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Google Maps : Bientôt des notifications sur les ralentissements du trafic routier

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Un utilisateur de Google Maps consulte son trajet sur son smartphone

Google Maps proposera bientôt des notifications sur les ralentissements du trafic routier, au même titre que les incidents. Une nouveauté qui s’aligne sur le modèle de Waze (propriété de Google).

Google Maps, le service de cartographie en ligne de Google, connaitra bientôt une innovation, sur le modèle de Waze, qui appartient à Google depuis 2013.

Une méthode participative sur le modèle de Wikipédia

En effet, Google dote Maps d’une nouvelle fonctionnalité qui lui permettra de notifier les ralentissements sur la route, au même titre que les accidents et les radars. Ainsi, les utilisateurs de ce service pourront désormais obtenir en temps réel des notifications sur le trafic sur leur itinéraire. Concrètement, si un utilisateur signale, en deux clics, la présence d’un ralentissement sur son trajet, une notification parvient aux autres utilisateurs de Google Maps. Ces derniers peuvent alors exploiter cette information pour rebrousser chemin ou prendre un itinéraire alternatif. C’est en quelque sorte une méthode participative, comme celle de Wikipédia. Chaque utilisateur apporte une information ou actualise celle déjà existante. Une telle innovation permet de palier efficacement les lenteurs inhérentes au système traditionnel de Google.

Google soucieux de ne répandre de fausses informations

Mais comme dans le cas de Wikipédia, où l’information est vérifiée avant publication, Google procède à une validation préalable avant de diffuser une alerte sur Maps et de signaler un ralentissement du trafic sur un itinéraire. La validation d’une alerte consiste en la vérification des données afin d’établir la présence effective d’un embouteillage. Ceci est nécessaire pour ne pas répandre de fausses informations. La lecture du trafic sur Google Maps se fait à l’aide des couleurs (gradiente). Selon que la circulation soit fluide ou complètement à l’arrêt, le signal passera au vert, à l’orange, au rouge ou à l’écarlate.

La législation française sur la route de Google Maps

Pour l’instant cette fonctionnalité n’est pas disponible dans plusieurs pays, parmi lesquels la France. En Hexagone, le déploiement d’un tel service pourrait buter sur la législation en vigueur. Comme pour Waze, cette innovation de Google Maps sera peut-être remplacée par des notifications de « zones dangereuses », ce qui aurait le désavantage de perdre en pertinence.

Rappelons qu’en 2013, Google avait racheté Waze, une open source créée par un chercheur israélien. Le géant du web avait dû ensuite se conformer à la loi française en février 2014 en transformant les alertes-radar par des alertes de « zone de contrôle ».

Fusion avec Commerzbank : La BCE exigera de Deutsche Bank 10 milliards d’euros

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Siège allemand de la Deutsche Bank

La Banque centrale européenne (BCE) exigera de Deutsche Bank une levée de fonds avant de l’autoriser à fusionner éventuellement avec Commerzbank, selon une source citée par l’agence Reuters. L’objectif de cette demande est que la banque allemande dispose d’un matelas financier confortable pour amortir les difficultés lors de l’intégration de sa compatriote.

10 milliards d’euros pour autoriser la fusion ?

Selon une source proche du dossier, la Banque centrale européenne (BCE) exigera une levée d’argent frais à Deutsche Bank avant de l’autoriser à fusionner éventuellement avec sa compatriote Commerzbank. En fait l’institution bancaire européenne voudrait s’assurer que la Deutsche Bank a des fonds propres pour surmonter de potentielles difficultés lors de l’intégration qu’elle souhaite. Le montant des fonds propres que la BCE demandera reste encore à déterminer, mais il devrait se chiffrer à 10 milliards d’euros. Car il est dans l’ordre du monde bancaire, qu’une entité fusionnée a généralement besoin d’une importante somme pour faire face aux coûts de restructuration et aux pertes sur investissements qui pourraient découler de l’opération.

Aucune confirmation de la part des trois parties

L’exigence de la BCE pourrait compliquer les efforts fournis par les deux établissements allemands pour ne faire qu’un. En effet, ils ne se sont toujours pas relevés de la crise financière de 2007-2009. Alors trouver un tel montant reviendrait à curer le fond de la marmite. Mais selon certains analystes, une levée de 10 milliards d’euros serait dans les clous de la Deutsche Bank. Joints par l’agence Reuters dans le but d’avoir la confirmation de l’information, La BCE, Deutsche Bank et Commerzbank auraient refusé tout commentaire. Les deux établissements bancaires allemands ne feraient pour l’instant qu’examiner le bien-fondé de négociations en vue d’une fusion.

Les autorités d’accords mais inquiètes

Quant au Gouvernement allemand, il voudrait bien d’une telle intégration car elle donnerait naissance à la troisième plus grande banque d’Europe. En même temps, les autorités s’inquiètent de la situation de la banque d’investissement de Deutsche Bank aux Etats Unis. Elles craignent également les effets négatifs de son échec, en septembre 2018, aux tests de résistance menés par la Réserve fédérale américaine.

Toutefois, le ministère allemand des Finances appuie fortement l’idée d’un mariage entre Deutsche Bank et Commerzbank. A l’opposé, les syndicats et les actionnaires sont, sinon opposés, du mois méfiants. Les travailleurs s’inquiètent notamment des destructions d’emplois qui pourraient atteindre 30 000 postes.

Unicredit en embuscade

Au cas où Deutsche Bank se rétractait, Unicredit souhaiterait fusionner Commerzbank avec sa filiale allemande, HypoVereinsbank. Cette intégration est une alternative que le Gouvernement allemand ne verrait pas d’un mauvais œil. Lui qui voudrait bien la création d’un grand groupe bancaire allemand, d’un « champion national ». Mais il va falloir pour Unicredit attendre de voir si les discussions entre Deutsche Bank et Commerzbank capoteront. Scope Ratings évalue la probabilité de la fusion à 60%.

Energie propre : EDF créé Hynamics, une filiale de production d’hydrogène « bas carbone »

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Devanture de l'usine EDF

EFD, a annoncé mardi la création de Hynamics, une filiale dédiée à la production et à la consommation de l’hydrogène « bas carbone » pour l’industrie et les transports. Le leader européen de l’électricité entend, par cet engagement, renforcer sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique. Il indique d’ailleurs que quarante projets sont déjà ciblés en France et dans d’autres pays d’Europe.

Une filiale détenue à 100% par EDF

EDF, le premier fournisseur et producteur d’électricité en France et en Europe, a décidé de donner un coup de pouce à la lutte contre le réchauffement climatique. Le groupe annonce la création d’une filiale dédiée à la production et à la consommation de l’hydrogène « bas carbone » pour l’industrie et la mobilité.

Cette nouvelle filiale a été baptisée « Hynamics ». Elle est détenue à 100% par EDF Pulse Croissance Holding, le fonds d’investissement et incubateur de l’électricien du groupe pour les start-up et projets innovants dont ceux en faveur des énergies vertes.

Hynamics se consacrera à la production de l’hydrogène par électrolyse de l’eau. C’est une technique qui émet peu de dioxyde de carbone (CO2) si bien sûr l’électricité utilisée en est elle-même peu émettrice.

Les missions de Hynamics

EDF a d’ores et déjà indiqué ce à quoi servira concrètement cette nouvelle filiale. Selon le groupe, au niveau de l’industrie, Hynamics « installe, exploite et assure la maintenance de centrales de production d’hydrogène, en investissant dans les infrastructures nécessaires ». Dans les transports, la filiale « contribue à mailler les territoires de stations-service pour recharger en hydrogène les flottes de véhicules électriques lourds », assure EDF dans un communiqué publié ce mardi.

Déjà une quarantaine de projets cibles en Europe

Aussi, le communiqué relève que « Par cet engagement, l’ambition d’EDF est de devenir un acteur incontournable de la filière hydrogène en France et à l’international et de renforcer sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique et pour un monde bas carbone. »

En outre, notons que la filiale d’EDF a identifié une quarantaine de projets cibles, situés en France et dans d’autres pays européens.

Enfin, il faut rappeler que la création de Hynamics intervient un an après que EDF a annoncé son entrée dans le capital de McPhy, une société spécialisée dans la production et le stockage d’hydrogène.

Fast-food : McDonald’s rachète Dynamic Yield pour personnaliser ses menus grâce à l’IA

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Un hamburger de McDo

Après les bornes de commandes et les commandes via mobile, McDonald’s s’investit dans la digitalisation de ses restaurants à travers l’intelligence artificielle (IA). Le géant américain a fait l’acquisition de Dynamic Yield, une start-up israélienne spécialisée dans la personnalisation de l’expérience client. Dorénavant, les menus pourront être modifiés en temps réel selon divers critères dont la météo et les habitudes du client.

Plus grosses acquisition de McDo depuis 1999

Selon Fox Business, McDonald’s vient de faire sa plus grosse acquisition depuis 20 ans (elle avait racheté sa concurrente Boston Market en 1999 à 173,5 millions de dollars). La firme américaine s’est offert une start-up israélienne à hauteur de 300 millions de dollars. Cette jeune pousse s’appelle Dynamic Yield, spécialisée dans la personnalisation de l’expérience client. A travers sa machine learning, Dynamic Yield permettra à McDonald’s d’adapter ses menus selon différents facteurs et les habitudes de consommation de ses clients. Ainsi près les bornes de commandes et les commandes via mobile, le géant américain du fast-food veut s’investir dans l’intelligence artificielle (IA) pour digitaliser ses restaurants et booster ses ventes.

Personnaliser la commande et gagner du temps

Concrètement, la machine learning de Dynamic Yield servira à proposer ou modifier des produits en temps réel selon plusieurs critères. Parmi eux, l’heure de passage, la météo, les habitudes du client, la fréquentation actuelle et les tendances alimentaires. Par exemple, quand il fait chaud, McDonald’s suggérera au gourmet un McFlurry (critère météo). Ou offrira des produits en fonction de ce qu’il a déjà choisi lors de ses précédents passages. Les données des commandes quotidiennes seront par conséquent exploitées afin d’affiner les propositions. Dynamic Yield collectera les informations des utilisateurs en temps réel, dont l’historique du client, la plaque d’immatriculation scannée lors du passage au drive, entre autres. Ce qui posera d’emblée des questions d’éthique concernant le traitement des données personnelles.

Testé aux Etats Unis, le dispositif bientôt déployé à l’international

Selon Fox Business, McDonald’s a déjà testé son dispositif dans plusieurs fast-foods américains en 2018. La firme compte le déployer, dès cette année, au reste du monde. Mais elle n’aurait pas encore précisé quels pays profiteraient les premiers de sa nouvelle fonctionnalité.

Notons que machine learning sera également exploitée dans les bornes en libre-service et dans l’application mobile.

Quant à la start-up Dynamic Yield, quoique rachetée, elle continuera d’exister et de proposer ses services à ses clients déjà existants. Ils sont plus de 300 dont Ikea, Lacoste et Sephora.

 

 

Tidjane Thiam : Le super banquier que l’on aimerait voir à la tête de la Côte d’Ivoire

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Tidjane Thiam au World Economic Forum

Tidjane Thiam le super banquier franco-ivoirien a récemment mis fin à sa carrière de PDG (Président Directeur Général) de plusieurs groupes, dont le Crédit Suisse, sa dernière aventure. « Je suis dans ma dixième année de PDG et je ne pense pas l’être une troisième fois ! J’ai 56 ans. » avait-il dit avant de quitter le fleuron de la finance helvétique. A présent, l’on le verrait bien prendre la tête du FMI ou de la Côte d’Ivoire pour sa reconversion.

Ses origines et son parcours scolaire

Tidjane Thiam est né le 29 juillet 1962 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Son père, Amadou Thiam, est un immigré sénégalais qui a milité pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire aux côtés de Félix Houphouët-Boigny. Il fut d’ailleurs membre du gouvernement pendant dix ans. La mère de Tidjane Thiam est la nièce de Félix Houphouët Boigny. Ainsi, le célèbre banquier noir est issu de deux familles très influentes de Côte d’Ivoire.

Tidjane Thiam fera l’essentiel de ses études en France après les avoir commencées en Côte d’Ivoire. En Hexagone, il fréquente d’abord le Lycée privé Sainte-Geneviève à Versailles (1980), puis l’Ecole Polytechnique (1982), enfin l’Ecole nationale supérieure des mines de Paris (1986), d’où il sort major de sa promotion. Le jeune étudiant passera ensuite le MBA de l’INSEAD grâce à une bourse d’étude (1988) avant de suivre un Programme des jeunes professionnels de la Banque Mondiale à Washington, D.C. (1989).

La carrière de Tidjane Thiam en quelques mots

Il commence sa carrière professionnelle au sein du cabinet McKinsey à New York et à Paris en 1988 et en 1990. De 1994 à 2000, il rejoint la Côte d’Ivoire comme directeur du BNETD (Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement), puis Ministre de la Planification et du Développement. Mais après le coup d’Etat de Robert Guei, il rentre en France et continue l’aventure avec McKinsey. En 2002, il est nommé directeur stratégique de l’assureur privé Aviva. De septembre 2009 à juin 2015, il préside le groupe d’assurance privé Prudential et devient du coup, le premier noir à diriger une entreprise du FTSE 100. Il sera également le premier noir à la tête d’une multinationale en juillet 2015, en l’occurrence le Crédit Suisse.

DG du FMI ou Président de la Côte d’Ivoire ?

Après son départ du Crédit Suisse, Tidjane Thiam ne s’est pas encore prononcé sur son avenir. Mais des observateurs de la finance estiment qu’ils pourraient aisément prendre la tête du Fonds Monétaire International (FMI) à la suite de Christine Lagarde. Ses compatriotes ivoiriens eux le voient bien succéder au Président Alassane Ouattara. Plusieurs pétitions ont même été signées pour le convaincre de se présenter à l’élection présidentielle de 2020. Malheureusement, l’homme a toujours décliné les propositions. « Je suis à la fois touché et honoré par toutes les marques d’affection et de soutien exprimées à mon égard récemment par nombre de mes compatriotes ivoiriens (…) et je les en remercie bien sincèrement. J’ai dit à plusieurs reprises et depuis de nombreuses années ma détermination à ne pas avoir d’activités politiques », a-t-il indiqué.

Les Ivoiriens insistent

Mais en Côte d’Ivoire, la candidature de Tidjane Thiam en 2020 est toujours à l’ordre du jour. Certains Ivoiriens le réclament pour redresser l’économie de leur pays comme il a su le faire avec le Crédit Suisse. Le PDCI-RDA, le parti auquel il est censé appartenir, aurait déjà dressé une short list de potentiels candidats. On retrouve son nom sur cette liste aux côtés du patron de SIFCA Jean Louis Billon et de la députée Yasmina Ouégnin, fille de George Ouégnin, le célèbre chef de protocole d’Houphouët-Boigny.

Tabac : Le nombre de fumeurs en France a diminué d’1,6 millions

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Jeune homme allumant sa cigarette dans le noir avec un briquet

Le nombre de fumeurs quotidiens a diminué d’un million six cent mille depuis 2016, a indiqué Matignon, ce lundi matin. Cette baisse est en grande partie due à l’augmentation progressive du prix du paquet de cigarettes, le remboursement des substituts nicotiniques par l’Assurance maladie et l’opération Mois sans tabac en novembre.

Le nombre de fumeurs en France a baissé d’1,6 millions depuis 2016, a indiqué Matignon ce lundi matin, avant la tenue dans l’après-midi d’un Comité interministériel consacré à la santé. Selon le Gouvernement, quelques 600.000 fumeurs quotidiens ont arrêté le tabac au premier semestre 2018. Ce chiffre s’ajoute au million déjà enregistré en 2017 et qui fut qualifié d’«historique ».

Les mesures contre le tabac portent leurs fruits

Les pouvoirs publics attribuent cette baisse record à certaines mesures prises contre le tabac. La première est l’augmentation progressive du prix du paquet jusqu’à 10 euros d’ici 2020. Le paquet de cigarettes coûtait environ 5 euros il y a encore dix ans, mais il revient aujourd’hui à 8,5 euros en moyenne. Une hausse des prix qui a eu le don de décourager beaucoup de fumeurs soucieux de leurs économies. La deuxième mesure est le remboursement des substituts nicotiniques par l’Assurance maladie. « Cette évolution intervient alors que le remboursement à 65 % des substituts nicotiniques par l’Assurance maladie a remplacé progressivement le forfait de 150 euros par an et par personne », observe l’observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) dans son rapport remis à Matignon. Enfin, nous avons l’instauration du paquet neutre et l’opération Mois sans tabac en novembre, qui vise à inciter le maximum de fumeurs à arrêter.

200 décès par jour dus au tabac

En outre, les pouvoirs publics révèlent que le tabac est la première cause de mortalité évitable en France avec plus de 78.000 décès par an. Ce qui signifie qu’en moyenne 200 personnes meurent par jour des effets néfastes du tabac tels que les cancers et les maladies cardiovasculaires. Rappelons aussi que, selon l’Organisation mondiale de la santé, le tabac fait plus de 7 millions de décès par an dans le monde, dont près de 900.000 non-fumeurs. Ces derniers étant exposés à la fumée des autres, une inhalation jugée encore plus toxique.

Une baisse du volume de cigarettes livrées

L’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT), note enfin que les ventes de cigarettes en France ont enregistré un recul de 9,32 %. En effet, en 2018, près de 40,23 milliards de cigarettes ont été livrées aux buralistes, contre 44,36 milliards en 2017. A l’opposé, les ventes de traitements d’aide à l’arrêt ont augmenté de 28% en 2017 et de 25 % en 2018.

 

Départ à la retraite : Jean-Paul Delevoye rassure, l’âge légal reste fixé à 62 ans

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Personne âgée se reposant au bord d'un lac

Sur les antennes de France Inter ce jeudi, Jean-Paul Delevoye, le Haut-commissaire chargé de la réforme des retraites, a rassuré que l’âge légal de départ à la retraite reste fixé à 62 ans. Cette sortie visait à dissiper le flou créé par la déclaration, dimanche dernier, de la Ministre de la Santé Agnès Buzyn, même si celle-ci a fait un rétropédalage le mardi 19 mars.

« Le contrat ne change pas d’un iota »

Ce jeudi, sur France Inter, Jean-Paul Delevoye a rassuré les Français sur le maintien de l’âge légal du départ à la retraite à 62 ans. Selon lui, cet âge légal « reste fixé à 62 ans » car « le contrat que nous avons engagé avec les partenaires sociaux ne change pas d’un iota ». Il a reconnu toutefois qu’il existe actuellement « une confusion autour de l’âge » dé départ à la retraite. La borne légale des 62 ans, explique-t-il « c’est l’âge d’ouverture des droits », mais « les Français, plein de bon sens, partent quand ils décident que leur pension est au niveau qu’ils souhaitent ». Fort de cela, des « personnes sont en train de partir à 63, 64, 65 ans très naturellement dans le système actuel ».

Quelques souplesses au niveau de l’âge de départ à la retraite

Aussi, le Haut-commissaire chargé de la réforme des retraites a indiqué que certaines personnes « calculent pour partir à l’âge du taux plein ». C’est pourquoi « 20 % des femmes vont jusqu’à 67 ans parce qu’il y a un système de décote ». Dans ce contexte il va falloir prendre en compte la dépendance, note Jean-Paul Delevoye. Pour lui, « le débat doit être posé dans sa totale dimension, sans aucune censure, sans aucune réserve ». D’ailleurs, « Pourquoi s’interdire toute hypothèse ? », s’est-il interrogé. Puis de s’alarmer du fait qu’« On est dans un pays incroyable, on pose un problème et on s’interdit déjà un certain nombre de réponses ».

Quant Agnès Buzyn sème le flou

Enfin, le Haut-commissaire chargé de la réforme des retraites a fait savoir que l’âge légal a été « confirmé, tant par le Premier Ministre que par la Ministre de la Santé Agnès Buzyn ». Cette dernière avait déclaré le dimanche dernier, au cours du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI, qu’elle était favorable à un allongement de la durée de travail. Sa déclaration avait interpellé plusieurs syndicats et susciter une vive polémique. La Ministre de la Santé a finalement fait un rétropédalage, deux jours plus tard. Elle a alors affirmé qu’« aucune modification de l’âge minimal de départ à la retraite » n’était sur la table du gouvernement à l’heure actuelle.

 

Johnny Hallyday : Sa Porsche 928 S4 GT n’a pas trouvé preneur aux enchères

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Le coffre arrière d'une Porsche

La Porsche 928 S4 GT de Johnny Hallyday n’a pas trouvé preneur lors d’une vente aux enchères organisée à Paris ce dimanche 17 mars 2019. Estimée entre 90.000 et 110.000 euros, elle a même été proposée avec son carnet original de maintenance, attestant de son premier propriétaire. Malgré cette note d’attention, personne n’a voulu faire de folie pour la Porsche, même pas pour la mémoire de cette légende du rock’n’roll français.

Le prix de réserve n’a malheureusement pas été atteint

La Porsche 928 S4 GT de Johnny Hallyday n’a pas trouvé acquéreur lors d’une vente aux enchères organisée à Paris ce dimanche 17 mars  par la maison de vente Aguttes ; le prix de réserve n’ayant pas été atteint. Estimée entre 90.000 et 110.000 euros, elle a même été proposée avec son carnet original de maintenance, attestant de son premier propriétaire. Mais personne n’a voulu la reprendre, même pas pour la mémoire de la légende du Rock’n’roll.

La Porsche en question a été achetée neuve par Johnny Hallyday dans les années 1990 au plus fort de sa notoriété. Mais cette voiture avait ensuite changé de mains à plusieurs reprises. Aussi, elle a au moins 122.000 kilomètres au compteur. Des caractéristiques qui ont sans doute refroidi les potentiels acheteurs. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un des bolides du chanteur ne trouve pas un repreneur. Une Iso Grifo A3-C achetée en première main par lui en 1965 avait déjà essuyé le même échec en 2018, en raison d’un prix de réserve non atteint. A l’opposé, sa Ferrari 512 TR rouge avec 428 cv sous le capot, avait été adjugée à 240.000 euros la même année.

Une Citroën Victoria de 1939 établit un record

Au cours de cette vente d’automobiles de collection, ce dimanche 17 mars, d’autres voitures ont connu meilleures fortunes. Il s’agit notamment d’une traction Citroën Victoria de 1939, avec un moteur d’origine de 15cv et 6 cylindres. Elle a été adjugée à près de 135.000 euros (avec frais), plus de deux fois l’estimation. C’est un record du monde pour cette marque française et cette catégorie, a indiqué la maison de vente Aguttes. Il y a eu également cinq véhicules customisés en « voitures jouets » par Uber, qui ont été vendus à 25.000 euros, au profit de la Fondation des apprentis d’Auteuil.

 

Industrie : Afyren et Bpifrance créeront une coentreprise à Carling-St Avold

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Afyren, le spécialiste de la « chimie verte » et le fonds « Société de Projets Industriels » (SPI), géré par Bpifrance investissent 50 millions d’euros dans la création d’une coentreprise du nom Afyren Neoxy. Cette usine sera implantée à Carling-St Avold, dans le département de la Moselle, en région Grand Est. La filiale industrielle produira des acides organiques biosourcées pour la cosmétique, les arômes et parfums, la nutrition ou encore la chimie fine.

51% des part pour Afyren et 49 pour SPI de Bpifrance

Afyren et Bpifrance ont annoncé ce jeudi la création d’une coentreprise à hauteur de 50 millions d’euros à Carling-St Avold, dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Cette usine devrait produire des acides organiques utilisables dans des domaines tels que la cosmétique, les arômes et parfums, la nutrition ou encore la chimie fine.

Dans le cadre de cet accord, Afyren détiendra 51% des parts de la nouvelle usine contre 49% pour le fonds « Société de Projets Industriels » (SPI) de Bpifrance. Le fonds SPI a investi 23 millions d’euros pour un financement global de 60 millions d’euros. Avant l’accord de ce jour, une levée de fonds de 21 millions d’euros avait été effectuée en janvier 2019 par Afyren. La nouvelle usine bénéficiera des synergies industrielles de Total Petrochemicals France et Arkema, les deux principaux opérateurs de la plateforme.

Un accord bénéfique pour la région et Afyren

Ce projet est bien accueilli par les collectivités locales qui apportent même leur soutien à sa réalisation. Et cela se comprend car il participera de la réindustrialisation de la région en plus de générer des emplois directs et indirects. Pour sa part Nicolas Sordet, président d’Afyren prédit que l’appui du fonds SPI de Bipfrance permettra à sa société de se développer plus rapidement et d’être plus proche encore de ses clients : « Cette association avec Bpifrance nous apporte à la fois les moyens financiers pour industrialiser notre technologie et la confiance d’une grande institution qui sera un levier clé pour favoriser notre développement. Le choix de l’implantation à Carling-St Avold est stratégique car nous y trouvons non seulement un site évolutif, une main d’œuvre qualifiée ainsi qu’une ressource en matières premières quasi-inépuisable à proximité tout en nous rapprochant de nos clients », s’est-il réjoui.

16.000 tonnes d’acides organiques y seront produits

Prévu pour ouvrir en 2021, Afyren Neoxy devrait créer environ 60 emplois directs. L’usine est destinée à produire 16 000 tonnes d’acides organiques par an pour un chiffre d’affaires d’environ 35 millions d’euros. Selon Nicolas Sordet, Afyren Neoxy devrait rapidement connaître une croissance en France et en Europe car, confie-t-il « Nous enregistrons déjà une forte demande de nos partenaires industriels ».

 

Banque : Rothschild & Co déclare un dividende en hausse de 10% en 2018

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Gratte ciel

Dans un communiqué publié ce mardi, à l’occasion de la présentation des résultats annuels, la banque Rothschild & Co a déclaré un dividende en hausse de 10% en 2018.  Son président exécutif, Alexandre de Rothschild se félicite d’une « année particulièrement vigoureuse » grâce notamment au « métier de Banque privée et gestion d’actifs »

Rothschild & Co déclare un dividende en hausse

« 2018 aura été une année particulièrement vigoureuse avec d’excellentes performances pour l’ensemble du Groupe, confortant notre stratégie de création de synergies entre nos trois métiers. » a indiqué Alexandre de Rothschild, président exécutif de Rothschild & Co, dans un communiqué publié ce mardi 12 mars 2019, à l’occasion de la présentation des résultats annules du groupe franco-britannique.

En 2018, les revenus de la banque privée et d’affaires étaient en hausse de 3% à 1 976 millions d’euros contre 1 910 millions d’euros en 2017. En terme de résultat net, hors éléments exceptionnels, la part du groupe s’élève à 303 millions d’euros, soit une hausse de 23% par rapport à 2017 (247 millions d’euros) ; éléments exceptionnels y compris, cette part revient à 286 millions d’euros, une augmentation de 21% comparé à l’exercice 2017 (236 millions d’euros).

Quant au bénéfice par action (BPA) hors éléments exceptionnels, il s’établit à 4,10 euros, en hausse de 23% (2017 : 3,33 euros) et BPA y compris éléments exceptionnels, à 3,88 euros, en hausse de 22% (2017 : 3,18 euros). Par ailleurs, le groupe note un impact négatif de la variation des taux de change de 26 millions d’euros sur les revenus, limité à 3 millions d’euros sur le résultat net. En outre, le dividende se fixe à 0,79 euro par action, en hausse de 10%.

La croissance des revenus du métier de conseil financier

Pour Alexandre de Rothschild cette année exceptionnelle est en partie due à un « modèle du métier de Conseil financier, fondé sur le développement de relations de long terme avec les clients ». Il note avec satisfaction que « Les revenus et profits, qui progressent pour la sixième année consécutive, ont atteint en 2018, un niveau historique, permettant d’afficher une rentabilité substantielle pour le Groupe » qui conserve ainsi son « premier rang mondial dans le Conseil en fusions-acquisitions par le nombre d’opérations » a révélé le président exécutif de la banque franco-britannique. Enfin, tout en se félicitant de l’augmentation des revenus du métier de Banque privée et gestion d’actifs, il annoncé que le marché américain constitue désormais l’axe de croissance majeur de son groupe, au regard des importantes opportunités dont il recèle.

 

 

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