France : les Français les plus riches paient moins d’impôts

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Les personnes les plus fortunées paieraient moins d’impôts que le reste de la population française. En cause, une régressivité en haut de la distribution des revenus qui donne la possibilité aux ultra-riches d’être soumis à l’impôt sur les sociétés plutôt qu’à l’impôt sur le revenu.

En France, plus on est riche et moins on paie d’impôt, à partir d’un certain seuil de revenus. C’est ce qu’indique une étude de l’Institut des politiques publiques (IPP) publiée le mardi 6 juin. Intitulée « Quels impôts les milliardaires paient-ils ? », cette enquête relève que les revenus des 37.800 foyers français les plus riches sont proportionnellement moins imposés que ceux du reste de la population.

Un taux d’imposition qui descend jusqu’à 26%

Si l’ensemble des impôts personnels reste progressif, l’IPP constate une régressivité à un certain niveau élevé de revenus. En effet, le taux d’imposition baisse lorsque le seuil des 0,1% de Français les plus riches. Ainsi,  les 37.800 foyers français les plus aisés (plus de 627.000 euros annuels de revenus) ont un taux d’imposition global de 46%. Tandis que les 75 foyers fiscaux les plus fortunés, qui représentent 0,0002% des Français les plus riches, profitent d’un taux d’imposition global pouvant descendre jusqu’à 26%.

Le capital issu de bénéfices non distribués de leurs sociétés

En raison de ce système régressif, les ultras riches ne redonnent à l’administration fiscale que 2% de leur revenu économique global. Cette moindre contribution s’explique par la nature des revenus pris en compte. Chez les 0,0002% des Français les plus riches, la majorité du capital provient des bénéfices non distribués de leurs sociétés. En revanche, au niveau des 0,1% des plus riches, les revenus sont tirés des salaires ou de leurs rentes immobilières.

Baisse du taux de l’impôt sur les sociétés (IS)

Les bénéfices non distribués des entreprises contrôlées sont soumis à l’impôt sur les sociétés (IS) plutôt qu’à l’impôt sur le revenu (IR). Or, l’Etat a abaissé le taux de l’impôt sur les sociétés (IS), le faisant passer de 33% en 2016 à 25% en 2022. « Ce transfert d’une assiette de revenus imposables à l’IR vers une assiette de revenus uniquement imposables à l’IS n’est pas neutre », note l’IPP. Selon l’institut, si les milliardaires ne payaient que l’impôt sur le revenu, le taux effectif global d’imposition de leur revenu économique s’élèverait à 59% contre 26 % actuellement.

Taxer les revenus non distribués des holdings

La prise en compte de l’impôt sur le revenu suffirait à établir une véritable progressivité du système fiscal, estime l’IPP. Aussi, la réintroduction d’un impôt sur la fortune (ISF) serait inefficace. A sa place, l’organisme souhaite que l’Etat taxe les revenus non distribués des holdings à l’impôt personnel sur le revenu. Mais le gouvernement rejette cette option. Il explique que ces bénéfices non distribués sont réinvestis dans l’emploi et la croissance des entreprises. Bercy plancherait plutôt pour un impôt minimal mondial de 15% sur les bénéfices des multinationales.

Infections nosocomiales : une hausse des cas depuis 2017

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Les infections nosocomiales ont augmenté de 14% en 2022 par rapport à 2017, d’après une enquête de Santé publique France (SpF). Ce rebond des cas est en grande partie dû à l’épidémie de Covid-19. Il renforce la nécessité de poursuivre les actions de prévention et surtout de concevoir un vaccin face à la montée de l’antibiorésistance.

Les infections nosocomiales ont augmenté de 14,7% entre 2017 et 2022, après des baisses successives entre 2001 et 2012 et une stagnation entre 2012 et 2017. C’est ce que révèle Santé publique France (SpF) dans l’édition 2022 de son enquête quinquennale.

Responsables de plus de 4.000 morts par an

Selon l’agence sanitaire, la France se situe dans la moyenne (17e sur 31 pays) pour la prévalence des infections nosocomiales, contractées pendant un séjour dans un établissement de santé. En France, ces maladies causent plus de 4.000 morts par an. Elles sont essentiellement dues aux entérobactéries. Principalement à K. pneumoniae, ECC et E. coli qui possèdent les souches les plus résistantes aux antibiotiques. L’OMS considère cette antibiorésistance comme l’une des dix principales menaces mondiales pour la santé publique. Elle a fait plus de 1,27 millions de décès en 2019.

De la montée de l’antibiorésistance

Dans son document publié le vendredi dernier, Santé publique France relève que la hausse des infections nosocomiales est due en grande partie à l’épidémie de Covid. En effet, les infections Covid nosocomiales représentent la moitié de l’augmentation. Hors ces cas, la hausse s’élève à +7,5%. Elle reste donc significative par rapport à 2017. Santé publique France note en outre qu’environ un patient hospitalisé sur six a reçu un traitement antibiotique. Soit une augmentation de de 7,5% sur les cinq dernières années.

Des espoirs d’un vaccin chez Nosopharm

Pour Anne Berger-Carbonne, responsable de l’unité Infections associées aux soins et résistance aux antibiotiques au sein de SpF, ce dernier constat « n’est pas un très bon signe ». En effet, il témoigne de la montée en puissance de l’antibiorésistance. Pour enrayer cette sombre dynamique, la spécialiste suggère de poursuivre la prévention contre les infections nosocomiales et de renforcer les actions pour le bon usage des antibiotiques. De son côté, l’OMS appelle au développement rapide de traitement avec de nouveaux modes d’action. Nosopharm, une startup de biotechnologie créée à Nîmes en 2009, est en passe de produire un tel remède. En effet, elle est entrée dans la dernière phase de conception d’un antibiotique first in class baptisé Noso-502.

Un traitement efficace contre les infections nosocomiales

Ce médicament, le premier candidat clinique dans la nouvelle classe d’antibiotiques odilorhabdins, repose sur deux bactéries inexploités, mais à fort potentiel thérapeutique. En l’occurrence Photorhabdus et Xenorhabdus. D’après les résultats positifs d’une étude de toxicologie BPL (Bonnes Pratiques  de Laboratoire) publiée en juin 2022, Noso-502 a montré une efficacité totale contre les infections nosocomiales, y compris contre les souches les plus résistantes. Fort de ces résultats positifs, Nosopharm peut poursuivre le développement de son traitement jusqu’à la phase décisive des essais cliniques chez l’Homme.

Nosopharm rejoint la French Tech Health20

Pour réussir cette étape déterminante, l’entreprise basée à Lyon a remanié son conseil de surveillance en juillet dernier. La nouvelle équipe doit signer des partenariats publics et privés et préparer le prochain de tour de table pour le financement des travaux. C’est dans ce contexte que Nosopharm a été sélectionné en mars dernier pour intégrer la French Tech Health20. Ce programme de soutien aux startups innovantes dans le domaine de la santé offre un accompagnement sur mesure. Il permettra à la startup d’avoir une plus grande visibilité à travers des actions de diplomatie. Il lui ouvrira aussi des réseaux d’investisseurs via notamment des participations à des évènements de la tech mondiale.

L’UE révise ses règles de sauvetage des banques en difficulté

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L’Union européenne (UE) planche sur de nouvelles règles de sauvetage des banques en difficulté. Elle souhaite principalement encourager l’utilisation de «filets de sécurité» pour une meilleure gestion des crises dans ce secteur.

Moins d’un mois après l’effondrement de deux banques américaines, la Commission européenne propose de nouvelles mesures pour sauver les établissements financiers en cas de crise. Ces changements visent en premier lieu à faciliter l’application des règles de résolution pour les petites et moyennes banques défaillantes, tout en limitant le recours aux fonds publics.

Des filets de sécurité pour réduire la contagion

Aujourd’hui, les Etats ont tendance à utiliser l’argent des contribuables pour gérer les crises, au lieu de recourir aux systèmes nationaux de garantie des dépôts financés par le secteur bancaire lui-même. D’un autre côté, les banques de petite ou de taille moyenne éprouvent parfois des difficultés à accéder à ces systèmes de garantie des dépôts. Cela s’explique par le fait que l’atteinte du seuil requis entraîne de lourdes pertes pour les déposants.

Le texte proposé par la Commission européenne appelle à l’utilisation de « filets de sécurité » également financés par le secteur bancaire. Ces fonds serviront à protéger les déposants en cas de défaillance de banques de petite ou moyenne taille, au lieu de pomper les deniers publics. Cela permettrait de réduire le risque de contagion à d’autres établissements pendant une crise bancaire. Mais Bruxelles souhaite avant tout renforcer la capacité de ces entreprises à absorber des pertes. Ce serait son objectif prioritaire.

Extension de la protection aux établissements publics

L’UE veut aussi harmoniser les normes de protection des déposants dans l’ensemble de son espace. Dans ce cadre, la réforme pourrait étendre cette protection aux établissements publics tels que les hôpitaux, les écoles et les municipalités. Elle pourrait aussi couvrir les clients de sociétés d’investissement, d’établissements de paiement ou de monnaie électronique.

Par ailleurs, cette harmonisation concerne l’application des règles de résolution. Elle impliquera l’élargissement des procédures visant les petits et moyens prêteurs au niveau européen. Jusqu’à présent, leurs cas relèvent de la compétence de tribunaux nationaux ou font l’objet de procédures nationales de liquidation.

La réforme pas liée aux soubresauts récents

Plus globalement, la réforme de l’UE vise à protéger l’économie de l’impact d’une faillite bancaire. Notamment en encourageant les Etats à transférer les comptes d’une banque défaillante à un établissement en bonne santé. Selon un responsable de la Commission, les événements récents dans le secteur bancaire au niveau mondial ont conforté l’idée de réviser les règles de gestion de crise bancaire.

Mais ils n’aurait en aucun cas motivé la réforme. Celle-ci s’inscrirait dans les efforts d’achever l’union bancaire péniblement mise en place à partir de 2012, en réaction à la crise financière de 2008. Les soubresauts en question concernent l’effondrement aux États-Unis de Silicon Valley Bank (SVB) et de Signature Bank, ainsi que le rachat en urgence de Credit Suisse par sa compatriote UBS.

Malakoff Humanis ficelle un nouveau projet d’entreprise

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Malakoff Humanis, premier groupe de prévoyance sociale en France, dévoilera en juin son nouveau projet d’entreprise. Baptisé Smile 26, ce programme annonce une évolution de la gouvernance opérationnelle du groupe notamment en matière de qualité de service et de pilotage de la performance extra financière.

En 2019, Malakoff Humanis a lancé le plan stratégique « Engagement 2022 », qui vise à formaliser et concrétiser ses engagements RSE ainsi que ceux vis-à-vis de ses clients. Ce projet d’entreprise s’articulait autour de quatre ambitions fortes. En premier lieu devenir le partenaire préféré des organisations professionnelles avec l’offre la plus complète du marché, associant garanties, services et accompagnement social. Ensuite, être un acteur engagé notamment au niveau de l’économie sociale et solidaire avec les sujets comme le handicap, le cancer, les aidants et le bien vieillir.

Une solidité financière reconnue par S&P et Fitch

Troisième objectif, devenir un groupe en transformation permanente, via l’investissement dans l’innovation, le digital et la data pour transformer en profondeur les modes de fonctionnement des entreprises et proposer des parcours et une expérience client uniques. Enfin, être un groupe solide et performant. Cette solidité financière et la pertinence de la stratégie du Groupe ont été reconnues en juillet 2022 par S&P Global Ratings et Fitch Ratings qui lui ont attribué la note de A+. Ses résultats annuels 2022 confortent cette performance.

Pour une protection sociale simple et responsable

En effet, Malakoff Humanis a réalisé un chiffre d’affaires de 6,4 milliards d’euros. Ce qui correspond à une hausse de 4% par rapport à 2021. Il fait part également de plus de 6 milliards d’euros de fonds propres et un ratio de solvabilité de 306 %. Cet exercice 2022 referme la période de trois ans du plan stratégique « Engagement 2022 ». Il ouvre surtout un nouveau programme intitulé Smile 26. Ce projet d’entreprise, qui court sur la période 2023-2026, doit faire de Malakoff Humanis le compagnon qui agit pour une protection sociale simple et responsable.

Expérience client, innovations technologiques et responsabilité sociétale

Smile 26 se présente comme une réponse aux attentes des Français face aux crises sanitaires et énergétiques qui ont bouleversé leur quotidien. Cette pandémie a remis en question l’accès aux soins, les organisations de travail, la prévention et même la société toute entière qui devient plus responsable. Aujourd’hui les Français ont plus que besoin d’accompagnement et de protection. Pour les satisfaire, Smile 26 porte des objectifs ambitieux en matière d’expérience client, d’intégration des innovations technologiques et de responsabilité sociétale.

Nomination de deux nouveaux directeurs généraux adjoints

Ce nouveau programme fait actuellement l’objet d’une démarche de dialogue et d’appropriation auprès des 10 000 collaborateurs de Malakoff Humanis. Il devrait être présenté en juin prochain. Pour mener à bien cette nouvelle ambition, la mutuelle a procédé à deux nominations cette semaine. Elle a nommé Véronique Amram en tant que directrice générale adjointe en charge des opérations assurance et relation clients. Et Pierre-Jean Besombes en tant que directeur général adjoint en charge des finances et du pilotage de la performance globale.

France : les tickets de caisse bientôt du passé ?

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L’impression systématique de ces bouts de papier après les courses dans les magasins et autres échoppes sur le territoire français ne devrait plus être de mise à compter du 1er avril. Cette décision entrant dans le cadre de la nouvelle loi antigaspillage fait débat.

Le 1er avril prochain sonne d’une certaine façon le glas en France des tickets de caisse, ce morceau de papier si ancré dans les habitudes de nombreux consommateurs que sa réclamation après règlement de la facture en magasin est devenue un réflexe.

Les agents dédiés à cette charge ne seront en effet plus tenus d’imprimer systématiquement de tickets pour la clientèle, sauf en cas de demande formulée par cette dernière.

D’où l’exigence faite aux magasins et autres boutiques par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) d’informer les clients « par voie d’affichage » à leur passage à la caisse qu’ils peuvent toujours réclamer un ticket imprimé.

Acte dématérialisé

L’impression devrait par ailleurs se poursuivre à titre d’exception pour les tickets de caisse relatifs à l’achat de biens dits « durables » où sont mentionnées l’existence et la durée de la garantie légale de conformité ; les tickets de carte bancaire relatifs à des opérations annulées ou faisant l’objet d’un crédit ; les opérations de paiement par carte bancaire annulées ou faisant l’objet d’un crédit entre autres.

En dehors de ces cas, le client aura droit à la fin de sa course à diverses solutions de dématérialisation, dont le ticket envoyé par : SMS, email, message dans son application bancaire ou encore par QR code. Autant d’actes dématérialisés entrant dans le cadre de la lutte de l’État contre le gaspillage.

Une mission sous-tendue par une loi spécifique baptisée Agec (pour loi antigaspillage pour une économie circulaire) promulguée en février 2020 et donc l’entrée en vigueur a jusqu’ici été retardée afin de permettre aux usagers de s’adapter.

Inquiétudes et attachement

Cette législation obéit également à la volonté de l’État de lutter contre les substances dangereuses pour la santé contenues dans le papier. Sachant que 30 milliards de tickets de caisse sont imprimés chaque année, selon le gouvernement.

Le combat semble noble, mais l’attachement aux tickets de caisse imprimés n’en reste pas moins grand parmi les Français. À cela s’ajoutent les menaces que fait peser le e-ticket sur les consommateurs en termes de fraude sur le prix entre autres.

Quid du risque de la gestion des tickets électroniques sur les données personnelles ? La Cnil dit veiller au grain. Mais les consommateurs peuvent-ils être rassurés ?

Banque en ligne : finis les justificatifs de revenu minimum

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BforBank vient de mettre fin à l’obligation de justifier d’un revenu minimum avant d’ouvrir un compte chez elle. Elle était la dernière banque en ligne en France à imposer cette mesure. Cette décision constitue un grand changement de politique.

Bonne nouvelle pour les particuliers à faibles revenus ou sans emplois. BforBank, la filiale du Crédit Agricole lancée en 2009, a décidé de supprimer la condition de revenus minimums pour ouvrir un compte chez elle. Jusqu’ici, elle imposait, pour l’accès à sa carte Visa Classic, un gain mensuel net de 1 200 euros. Désormais, l’ouverture est gratuite et sans conditions financières.

Le mouvement de suppression a démarré il y a six ans

Se faisant, BforBank rejoint toutes les autres banques en ligne qui avaient déjà pris cette décision. Le mouvement de suppression de cette mesure a commencé début 2017 par la néo-banque allemande N26, puis la britannique Revolut. Vers la fin de cette même année, la première banque en ligne française, Orange Bank, a suivi. En 2019, c’était au tour de Fortuneo Banque d’en faire de même. Et un an plus tard, Hello Bank abandonnait la règle.

Par ailleurs, Boursorama Banque non plus n’exige de justificatif de revenus mensuels minimums à ses clients, dans le cadre de son offre Welcome. Mais seule Monabanq avait ouvert ses offres dès le début sans conditions de revenus minimums. Elle était donc la banque mobile la plus accessible aux Français en recherche d’emploi, aux personnes sans revenus, aux retraités, intérimaires ou encore aux intermittents. Elle impose tout de même d’effectuer un versement minimum à l’ouverture du compte.

Plusieurs opérations non plus réservées à certains clients

La décision de BforBank constitue un grand changement de politique. En effet, elle n’élimine plus les profils les plus faibles financièrement (étudiants, jeunes actifs débutant leur carrière, etc.). Ces derniers peuvent aussi désormais bénéficier de la gestion des comptes en autonomie, à toute heure. Mais également des produits d’épargne performants et de la gratuité de certains produits. Par ailleurs, tout le monde profitera dorénavant de l’absence de frais de tenue de compte et de commission d’intervention, ainsi que de la gratuité sur l’ensemble des opérations courantes.

La condition d’utilisation reste en vigueur

Il s’agit notamment de la consultation et de la gestion de compte depuis l’application, des retraits en zone euro, des virements et prélèvements, des émissions de chèque de banque, etc. Si l’accès à la carte Visa Classic ne se fera plus avec l’obligation de revenus minimums, la condition d’utilisation pour profiter de sa gratuité reste toutefois en vigueur. Ainsi, il faudra effectuer au moins 3 paiements par trimestre pour éviter une facturation de 6 euros.

Par ailleurs, les particuliers devront toujours disposer respectivement d’au moins 1 600 euros et 4 000 euros nets mensuels pour ouvrir un compte individuel pour les deux autres offres de BforBank. A savoir Visa Premier et Visa Infinite. La filiale du Crédit Agricole annonce en outre qu’elle accorde une prime de 80 euros, jusqu’au 31 mai 2023, pour toute première ouverture d’un compte courant individuel ou joint.

L’édition 2023 du CFIA se tiendra du 14 au 16 mars prochain

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Le Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (CFIA), salon professionnel réunissant chaque année au Parc des Expositions de Rennes les principaux équipementiers, fournisseurs et prestataires de service du secteur, est de retour du 14 au 16 mars 2023. L’occasion de découvrir les dernières innovations des exposants et d’échanger sur les enjeux d’aujourd’hui et de demain entourant l’agroalimentaire (matières premières, emballage, traçabilité industrielle, tendances alimentaires…).

Organisé tous les ans au Parc des Expositions de Rennes, le CFIA est un salon de l’industrie agroalimentaire rassemblant tous les grands acteurs de la filière, tels que les fabricants de produits alimentaires, les fournisseurs de matières premières et d’équipements ou encore les sociétés de service.

La 26ème édition du CFIA se tiendra les 14, 15 et 16 mars 2023. Plus de 1 600 exposants seront présents sur le salon et répartis selon les thématiques historiques du CFIA : Ingrédients & PAI, Equipements & Procédés et Emballage & Conditionnements.

Les professionnels de l’agroalimentaire auront ainsi l’occasion de découvrir le savoir-faire et les offres uniques d’exposants tels que Hub One, l’opérateur de technologies digitales pour les entreprises, qui viendra présenter Horus Robotique, une solution logicielle de pilotage de robots autonomes (AMR) à destination des entrepôts et bâtiments logistiques.

Ces robots intelligents fluidifient les process, réduisent la pénibilité au travail des opérateurs, leur permettent de performer en se recentrant sur les tâches à forte valeur ajoutée et s’adaptent aux évolutions des flux logistiques

Hub One présentera également sa suite logicielle Hub One Connect’IN composée de modules autour de connecteurs. Elle permet d’y associer des technologies tierces (Pick-to-Light, Put-to-Light filaire, Voice Picking, Contrôle pondéral, Pick-to-Graph écran graphique…). Cette solution facilite ainsi le travail des opérateurs en leur donnant la possibilité de se connecter à de nombreuses fonctionnalités optimisant leurs tâches quotidiennes.

Les professionnels pourront également découvrir sa solution de pilotage de livraison et de collecte de marchandises Hub One Delivery. Cette application participe à la traçabilité industrielle et en temps réel des livraisons, réduit les coûts administratifs tout en améliorant le suivi et le parcours des chauffeurs.

Au-delà de découvrir les dernières innovations liées à l’industrie agroalimentaire, les 19 000 visiteurs attendus pourront assister à 40 conférences abordant divers sujets d’actualité (matières premières, emballage, traçabilité industrielle, tendances alimentaires…), et à des démonstrations dans des espaces thématiques (500 machines en fonctionnement). Ils auront aussi l’occasion de rencontrer les principaux acteurs du marché et d’établir des contacts commerciaux importants.

Le programme du CFIA comprendra aussi les Trophées de l’Innovation, donnant l’occasion aux exposants volontaires de mettre en lumière leurs innovations et de les valoriser auprès des industries agricoles et alimentaires (IAA) qui visiteront le salon. 12 nominés seront en compétition, et les résultats seront annoncés en clôture de la première journée.

Enfin, le salon organisera le 16 mars la première édition de son Food Talent, événement dédié à l’emploi et à l’attractivité des métiers des IAA. Les jeunes générations et les personnes en recherche d’emploi pourront participer à différents modules complémentaires qui les aideront à dessiner leur avenir professionnel (job dating, ateliers métiers, espace ludique, zone emploi-formation…).

Regain de la consommation en Chine

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Le marché chinois a renoué ces dernières semaines avec son dynamisme, contribuant les plus grandes entreprises mondiales à écouler leurs marchandises. Une conséquence de la fin des restrictions anti-Covid dans le pays.

La Chine n’a jamais aussi bien présenté ses caractéristiques de deuxième économie du monde qu’en ce moment. L’Empire du Milieu représente plus que jamais l’endroit où les commerçants et autres entreprises se doivent d’être présents.

Et pour cause, les acteurs de ce marché se frottent les mains, grâce à des ventes en hausse. De quoi accroître leur marge bénéficiaire dans un contexte inflationniste presque généralisé à travers le monde.

En témoignent les messages de satisfecit formulés par nombre de firmes à diverses occasions ces dernières semaines. Plus précisément à compter du mois de février, coïncidant avec la reprise des activités consécutives à la fin des restrictions anti-Covid.

Une reprise certaine

De Moncler à Puma, de Colgate-Palmolive à Procter & Gamble Co. Sans oublier Walmart ou encore Warnery de Beiersdorf, de nombreuses entreprises occidentales se sont ainsi félicitées les unes après les autres d’un marché chinois plus porteur que par le passé pour leurs activités.

Fait remarquable, cette situation plutôt favorable inclut toutes sortes de produits. Des produits de beauté aux vêtements de sport, y compris les dentifrices et les produits haut de gamme tels que les sacs Coach New York.

« Après un mois de janvier très volatil, avec un trafic toujours fortement impacté par la les restrictions Covid en décembre, nous constatons un net redressement des ventes au détail à partir de février », a notamment déclaré le patron de Beiersdorf, Vincent Warnery, dans une déclaration reprise par l’agence Reuters.

Perspective florissante

Cela permet notamment aux acteurs de nourrir l’espoir d’un horizon chinois davantage florissant pour les entreprises. Du moins à court terme. « Le second semestre de l’année sera bien meilleur », s’est ainsi avancé le responsable marketing pour la région Asie-Pacifique de Colgate, Yves Briantais, toujours selon Reuters.

Il faut dire que le rebond des activités du marché chinois défie actuellement toutes les prévisions. Avec un secteur manufacturier qui a progressé en février à un niveau jamais noté depuis plus de dix ans. De quoi faire des envieux dans de nombreux autres pays où les prix restent assez haut avec une incertitude quant à leur maîtrise par les gouvernants.

C’est également ce qui empêche pour l’heure les analystes de déterminer avec précision l’impact de la situation chinoise sur les autres marchés.

De Beers en pleine renégociation avec le Botswana

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Des petites de diamants.
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De Beers et le gouvernement du Botswana ont entamé la renégociation de l’accord de vente de diamants qui les lie depuis 2011. Prévu expirer en 2021, ce contrat a été prolongé jusqu’à juin 2023 en raison de la pandémie du Covid-19. Gaborone souhaite maintenant un nouveau texte plus favorable à ses intérêts. Sans quoi, il procéderait à une rupture des liens.

Au Botswana, le royaume du commerce du diamant brut, les tensions apparaissent entre De Beers et le gouvernement. En effet, Gaborone a menacé cette semaine de résilier le contrat de vente avec le géant minier sud-africain si les termes du nouveau contrat ne lui étaient pas favorables. Le président Mokgweetsi Masisi a laissé entendre que son pays a découvert qu’il recevait moins que ce qui devait lui revenir conformément aux lois du marché.

Une commercialisation à travers une entreprise commune

Le chef du Parti démocratique du Botswana (BDP) a martelé que son pays veut « une part plus importante de |ses] diamants et que « les affaires ne peuvent pas continuer comme avant. ». Il a également prévenu que « chaque partie devra faire ses bagages et rentrer chez elle », si les deux ne parvenaient « pas à une situation gagnant-gagnant».

L’accord entre les autorités botswanaises et De Beers, que le chef de l’État Mokgweetsi Masisi juge défavorable à son pays, a été signé en 2011 pour une durée de dix ans. Il prévoit que la compagnie minière reçoive 90 % des diamants bruts produits par Debswana – une coentreprise à parts égales (50-50), contre 10% pour le Botswana, premier producteur de diamants d’Afrique.

80% des bénéfices versés à l’Etat

Le temps faisant, les parts ont progressivement évolué, passant de 85% contre 15% en 2018 à 75% contre 25% en 2020. Il y a donc eu un effort de la part de la compagnie minière pour contenter au mieux le Botswana, malgré les contraintes de fonctionnement.

D’ailleurs, le groupe minier reverse au gouvernement environ 80% de ses bénéfices sous forme d’impôts, de taxes et de dividendes…Gaborone se satisfaisait de ce contrat, au point de prolonger de commun accord le deal jusqu’au 30 juin 2023. Mais l’appétit venant en mangeant, l’Etat botswanais aimerait obtenir une part équitable et maintenant.

Vendre ses pierres par ses propres canaux

Le gouvernement argue que la hausse demandée (non précisée encore) vise à financer des projets sociaux. Avec l’argent des ventes, il aurait déjà investi dans les infrastructures, les écoles et les hôpitaux. Il vante une gestion transparente des ressources naturelles, alors que celles-ci sont dilapidées dans de nombreux pays d’Afrique.

Si le bilan s’avère positif, le Botswana veut faire mieux en commercialisant davantage de pierres par ses propres canaux. Et surtout en maitrisant la production ainsi que les prix. Il espère y parvenir grâce notamment à une industrie de la taille et du polissage en plein développement.

Risque de déstabilisation de tout un écosystème

Intervenant dans une année pré-électorale, cette offensive de Gaborone ressemble pour certains à un chantage fait au géant sud-africain du diamant. Une tentative pour calmer l’opposition et se poser en vrai défenseur des intérêts de la population. Selon Bloomberg News, l’accord entre De Beers et le Bostwana est pourtant l’un des « plus précieux » du secteur.

Il permet de renflouer les caisses de l’Etat dans une proportion acceptable (ce qui ne se fait pas toujours ailleurs) puisqu’il faut aussi prendre en compte les investissements de la compagnie dans le matériel, la technologie et les équipes. Les experts du marché estiment que la déclaration de Gaborone risque de déconcerter tout un écosystème (entrepreneurs, sightholders, usines, détaillants et financiers). Ils espèrent que les deux parties trouveront rapidement un accord.

Wendy’s annonce son arrivée en France

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La célèbre chaîne américaine de restauration rapide devrait prochainement débarquer en France dans le cadre d’une nouvelle stratégie d’expansion ciblant l’Europe.  

Un nouvel acteur du monde de la restauration rapide frappe à la porte de la France. Le groupe Wendy’s connu notamment pour ses hamburgers et sandwiches de forme carrée a annoncé son intention d’investir prochainement le marché hexagonal à travers l’implantation de fastfoods.

Aucune date n’a encore été communiquée à cet effet, mais la stratégie déclinée auprès du site d’information BFM Business par les responsables obéit à la même logique que celle derrière l’arrivée de l’entreprise au Royaume-Uni en 2021, dans le cadre de son rachat par Triarc. C’est-à-dire une réexpansion sur le Vieux continent.

Car si Wendy’s, numéro trois mondial du fastfood après ses compatriotes McDonald’s et Subway compte plus de 7 000 restaurants à travers la planète, il n’est que très peu, voire pas du tout présent en Europe.

Expérience décevante

Sa présence sur ce marché remonte aux années 1990, soit un peu plus de décennies seulement après la création de la société dans l’Ohio. Une expérience en tout point décevante puisque Wendy’s s’y est cassé les dents.

Que ce soit en Italie, en Grèce, en Allemagne ou même en Grande Bretagne où il s’est à nouveau désormais implanté, le groupe a roulé à perte, se résignant à se replier. Mais l’entreprise semble toutefois avoir appris de ses échecs de ce côté-là. En témoigne sa décision d’amorcer un retour sur le Vieux continent.

À commencer par le Royaume-Uni où elle dispose de plusieurs restaurants, dont un réservé aux automobilistes sans qu’ils aient besoin de descendre de leur véhicule. « Nous cherchons activement à exploiter notre modèle de franchise pour entrer dans divers marchés européens à l’avenir », a fait savoir Wendy’s à BFM Business.

Concurrence accrue

Il faudra toutefois que la société se trouve un partenaire de franchise dans le cadre de la venue en France. Le cas échéant, réussira-t-elle à dompter se faire une place dans ce pays ? C’est la grande question au regard du dynamisme du secteur de la restauration rapide dans l’Hexagone. Un véritable fourmillement marqué par une importante présence d’acteurs de divers horizons.

C’est le cas de l’indétrônable McDonald’s, de Burger King, de KFC, de Quick, de Five Guys ou encore de Popeye’s récemment installé. Autant d’enseignes qui ont, à l’exception de quelques-unes, du mal à se démarquer, à en croire Bernard Boutboul, président de du cabinet de conseil Gira spécialisé dans la restauration, cité par Le Figaro.

DOSSIERS

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