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La grève des raffineries tire-t-elle à sa fin ?

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Une raffinerie
Image par PublicDomainPictures de Pixabay

 

Les salariés grévistes de deux sites de TotalEnergies ont suspendu mercredi soir leur mobilisation. Ce même jour, la CGT a proposé un protocole de sortie de crise à la direction du groupe pétrolier et gazier. Une tournure des évènements qui laisse penser qu’on se dirige vers la fin de la grève des raffineries.

Trois sites sur cinq débloqués chez TotalEnergies

Trois semaines après le lancement du mouvement, la grève des raffineries françaises de TotalEnergies semble s’acheminer vers sa fin. Après la levée, mercredi après-midi, de la grève à Donges en Loire-Atlantique, les salariés de deux sites pétroliers ont décidé de suspendre à leur tour la mobilisation. Il s’agit des sites de Mardyck, dans le Nord, et de La Mède dans les Bouches-du-Rhône.

L’information a été donnée par Eric Sellini, coordinateur national de la CGT pour TotalEnergies. La grève a été cependant reconduite à une très large majorité dans deux autres raffineries ou dépôts, à Gonfreville en Normandie et à Feyzin dans le Rhône. Peu avant le déblocage des trois autres sites, mercredi, le gouvernement avait déjà noté une amélioration nette sur le front de l’approvisionnement en carburant.

Baisse des difficultés d’approvisionnement

« Je sais que la situation est encore difficile pour beaucoup de nos compatriotes, mais la dynamique est là et je veux une nouvelle fois appeler les salariés grévistes à reprendre le travail », a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne. La cheffe du gouvernement a relevé que 20,3% des stations-service connaissaient des difficultés d’approvisionnement sur au moins un carburant, contre 24,8% mardi. Cette amélioration sensible s’explique par la réquisition des salariés de Feyzin. Et le gouvernement serait prêt à répéter cette mesure.

Heureusement, la CGT a proposé mercredi un protocole de fin de conflit à la direction de TotalEnergies. Selon Eric Sellini, cette proposition contenait une demande de négociations sur l’emploi et les investissements, ainsi que des discussions locales sur les problématiques spécifiques évoquées par les grévistes. Elle comprenait également des garanties sur l’absence de répression vis-à-vis des grévistes, alors que le ton montait depuis quelques jours. La direction de TotalEnergies aurait refusé la plupart de ces points. Sauf les négociations en local.

Crainte d’un « Gilets jaunes 2 »

Si la CGT souhaite une sortie de crise, il s’agit déjà d’une bonne nouvelle pour tout le monde. Vendredi dernier, elle avait rejeté les accords avec la direction du groupe pétrolier et gazier français. Celui-ci suggérait une hausse de 5% des salaires et une prime exceptionnelle comprise entre 3 000 et 6 000 euros. Le syndicat, lui, a réclamé 10 % d’augmentation pour compenser l’inflation. Et surtout profiter aussi des revenus exceptionnels engrangés par TotalEnergies en 2021.

Le gouvernement a dit soutenir les grévistes concernant ces hausses de salaires. Son porte-parole, Olivier Véran, a appelé le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné à se montrer plus attentif aux réclamations de ses salaires. Au lieu de passer son temps sur les réseaux sociaux à se justifier sur le montant de son salaire. L’exécutif a intérêt à ce que TotalEnergies trouve rapidement une solution. Cela va permettre aux Français de partir en congés de Toussaint. Et d’éviter un mouvement social d’ampleur. Comme celui des Gilets jaunes en 2019 puisque d’autres organisations syndicales veulent entrer dans la danse.

Nosopharm : vers le traitement des infections nosocomiales

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Un laboratin avec une pipette.
Image par fernando zhiminaicela de Pixabay

 

Nosopharm, entreprise de biotechnologie française, a remanié en juin son conseil de surveillance avec notamment la nomination de Jacques Dumas à la présidence, en remplacement de Jacques Biton. La nouvelle équipe devra mettre en place de nouveaux partenariats stratégiques pour poursuivre le développement de son antibiotique NOSO-502 jusqu’à la phase 1 des essais cliniques.

Classée par l’OMS parmi les dix principales menaces pour la santé publique, la résistance aux antibiotiques fait chaque année plus d’un million de morts à travers le monde. Les infections nosocomiales multirésistantes représentent 59 % de ces décès. Or il n’existe pas actuellement de nouveaux agents capables de traiter la résistance aux antibiotiques chez ces bactéries Gram négatives. Les défis sont à la fois scientifiques et financiers.

Des résultats positifs pour les études précliniques

Nosopharm, une entreprise lyonnaise de recherche et de développement de nouveaux médicaments anti-infectieux, a décidé de s’attaquer à ce chantier. En juin dernier, elle a annoncé des résultats positifs du développement préclinique de NOSO-502, son antibiotique first-in-class dédié au traitement des infections nosocomiales multirésistantes. Découverte par Nosopharm à partir de la bactérie Xenorhabdus, NOSO-502 est le premier candidat au stade clinique dans la nouvelle classe d’antibiotiques Odilorhabdines.

Ce médicament inhiberait le ribosome bactérien grâce à un nouveau mécanisme d’action. Il monterait une activité remarquable contre les entérobactéries résistantes aux carbapénèmes, quel que soit leur profil de production de carbapénémases. Et cela concerne également les isolats résistants à la polymyxine. Ce résultat encourageant permet à Nosopharm de poursuivre le développement du programme jusqu’à la phase 1, sous réserve de recevoir l’autorisation réglementaire.

Un dirigeant expérimenté pour continuer l’aventure

Pour réussir cette nouvelle étape, le groupe a remanié son conseil de surveillance en juillet 2022. Il a nommé Jacques Dumas à la tête de cet organe, en remplacement de Jacques Biton. Le nouveau président bénéficie de 30 ans d’expérience en R&D, au cours desquels il a notamment co-inventé deux médicaments commercialisés, le Nexavar® et le Stivarga®. Il a aussi occupé de hauts postes dans des groupes pharmaceutiques majeurs comme Tetraphase, AstraZeneca et Bayer Healthcare.

En plus de Jacques Dumas, détenteur d’un doctorat en chimie organique de l’Université Paris VI, le conseil de surveillance a intégré Laurent Fraisse et Sandra Dubos. Ils prennent respectivement la place de Marie-Paule Richard en tant que membre indépendant, et de Gwenaël Hamon en tant que représentante de Kreaxi, un des investisseurs de Nosopharm. En outre, Martin Prevost a rejoint le conseil de surveillance au titre d’investisseur historique.

Un vent d’optimisme souffle sur Nosopharm

Cette nouvelle équipe doit mettre en place de nouveaux partenariats stratégiques avec des acteurs publics et privés, et préparer le prochain tour de financement de Nosopharm. Il s’agira ensuite de poursuivre le développement de l’antibiotique NOSO-502 jusqu’à la phase 1 des essais cliniques. Philippe Villain-Guillot, co-fondateur et président du directoire de Nosopharm a foi que ce nouveau conseil de surveillance « facilitera les collaborations avec des partenaires industriels et universitaires de premier plan ».

Le dirigeant est surtout convaincu qu’il fera « avancer les recherches contre les maladies infectieuses ». Pour sa part, Jacques Dumas croit que « la plateforme unique de découverte de médicaments de Nosopharm, basée sur Photorhabdus et Xenorhabdus » permettra de produire des anti-infectieux first-in-class. Et part extension d’aider à lutter contre l’antibiorésistance, qui ne cesse de se renforcer.

Les résidences pour séniors, un marché en plein essor

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La population française est vieillissante, c’est un fait. Et elle a de nouveaux besoins : liberté, lien social, proximité, bien-être, sans oublier la sécurité. Dans ce contexte, les résidences gérées pour personnes âgées autonomes se développent. Elles constituent une bonne alternative entre le domicile et l’établissement médicalisé. De plus en plus demandé, ce type d’hébergement connaît logiquement une forte croissance en France. Cela n’a pas échappé aux promoteurs qui s’engagent à livrer des résidences séniors en lien avec l’époque, comme Patrice Pichet, le fondateur et Pdg du groupe immobilier Pichet.

Le boom des résidences seniors

La France vit une explosion démographique des séniors. D’après les chiffres du ministère des Solidarité et de la Santé, les personnes âgées de 60 ans et plus sont au nombre de 15 millions aujourd’hui. Elles seront 20 millions en 2030 et plus de 24 millions à l’horizon 2060. Un phénomène qui s’explique par l’allongement de l’espérance de vie et par l’entrée des baby-boomers d’après-guerre dans le troisième âge.

Ces données démographiques s’accompagnent également d’un autre constat : les français vivent plus vieux, mais aussi mieux. En effet, les séniors sont plutôt en forme. L’âge moyen d’entrée dans les établissements pour personnes âgées dépendantes en témoigne. En moins de 20 ans, il est passé de 80,2 ans à 85,6 ans.

Une réponse à de nouveaux besoins

Les résidences services séniors (RSS) constituent une alternative aux Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), maisons de retraite et autres foyers, pour des aînés qui ne peuvent ou ne souhaitent plus vivre chez eux, sans pour autant perdre leur indépendance. De plus, ces résidences gérées répondent à d’autres besoins des séniors d’aujourd’hui : l’autonomie, le bien-être, la proximité, le lien social et la sécurité.

On peut citer les Résidences Loreden construites par le groupe immobilier Pichet. Son fondateur et Pdg Patrice Pichet a en effet imaginé des logements collectifs qui améliorent le quotidien des plus âgés, grâce à des prestations adaptées à leurs besoins : aménagement ergonomique, espaces communs, panel de services, activités et animations en tout genre… Au nombre de neuf, ces résidences modernes construites aux abords des centres-villes permettent aux séniors d’évoluer dans un environnement sécurisé, propice aux échanges et à la convivialité.

Un marché dans lequel investir

Face à une demande croissante, l’offre en résidence gérées pour personnes âgées autonomes ne cesse de se développer. Entre 2019 et 2021, le parc RSS français a déjà augmenté de 170 unités, frôlant ainsi les 1 000 résidences. Selon les données de la société d’études Xerfi-Precepta (leader dans l’analyse économique sectorielle), le parc devrait atteindre les 1 147 résidences en 2023 et les 1 300 d’ici 2025.

Le besoin de logement est important dans les résidences séniors. C’est pourquoi réaliser un investissement locatif dans ce secteur peut s’avérer intéressant, notamment grâce à un rendement avoisinant les 4% HT/HT et un cadre fiscal avantageux. Avant tout achat, il convient toutefois de veiller à ce que la résidence corresponde bien aux besoins de ses futurs locataires. Elle doit être de qualité, favoriser les échanges, fournir sécurité et assistance ou encore se situer dans un quartier dynamique. Dès lors, il paraît indispensable de recueillir l’avis d’experts du secteur, comme le groupe immobilier de Patrice Pichet. 

La taxe foncière a fortement augmenté en 2022

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Une propriété privée avec piscine.
Photo by DaYsO on Unsplash

 

Dans de nombreuses villes françaises, la taxe foncière a considérablement augmenté cette année. A Marseille, Tours et Strasbourg, elle a atteint respectivement 13%, 11% et 8,9%. Contre une hausse moyenne de près de 2% sur tout le territoire national.

Mantes-la-Jolie en tête des hausses 

Cette année, la taxe foncière a explosé dans de nombreuses villes et collectivités de France. Parmi les communes qui enregistrent une forte progression figurent Strasbourg et Nantes avec un taux respectif de 8,9 et 7,8 %. À Tours, la taxe foncière a augmenté de 11,6% en un an, et à Marseille, elle dépasse même 13%. Au niveau des collectivités, le record revient à Mantes-la-Jolie (Yvelines) qui enregistre un bond de près de 19 % depuis le début de l’année.

Le podium des hausses se compose aussi de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) et de Martigues (Bouches-du-Rhône) où la progression s’élève respectivement à 15% et 14,2%. Pour le reste, c’est un peu moins marqué, mais toujours aussi important. Par exemple Pantin (Seine-Saint-Denis) et Pau (Pyrénées-Atlantiques) affichent 10% de hausse. Quant à La Roche-sur-Yon (Vendée) et Montreuil (Seine-Saint-Denis), ils font part d’une progression de 7,9% et 7,4% depuis le début de l’année.

Deux facteurs à l’origine d’une hausse

En moyenne, la taxe foncière s’élève à près de 2 % sur l’ensemble du territoire français en 2022. Cette hausse s’explique par la revalorisation générale adoptée par le Parlement dans le cadre du budget annuel. Ce relèvement suit ou plus moins le cours de l’inflation qui a atteint 5,9 % sur un an en août, alors qu’elle n’était que de 0,2 % l’année précédente. La hausse de la taxe foncière est également due au choix des collectivités. Celles-ci peuvent décider indépendamment d’augmenter ou de réduire le taux appliqué sur leur territoire. Cette majoration influe énormément sur le cours de l’impôt du bâti.

Un taux d’imposition moindre dans les petites villes

Or, selon les chiffres compilés par le cabinet spécialisé FSL, plus d’un quart des grandes villes (de plus de 100.000 habitants) et leurs groupements ont relevé leur taux d’imposition de 1,9 % en 2022. C’est la plus forte augmentation constatée depuis 2010, même si elle intervient après cinq années de modération sur ce front fiscal. Pour les plus petites villes (de 40.000 à 100.000 habitants), en revanche, la croissance moyenne n’attend que 0,9 %. Notons en outre que le montant de la taxe foncière peut varier en fonction des travaux d’aménagement ou d’agrandissement d’une habitation. Il peut s’agir par exemple de l’installation d’une piscine.

Le Fisc traque les piscines non déclarées

La Direction générale des Finances publiques (DGFIP) a d’ailleurs récemment déployé des logiciels d’intelligence artificielle sur des images aériennes pour détecter les piscines non déclarées. Cette traque aurait permis de recenser 20 000 piscines supplémentaires dans les neuf départements où l’expérimentation a eu lieu. Ce sont : les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, les Bouches-du-Rhône, la Haute-Savoie, le Maine-et-Loire, le Morbihan, le Rhône, la Var et la Vendée. Le Fisc compte désormais généraliser sa technique à l’ensemble des départements hexagonaux. Il réfléchit même à son extension à d’autres formes de bâti non déclaré comme les grands abris de jardin et les grandes dépendances.

Rentrée scolaire : moins de dépenses cette année

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Dans enfants dans une classe.
Photo by CDC on Unsplash

 

Malgré l’inflation, les dépenses pour la rentrée scolaire 2022 vont baisser de 2,64% en moyenne. C’est ce qu’indique une enquête de la Confédération syndicale des familles (CSF) auprès de 109 familles adhérentes.

Alors que les vacances se terminent, la Confédération syndicale des familles (CSF) publie une enquête réalisée auprès de 109 familles adhérentes sur la rentrée scolaire 2022. Il ressort de cette étude que les dépenses pour les fournitures vont baisser de 2,64% cette année. Et cela malgré l’inflation qui a atteint +6,1% sur 1 an en juillet, d’après des chiffres de l’Insee.

Les fournitures moins touchées par la flambée des prix

Dans le détail, le budget moyen pour un enfant en CP s’établit à 162,64 euros, en baisse de 9,97% par rapport à la rentrée 2021. Celui des enfants des autres classes de primaire chute de -8,81% pour se fixer à 218,17 euros. La tendance baissière s’observe aussi chez les collégiens avec 359,90 euros de dépenses cette année (-6,26%) pour un élève de sixième et 357,87 euros (-3,83%) pour celui de quatrième. Au lycée, la réduction des charges s’avère moins importante. En effet, le budget moyen s’élève à 414,87 euros pour un élève de seconde (-2,49%), par exemple. Ce recul peu marqué s’explique par les achats incompressibles, notamment la calculatrice et l’ordinateur.

La réduction des dépenses pour cette rentrée 2022 étonne d’autant que l’inflation touche la plupart des produits dans le commerce. On pense en particulier aux produits alimentaires, dont les prix ont augmenté en juillet de 1% et de 7,2% sur un an, selon l’indice des prix publié par l’Insee le vendredi 12 août. En tête des hausses se trouvent les pâtes, le café et l’huile d’olive. Mais, l’inflation touche moins les fournitures scolaires. Les augmentations sont de l’ordre du centime grâce à la possibilité d’acheter un élément dans un paquet.

Un tri des dépenses renforcé

Outre le prix, la réduction du budget de la rentrée scolaire 2022 provient d’un changement des habitudes de consommation des Français. En effet, les familles privilégient désormais la réutilisation des anciennes fournitures (livres, traceuses, calculatrices, etc.) dans un esprit écolo-économe. Aussi, s’adonnent-elles davantage à la chasse aux promotions et à la ruée vers les boutiques ou marques les moins chères. En outre, elles mettront une croix cette année sur certains achats, en raison d’une amélioration de la situation sanitaire. Il s’agit principalement des achats de masques et de gel hydroalcoolique.

Par ailleurs, selon le dernier baromètre de Cofidis, les familles prévoient de dépenser moins pour l’habillement de leurs enfants (57% des interrogés) et pour les activités extra-scolaires (39%), bien qu’il soit important pour eux de bien se vêtir ainsi que s’épanouir à l’école. Après tout, il est question de faire des économies dans un contexte inflationniste… Les ménages français sont aidés en cela par le gouvernement, qui a versé l’allocation de rentrée scolaire à trois millions de familles. Cette année, le montant a été revalorisé de +4%. La CSF salue cet effort, mais le juge insuffisant.

Guillaume Dirrig nommé directeur des ventes de Nissan West Europe

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Après 15 ans de carrière chez le constructeur automobile Nissan, Guillaume Dirrig a été directeur des ventes de Nissan West Europe le 1er juillet dernier.

Guillaume Dirrig a commencé sa carrière chez Ford en 1990. Ce diplômé de l’Ecole de commerce de Brest y a occupé différentes fonctions à l’après-vente, aux ventes, à la relation clients et au développement réseau. Un parcours qui lui a permis d’emmagasiner beaucoup de savoir-faire dans la vente automobile.

En 2007, Guillaume Dirrig rejoint le constructeur automobile japonais Nissan en tant que directeur du développement réseau. Deux ans plus tard, il est nommé directeur après-vente et service de Nissan France. Poste qu’il a conservé jusqu’en 2014. Il est alors devenu directeur régional des ventes pour l’Europe centrale, le Royaume-Uni et la Russie.

L’expert change ensuite de poste en 2015 pour occuper la direction générale du développement des affaires et du marketing de Nissan Europe. Trois ans plus tard, Guillaume Dirrig prend la direction du marketing de Nissan au Benelux. Une fonction qu’il exercera durant cinq ans. De 2020 à 2022, il est directeur de la performance des ventes de Nissan Europe.

Le 1er juillet 2022, Guillaume Dirrig a donc été nommé directeur des ventes de Nissan West Europe. Il succède ainsi à Guillaume Barbet, promu directeur marketing et ventes planification et performance de Nissan pour la région Afrique, Moyen-Orient, Inde, Europe et Océanie. En plus de sa nomination, Guillaume Dirrig rejoint le comité de direction de Nissan West Europe

 

 

La plateforme de seconde main Depop change de direction

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Dimanche 21 juillet, la plateforme anglaise de seconde main Depop a annoncé la nomination de Kruti Patel Goya au poste de Présidente-directrice générale. Elle remplace Maria Raga, qui démissionne pour se consacrer à des projets personnels.

Changement de direction chez Depop. Le 21 juillet dernier, la plateforme anglaise de seconde main a annoncé se séparer de sa Présidente-directrice générale Maria Raga. C’est Kruti Patel Goya qui a été nommé pour reprendre les rênes.

L’actuelle PDG a préféré quitter l’entreprise pour développer ses propres projets personnels. Maria Raga restera toutefois chez Depop à titre consultatif jusqu’au 30 septembre 2022 afin de « faciliter une transition en douceur », a précisé l’entreprise dans un communiqué.

Kruti Patel Goya prendra ses fonctions le 12 septembre 2022. Auparavant, elle avait occupé divers postes de direction au sein de la plateforme américaine d’e-commerce pour les créateurs indépendants Etsy et avait notamment collaboré avec Maria Raga. Acquise en 2021 par Etsy, Depop est « encore au début de son cycle de croissance », déclare Josh Silverman, PDG d’Etsy.

« En l’espace de huit ans, mes équipes et moi-même avons réussi à faire évoluer Depop. Cette petite entreprise est aujourd’hui une part de la House of Brands d’Etsy. Je suis enthousiaste à l’idée de passer le relais à quelqu’un qui pourra élever Depop au niveau supérieur », a confié Maria Raga.

En parallèle de la nomination de Kruti, le groupe a promu Nick Daniel, actuel vice-président de la gestion des produits chez Etsy, au poste de chef des produits. « L’arrivée de Kruti et de Nick dans ces nouveaux rôles reflète nos efforts pour développer un réservoir de talents et de leadership à travers notre House of Brands », conclut Josh Silverman.

Football : Alison Brittain, première femme à la tête de la Premier League

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Alison Brittain a été élue présidente de la Premier League, la plus importante compétition de football en Angleterre. La nomination d’une femme à ce poste est une première.

C’est tout simplement du jamais vu sur la planète foot. Mardi 26 juillet, Alison Brittain, 57 ans, a été élue présidente de la Premier League. Une femme va donc diriger le championnat de football le plus réputé au monde. Sa nomination a été entérinée à l’unanimité par les 20 clubs de l’élite anglaise.

Elle succèdera début 2023 à Peter McCormick, le président par intérim depuis janvier suite à la démission de Gary Hoffman, vivement critiqué pour sa gestion du rachat du club de Newcastle par un fonds d’investissement public saoudien. Alison Brittain quittera donc la direction générale de Whitebread, un groupe d’hôtellerie et de restauration. « Je suis une fan de football depuis l’enfance et je suis absolument ravie d’être désignée Présidente de la Premier League », a-t-elle expliqué dans un communiqué.

« Alison a eu un impact positif sur toutes les organisations auxquelles elle a appartenu (…) Elle a un bilan excellent dans les affaires, concrétise les projets avec un style pragmatique, et elle est respectée et appréciée dans tous les secteurs où elle a travaillé », a souligné le directeur général de la Premier League Richard Masters.

 

Matt Hicks prend les rênes de Red Hat

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Le 13 juillet dernier, Matt Hicks a été nommé PDG de Red Hat, le géant des solutions open source. Il succède à Paul Cormier, qui présidera désormais le conseil d’administration.

Passation de pouvoir chez le poids lourd des solutions open source Red Hat. La filiale d’IBM a annoncé, le 13 juillet dernier, la nomination de Matt Hicks comme nouveau PDG.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Matt Hicks a su gravir les échelons. Entré comme simple développeur chez Red Hat, il a su faire ses preuves et monter rapidement en grade jusqu’à devenir président exécutif des produits et de la technologie. Un poste dans lequel il gérait l’ingénierie et la stratégie de l’ensemble des produits (Red Hat Openshift, RHEL, la gamme middleware, OpenStack et Ansible).

« Je suis humble et plein d’énergie pour assumer cette fonction. Il n’y a jamais eu de moment aussi excitant pour être dans notre industrie et l’opportunité devant Red Hat est immense. Je suis prêt à retrousser mes manches et à prouver que la technologie open source peut vraiment libérer le potentiel mondial », », indique le nouveau Président-directeur général.

Matt Hicks vient remplacer Paul Cormier, PDG de l’entreprise depuis 2020. Ce dernier a été l’un des grands artisans de la transformation de Red Hat, de simple système d’exploitation à la pile informatique complète connue aujourd’hui, ainsi que du passage au modèle de souscription avec RHEL.

Le PDG d’IBM Arvind Krishna se dit très satisfait de l’arrivée de Matt Hicks : « L’expérience approfondie de Matt et sa connaissance technique de l’ensemble du portefeuille de Red Hat font de lui le leader idéal alors que Red Hat continue de croître et de développer des logiciels innovants et leaders du secteur ».

 

Laurent Guillot est le nouveau directeur général d’Orpea

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Laurent Guillot a été nommé directeur général du groupe d’Ehpad Orpea le 1er juillet dernier. Il remplace Yves Le Masne, démis de ses fonctions en janvier suite à la publication du livre-enquête « Les Fossoyeurs ».

Ça bouge chez Orpea. Dans la tourmente depuis la sortie du livre-enquête « Les Fossoyeurs », le groupe d’Ehpad privé a nommé, vendredi 1er juillet, Laurent Guillot au poste de directeur général. Le nouveau patron, qui a effectué l’essentiel de sa carrière chez le fabricant de matériaux de construction Saint-Gobain, aura pour mission de mener la transformation d’Orpea.

« Agé de 52 ans, manager expérimenté, Laurent Guillot sera notamment chargé d’élaborer et de mettre en œuvre le plan d’amélioration et de transformation destiné à construire le nouvel Orpea », précise un communiqué du groupe. Orpea est un géant du secteur des Ehpad qui gère plus de 350 établissements pour personnes âgées dépendantes en France.

Laurent Guillot vient remplacer Yves Le Masne, démis de ses fonctions en janvier après la parution des Fossoyeurs. Cette enquête du journaliste Victor Castanet dénonce une maltraitance des résidents, un usage abusif des fonds publics des manquements en matière sociale ou encore des conflits d’intérêts. Philippe Charrier, président non exécutif du conseil d’administration d’Orpea, avait alors repris la direction générale par intérim. Il continue d’assurer la présidence du groupe.

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