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Rapport de l’Insee : Les indices de pauvreté de la France dans l’UE

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Personne tenant des Euros en main

 

L’Insee a dévoilé ce mardi les principaux indices économiques et sociaux de la France dans l’Union européenne (UE), à l’issue d’un an d’enquête. L’institut s’est appesanti sur deux aspects que sont la pauvreté monétaire et la privation matérielle et sociale.

Focus sur deux indicateurs

L’Insee a rendu public ce mardi son rapport sur « La France dans l’Union européenne ». Cette étude établit les principaux indicateurs économiques et matériels de la France au sein de l’UE afin d’affiner les données sur la pauvreté. « Nous avons analysé la pauvreté monétaire et la privation matérielle et sociale, qui sont deux approches différentes de la pauvreté. La première se fonde sur le revenu des ménages, la seconde sur les conditions de vie. » a expliqué Julien Blasco, économiste et spécialiste des inégalités

Au niveau de l’indicateur de privation matérielle et sociale, l’Insee a pris en compte treize éléments de la vie courante considérés comme nécessaires. Il s’agit : pouvoir s’acheter une voiture, des vêtements, des meubles neufs, pouvoir se payer des vacances et ne pas concéder des impayés, entre autres.

Quelques chiffres publiés par l’Insee

Selon le rapport de l’Insee, la France possède le 6e taux le plus bas de pauvreté monétaire de l’Union européenne avec 13,6% et un taux de privation matérielle et sociale médian de 12,7%. Les deux indicateurs réunis, l’Hexagone 5,5% de sa population est concernée, contre 50% dans l’Union européenne.

Aussi, l’Insee a considéré la question du chômage et du sous-emploi. A ce niveau, la France ne jouit pas d’un bon classement. Avec 9,4 % de sa population sans emploi en 2017, elle est le 6e pays le plus touché par le chômage, après la Grèce, l’Espagne, la Croatie, l’Italie et Chypre. En outre, l’insatisfaction grimpe à 19 %, un taux bien supérieur à celui des autres pays de l’Europe du Nord et de l’Ouest, sauf le Royaume Uni et l’Allemagne. Seuls les Etats de l’Europe de l’est ne sont pas mieux logés. La Bulgarie et la Roumanie, par exemple, affichent un taux de privation matérielle et sociale de 47 %.

En outre, l’Insee révèle que 90 % des personnes en proie à une privation matérielle et sociale sont issues des familles monoparentales au chômage. Ces familles sont trois fois plus touchées par la pauvreté que les couples sans enfants, et les chômeurs, quatre fois plus que les personnes en emploi.

 

Aéronautique : secteur phare de l’économie française

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Le secteur aéronautique représente 12% des exportations françaises. Il est également le secteur d’activité dont la marque employeur est la plus attractive chez les salariés français. 

Un secteur clé sur les marchés étrangers

Le secteur de l’aéronautique est, avec le luxe, un acteur stratégique pour l’économie française. Selon un rapport du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en 2018, le secteur a réalisé 55,7 milliards d’euros de ventes à l’étranger. Ce qui équivaut à 12% des exportations françaises l’année dernière.

Ce rayonnement international s’explique évidemment par l’implantation du siège social d’Airbus à Toulouse. Ce géant de l’industrie est un moteur de la production et de la vente de produits aéronautiques français sur les marchés étrangers.

Une étude réalisée par le Conseil d’analyse économique, cabinet de conseil chargé d’accompagner le premier ministre Français, a d’ailleurs démontré que dans l’aéronautique, la France est le premier pays développé en termes de compétitivité hors-coûts. Ce qui signifie que la qualité de la production est la plus élevée.

L’aéronautique amène un effet d’entraînement

Selon l’Insee, l’institut national de la statistique et des études économiques, en 2011, un euro de valeur ajoutée produite par le secteur avait pour conséquence la création de 3,60 euros de valeur ajoutée dans l’économie globale française. Cet effet d’entraînement s’explique par les consommations intermédiaires générées par les exportations aéronautiques.

En effet, étant donné que les entreprises annexes d’équipements ou de services sont également localisées en France, tout ce que vend Airbus entraîne avec lui les organisations rattachée de près ou de loin à la production (équipementiers, communicants, marketeurs, avocats…).

L’industrie est donc un acteur stratégique dans le développement économique de l’hexagone. Il est important de constater tout de même sa forte dépendance à la demande étrangère.

Premier secteur plébiscité par les salariés Français

L’aéronautique est le secteur le plus attractif pour les salariés Français. En effet, selon une étude réalisée par Randstad, enseigne spécialisée dans le recrutement et les ressources humaines, publiée en 2019, 50% des actifs interrogés souhaitent travailler dans ce secteur.

Hausse du coût de l’électricité : La CLCV et UFC-Que Choisir menacent de saisir le Conseil d’Etat

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Une ampoule

La CLCV et UFC-Que Choisir ont l’intention de saisir le Conseil d’Etat si le Gouvernement s’obstinait à imposer sa hausse de près de 6% des tarifs de l’électricité cet été. Les deux associations jugent cette mesure malvenue en pleine crise du pouvoir d’achat en France.

Macron, vous devez agir

La CLCV et UFC-Que Choisir ne veulent plus entendre parler de l’augmentation des tarifs de l’électricité de 5,9% prévue à partir de cet été. Les deux associations ont indiqué qu’elles saisiraient le Conseil d’Etat si le Gouvernement s’obstinait à imposer cette mesure qui menacerait le pouvoir d’achat des Français. Pour ne pas en arriver là, elles invitent Emmanuel Macron à agir dès maintenant. «Monsieur le président de la République (…), nos deux associations vous demandent de ne pas laisser le gouvernement suivre cet avis que nous considérons techniquement infondé et juridiquement contestable», ont-elles écrit dans une lettre adressée à l’Elysée. La CLCV et UFC-Que Choisir rappellent aussi à Emmanuel Macron qu’«Approuver le raisonnement de la CRE reviendrait à tourner le dos aux attentes des Français et à la logique de dialogue que vous avez mise en place durant le grand débat national».

Une hausse justifiée par la CRE

L’augmentation de près de 6% des tarifs de l’électricité a été préconisée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Cette hausse concernera tous les consommateurs résidentiels abonnés au tarif bleu d’EDF (25,6 millions de foyers) et les petits professionnels (3,2 millions). Après avoir été suspendue en janvier dernier pour calmer les Gilets Jaunes, cette hausse de 5,9% sur l’électricité devrait rentrer en vigueur l’été prochain.

La CRE justifie sa proposition par le fait qu’EDF fait face à une hausse de ses coûts d’approvisionnement suite à l’envolée des prix sur le marché. Pour supporter cette situation, EDF n’aurait d’autres choix que de faire payer la différence aux consommateurs, comme la loi le prescrirait. Pour leur part, la CLCV et UFC-Que Choisir estiment que d’autres possibilités s’offrent au Gouvernement et à la CRE. Ils pourraient par exemple baisser les taxes sur l’électricité (TVA et contribution au service public de l’électricité) ou demander à EDF de réaliser des économies de gestion. Ces mesures suffiraient amplement, à moins que la Commission de régulation de l’énergie ait d’autres objectifs.

Sauver la vie des opérateurs alternatifs ?

La CLCV soupçonne la CRE de vouloir sauver les opérateurs alternatifs. «Depuis un an, les opérateurs alternatifs sont pris à la gorge par l’augmentation des prix sur le marché de gros. Redevenus complètement dépendants du nucléaire d’EDF, leur demande d’accès à la capacité nucléaire (Arenh) a excédé le plafond de 100 TWh octroyés par l’État par décret à la suite de la loi Nome. Ces opérateurs font ainsi face à un net surcoût qui ne leur donne plus d’avantages compétitifs (…) La logique de la CRE revient à considérer que pour sauvegarder la viabilité économique des alternatifs et faire survivre la concurrence, il faut augmenter les prix» fait observer la CLCV.

Quoiqu’il en soit, les deux associations demandent l’annulation de cette augmentation, faute de quoi elles saisiront les autorités compétentes. Aussi, préviennent-elles, les consommateurs «n’accepteront pas une hausse de 6% de leur facture d’électricité qui contrevient à la vérité des coûts».

Le Président de la République, qui livrera les réponses du grand débat ce soir, prendra peut-être une décision sur cette hausse des tarifs de l’électricité.

 

Airbus : Nomination de l’Allemand Rene Obermann au poste de président du conseil d’administration

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Photo de Rene Obermann

Airbus a nommé l’Allemand Rene Obermann à la présidence de son conseil d’administration en 2020. Cette décision vise à perpétuer l’équilibre franco-allemand puisque, dans le même temps, le Français Guillaume Faury est officiellement devenu président exécutif du groupe. Celui-ci était jusqu’alors président d’Airbus Aviation commerciale (AAC). Quant à l’Allemand Rene Obermann, il était simple membre du conseil d’administration d’Airbus SE depuis 2018.

Une nomination pour perpétuer la tradition

Un duo franco-allemand vient d’être nommé à la tête d’Airbus, le constructeur aéronautique européen dont le siège social se trouve à Blagnac, dans la banlieue de Toulouse. Ce duo est composé du français Guillaume Faury, nommé président exécutif du groupe, précédemment président d’Airbus Aviation Commerciale (AAC), et de l’Allemand Rene Obermann, nouveau président du conseil d’administration, dont il était simple membre. Ces nominations devraient perpétuer l’équilibre des pouvoirs entre la France et l’Allemagne qui détiennent chacun 11% d’Aribus.

Le favori de Berlin

Perçu à Berlin comme le favori du gouvernement allemand pour présider le conseil d’Airbus, Rene Obermann aura à charge de mener des remaniements au sein de la direction du groupe, dans un contexte de corruption présumée dans plusieurs pays. Il devrait mener des négociations sur un éventuel règlement des procédures sur ce dossier. Des enquêtes sont en cours en France et en Allemagne, les pays les plus touchés par cette affaire. Rene Obermann aura donc fort à faire sur ce coup.

Jusqu’ici, Rene Obermann était membre du Conseil d’administration d’Airbus et président de Deutsche Telekom. A la tête de ce groupe, il avait notamment tenté de vendre T-Mobile US à AT&T, une opération qui a échoué. Mais cette tentative a rapporté à Deutsche Telekom une indemnité forfaitaire de 6 milliards de dollars.

René Obermann (né le 5 mars 1963 à Düsseldorf) est associé et directeur général de Warburg Pincus International LLC [1] et était auparavant (du 13 novembre 2006 au 31 décembre 2013) directeur général de Deutsche Telekom AG [2].

Carrière professionnelle de Rene Obermann

Rene Obermann a été élevé à Krefeld, en Allemagne. Après ses études secondaires et son service militaire, où il a passé deux ans dans l’armée de l’air, il a débuté sa carrière professionnelle chez le constructeur automobile allemand BMW, à Munich. En 1986, Obermann fonde à Münster sa propre société baptisée ABC Telekom, devenue The Phone House Telecom GmbH. En 1991, ABC Telekom a fusionné avec Hutchison Whampoa Ltd. pour donner Hutchison Mobilfunk GmbH. Obermann. Après avoir vendu ses parts de Hutchison Mobilfunk GmbH , Rene Obermann atterit au sein du groupe Deutsche Telekom. Tout d’abord chez T-Mobile Deutschland GmbH en tant que membre du directoire, puis comme PDG de T-Mobile Deutschland de 2000 à 2002. En juin 2001, il est également devenu PDG Europe de T-Mobile International AG. En novembre 2002, il est nommé membre du conseil d’administration de Deutsche Telekom AG, ensuite directeur général de la division mobile du groupe T-Mobile International AG. Après la démission de Ricke en 2006, Obermann est devenu le PDG de Deutsche Telekom AG. Durant son mandat il joue un grand rôle dans l’obtention d’un partenariat exclusif avec Apple pour la vente de l’iPhone d’origine en Allemagne et dans d’autres pays européens à la fin de 2007.

Rene Obermann a aussi réussi la fusion d’Orange et de T-Mobile UK avec Everything Everywhere, ainsi que celle de Metro PCS et de T-Mobile aux États-Unis. Obermann a quitté Deutsche Telekom en décembre 2013 et a assumé les fonctions de PDG du fournisseur néerlandais de câbles et Internet, Ziggo.

En février 2015, Obermann est devenu associé et directeur général de Warburg Pincus International LLC. Enfin, en 2016, l’Allemand est rentré dans le conseil consultatif de la Fondation allemande pour l’économie de l’Internet et en 2018 dans le conseil d’administration d’Airbus (source Wikipédia).

Google Maps : Bientôt des notifications sur les ralentissements du trafic routier

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Un utilisateur de Google Maps consulte son trajet sur son smartphone

Google Maps proposera bientôt des notifications sur les ralentissements du trafic routier, au même titre que les incidents. Une nouveauté qui s’aligne sur le modèle de Waze (propriété de Google).

Google Maps, le service de cartographie en ligne de Google, connaitra bientôt une innovation, sur le modèle de Waze, qui appartient à Google depuis 2013.

Une méthode participative sur le modèle de Wikipédia

En effet, Google dote Maps d’une nouvelle fonctionnalité qui lui permettra de notifier les ralentissements sur la route, au même titre que les accidents et les radars. Ainsi, les utilisateurs de ce service pourront désormais obtenir en temps réel des notifications sur le trafic sur leur itinéraire. Concrètement, si un utilisateur signale, en deux clics, la présence d’un ralentissement sur son trajet, une notification parvient aux autres utilisateurs de Google Maps. Ces derniers peuvent alors exploiter cette information pour rebrousser chemin ou prendre un itinéraire alternatif. C’est en quelque sorte une méthode participative, comme celle de Wikipédia. Chaque utilisateur apporte une information ou actualise celle déjà existante. Une telle innovation permet de palier efficacement les lenteurs inhérentes au système traditionnel de Google.

Google soucieux de ne répandre de fausses informations

Mais comme dans le cas de Wikipédia, où l’information est vérifiée avant publication, Google procède à une validation préalable avant de diffuser une alerte sur Maps et de signaler un ralentissement du trafic sur un itinéraire. La validation d’une alerte consiste en la vérification des données afin d’établir la présence effective d’un embouteillage. Ceci est nécessaire pour ne pas répandre de fausses informations. La lecture du trafic sur Google Maps se fait à l’aide des couleurs (gradiente). Selon que la circulation soit fluide ou complètement à l’arrêt, le signal passera au vert, à l’orange, au rouge ou à l’écarlate.

La législation française sur la route de Google Maps

Pour l’instant cette fonctionnalité n’est pas disponible dans plusieurs pays, parmi lesquels la France. En Hexagone, le déploiement d’un tel service pourrait buter sur la législation en vigueur. Comme pour Waze, cette innovation de Google Maps sera peut-être remplacée par des notifications de « zones dangereuses », ce qui aurait le désavantage de perdre en pertinence.

Rappelons qu’en 2013, Google avait racheté Waze, une open source créée par un chercheur israélien. Le géant du web avait dû ensuite se conformer à la loi française en février 2014 en transformant les alertes-radar par des alertes de « zone de contrôle ».

Fusion avec Commerzbank : La BCE exigera de Deutsche Bank 10 milliards d’euros

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Siège allemand de la Deutsche Bank

La Banque centrale européenne (BCE) exigera de Deutsche Bank une levée de fonds avant de l’autoriser à fusionner éventuellement avec Commerzbank, selon une source citée par l’agence Reuters. L’objectif de cette demande est que la banque allemande dispose d’un matelas financier confortable pour amortir les difficultés lors de l’intégration de sa compatriote.

10 milliards d’euros pour autoriser la fusion ?

Selon une source proche du dossier, la Banque centrale européenne (BCE) exigera une levée d’argent frais à Deutsche Bank avant de l’autoriser à fusionner éventuellement avec sa compatriote Commerzbank. En fait l’institution bancaire européenne voudrait s’assurer que la Deutsche Bank a des fonds propres pour surmonter de potentielles difficultés lors de l’intégration qu’elle souhaite. Le montant des fonds propres que la BCE demandera reste encore à déterminer, mais il devrait se chiffrer à 10 milliards d’euros. Car il est dans l’ordre du monde bancaire, qu’une entité fusionnée a généralement besoin d’une importante somme pour faire face aux coûts de restructuration et aux pertes sur investissements qui pourraient découler de l’opération.

Aucune confirmation de la part des trois parties

L’exigence de la BCE pourrait compliquer les efforts fournis par les deux établissements allemands pour ne faire qu’un. En effet, ils ne se sont toujours pas relevés de la crise financière de 2007-2009. Alors trouver un tel montant reviendrait à curer le fond de la marmite. Mais selon certains analystes, une levée de 10 milliards d’euros serait dans les clous de la Deutsche Bank. Joints par l’agence Reuters dans le but d’avoir la confirmation de l’information, La BCE, Deutsche Bank et Commerzbank auraient refusé tout commentaire. Les deux établissements bancaires allemands ne feraient pour l’instant qu’examiner le bien-fondé de négociations en vue d’une fusion.

Les autorités d’accords mais inquiètes

Quant au Gouvernement allemand, il voudrait bien d’une telle intégration car elle donnerait naissance à la troisième plus grande banque d’Europe. En même temps, les autorités s’inquiètent de la situation de la banque d’investissement de Deutsche Bank aux Etats Unis. Elles craignent également les effets négatifs de son échec, en septembre 2018, aux tests de résistance menés par la Réserve fédérale américaine.

Toutefois, le ministère allemand des Finances appuie fortement l’idée d’un mariage entre Deutsche Bank et Commerzbank. A l’opposé, les syndicats et les actionnaires sont, sinon opposés, du mois méfiants. Les travailleurs s’inquiètent notamment des destructions d’emplois qui pourraient atteindre 30 000 postes.

Unicredit en embuscade

Au cas où Deutsche Bank se rétractait, Unicredit souhaiterait fusionner Commerzbank avec sa filiale allemande, HypoVereinsbank. Cette intégration est une alternative que le Gouvernement allemand ne verrait pas d’un mauvais œil. Lui qui voudrait bien la création d’un grand groupe bancaire allemand, d’un « champion national ». Mais il va falloir pour Unicredit attendre de voir si les discussions entre Deutsche Bank et Commerzbank capoteront. Scope Ratings évalue la probabilité de la fusion à 60%.

Energie propre : EDF créé Hynamics, une filiale de production d’hydrogène « bas carbone »

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Devanture de l'usine EDF

EFD, a annoncé mardi la création de Hynamics, une filiale dédiée à la production et à la consommation de l’hydrogène « bas carbone » pour l’industrie et les transports. Le leader européen de l’électricité entend, par cet engagement, renforcer sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique. Il indique d’ailleurs que quarante projets sont déjà ciblés en France et dans d’autres pays d’Europe.

Une filiale détenue à 100% par EDF

EDF, le premier fournisseur et producteur d’électricité en France et en Europe, a décidé de donner un coup de pouce à la lutte contre le réchauffement climatique. Le groupe annonce la création d’une filiale dédiée à la production et à la consommation de l’hydrogène « bas carbone » pour l’industrie et la mobilité.

Cette nouvelle filiale a été baptisée « Hynamics ». Elle est détenue à 100% par EDF Pulse Croissance Holding, le fonds d’investissement et incubateur de l’électricien du groupe pour les start-up et projets innovants dont ceux en faveur des énergies vertes.

Hynamics se consacrera à la production de l’hydrogène par électrolyse de l’eau. C’est une technique qui émet peu de dioxyde de carbone (CO2) si bien sûr l’électricité utilisée en est elle-même peu émettrice.

Les missions de Hynamics

EDF a d’ores et déjà indiqué ce à quoi servira concrètement cette nouvelle filiale. Selon le groupe, au niveau de l’industrie, Hynamics « installe, exploite et assure la maintenance de centrales de production d’hydrogène, en investissant dans les infrastructures nécessaires ». Dans les transports, la filiale « contribue à mailler les territoires de stations-service pour recharger en hydrogène les flottes de véhicules électriques lourds », assure EDF dans un communiqué publié ce mardi.

Déjà une quarantaine de projets cibles en Europe

Aussi, le communiqué relève que « Par cet engagement, l’ambition d’EDF est de devenir un acteur incontournable de la filière hydrogène en France et à l’international et de renforcer sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique et pour un monde bas carbone. »

En outre, notons que la filiale d’EDF a identifié une quarantaine de projets cibles, situés en France et dans d’autres pays européens.

Enfin, il faut rappeler que la création de Hynamics intervient un an après que EDF a annoncé son entrée dans le capital de McPhy, une société spécialisée dans la production et le stockage d’hydrogène.

Fast-food : McDonald’s rachète Dynamic Yield pour personnaliser ses menus grâce à l’IA

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Un hamburger de McDo

Après les bornes de commandes et les commandes via mobile, McDonald’s s’investit dans la digitalisation de ses restaurants à travers l’intelligence artificielle (IA). Le géant américain a fait l’acquisition de Dynamic Yield, une start-up israélienne spécialisée dans la personnalisation de l’expérience client. Dorénavant, les menus pourront être modifiés en temps réel selon divers critères dont la météo et les habitudes du client.

Plus grosses acquisition de McDo depuis 1999

Selon Fox Business, McDonald’s vient de faire sa plus grosse acquisition depuis 20 ans (elle avait racheté sa concurrente Boston Market en 1999 à 173,5 millions de dollars). La firme américaine s’est offert une start-up israélienne à hauteur de 300 millions de dollars. Cette jeune pousse s’appelle Dynamic Yield, spécialisée dans la personnalisation de l’expérience client. A travers sa machine learning, Dynamic Yield permettra à McDonald’s d’adapter ses menus selon différents facteurs et les habitudes de consommation de ses clients. Ainsi près les bornes de commandes et les commandes via mobile, le géant américain du fast-food veut s’investir dans l’intelligence artificielle (IA) pour digitaliser ses restaurants et booster ses ventes.

Personnaliser la commande et gagner du temps

Concrètement, la machine learning de Dynamic Yield servira à proposer ou modifier des produits en temps réel selon plusieurs critères. Parmi eux, l’heure de passage, la météo, les habitudes du client, la fréquentation actuelle et les tendances alimentaires. Par exemple, quand il fait chaud, McDonald’s suggérera au gourmet un McFlurry (critère météo). Ou offrira des produits en fonction de ce qu’il a déjà choisi lors de ses précédents passages. Les données des commandes quotidiennes seront par conséquent exploitées afin d’affiner les propositions. Dynamic Yield collectera les informations des utilisateurs en temps réel, dont l’historique du client, la plaque d’immatriculation scannée lors du passage au drive, entre autres. Ce qui posera d’emblée des questions d’éthique concernant le traitement des données personnelles.

Testé aux Etats Unis, le dispositif bientôt déployé à l’international

Selon Fox Business, McDonald’s a déjà testé son dispositif dans plusieurs fast-foods américains en 2018. La firme compte le déployer, dès cette année, au reste du monde. Mais elle n’aurait pas encore précisé quels pays profiteraient les premiers de sa nouvelle fonctionnalité.

Notons que machine learning sera également exploitée dans les bornes en libre-service et dans l’application mobile.

Quant à la start-up Dynamic Yield, quoique rachetée, elle continuera d’exister et de proposer ses services à ses clients déjà existants. Ils sont plus de 300 dont Ikea, Lacoste et Sephora.

 

 

Tidjane Thiam : Le super banquier que l’on aimerait voir à la tête de la Côte d’Ivoire

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Tidjane Thiam au World Economic Forum

Tidjane Thiam le super banquier franco-ivoirien a récemment mis fin à sa carrière de PDG (Président Directeur Général) de plusieurs groupes, dont le Crédit Suisse, sa dernière aventure. « Je suis dans ma dixième année de PDG et je ne pense pas l’être une troisième fois ! J’ai 56 ans. » avait-il dit avant de quitter le fleuron de la finance helvétique. A présent, l’on le verrait bien prendre la tête du FMI ou de la Côte d’Ivoire pour sa reconversion.

Ses origines et son parcours scolaire

Tidjane Thiam est né le 29 juillet 1962 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Son père, Amadou Thiam, est un immigré sénégalais qui a milité pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire aux côtés de Félix Houphouët-Boigny. Il fut d’ailleurs membre du gouvernement pendant dix ans. La mère de Tidjane Thiam est la nièce de Félix Houphouët Boigny. Ainsi, le célèbre banquier noir est issu de deux familles très influentes de Côte d’Ivoire.

Tidjane Thiam fera l’essentiel de ses études en France après les avoir commencées en Côte d’Ivoire. En Hexagone, il fréquente d’abord le Lycée privé Sainte-Geneviève à Versailles (1980), puis l’Ecole Polytechnique (1982), enfin l’Ecole nationale supérieure des mines de Paris (1986), d’où il sort major de sa promotion. Le jeune étudiant passera ensuite le MBA de l’INSEAD grâce à une bourse d’étude (1988) avant de suivre un Programme des jeunes professionnels de la Banque Mondiale à Washington, D.C. (1989).

La carrière de Tidjane Thiam en quelques mots

Il commence sa carrière professionnelle au sein du cabinet McKinsey à New York et à Paris en 1988 et en 1990. De 1994 à 2000, il rejoint la Côte d’Ivoire comme directeur du BNETD (Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement), puis Ministre de la Planification et du Développement. Mais après le coup d’Etat de Robert Guei, il rentre en France et continue l’aventure avec McKinsey. En 2002, il est nommé directeur stratégique de l’assureur privé Aviva. De septembre 2009 à juin 2015, il préside le groupe d’assurance privé Prudential et devient du coup, le premier noir à diriger une entreprise du FTSE 100. Il sera également le premier noir à la tête d’une multinationale en juillet 2015, en l’occurrence le Crédit Suisse.

DG du FMI ou Président de la Côte d’Ivoire ?

Après son départ du Crédit Suisse, Tidjane Thiam ne s’est pas encore prononcé sur son avenir. Mais des observateurs de la finance estiment qu’ils pourraient aisément prendre la tête du Fonds Monétaire International (FMI) à la suite de Christine Lagarde. Ses compatriotes ivoiriens eux le voient bien succéder au Président Alassane Ouattara. Plusieurs pétitions ont même été signées pour le convaincre de se présenter à l’élection présidentielle de 2020. Malheureusement, l’homme a toujours décliné les propositions. « Je suis à la fois touché et honoré par toutes les marques d’affection et de soutien exprimées à mon égard récemment par nombre de mes compatriotes ivoiriens (…) et je les en remercie bien sincèrement. J’ai dit à plusieurs reprises et depuis de nombreuses années ma détermination à ne pas avoir d’activités politiques », a-t-il indiqué.

Les Ivoiriens insistent

Mais en Côte d’Ivoire, la candidature de Tidjane Thiam en 2020 est toujours à l’ordre du jour. Certains Ivoiriens le réclament pour redresser l’économie de leur pays comme il a su le faire avec le Crédit Suisse. Le PDCI-RDA, le parti auquel il est censé appartenir, aurait déjà dressé une short list de potentiels candidats. On retrouve son nom sur cette liste aux côtés du patron de SIFCA Jean Louis Billon et de la députée Yasmina Ouégnin, fille de George Ouégnin, le célèbre chef de protocole d’Houphouët-Boigny.

Tabac : Le nombre de fumeurs en France a diminué d’1,6 millions

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Jeune homme allumant sa cigarette dans le noir avec un briquet

Le nombre de fumeurs quotidiens a diminué d’un million six cent mille depuis 2016, a indiqué Matignon, ce lundi matin. Cette baisse est en grande partie due à l’augmentation progressive du prix du paquet de cigarettes, le remboursement des substituts nicotiniques par l’Assurance maladie et l’opération Mois sans tabac en novembre.

Le nombre de fumeurs en France a baissé d’1,6 millions depuis 2016, a indiqué Matignon ce lundi matin, avant la tenue dans l’après-midi d’un Comité interministériel consacré à la santé. Selon le Gouvernement, quelques 600.000 fumeurs quotidiens ont arrêté le tabac au premier semestre 2018. Ce chiffre s’ajoute au million déjà enregistré en 2017 et qui fut qualifié d’«historique ».

Les mesures contre le tabac portent leurs fruits

Les pouvoirs publics attribuent cette baisse record à certaines mesures prises contre le tabac. La première est l’augmentation progressive du prix du paquet jusqu’à 10 euros d’ici 2020. Le paquet de cigarettes coûtait environ 5 euros il y a encore dix ans, mais il revient aujourd’hui à 8,5 euros en moyenne. Une hausse des prix qui a eu le don de décourager beaucoup de fumeurs soucieux de leurs économies. La deuxième mesure est le remboursement des substituts nicotiniques par l’Assurance maladie. « Cette évolution intervient alors que le remboursement à 65 % des substituts nicotiniques par l’Assurance maladie a remplacé progressivement le forfait de 150 euros par an et par personne », observe l’observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) dans son rapport remis à Matignon. Enfin, nous avons l’instauration du paquet neutre et l’opération Mois sans tabac en novembre, qui vise à inciter le maximum de fumeurs à arrêter.

200 décès par jour dus au tabac

En outre, les pouvoirs publics révèlent que le tabac est la première cause de mortalité évitable en France avec plus de 78.000 décès par an. Ce qui signifie qu’en moyenne 200 personnes meurent par jour des effets néfastes du tabac tels que les cancers et les maladies cardiovasculaires. Rappelons aussi que, selon l’Organisation mondiale de la santé, le tabac fait plus de 7 millions de décès par an dans le monde, dont près de 900.000 non-fumeurs. Ces derniers étant exposés à la fumée des autres, une inhalation jugée encore plus toxique.

Une baisse du volume de cigarettes livrées

L’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT), note enfin que les ventes de cigarettes en France ont enregistré un recul de 9,32 %. En effet, en 2018, près de 40,23 milliards de cigarettes ont été livrées aux buralistes, contre 44,36 milliards en 2017. A l’opposé, les ventes de traitements d’aide à l’arrêt ont augmenté de 28% en 2017 et de 25 % en 2018.

 

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