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Faute d’accords, Foodora cesse son activité en France

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A bicycle and a delivery bag with the logo of Foodora, a Berlin-based online food delivery company, part of the emerging 'gig economy' is seen in Paris, France, April 6, 2017. Picture taken April 6, 2017. REUTERS/Gonzalo Fuentes

Alors que la livraison à domicile connaît un succès fou depuis plusieurs années, pour Foodora, l’aventure semble s’arrêter très bientôt. En effet, le 28 septembre au plus tard, la société allemande de livraison cessera de livrer en France. 

Le groupe, qui comme ses concurrents Uber Eats ou Deliveroo, permet aux particuliers de commander via leur smartphone des repas préparés par des restaurants locaux, avait annoncé le 3 août son retrait de France, d’Australie, d’Italie et des Pays-Bas. « Foodora compte une quarantaine de salariés permanents en France et quelque 1500 coursiers au statut d’auto-entrepreneurs tout en ayant une part de rémunération fixe« , a précisé la société à l’AFP.

Aucun accord trouvé avec les repreneurs

« C’est le cœur lourd que nous vous annonçons que notre service de livraison s’arrêtera définitivement au plus tard le 28 septembre 2018. Suite à notre mise en vente par notre maison mère Delivery Hero, aucun accord nous permettant de maintenir les fondements de notre identité (rémunération fixe et variable des coursiers prestataires, proximité avec nos partenaires restaurateurs, sélection à la fois complète et pointue de restaurants) n’a pu être trouvé avec de potentiels repreneurs. La décision de mettre fin aux opérations de Foodora France au plus tard le 28 septembre 2018 a donc été prise« , a déclaré le groupe sur sa page Facebook.

« Vous livrer va vraiment nous manquer. Nous vous souhaitons de continuer à vous régaler tous les jours, car il n’y a rien (ou presque) de plus important qu’un bon petit plat !« , a-t-il conclu, dans le même post.

La Poste : un grand pôle financier public annoncé par le gouvernement

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Par le biais de la loi Pacte, le gouvernement va « transférer le contrôle de la Poste à la Caisse des dépôts ». Cela permettra au groupe postal, lourdement menacé par la disparition du courrier, « d’absorber CNP Assurances ». 

Garantir la survie du groupe la Poste ?

Peu à peu, le groupe postal est menacé par le web et le digital. En effet, la numérisation et l’envoie quotidien de milliers de mails mettent en danger l’avenir de la Poste, jusqu’à la menacer de disparition. Pour remédier à cela, le gouvernement a lancé ce 30 août « le chantier d’un grand pôle public de banque et d’assurance, en rapprochant CNP Assurances et La Banque Postale« , explique le journal du Monde.

L’opération de ralliement se fera en plusieurs actes. « Le gouvernement déposera d’abord un amendement au projet de loi plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (Pacte), prochainement examiné par le Parlement, afin de permettre à la CDC de devenir majoritaire au capital de La Poste. La Caisse détenait jusqu’à présent 26 % du groupe postal, au côté de l’Etat. Celui-ci va donc se désengager largement de La Poste, mais conservera, selon une source proche du dossier, une minorité de blocage (c’est-à-dire, au moins 34 %) », détaillait le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.

La Poste restera assurément un établissement public

Malgré tout, le ministre s’est voulu rassurant. « La poste restera un établissement public. « Il n’y aura aucune privatisation, aucune intention de privatisation, aucune arrière-pensée, sauf une seule, que La Poste reste un grand service public, rentable, dynamique, au service des territoires« , a-t-il déclaré.

 

 

 

Prélèvement à la source : le report démenti

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Depuis quelques jours, la rumeur du report du prélèvement à la source enfle peu à peu. Ce matin, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes Publics a affirmé que cette réforme entrerait bien en vigueur comme prévu à l’initial, en janvier 2019. 

Pour aujourd’hui ou pour demain ?

« Des doutes semblent persister alors que pourtant depuis plusieurs jours les contribuables voient arriver dans leur boîte aux lettres leur avis d’imposition 2018 et qu’une vaste campagne de communication a été lancée dimanche dans les médias », précise le journal du Figaro. D’après Le Canard enchaîné, Emmanuel Macron aurait «en privé» fait part de ses réserves sur cette réforme lancée sous François Hollande et déjà reportée d’un an. «On se donne jusqu’au 15 septembre pour voir si on le fait ou pas», aurait-il confié à sa garde rapprochée durant le week-end.

« Je serai le ministre de la réforme »

Alors que la rumeur enfle et qu’un patron sur 4 estime ne pas être du tout prêt pour la réforme du prélèvement à la source, cette hypothèse de report a immédiatement été démenti. Gérald Darmanin a réfuté toutes contradictions. « Nous ferons la réforme de l’impôt à la source et fin janvier de l’année prochaine les Français paieront leur impôt à la source, en janvier 2019», a-t-il déclaré aux micros d’Europe 1. « Je serai le ministre qui fera l’impôt à la source. Il n’y a aucun bug administratif ou informatique« , a assuré le ministre.

Dans un entretien au Journal du Dimanche , le premier ministre Edouard Philippe était toutefois plus évasif, promettant de faire «le point» d’ici quelques semaines, sans en dire plus…

Toyota investit 500 millions de dollars dans Uber

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Malgré l’accident survenu impliquant une voiture autonome, le constructeur automobile Toyota n’a pas fait machine arrière et investit 500 millions d’euros dans le groupe Uber

Un regain de popularité ?

Il y a quelques mois, un accident impliquant un véhicule autonome Uber avait coûté la vie à une jeune femme. Depuis, le leader du transport de particulier était dans une mauvaise passe. Malgré un système de sécurité normalement fiable, la victime, première de ce genre, a été détectée, mais ignorée par le véhicule. Les conséquences de cet incident furent lourdes pour la firme californienne, dont l’image plus que ternie l’a obligé à stopper ses essais en Arizona. Quelques mois plus tard, son projet de camion autonome a lui aussi été abandonné.

« Pour Toyota, cette coopération va permettre d’accélérer le programme de conduite autonome développé en interne et baptisé « Guardian », un système d’assistance de sécurité automatisé. Il équipe actuellement une flotte de véhicules Lexus, la marque premium de Toyota. Ce partenariat prévoit que la technologie de chacun puisse être intégrée dans des véhicules Toyota qui seront par la suite mis à disposition d’Uber pour son réseau de VTC », explique un site spécialisé.

Un apport financier important

« Pour le leader du VTC Uber, cet apport financier est une sacrée bouffée d’oxygène. Après l’annonce, la société a pris 15 % en étant valorisée à 72 milliards de dollars. Ce chiffre devrait augmenter puisque Uber a décidé de se séparer de sa division camion autonome, Otto, créée à l’époque par Anthony Levandowski, un ancien ingénieur de Google ayant travaillé sur les véhicules autonomes de la multinationale et ayant été licencié depuis pour espionnage industriel », poursuit le site spécialisé.

La RATP se modernise

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Il y a quelques mois, le groupe de transports en commun Parisien l’avait annoncé. Pour la toute première fois, la RATP passe à un système dématérialisée pour ses titres de transport. 

« Le passe Navigo devient progressivement le Smart Navigo. Demain, les voyageurs franciliens pourront avoir un nouveau geste pour acheter et valider facilement leur titre de transport avec leur smartphone. Île-de-France Mobilités lancera les premières expérimentations de cette technologie en conditions réelles cet automne. La modernisation du système de billettique de nos transports doit permettre d’offrir un service moderne, plus pratique et qui s’adapte aux besoins de tous les voyageurs qu’ils soient réguliers ou occasionnels », avait précisé Valérie Pécresse, la Présidente de la Région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités.

« Ce service est très attendu par nos voyageurs qui pourront acheter des carnets de tickets et des forfaits mois / semaine n’importe où et n’importe quand. Ils pourront valider leur titre avec le même geste simple et fluide qu’avec le Passe Navigo. En proposant la dématérialisation du titre de transport nous répondons à une demande forte de nos clients pour un parcours plus fluide, digitalisé et personnalisé. Notre souhait est d’offrir une gamme de services variés, connectés et d’être ainsi au plus proche des attentes des voyageurs en termes de services personnalisés. La RATP s’adapte chaque jour aux nouveaux usages et aux nouvelles mobilités », a quant à elle expliqué ,Hiba Farès, la D-directrice en charge du pôle Expérience clients, Service et Marketing de la RATP.

Pour Guillaume Pépy, le directeur de la SNCF, il s’agit d’une réelle révolution. « Les voyageurs fréquents comme les voyageurs occasionnels pourront acheter leurs titres de transport en quelques clics sur smartphone, et les télécharger dans la carte SIM grâce à la technologie Wizway. Finies les files d’attente aux guichets ou aux automates ! Avec Navigo Lab, nous allons faciliter la vie des Franciliens, leur donner encore plus de liberté dans leurs déplacements. Cette expérimentation sera disponible sur tous les smartphones NFC Android des opérateurs mobiles partenaires. Nous serions très heureux de pouvoir aussi offrir ce service aux utilisateurs d’Apple, comme au Japon ! », avait-il déclaré.

Croissance : les montagnes russes de l’économie

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Il y a un mois, le ministre de l’économie Bruno Lemaire revoyait l’objectif de croissance à la baisse. En effet, l’homme politique a affirmé que les 2 % souhaités allaient avoir du mal à être atteints et a reconnu que la France ne tiendra pas son objectif de 2,3% de déficit public en 2018… 

Une révision des perspectives de croissances

Pour le gouvernement et surtout pour le ministre de l’Economie, l’année 2018 devait être pleine de surprises et de preuves concrètes, concernant la croissance du pays. Mais il semblerait que les désirs aient été bien trop vite pour des réalités. En effet, compte tenu de la faible évolution du PIB, Bruno Le Maire a annoncé qu’il serait « dans l’obligation de revoir ses prévisions de croissance pour 2018. En effet, le PIB a seulement augmenté de 0,2 % lors du premier trimestre 2018, une bien maigre augmentation. Nous réviserons les perspectives de croissance pour 2018. Nous avons toujours fait preuve de sincérité, j’y tiens plus que tout», a expliqué Bruno Le Maire.

Une confirmation de l’Insee attendue

« S’agissant de la croissance 2018, Bruno Le Maire a souligné que le consensus des économistes la situait à 1,7%, une « hypothèse qui semble raisonnable » mais que le gouvernement, qui tablait sur 2,0% depuis le printemps, ne retiendra définitivement que si l’Insee confirme mercredi le début d’année poussif de l’économie française », explique le site d’informations FranceInfo.

Bruno Le Maire admet que le 0,2% de croissance enregistré entre avril et juin est «décevant». Les causes sont connues: «Il y a eu des grèves, l’augmentation du prix du pétrole, le climat international avec cette guerre commerciale qui nuit à l’activité économique. Cela m’amène à me battre pour continuer à accélérer sur les réformes. Il faut tenir son cap. C’est comme ça qu’on aura des résultats. Rien ne doit nous détourner de nos efforts pour accélérer la croissance», a expliqué le ministre.

Paris : une ville en or pour les étudiants

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La semaine dernière, le palmarès des villes estudiantines les plus chères a été révélé. Sans beaucoup de suspens, Paris arrive en première place. 

Un coût de vie dantesque pour les nouveaux Parisiens

« Coût de la vie étudiante qui augmente cette année encore dr 1,31%, en face des aides sociales qui restent gelées et ne nous permettent pas d’assumer toutes les depenses ! », déclare l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), sur le réseau social Twitter.

L’addition est salée, et ne passe pas pour le syndicat UNEF, estimant une augmentation du coût global de la vie étudiante de 1.31% pour l’année 2018. Les disparités entre les villes choquent, alors que Paris accueille plus de 322 000 étudiants, selon un rapport de l’Atelier parisien d’urbanisme. Par opposition, Limoges est la ville où les deniers sont le moins sollicités, presque deux fois moins que Paris : 721 euros.

Trouver des solutions à la disparité

« Un an après le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, les étudiant·e·s voient leur coût de la vie augmenter de 1,31%. Pour 56% d’entre eux cette augmentation est supérieure à l’inflation. » Pour l’UNEF, le constat exige une réaction. Surtout que le logement représente « 68% du loyer dans le budget total d’un-e étudiant-e à Paris ». Par conséquent, le syndicat demande « une revalorisation des Bourses sur Critères Sociaux et des APL de 20% » ainsi que de nouveaux logements Crous accueillant actuellement « seulement 7,4% des étudiant·e·s ».

La rentrée du gouvernement

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La semaine dernière, le retour du président Macron signait définitivement l’arrêt des vacances pour les politiques. Pour cette rentrée, les dossiers sont brulants et nombreux. Ce lundi, le premier Ministre Edouard Philippe a fait le point sur les dossiers. 

Inflation ?

Trois prestations sociales – « l’aide personnalisée au logement, les allocations familiales, les pensions de retraite » – « progresseront de façon plus modérée, de 0,3 % par an en 2019 et en 2020  », a le premier ministre. C’est nettement moins que l’inflation, qui a accéléré et s’élevait en juillet à 2,3% sur un an, et sur laquelle était indéxée jusqu’à maintenant la hausse de ces prestations sociales.

En revanche, «les prestations qui bénéficient à nos concitoyens les plus fragiles, comme le RSA, seront augmentées conformément à la loi», a-t-il ajouté. Il a en outre assuré que «la prime d’activité, le minimum vieillesse, l’allocation pour les adultes handicapés» augmenteraient, quant à eux, «très significativement», conformément aux promesses de campagne du président Emmanuel Macron.

Le pouvoir d’achat des salariés préservé ?

Le premier Ministre a exprimé l’intention du gouvernement de soutenir le pouvoir d’achat des salariés, annonçant que «dès le 1er  septembre 2019, les cotisations salariales sur les heures supplémentaires seront supprimées pour tous les salariés, dans le privé comme dans le public».
Selon lui, «cela représentera en moyenne plus de 200  euros supplémentaires par an» pour «une personne payée au Smic» et la mesure coûtera «2 milliards» d’euros.

Electricité : des factures plus salées pour la rentrée

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Les consommateurs les plus petits auront très certainement une mauvais surprise sur leur prochaine facture d’électricité. En effet, les consommateurs ayant souscris des abonnements au tarif bleu d’EDF paient désormais 74 euros par an au lieu de 51 euros. 

Un tarif qui grignote une vingtaine d’euros

Il est important de distinguer deux choses. Les tarifs bleu d’EDF et les contrats existants. Alors que les tarifs ont baissé de 0,5 % en moyenne, ce n’est pas du tout le cas en ce qui concerne les contrats. En effet, « le prix du kilowattheure pour le tarif régulé baisse au 1er août… mais le prix de l’abonnement augmente, et surtout pour les plus modestes« , soutient ainsi la CGT, citée par le quotidien économique les Echos. Après des sollicitations du Figaro, EDF confirme ces informations. Le groupe énergétique précise que cette hausse s’inscrit dans le cadre d’un mouvement tarifaire annuel.

Tous les compteurs touchés

« Dans les faits, le tarif annuel le plus bas, pour un compteur d’une puissance de 3kVA, a augmenté de 21 euros par rapport à l’an dernier, à 74,64 euros, comme on peut effectivement le constater au Journal officiel daté du 31 juillet 2018. ela représente une augmentation de 40% du prix de l’abonnement pour environ 1,45 million de foyers ayant souscrit à cette puissance de compteur – des petits logements non chauffés à l’électricité ou des annexes. Les jeunes sont les plus affectés, car cet abonnement est privilégié par les étudiants, soutient la CGT. Toujours selon Les Échos, les abonnements pour des compteurs ayant une puissance supérieure sont également touchés, avec une hausse de 9%« , précise le journal du Figaro.

 

Ryanair : une nouvelle taxe pour les clients ?

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Connue pour ses prix attractifs, la compagnie aérienne irlandaise Ryanair semble prendre un nouveau tournant. En effet, le groupe souhaite facturer les bagages cabines à ses clients. 

Client prioritaire

Hier, jeudi 24 août, la compagnie low-cost a annoncé qu’emmener un bagage en cabine deviendrait payant. En effet, au 1er novembre prochain, les adeptes de Ryanair devront débourser entre six et dix euros pour emporter avec eux un bagage allant jusqu’à 10 kilos. Par ailleurs, le groupe irlandais a expliqué qu’il acceptera toujours les petits bagages, pouvant se ranger sous le siège.

Une nouvelle mesure pour réduire les retards

En argument phare pour justifier cette tarification, Ryanair avance la question des retards intempestifs, impactant le trafic de la compagnie. Le transporteur irlandais, première compagnie aérienne européenne en termes de passagers transportés, a dit avoir décidé cette mesure pour lutter contre le retard de ses avions induit par des personnes embarquant trop de bagages à main à bord. En effet, lorsqu’un passager se voyait refuser un bagage à main, celui-ci devait automatiquement être envoyé en soute, engendrant ainsi une multitudes de retards.

Le transporteur irlandais, première compagnie aérienne européenne en termes de passagers transportés, a dit avoir décidé cette mesure pour lutter contre le retard de ses avions induit par des personnes embarquant trop de bagages à main à bord.

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