apporter aux clients une réponse adaptée aux incidents détectés par son Centre opérationnel de Sécurité (SOC). Le CERT repose également sur trois autres services que sont le cyber-renseignement, la surveillance du cyberespace et l’investigation numérique.

Les réglementations en matière de sécurité informatique touchent de plus en plus de sociétés. C’est la raison pour laquelle SysDream a voulu, au travers de sa solution logicielle Ovéliane, simplifier la mise en conformité de la sécurité du SI de ses clients en respect des référentiels de sécurité et réglementations marchés.

La version remaniée du logiciel permet désormais aux entreprises de mesurer de manière régulière et automatique le taux de conformité de leurs serveurs par rapport aux normes et standards internes, mais aussi vis-à-vis des normes dictées par l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) ou par le CIS Benchmarks (Center for Internet Security).

En cas d’écart de non-conformité, Ovéliane peut transmettre l’information à un système de gestion des informations et des événements de sécurité (SIEM) qui déterminera si cet écart et le signal d’une compromission en cours.

Caractérisée par son parcours utilisateur et son déploiement simplifiés, cette solution logicielle repensée dispose en outre du label France Cybersécurité garantissant un développement entièrement réalisé dans l’Hexagone.

 

Au Qatar, le plus grand fabricant de bisht fait recette grâce à Messi

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Le manteau traditionnellement porté à de grandes occasions dans les pays arabes s’arrache comme des petits pains depuis que le sextuple Ballon d’or en a été couvert par l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, au terme du Mondial de football.

C’est devenu l’un des endroits les plus fréquentés de Doha en ce moment. Le magasin d’Ahmed Al Salim situé dans le souk Waqif, marché de ventes de vêtements traditionnels de la capitale qatarie, voit du monde se succéder à sa porte depuis quelques jours.

Au centre de l’attention des visiteurs, le bisht dont cette boutique est l’un des principaux fabricants dans le petit émirat gazier. Ce manteau traditionnel porté par les hommes lors de spéciales occasions comme les mariages ou encore les fêtes religieuses, jouit d’un regain d’intérêt depuis que le nouveau champion du monde Lionel Messi l’a revêtu, dimanche 18 décembre à la face du monde.

Scène mondiale

Alors qu’il se préparait à soulever le trophée de la Coupe du monde de football que son pays, l’Argentine, venait de remporter au terme d’un match palpitant contre la France (4-2 aux tirs au but après un score de 3-3 dans le temps réglementaire), le capitaine albicéleste est invité par l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, à arborer le léger manteau sans doute en guise de reconnaissance pour celui qui a été sacré meilleur joueur de la compétition.

La scène suivante, celle de Lionel Messi soulevant le trophée mondial recouvert du bisht, n’a évidemment pas échappé aux caméras. Pas plus que l’adresse du magasin d’Ahmed Al Salim qui se révèle être le fabricant du célèbre manteau porté par la Pulga, n’a échappé aux fans argentins et ceux de Messi particulièrement.

Flambée de la demande

Pris de passion pour tout ce qui concerne le génie argentin, ces derniers se sont empressés de dévaliser la boutique de tous ses bisht, comme en témoigne le responsable auprès de l’AFP. Celui-ci évoque notamment une flambée record de la demande passée de 10 au maximum à 150 exemplaires par jour.

Difficile d’ailleurs de savoir si le magasin pourra répondre à toutes les demandes. D’autant que la fabrication du manteau dont le modèle haut de gamme peut coûter jusqu’à 2 000 dollars la pièce nécessite un travail de longue haleine de plusieurs jours.

Qui qu’il en soit, la course aux bisht bat son plein au Qatar, malgré les critiques concernant la décision de l’émir de vêtir Messi de ce manteau.

France : l’industrie du masque au ralenti

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Les consommateurs délaissent les fabricants français au profit des étrangers. Plusieurs usines très sollicitées au fort temps de la pandémie du Covid, se retrouvent de fait en situation de sous-exploitation.

Le Made in France tant chanté par les officiels français, dont le président Emmanuel Macron, serait-il en péril ? À l’évidence oui, en ce qui concerne les masques. Cette protection devenue essentielle durant la pandémie du Covid est désormais de moins en moins produite en France, à en croire plusieurs acteurs de la filière.

À peine 20% de la trentaine de producteurs recensés entre 2020 et 2021 pour une production hebdomadaire alors chiffrée à 100 millions, reste en activité sur le territoire hexagonal aujourd’hui, selon le Syndicat des Fabricants français de masques (F2M).

Le consommer-local à la peine

Paradoxalement, cette situation n’est pas due à une quelconque incapacité de la part des acteurs concernés. D’autant que de nombreux efforts avaient été déployés par les pouvoirs publics en 2020 afin de doter la France d’une capacité de production efficiente, susceptible de lui éviter l’humiliation d’avoir à quémander des masques, comme ce fut le cas au début de la pandémie un peu partout à travers le monde.

Il s’agit d’un délaissement de la production française. La fin des restrictions sanitaires institution l’obligation du port du masque influe sur le peu d’attrait suscité par ce dernier auprès du public. Mais il existe toujours un marché spécifique pour les masques en France, avec des acheteurs constitués notamment d’organismes privés et publics.

Hélas, ces consommateurs préfèrent les masques provenant de l’extérieur, réputés relativement moins cher que ceux produits sur le territoire. En témoignent les 199 millions de masques FFP importés entre août 2021 et août 2022 contre 49 millions seulement exportés sur la même période, selon les données des douanes, consultés par le média Usine nouvelle.

L’occasion de reprendre du service

L’État a pourtant instauré depuis 2021, la préférence européenne pour l’acquisition de produits sanitaires, dont les masques. Sans succès, à en juger par la situation actuelle du secteur. C’est d’autant plus pénalisant pour l’industrie française que le port obligatoire du masque pourrait revenir à l’ordre du jour face au reflux du Covid constaté depuis quelques semaines.

Les fabricants tricolores décidés à ne pas rester en marge, alertent donc les autorités sur leur sort. Ils exhortent notamment à sanctionner les établissements qui foulent au pied la préférence européenne. De nombreuses autres réflexions sont également en cours pour doper la consommation locale.

Fnac Darty : un Black Friday sous le sceau de la durabilité

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Une personne tenant plusieurs iPhone 12 en main.
Photo by Daniel Romero on Unsplash

 

Fnac Darty a fait le choix de la consommation durable face à l’accumulation de déchets électroniques en France. L’enseigne mise principalement sur la réparation pour allonger la durée de vie des appareils. Retour sur ses initiatives à l’occasion du Black Friday.

Le Black Friday et la surconsommation

Alors que la fête du consumérisme a lieu du vendredi 25 novembre (Black Friday) au lundi 28 novembre (Cyber Monday), les écologistes et les acteurs de l’économie circulaire se font du mauvais sang pour la planète. En effet, ces journées commerciales riment avec surconsommation. A la clé, des tonnes de déchets électroniques et électroménagers : smartphones, trottinettes électriques, robot-cuiseurs, jeux vidéo, aspirateurs, écouteurs sans fils, etc.

Cette frénésie d’achats contribue pour une grande part à la production annuelle de détritus. En 2019, un rapport « Global E-Waste Monitor » réalisé par plusieurs organisations a évalué à 53,6 millions, la production de déchets électroniques produits dans le monde, dont 12 millions en Europe. Le vieux continent n’en recycle que 40%. En France, le taux s’élève à 36%. C’est mieux que la moyenne mondiale, mais encore trop peu face à la demande en matière de recyclage.

Fnac Darty et ses services en faveur de la durabilité 

Pour aider à la consommation durable, certains groupes de la distribution ont mis en place diverses initiatives. C’est le cas de Fnac Darty, leader de la distribution de produits électroniques et électroménagers en France. L’enseigne a notamment créé un baromètre du SAV, une première en France. Cet outil d’information classe les marques et les catégories de produits selon leur durabilité. Il s’appuie sur des critères de réparabilité, de robustesse et de fiabilité. L’édition 2022 relève une amélioration globale de la durabilité en France.

Fnac Darty a également lancé un service de réparation baptisée Darty Max. Le groupe revendique aujourd’hui plus de 500 000 abonnés payants. Ces clients ont droit au dépannage, au conseil d’entretien et à une aide à l’usage des appareils. Le groupe a en outre racheté l’enseigne de réparation rapide de smartphones Wefix. Cette filiale a intégré début juillet le réseau de réparateurs agréés Apple. En 2021, elle a réparé 2,1 millions de téléphones et de tablettes et les a remis dans le circuit.

En plus des CFA et des Tech Académies

En octobre dernier, Fnac Darty a en outre annoncé l’ouverture à Metz Ennery, de son propre Centre de formation des apprentis (CFA). Cette école formera des lycéens et des actifs en reconversion ou réinsertion professionnelle au métier de technicien.nes réparateur (rice). Le distributeur prévoit d’autres ouvertures en 2023 à Marseille (janvier), Paris Ile-de-France (janvier et juin) et à Nice (janvier et juin).

Fnac Darty espère intégrer bientôt 500 apprentis à son réseau, qui dispose actuellement de 3 000 techniciens. La filière française de la réparation compte près de 5000 technicien.nes au total. Mais elle a besoin de recruter 2000 à 3000 autres pour soutenir la demande. Notons enfin que l’enseigne a lancé, avec ses partenaires Ducretet et AFPA, des Tech Académies. Ces centres ont déjà accueilli plus de 488 apprenants à travers la France, dont 220 ont été recrutés en CDI à l’issu de leur parcours.

DOSSIERS

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