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Guerre commerciale : La Chine s’apprête-t-elle à restreindre l’exportation des terres rares vers les Etats Unis ?

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Xi Jinping, lors du 19e Congrès national du PCC en 2017

 

D’après la presse chinoise, Pékin pourrait bientôt restreindre l’exportation des terres rares vers les Etats Unis, en guise de riposte aux sanctions américaines. Petit indice de cette intention, les actions des producteurs de terres rares ont monté après que le président chinois Xi Jinping a visité la semaine dernière l’une des sociétés qui en produit.

Pékin joue une partie de Poker  

La Chine est-elle sur le point de profiter de sa position dominante dans la production des terres rares en guise de riposte à la guerre commerciale que lui mènent les Etats Unis ? L’empire du milieu représentait 80% des terres rares importées par les Etats-Unis de 2014 à 2017. Et il n’a sans doute pas oublié cette super-dépendance du grand rival américain. Mais jusqu’ici Pékin n’a pas usé de cette situation, attendant de jouer le joker au bon moment. Et ce moment est visiblement arrivé.

En effet, l’on a constaté que les actions des producteurs de terres rares ont monté après que le président chinois Xi Jinping a visité la semaine dernière une société qui en produit. Les marchés ont automatiquement déduit de cette visite que Pékin entendait utiliser les terres rares comme levier dans les négociations avec Washington. Serait-ce vraiment le cas ?

Les terres rares sont un groupe de métaux aux propriétés voisines comprenant le scandium 21Sc, l’yttrium 39Y et les quinze lanthanides. Contrairement à ce que suggère leur appellation, ces métaux sont assez répandus dans la croûte terrestre, à l’égal de certains métaux usuels. Le sol chinois en contient en abondance d’où ses exportations massives vers les Etats Unis.

« Ne dites pas que l’on ne vous a pas prévenus ! »

Si la Pékin n’a pas explicitement dévoilé ses intentions, la presse chinoise, elle, lit dans les pensées de son gouvernement. Ainsi, selon Hu Xijin, le rédacteur en chef du journal Global Times, la Chine « envisage sérieusement » de limiter ses exportations. Quant au Quotidien du Peuple, l’organe de presse officiel du Comité central du Parti communiste chinois, il écrit : « Les terres rares sont-elles devenues une arme de riposte pour la Chine face aux pressions exercées sans raison par les Etats-Unis ? La réponse ne fait pas mystère ». Tout en soulignant que personne ne sortira vainqueur du bras de fer actuel, le journal met en garde les Américains de « ne pas sous-estimer la faculté du camp chinois à protéger ses droits au développement et ses intérêts ». Puis de lancer : « Ne dites pas que l’on ne vous a pas prévenus ! ».

Zone euro : De nouveaux billets de 100 et 200 euros mis en circulation par la BCE ce mardi

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Des examplaires des nouveaux billets de 100 et 200 euros

 

La Banque centrale européenne (BCE) met en circulation de nouveaux billets de 100 et 200 euros, ce mardi 28 mai 2019. Selon des spécialistes de la monnaie, ces nouvelles coupures sont censées être plus sûres et plus pratiques à utiliser grâce à une nouvelle dimension.

A partir de ce mardi 28 mai, la Banque centrale européenne (BCE) met en circulation de nouveaux billets de 100 et 200 euros, censés être plus sûrs et plus pratiques à utiliser grâce à une nouvelle dimension.

En effet ils ont une taille « mieux adaptée aux portefeuilles ». Il s’agit des dernières coupures de sa série « Europe ». « Ils sont plus compacts et plus pratiques à utiliser, leurs couleurs sont plus lumineuses et ils sont plus sûrs », souligne Laure Lalouette, experte en émission de billets auprès de la BCE.

« moins sujets à l’usure et aux déchirures »

Ces nouveaux billets ne sont guère différents des anciens modèles, sauf par leur taille. En fait, ils ont la même longueur que les billets actuellement en circulation. En revanche, ils ont désormais (en plus donc) la même hauteur que le billet de 50 euros.

« Des coupures de 50, 100 et 200 euros présentant la même hauteur seront plus faciles à manipuler et pourront être traitées plus efficacement par les machines », renchérit la BCE dans un communiqué. La banque centrale ajoute que, non seulement leur taille sera « mieux adaptée aux portefeuilles », mais également ils auront une « durée de vie plus longue car ils seront moins sujets à l’usure et aux déchirures ». En outre, ils seront « faciles à vérifier et difficiles à falsifier. Notre but est toujours d’avoir une avance sur les faussaires », assure encore Laure Lalouette.

Si la BCE observe une baisse constante de l’utilisation des espèces depuis plusieurs années, force est de constater que les achats se font encore très majoritaire par ce moyen dans la plupart des pays de la zone euro. En France, par exemple, 68 % des transactions se font encore en espèces, rappelle l’experte.

Bientôt des billets à l’effigie de personnalités

La BCE réfléchirait également à modifier le design des billets, si l’on en croit Laure Lalouette. Elle déclare que si jusqu’ici les billets ne comportaient que des monuments, il n’est pas exclu qu’un jour ils affichent des personnalités européennes (lesquels ? le consensus pourrait être dur à obtenir).

Les billets de 100 et 200 euros ne sont pas les premiers de la série « Europe » à être mis en circulation. Cette nouvelle forme de coupures est introduite progressivement depuis plusieurs années. Plus exactement, les quatre premières coupures de la série (5, 10, 20 et 50 euros) sont entrées en circulation respectivement en 2013, 2014, 2015 et 2017. Parallèlement, la BCE a décidé d’arrêter la production du billet de 500 euros. Cependant, les billets de cette valeur de la première série continuent d’avoir cours légal.

 

Dette : Rallye, la maison mère de Casino, placée sous procédure de sauvegarde

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Une enseigne du Groupe Casino

 

Rallye, la  maison mère de Casino, a été placé ce jeudi sous procédure de sauvegarde par tribunal de commerce de Paris. Cette action vise à suspendre le remboursement de sa dette et de la négocier avec ses créanciers. Cette dette atteignait 2,9 milliards d’euros à la fin de 2018.

L’ensemble de la cascade de holdings du groupe de Jean-Charles Naouri concerné

Le groupe Rallye, qui détient en grande partie Casino, a annoncé jeudi avoir été placé sous la protection du tribunal de commerce de Paris afin de suspendre le remboursement de sa dette et de la négocier avec ses créanciers. Outre Rallye, la procédure de sauvegarde concerne l’ensemble de la cascade de holdings du groupe de Jean-Charles Naouri, c’est-à-dire ses sociétés mères Foncière Euris, Finatis et Euris, ainsi que ses filiales Cobivia et HMB. En revanche, ses filiales opérationnelles, les distributeurs Casino et Go Sport, ne sont pas concernées.

La procédure de sauvegarde était la seule option qui s’offrait à Rallye puisque sa dette nette atteignait 2,9 milliards d’euros à la fin de 2018 et celle de Foncière Euris, Finatis et Euris respectivement 180, 104 et 112 millions d’euros. « Dans un contexte persistant d’attaques spéculatives et massives dont les titres du groupe font l’objet, les sociétés en sauvegarde entendent assurer dans le cadre de ces procédures l’intégrité du groupe et consolider leur situation financière dans un environnement stabilisé », a indiqué Rallye dans un communiqué ce jeudi.

Deux nouvelles nominations pour conduire à bien la procédure

La protection de Rallye s’étalera sur une période de six mois renouvelable deux fois. Elle permettra à Rallye de suspendre le service de sa dette obligataire et bancaire et de négocier avec ses créanciers. Deux administrateurs judiciaires ont été nommés pour conduire cette opération délicate. Il s’agit de Frédéric Abitbol et Hélène Bourbouloux, connue pour avoir notamment restructuré la dette de Vivarte.

Les deux options qui s’offrent à Rallye

A l’issue de la procédure de sauvegarde, Rallye aura la possibilité, soit de renégocier les conditions de ses prêts, soit de convertir une partie de la dette en capital. Cette option faire perdre le contrôle de son groupe à Jean-Charles Naouri.

Quant à la filiale Casino, elle fait également face à une importante dette. Celle-ci s’est réduite d’un milliard d’euros en 2018, à 2,7 milliards grâce à des cessions.

 

Aéronautique : Airbus prêt à revoir ses prix à la baisse à cause de Boeing

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Un Airbus A380 dans le ciel de Paris

 

Airbus envisage une souplesse dans la vente de ses best-sellers pour contrer la concurrence de Boeing, qui veut lancer un nouvel avion de milieu de gamme. Cet appareil se situera entre les long-courriers et les monocouloirs. Un segment que le constructeur européen entend défendre, en cassant les prix.

Boeing donne le ton

Boeing a annoncé récemment son intention de lancer un nouvel avion de milieu de gamme d’une capacité de 220 à 279 places. L’appareil se situera entre les long-courriers Airbus A330 et Boeing 787 et les monocouloirs A320/321 et 737. Boeing affirme que son probable nouvel avion sera bien meilleur que les modèles Airbus. Il précise en outre qu’il pourrait étudier un juste prix, conformément au souhait des compagnies aériennes.

Logiquement, cette ambition du concurrent américain n’enchante guère Airbus, qui se dit prêt au sacrifice suprême afin de garder la main sur ce segment.

Airbus veut mettre Boeing K.O, sur les prix

Ce mardi, le constructeur européen a indiqué qu’il entend défendre sa place sur cette gamme grâce à ses trésors que sont l’A330neo et l’A321neo, deux modèles qui allient nouveaux moteurs et anciens fuselages. Selon Christian Scherer, le directeur commercial d’Airbus, qui s’adressait ce matin à la presse au siège du groupe à Toulouse, « Ces programmes sont si matures qu’ils permettent à Airbus une souplesse dans les prix pour s’adapter dans ce segment du marché ». Ainsi, Boeing devrait écraser toute concurrence. Mais si celle-ci est féroce, il va falloir sortir la grande artillerie. Christian Scherer, lui, préfère le jargon de la boxe à celui de l’armée. Il affirme donc que s’il le faut, le constructeur aéronautique européen adoptera « une approche crochet du gauche, crochet du droit », pour mettre l’américain Boeing K.O, si l’épisode du crash d’Ethiopian Airlines peine à le faire.

Christian Scherer ne s’arrête là, il va même se moquer du 777X de Boeing (le plus grand biréacteur du monde) qu’il qualifiera de « Hummer remotorisé » plombé par son excès de poids. Pourtant, le concurrent américain assure que son avion est le plus performant actuellement, siège par siège.

« Le marché reste très positif »

En outre, le directeur commercial d’Airbus s’est montré optimiste face aux inquiétudes sur une baisse des activités du secteur aéronautique après une décennie de croissance. « Le marché reste très positif », a-t-il déclaré, tout confiant. Si Airbus peut amortir cette fin de haut de cycle, il doit toutefois craindre les conséquences de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats Unis.

Une information en lien avec la défense qui intéresse de prés les états major français et même irakien, à l’image de Sirwan Barzani, commandant militaire de ce pays.

Robotique : Réflexion sur des règles d’éthiques afin de prévenir tout dérapage

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Un robot humanoïde

 

Avec le développement de la technologie, plus particulièrement de l’intelligence artificielle, la robotique prend de l’ampleur dans la société humaine. Elle doit donc être soigneusement encadrée par des règles d’éthiques pour prévenir tout dérapage. C’est dans ce sens qu’un colloque a été organisé cette semaine à l’Académie pontificale des sciences du Vatican.

Sur la base des premières règles fixées par l’écrivain Isaac Asimov

Aujourd’hui, la robotique ne relève plus de la science-fiction comme beaucoup le pensaient il y a encore quelques décennies. Les robots sont de plus en plus présents dans nos sociétés, grâce au développement de l’intelligence artificielle. Les machines nous rendent d’énormes services, notamment dans le domaine de l’assistance, de la médecine, du sexe et du militaire. Au regard de leur ampleur et de leur usage de plus en plus « démocratique », il apparait urgent d’édicter quelques lois afin de réguler le secteur.

C’est dans ce cadre qu’un panel d’experts en intelligence a organisé un colloque, cette semaine à l’Académie pontificale des sciences du Vatican. Partant des trois règles fixées en 1942 par l’auteur de science-fiction Isaac Asimov (la première recommande qu’un robot ne puisse porter atteinte à un être humain), les experts réunis au Vatican en ont formulées quatre autres, plus juridiques.

Les quatre lois fondamentales qui doivent guider la robotique

La première stipule que les robots « doivent compléter et non remplacer les professionnels ». Or actuellement cette pratique est sérieusement mise à l’étude dans l’industrie et la médecine (seuls les métiers créatifs y échappent, mais pour combien de temps ?). C’est la rentabilité qui le veut, nous dit-on…Pour le juriste américain Frank Pasquale, expert en intelligence artificielle, « Plutôt que d’avoir un médecin-robot, il faut espérer être soigné par un médecin qui comprend comment fonctionne l’IA, qui en tire de bons conseils, et qui en fin de compte décide ce qu’il doit faire ou ne pas faire ».

La seconde règle préconise d’arrêter la course aux armements robotiques, quelque « noble » que puisse être le but car « C’est déprimant et c’est aussi de l’argent jeté par les fenêtres. », estime  le professeur de droit à l’Université américaine du Maryland (est). Aussi attire-t-il l’attention sur l’imprévisibilité des machines. « Vous construisez un robot qui peut dire si mon robot prévoit que votre robot va l’attaquer et ainsi de suite, c’est sans fin… », et patatras, voilà les dégâts.

La troisième loi défend de créer des robots ou des intelligences artificielles humanoïdes capables de poser certaines actions délicates à votre place. Il y a par exemple l’assistant Duplex de Google qui peut réserver une table au restaurant pour vous. La plus part des gens perçoivent cette machine comme une dangereuse contrefaçon de l’être humain. Pour les experts, ces robots humanoïdes ne sont tolérables que dans certains cas comme pour les soins médicaux ou le sexe.

Enfin, la quatrième règle exige que tout robot ou intelligence artificielle soit dépendant ou appartienne à une personne ou un groupe de personnes. C’est une question de sécurité et surtout de bon sens car « nous savons comment punir les humains mais pas les machines », fait remarquer Frank Pasquale.

 

Taxe d’habitation : Elle sera supprimée en plusieurs fois pour les 20% de ménages, selon Edouard Philippe

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Edouard Philippe lors d'une intervention en novembre 2018

 

Ce jeudi sur France Info, le Premier Ministre Edouard Philippe a annoncé que la taxe d’habitation pour les 20% des ménages les plus aisés sera progressivement supprimée. Edouard Philippe a par ailleurs indiqué que le gouvernement réfléchissait à une alternative pour financer le manque à gagner pour les communes.

La suppression se fera en plusieurs fois à partir de 2021

Rappelant la suppression, sur trois ans, de la taxe d’habitation pour 80% des ménages, le Premier Ministre Edouard Philippe a affirmé ce jeudi sur France Info que les 20% de ménages restant bénéficieront du même dispositif, mais en plusieurs fois à partir de 2021. « 80% des Français qui payaient la taxe d’habitation l’ont vu diminuer d’environ un tiers l’année dernière [et la] verront diminuer d’un autre tiers cette année, puis du dernier tiers l’année prochaine, donc ça c’est en route », a d’abord souligné le Premier ministre. Puis d’annoncer que la taxe d’habitation des 20% ménages restants, parmi les plus aisés, sera supprimée en plusieurs fois dès 2021.

Edouard Philippe a précisé que le gouvernement mène en ce moment des « discussions très intenses avec les collectivités territoriales » afin de trouver une alternative pour financer le manque à gagner pour les communes. Les premières propositions de financement seront dévoiléées dans la prochaine loi de finances d’ici la fin de l’année.

Le financement de l’audiovisuel n’est pas à l’ordre du jour

Le premier Ministre s’est également prononcé sur la redevance audiovisuelle, que le Ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a proposé de supprimer. Édouard Philippe pense que « compte tenu de la suppression à terme de la taxe d’habitation, il faudra qu’on se pose la question du financement de l’audiovisuel et peut-être de la redevance ». « Mais cette question n’est pas d’actualité, on ne la pose pas aujourd’hui puisque cette taxe d’habitation continue à (être) exercée, donc l’instrument qui permet de collecter la redevance continue à exister », a déclaré le chef du gouvernement.

5 milliards retranchés de l’impôt, ce n’est pas rien

En outre, Edouard Philippe a évoqué l’importance de la future baisse de l’impôt sur le revenu, annoncée par Emmanuel Macron en avril dernier. Il a indiqué que « C’est une annonce importante, 5 milliards de diminution de l’impôt sur le revenu, ce n’est pas rien» et assuré que « le prélèvement à la source fonctionne bien, ça va se sentir rapidement pour tous ceux qui payent l’impôt sur le revenu et ceux qui y entrent». Là aussi les modalités seront fixées dans le prochain projet loi de finances.

Fonction publique : Une prime de précarité pour les CDD courts d’ici à 2021

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Personnel d'un hopital

 

Dans un entretien aux Échos ce lundi, le secrétaire d’État chargé de la fonction publique, Olivier Dussopt, a précisé que le gouvernement déposera un amendement demandant l’instauration d’une prime de précarité pour certains contrats courts, sur le modèle de celle en vigueur dans le privé. Cette prime devrait rentrer en vigueur en 2021.

Plus de 180.000 agents concernés par an

Alors que le projet de loi réformant la fonction publique est examiné à partir de ce lundi à l’Assemblée nationale, le secrétaire d’État chargé de la fonction publique, Olivier Dussopt, a fait savoir que le gouvernement déposera un amendement demandant l’instauration d’une prime de précarité pour certains contrats courts de moins d’un an. Cette prime «bénéficiera aux agents contractuels qui touchent jusqu’à un niveau de rémunération qui sera fixé ultérieurement mais pourrait être de deux Smic», a précisé le secrétaire d’Etat.

Entre 180.000 à 200.000 agents de la fonction publique rempliraient les conditions chaque année pour toucher cette prime de la précarité. La plus part de ces fonctionnaires travailleraient à l’hôpital et dans les collectivités locales.

Pas question d’aligner le public sur le privé

La prime de précarité devrait entrer en vigueur en 2021, selon le secrétaire d’État chargé de la fonction publique. Jusqu’à présent, elle n’était prévue que pour les employés du privé. Cette extension à la fonction publique n’est forcément pas vue d’un bon œil par les syndicats qui accusent le gouvernement de vouloir aligner la fonction publique sur les règles du privé, au détriment du statut de fonctionnaire et de l’indépendance des agents.

Les syndicats de fonctionnaires sont, dans l’ensemble, farouchement opposés à la réforme de la fonction publique. Ils l’ont d’ailleurs signifié au gouvernement le jeudi dernier lors de leur journée de mobilisation qui a rassemblé 108 900 manifestants en France selon le ministère de l’Intérieur et 250 000 personnes selon la CGT.

Le projet de loi réformant la fonction publique devrait coûter moins que prévu

Si ce projet de loi devait passer en force, il coutera plus de 400 millions d’euros par an à l’Etat. Mais Olivier Dussopt dit être «persuadé qu’il sera en réalité inférieur car le renchérissement des contrats courts, couplé aux autres mesures de lutte contre la précarité que contient le projet de loi, est de nature à induire des changements de comportement des employeurs publics».

 

 

Axa Suisse : Nomination de Daniela Fischer à la direction générale

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Logo d'Axa

 

Daniela Fischer a été nommée ce vendredi à la direction des ressources humaines, des relations publiques et de la responsabilité d’entreprise d’Axa Suisse et devient également membre du directoire du groupe. L’Allemande, âgée de 43 ans, succède à Mirjam Bamberger, qui a pris la direction de la nouvelle division Customer Experience & Strategy le 1er décembre 2018.

La direction d’Axa Suisse accueille en son sein Daniela Fischer, qui a pris la tête du département des Ressources humaines, Affaires publiques et Responsabilité d’entreprise. La dirigeante allemande devient par la même occasion membre du directoire du groupe international français spécialisé dans l’assurance depuis sa création, et dans la gestion d’actifs. Elle succède ainsi à Mirjam Bamberger, nommée en décembre dernier la direction de l’unité nouvellement créée Customer Experience & Strategy.

Daniela Fischer a déjà assumé de hautes responsabilités dans de grands groupes

Mme Fischer travaillait jusqu’ici pour Hypovereinsbank, la filiale allemande du groupe bancaire italien Unicredit, a précisé l’assureur winterthourois dans un communiqué publié ce vendredi 8 mai. Auparavant, elle a officié comme conseillère en entreprises auprès de Boston Consulting Group, un cabinet international américain de conseil en stratégie.

Titulaire d’un doctorat en études culturelles, M. Fischer a apporté au Boston Consulting Group de nombreuses années d’expérience en tant que consultant en gestion axé sur les problèmes de développement personnel et organisationnel. En 2015, elle est devenue responsable de la stratégie des ressources humaines, des processus et de la gestion du changement, puis responsable de la planification et de l’organisation des ressources humaines à HypoVereinsbank, une filiale d’Unicredit Bank qui compte environ 12 000 employés.

« Daniela Fischer, nouvelle experte en ressources humaines dotée d’un large horizon »

Fort de ces expériences, la dirigeante allemande est perçue comme une experte dans son domaine et comme un bon parti pour Axa Suisse. Le CEO du groupe, Fabrizio Petrillo, est d’ailleurs content de la nomination de Daniela Fischer. « Je suis ravi de pouvoir compter sur Daniela Fischer, nouvelle experte en ressources humaines dotée d’un large horizon et dotée d’une grande expertise dans le secteur financier, en tant que nouvelle directrice des ressources humaines, des affaires publiques et de la responsabilité d’entreprise » a-t-il commenté après la nomination de l’allemande.

Négociations commerciales : Pékin recule, Washington tente un coup de bluff

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Donald Trump dans le Bureau Ovale en janvier 2017

 

La Maison Blanche a indiqué ce lundi que la Chine faisait marche arrière sur certains de ses engagements dans les négociations commerciales avec les Etats-Unis. Face à cette reculade, Donald Trump menace d’imposer de nouveaux droits de douanes si Pékin ne rentre pas dans le rang avant vendredi.

« De notre point de vue, c’est inacceptable »

La Chine a encore énervé Donald Trump. Elle a fait marche arrière sur certains de ses engagements dans les négociations commerciales avec les Etats-Unis. « A peu près dans le courant de la semaine dernière nous avons constaté (…) un repli dans les engagements de la Chine », a commenté ce lundi Robert Lighthizer, le représentant américain au Commerce. Il soutient que cette reculade a débouché sur des modifications substantielles du texte de l’accord. Et de taper du poing sur la table : « De notre point de vue, c’est inacceptable ».

Les droits de douanes passent de 10 à 25%

Cela l’est davantage aux yeux de Donald Trump, pour qui il n’est pas question que Pékin prenne le virage à 360° dans les négociations au stade actuel. C’est pourquoi il lève plus haut le bâton pour menacer la Chine de nouveaux droits de douanes sur les importations de produits. Ces tarifs douaniers passeront de 10% actuellement à 25% dès ce vendredi. Rappelons que le locataire de la Maison Blanche avait décidé, début décembre 2018, de suspendre l’augmentation de ces tarifs en raison de la reprise des discussions commerciales. Celles-ci étaient présentées jusqu’à présent comme très prometteuses.

Malgré tout, Washington dit être disposé à poursuivre les négociations avec Pékin si ce dernier change de comportement vis-à-vis de lui. C’est en tout cas ce qu’ont annoncé ce lundi, à la presse, le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, et le représentant au Commerce, Robert Lighthizer.

Pas sûr que les négociateurs chinois fassent le déplacement ce jeudi

Une délégation chinoise devrait se rendre à Washington jeudi et vendredi prochain pour poursuivre les discussions. Lighthizer espère que le vice-premier ministre chinois, Liu He, sera présent. Malheureusement, avec la menace brandie par Donald Trump, il y aurait peu de chance que le vice-Premier ministre chinois Liu He ait envie de se rendre aux États-Unis cette semaine, a tweeté lundi matin l’éditorialiste du Huanqiu Shibao.

Pour sa part, Steven Mnuchin a déclaré qu’il serait très regrettable que les Etats Unis et la Chine ne puissent pas parvenir à une avancée dans les négociations d’ici la fin de la semaine.

 

Bonduelle : L’entreprise prévoit une stabilité de son chiffre d’affaires annuel

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Le Logo officiel de Bonduelle

 

Bonduelle a annoncé ce jeudi qu’il prévoit une stabilité de son chiffre d’affaires annuel après une progression de 0,4% sur les trois premiers mois de l’année, troisième trimestre de son exercice décalé. Le chiffre d’affaires sur la période janvier-mars s’est établi à 675,6 millions d’euros.

Bonduelle, l’entreprise française spécialisée dans la transformation industrielle et conserve des légumes, se porte mieux que prévu. Le groupe a annoncé ce jeudi qu’il s’attendait à une stabilité de son chiffre d’affaires annuel après une progression de 0,4% sur les trois premiers mois de l’année le portant à 675,6 millions d’euros. C’est le troisième trimestre de son exercice décalé.

Une progression qui limite la baisse des ventes sur neuf mois

Le chiffre d’affaires de l’industriel français de conserve de légumes s’est établi à 675,6 millions d’euros sur la période janvier-mars. Une progression qui ne permet que de limiter la baisse des ventes sur neuf mois (-0,5% à 2,08 milliards d’euros). « Compte-tenu de l’évolution de l’activité enregistrée au troisième trimestre et du résultat des négociations commerciales de début d’année, le Groupe Bonduelle vise pour l’exercice 2018-2019, clos le 30 juin 2019, une stabilité de son chiffre d’affaires et de sa rentabilité opérationnelle courante à taux de change constants comparée à l’exercice précédent », a déclaré le groupe dans un communiqué publié ce jeudi.

Une activité qui a progressé partout sauf en Europe

Globalement, Bonduelle a été pénalisé par une baisse des ventes des produits frais, mais a compensé ce retrait par la progression du marché de conserves et des surgelés. En Europe, le recul du chiffre d’affaires de l’industriel français au troisième trimestre s’explique en grande partie par le décalage de Pâques par rapport à l’an dernier. Bonduelle précise dans son communiqué que Pâques est une période de consommation privilégiée, au dernier trimestre de l’exercice (mi-avril). « Lors des fêtes Pascales, les consommateurs privilégient traditionnellement les produits de courte conservation (salades en sachet, salades traiteur) à plus forte valeur ajoutée » fait savoir le groupe. En revanche, hors de la zone Europe, que ce soit aux Etats-Unis ou en Russie, l’activité a progressé. Au pays de l’Oncle Sam, Bonduelle a émis un emprunt obligataire privé de 140 millions d’euros sur le marché américain pour abaisser le coût de sa dette.

 

 

 

 

 

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