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Immobilier : Airbnb marque un point face aux hôteliers

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Un appartement d'Airbnb

 

Airbnb vient de marquer un premier point face aux hôteliers. L’avocat général de la Cour de justice européenne a donné raison à la plateforme de location et de réservation de logement. Celle-ci refuse d’être soumise aux règles de la profession d’agent immobilier, comme le réclament les hôteliers.

C’est une première victoire décisive que vient de réaliser Airbnb dans la bataille judiciaire qui l’oppose aux hôteliers de France. L’avocat général de la Cour de justice européenne a donné raison à la plateforme de location qui refuse d’être soumise aux règles de la profession d’agent immobilier, comme le réclament les hôteliers. Selon l’avocat général de la Cour de justice de l’UE (CJUE), Airbnb est dans son bon droit de refuser de se soumettre aux règles de la profession d’agent immobilier.

Airbnb «n’exerce pas de contrôle sur les modalités essentielles»

L’avocat général Maciej Szpunar a estimé, dans ses conclusions, que la mise en relation électronique entre des locataires et des hôtes potentiels pour de courtes durées «constitue un service de la société de l’information». Aussi, Airbnb «n’exerce pas de contrôle sur les modalités essentielles» des prestations. Et même si des dispositions nationales peuvent «restreindre les services de la société d’information», elles doivent respecter une série de «conditions de fond et de procédures» prévues par la directive sur le commerce électronique, a expliqué l’avocat général.

Maciej Szpunar trouve ces conditions ne sont pas respectées en France dans le cas de la «loi Hoguet». Ainsi, les règles de la profession d’agent immobilier ne doivent pas être appliquées à l’entreprise de location de logement, a statué l’avocat général.

Airbnb se réjouit de l’avis de l’avocat général

Evidemment cette décision de la Cour de justice européenne fait chaud au cœur d’Airbnb qui réagit : «Nous saluons l’avis de l’avocat général qui rappelle clairement l’ensemble de règles applicables aux plateformes collaboratives telles qu’Airbnb, et en quoi ces règles bénéficient aux consommateurs».

La décision finale des juges de la Cour attendue

Les «conclusions» de l’avocat général devraient être entérinées par la Cour basée à Luxembourg, dans un délai d’environ trois mois. Etant donné qu’elles sont souvent suivies par les juges, Airbnb peut déjà savourer à moitié sa victoire sur les hôteliers de France.

 

 

Pension minimum de 1000 euros : Qui pourrait bénéficier de la mesure d’Emmanuel Macron?

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Des retraités assis dan un café

 

Lors de son allocution jeudi soir, le Président Emmanuel Macron a annoncé que les actifs ayant eu une carrière complète seront assurés d’une pension minimum de 1.000 euros à partir de 2020. Mais il n’a pas donné d’indications sur le mécanisme d’application de cette mesure.

Quel profil de retraités est concerné ?

Les retraités qui ont travaillé toute leur vie devraient être assurés de toucher une pension au moins égale à 1.000 euros. C’est ce qu’a annoncé Emmanuel Macron, le jeudi soir, dans le cadre des propositions au « grand débat national », né de la crise des gilets jaunes. Si l’on sait que seuls ceux partant à la retraite à partir de 2020 profiteront de cette mesure, l’on ignore en revanche tout du mécanisme qui sera mis en place. Qui pourrait bénéficier de cette pension minimum de retraite et comment ?

Selon Victor Alves, référent métier au sein du cabinet spécialisé Sapiendo retraite, qui se confiait au Capital, « Elle devrait surtout bénéficier à ceux ayant cotisé de longues périodes avec de faibles revenus et les exploitants agricoles qui, malgré une carrière complète, sont souvent bien en-dessous de ces 1.000 euros ». Mais alors, quel mécanisme sera mis en place pour atteindre ce seuil de 1000 euros ?

Les montants à considérer

L’expert pense qu’il faudrait d’abord prendre en compte plusieurs paramètres. D’abord l’on considérera le minimum contributif (Mico) que touchent les retraités qui ont une très faible pension et qui ont atteint au moins la durée d’assurance nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Ensuite il y a le montant de l’ensemble des pensions qui ne doit être supérieur à 1.177,44 euros par mois. « C’est le premier chiffre à regarder pour savoir si vous pouvez bénéficier de ce dispositif », a conseillé Victor Alves.

Le montant mensuel du Mico est actuellement de 636,56 euros et peut atteindre 695,59 euros pour ceux qui ont cotisé plus de 120 trimestres. L’on ajoutera au Mico, le montant de la retraite complémentaire pour lequel le dispositif de minimum contributif n’existe pas.

Qu’entend le gouvernement par « travailler toute sa carrière » ?

Enfin, il sera impératif de savoir ce que signifie « travailler toute sa carrière ». « Est-ce que des parents qui se sont arrêté trois ou quatre ans pour élever leurs enfants pourront en bénéficier ? Même chose pour ceux qui ont été à temps partiel ? », s’est interrogé l’expert de Sapiendo retraite.

Agencer son espace extérieur avec le tirage de Maison actuelle

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La saison hivernale étant terminée, c’est le moment de profiter à nouveau de votre espace extérieur. Un mobilier original, toujours en adéquation avec vos envies et besoins, peut donner beaucoup de charme à votre jardin. Pour les plus téméraires, osez entreprendre des travaux sur votre terrasse. Le nouveau tirage de Maison actuelle vous donne des conseils pour repenser votre vie en dehors de vos pièces à vivre.

Les températures se réchauffent et les journées sont plus longues. Toutes les conditions sont désormais réunies pour pouvoir profiter de belles après-midi ensoleillées sur votre terrasse. Cette période de transition signifie donc un changement dans vos pratiques quotidiennes. Il est alors pertinent d’accompagner le printemps avec une nouvelle décoration d’extérieur.

Un mobilier d’extérieur qui vous ressemble

Pour profiter le plus possible du temps printanier, le magazine Maison actuelle, dans son nouveau tirage, vous invite à repenser votre décoration d’extérieur. Pour apprécier les rayons du soleil, créez-vous un espace détente dans votre jardin. Agencez transats, coussins et poufs, et, si vous le pouvez, hamacs.

Si vous avez l’habitude de recevoir des invités, installez un salon de jardin. Cela permettra d’avoir un espace convivial dans lequel partager des bons repas entre amis.

Entamez des travaux sur votre terrasse

Si acheter du mobilier d’extérieur ne vous suffit pas, cela signifie que c’est le moment d’entamer des travaux dans votre jardin. En construisant vous-même votre espace de vie, vous construirez votre bien-être.

Personnalisez jusqu’aux différents matériaux qui composent votre terrasse. Pierre naturelle, bois, ou encore béton, le revêtement doit vous correspondre. Optez pour un style qui vous mettra à l’aise. Par exemple, si vous souhaitez aménager une terrasse zen, pourquoi ne pas construire un petit bassin décoratif, ou poser un revêtement en galets ? De la même manière, pour profiter d’une terrasse naturelle qui allie verdure et décoration, pourquoi ne pas réaliser un mur végétal ?

Dans tous les cas, pour toute démarche que vous souhaitez entreprendre, n’hésitez pas à trouver l’inspiration ailleurs.

Banque : La Caisse régionale du Crédit Agricole Nord de France dépose le bilan de son exercice 2018

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Logo du Crédit Agricole Nord de France

 

La Caisse régionale du Crédit Agricole Nord de France a mis à disposition du public et déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers son rapport de gestion pour les comptes arrêtés au 31 décembre 2018.

L’engagement de la banque sur le territoire

Dans ce rapport annuel, consultable sur le site de présentation du Crédit Agricole Nord de France à l’adresse http://communication.ca-norddefrance.fr/, la banque indique qu’elle compte aujourd’hui 1,1 million de clients, 2996 salariés, 786 administrateurs et 422.000 sociétaires. Elle enregistre à ce jour 239 agences, 778 distributeurs automatiques, 169 points verts, 70 caisses locales et 21 centres d’affaires sur le Nord et le Pas-de-Calais. En outre, elle rappelle qu’elle est présente dans quatre (4) pôles d’activités que sont la banque assurance, l’immobilier, le capital investissement et les média.

Les chiffres clés de l’activité en 2018

Au titre de l’année 2018, la Caisse régionale du Crédit Agricole Nord de France a comptabilisé 28,4 milliards d’euros de collectes globales (en hausse de 1,5% par rapport à 2017), ainsi que 23,5 milliards d’encours de crédit (augmentation de 6,4%). Ces encours de crédits se répartissent comme suit : 13,7 milliards d’euros pour les particuliers-2,8 milliards pour les entreprises-2,7 milliards pour les professionnels-2,3 milliards pour les collectivités publiques et 2 milliards pour les agriculteurs.

La Caisse régionale du Crédit Agricole Nord de France a également injecté dans l’économie 4,5 milliards de nouveaux crédits et assuré 1 client sur 3.

Parallèlement, l’établissement bancaire a réinvesti ses résultats dans le territoire avec 531 millions d’euros de produit net bancaire, soit 30 millions de moins qu’en 2017, et 133,6 millions d’euros de résultat net social, soit un recul de 12,3% par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, au moins 80% de la valeur créée a été réinvestie dans le Nord et le Pas-de-Calais.

Enfin, le total bilan consolidé s’élève à 29.966 (+48 en comparaison de 2017) et les capitaux propres part du groupe à 4201 (+23).

Un bon bilan en considérant la conjoncture

Un bilan plutôt satisfaisant pour le groupe bancaire qui relève qu’« Avec un contexte géopolitique qui ne s’apaise pas, des marchés financiers attentistes et volatils, le ralentissement de la croissance en France se fait sentir. Dans une année à forts enjeux politiques et commerciaux, le Crédit Agricole Mutuel Nord de France affiche une activité commerciale dynamique et des résultats résilients et contribue plus que jamais au développement du territoire régional. En 2018, ce sont 80% de la valeur créée par la banque qui ont été réinvestis dans le Nord et le Pas-de-Calais. ».

 

Streaming musical : YouTube Music propose (enfin) une version gratuite financée par la publicité

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Page de YouTube Music

 

Les propriétaires d’une enceinte Google Home, qui intègre Google Assistant, peuvent désormais écouter YouTube Music gratuitement. C’est en tout cas ce qu’a annoncé YouTube ce jeudi dans un billet sur son blog. Cette offre gratuite sera uniquement financée par la publicité.

Ok Google joue moi de la musique

YouTube a enfin décidé de s’aligner sur les références en matière de streaming musical, à savoir Spotify, Apple Music et Deezer. Le service propose à son tour une version gratuite de son YouTube Music, mais uniquement sur Google Home. Ainsi, les propriétaires d’une enceinte Google Home, qui embarque l’Assistant du fabricant, ne sont désormais plus obligés de passer par YouTube Music Premium pour écouter de la musique. YouTube a fait cette annonce le jeudi 18 avril sur son blog. Si la gratuité est toujours une bonne chose, elle s’accompagne généralement d’un contre coût que personne n’ignore. Avec YouTube Music, cette contrainte est de deux ordres : l’intégration de la publicité (intempestive) et l’impossibilité de choisir précisément le type de musique ou de morceau qu’on souhaite.

Les contraintes d’une offre gratuite

En effet, l’utilisateur sera régulièrement stoppé dans son écoute par de la publicité, qui dure environ…30 secondes. Il faut se l’avouer, patienter une demi-minute sera un véritable calvaire, déjà que 10 secondes avec les publicités actuelles c’est pénible.

Aussi, l’utilisateur n’écoutera pas exactement La chanson qu’il demande, mais aura Une chanson que YouTube a bien voulu lui mettre. Concrètement, quand vous entrerez une playlist, un album ou une chanson spécifique, YouTube Music vous proposera d’écouter un genre de musique, une ambiance qui correspond à vos goûts personnels. Vous pourriez donc écouter du Jul alors que vous aviez demandé Maître Gims. Bah après tout c’est gratuit donc ne vous plaignez surtout pas ! c’est sûr, 1 vaut mieux que 0 !

En proposant une telle offre, YouTube espère sans doute offrir un avant-goût aux utilisateurs et leur donner envie de migrer vers l’offre Premium. Mais cela pourrait ne pas suffire parce que l’offre premium de YouTube Music c’est carrément 9,99 euros par mois. Elle permet d’écouter ses musiques préférées à la demande et de façon illimitée.

Seuls quelques pays peuvent en profiter actuellement

Pour l’instant Cette nouveauté est disponible aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Australie, en Grande-Bretagne, en Irlande, en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, en Suède, en Norvège, au Danemark, au Japon, aux Pays-Bas et en Autriche. YouTube a annoncé qu’elle se déploiera dans d’autres pays « très bientôt ».

 

 

Rapport de l’Insee : Les indices de pauvreté de la France dans l’UE

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Personne tenant des Euros en main

 

L’Insee a dévoilé ce mardi les principaux indices économiques et sociaux de la France dans l’Union européenne (UE), à l’issue d’un an d’enquête. L’institut s’est appesanti sur deux aspects que sont la pauvreté monétaire et la privation matérielle et sociale.

Focus sur deux indicateurs

L’Insee a rendu public ce mardi son rapport sur « La France dans l’Union européenne ». Cette étude établit les principaux indicateurs économiques et matériels de la France au sein de l’UE afin d’affiner les données sur la pauvreté. « Nous avons analysé la pauvreté monétaire et la privation matérielle et sociale, qui sont deux approches différentes de la pauvreté. La première se fonde sur le revenu des ménages, la seconde sur les conditions de vie. » a expliqué Julien Blasco, économiste et spécialiste des inégalités

Au niveau de l’indicateur de privation matérielle et sociale, l’Insee a pris en compte treize éléments de la vie courante considérés comme nécessaires. Il s’agit : pouvoir s’acheter une voiture, des vêtements, des meubles neufs, pouvoir se payer des vacances et ne pas concéder des impayés, entre autres.

Quelques chiffres publiés par l’Insee

Selon le rapport de l’Insee, la France possède le 6e taux le plus bas de pauvreté monétaire de l’Union européenne avec 13,6% et un taux de privation matérielle et sociale médian de 12,7%. Les deux indicateurs réunis, l’Hexagone 5,5% de sa population est concernée, contre 50% dans l’Union européenne.

Aussi, l’Insee a considéré la question du chômage et du sous-emploi. A ce niveau, la France ne jouit pas d’un bon classement. Avec 9,4 % de sa population sans emploi en 2017, elle est le 6e pays le plus touché par le chômage, après la Grèce, l’Espagne, la Croatie, l’Italie et Chypre. En outre, l’insatisfaction grimpe à 19 %, un taux bien supérieur à celui des autres pays de l’Europe du Nord et de l’Ouest, sauf le Royaume Uni et l’Allemagne. Seuls les Etats de l’Europe de l’est ne sont pas mieux logés. La Bulgarie et la Roumanie, par exemple, affichent un taux de privation matérielle et sociale de 47 %.

En outre, l’Insee révèle que 90 % des personnes en proie à une privation matérielle et sociale sont issues des familles monoparentales au chômage. Ces familles sont trois fois plus touchées par la pauvreté que les couples sans enfants, et les chômeurs, quatre fois plus que les personnes en emploi.

 

Aéronautique : secteur phare de l’économie française

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Le secteur aéronautique représente 12% des exportations françaises. Il est également le secteur d’activité dont la marque employeur est la plus attractive chez les salariés français. 

Un secteur clé sur les marchés étrangers

Le secteur de l’aéronautique est, avec le luxe, un acteur stratégique pour l’économie française. Selon un rapport du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en 2018, le secteur a réalisé 55,7 milliards d’euros de ventes à l’étranger. Ce qui équivaut à 12% des exportations françaises l’année dernière.

Ce rayonnement international s’explique évidemment par l’implantation du siège social d’Airbus à Toulouse. Ce géant de l’industrie est un moteur de la production et de la vente de produits aéronautiques français sur les marchés étrangers.

Une étude réalisée par le Conseil d’analyse économique, cabinet de conseil chargé d’accompagner le premier ministre Français, a d’ailleurs démontré que dans l’aéronautique, la France est le premier pays développé en termes de compétitivité hors-coûts. Ce qui signifie que la qualité de la production est la plus élevée.

L’aéronautique amène un effet d’entraînement

Selon l’Insee, l’institut national de la statistique et des études économiques, en 2011, un euro de valeur ajoutée produite par le secteur avait pour conséquence la création de 3,60 euros de valeur ajoutée dans l’économie globale française. Cet effet d’entraînement s’explique par les consommations intermédiaires générées par les exportations aéronautiques.

En effet, étant donné que les entreprises annexes d’équipements ou de services sont également localisées en France, tout ce que vend Airbus entraîne avec lui les organisations rattachée de près ou de loin à la production (équipementiers, communicants, marketeurs, avocats…).

L’industrie est donc un acteur stratégique dans le développement économique de l’hexagone. Il est important de constater tout de même sa forte dépendance à la demande étrangère.

Premier secteur plébiscité par les salariés Français

L’aéronautique est le secteur le plus attractif pour les salariés Français. En effet, selon une étude réalisée par Randstad, enseigne spécialisée dans le recrutement et les ressources humaines, publiée en 2019, 50% des actifs interrogés souhaitent travailler dans ce secteur.

Hausse du coût de l’électricité : La CLCV et UFC-Que Choisir menacent de saisir le Conseil d’Etat

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Une ampoule

La CLCV et UFC-Que Choisir ont l’intention de saisir le Conseil d’Etat si le Gouvernement s’obstinait à imposer sa hausse de près de 6% des tarifs de l’électricité cet été. Les deux associations jugent cette mesure malvenue en pleine crise du pouvoir d’achat en France.

Macron, vous devez agir

La CLCV et UFC-Que Choisir ne veulent plus entendre parler de l’augmentation des tarifs de l’électricité de 5,9% prévue à partir de cet été. Les deux associations ont indiqué qu’elles saisiraient le Conseil d’Etat si le Gouvernement s’obstinait à imposer cette mesure qui menacerait le pouvoir d’achat des Français. Pour ne pas en arriver là, elles invitent Emmanuel Macron à agir dès maintenant. «Monsieur le président de la République (…), nos deux associations vous demandent de ne pas laisser le gouvernement suivre cet avis que nous considérons techniquement infondé et juridiquement contestable», ont-elles écrit dans une lettre adressée à l’Elysée. La CLCV et UFC-Que Choisir rappellent aussi à Emmanuel Macron qu’«Approuver le raisonnement de la CRE reviendrait à tourner le dos aux attentes des Français et à la logique de dialogue que vous avez mise en place durant le grand débat national».

Une hausse justifiée par la CRE

L’augmentation de près de 6% des tarifs de l’électricité a été préconisée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Cette hausse concernera tous les consommateurs résidentiels abonnés au tarif bleu d’EDF (25,6 millions de foyers) et les petits professionnels (3,2 millions). Après avoir été suspendue en janvier dernier pour calmer les Gilets Jaunes, cette hausse de 5,9% sur l’électricité devrait rentrer en vigueur l’été prochain.

La CRE justifie sa proposition par le fait qu’EDF fait face à une hausse de ses coûts d’approvisionnement suite à l’envolée des prix sur le marché. Pour supporter cette situation, EDF n’aurait d’autres choix que de faire payer la différence aux consommateurs, comme la loi le prescrirait. Pour leur part, la CLCV et UFC-Que Choisir estiment que d’autres possibilités s’offrent au Gouvernement et à la CRE. Ils pourraient par exemple baisser les taxes sur l’électricité (TVA et contribution au service public de l’électricité) ou demander à EDF de réaliser des économies de gestion. Ces mesures suffiraient amplement, à moins que la Commission de régulation de l’énergie ait d’autres objectifs.

Sauver la vie des opérateurs alternatifs ?

La CLCV soupçonne la CRE de vouloir sauver les opérateurs alternatifs. «Depuis un an, les opérateurs alternatifs sont pris à la gorge par l’augmentation des prix sur le marché de gros. Redevenus complètement dépendants du nucléaire d’EDF, leur demande d’accès à la capacité nucléaire (Arenh) a excédé le plafond de 100 TWh octroyés par l’État par décret à la suite de la loi Nome. Ces opérateurs font ainsi face à un net surcoût qui ne leur donne plus d’avantages compétitifs (…) La logique de la CRE revient à considérer que pour sauvegarder la viabilité économique des alternatifs et faire survivre la concurrence, il faut augmenter les prix» fait observer la CLCV.

Quoiqu’il en soit, les deux associations demandent l’annulation de cette augmentation, faute de quoi elles saisiront les autorités compétentes. Aussi, préviennent-elles, les consommateurs «n’accepteront pas une hausse de 6% de leur facture d’électricité qui contrevient à la vérité des coûts».

Le Président de la République, qui livrera les réponses du grand débat ce soir, prendra peut-être une décision sur cette hausse des tarifs de l’électricité.

 

Airbus : Nomination de l’Allemand Rene Obermann au poste de président du conseil d’administration

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Photo de Rene Obermann

Airbus a nommé l’Allemand Rene Obermann à la présidence de son conseil d’administration en 2020. Cette décision vise à perpétuer l’équilibre franco-allemand puisque, dans le même temps, le Français Guillaume Faury est officiellement devenu président exécutif du groupe. Celui-ci était jusqu’alors président d’Airbus Aviation commerciale (AAC). Quant à l’Allemand Rene Obermann, il était simple membre du conseil d’administration d’Airbus SE depuis 2018.

Une nomination pour perpétuer la tradition

Un duo franco-allemand vient d’être nommé à la tête d’Airbus, le constructeur aéronautique européen dont le siège social se trouve à Blagnac, dans la banlieue de Toulouse. Ce duo est composé du français Guillaume Faury, nommé président exécutif du groupe, précédemment président d’Airbus Aviation Commerciale (AAC), et de l’Allemand Rene Obermann, nouveau président du conseil d’administration, dont il était simple membre. Ces nominations devraient perpétuer l’équilibre des pouvoirs entre la France et l’Allemagne qui détiennent chacun 11% d’Aribus.

Le favori de Berlin

Perçu à Berlin comme le favori du gouvernement allemand pour présider le conseil d’Airbus, Rene Obermann aura à charge de mener des remaniements au sein de la direction du groupe, dans un contexte de corruption présumée dans plusieurs pays. Il devrait mener des négociations sur un éventuel règlement des procédures sur ce dossier. Des enquêtes sont en cours en France et en Allemagne, les pays les plus touchés par cette affaire. Rene Obermann aura donc fort à faire sur ce coup.

Jusqu’ici, Rene Obermann était membre du Conseil d’administration d’Airbus et président de Deutsche Telekom. A la tête de ce groupe, il avait notamment tenté de vendre T-Mobile US à AT&T, une opération qui a échoué. Mais cette tentative a rapporté à Deutsche Telekom une indemnité forfaitaire de 6 milliards de dollars.

René Obermann (né le 5 mars 1963 à Düsseldorf) est associé et directeur général de Warburg Pincus International LLC [1] et était auparavant (du 13 novembre 2006 au 31 décembre 2013) directeur général de Deutsche Telekom AG [2].

Carrière professionnelle de Rene Obermann

Rene Obermann a été élevé à Krefeld, en Allemagne. Après ses études secondaires et son service militaire, où il a passé deux ans dans l’armée de l’air, il a débuté sa carrière professionnelle chez le constructeur automobile allemand BMW, à Munich. En 1986, Obermann fonde à Münster sa propre société baptisée ABC Telekom, devenue The Phone House Telecom GmbH. En 1991, ABC Telekom a fusionné avec Hutchison Whampoa Ltd. pour donner Hutchison Mobilfunk GmbH. Obermann. Après avoir vendu ses parts de Hutchison Mobilfunk GmbH , Rene Obermann atterit au sein du groupe Deutsche Telekom. Tout d’abord chez T-Mobile Deutschland GmbH en tant que membre du directoire, puis comme PDG de T-Mobile Deutschland de 2000 à 2002. En juin 2001, il est également devenu PDG Europe de T-Mobile International AG. En novembre 2002, il est nommé membre du conseil d’administration de Deutsche Telekom AG, ensuite directeur général de la division mobile du groupe T-Mobile International AG. Après la démission de Ricke en 2006, Obermann est devenu le PDG de Deutsche Telekom AG. Durant son mandat il joue un grand rôle dans l’obtention d’un partenariat exclusif avec Apple pour la vente de l’iPhone d’origine en Allemagne et dans d’autres pays européens à la fin de 2007.

Rene Obermann a aussi réussi la fusion d’Orange et de T-Mobile UK avec Everything Everywhere, ainsi que celle de Metro PCS et de T-Mobile aux États-Unis. Obermann a quitté Deutsche Telekom en décembre 2013 et a assumé les fonctions de PDG du fournisseur néerlandais de câbles et Internet, Ziggo.

En février 2015, Obermann est devenu associé et directeur général de Warburg Pincus International LLC. Enfin, en 2016, l’Allemand est rentré dans le conseil consultatif de la Fondation allemande pour l’économie de l’Internet et en 2018 dans le conseil d’administration d’Airbus (source Wikipédia).

Google Maps : Bientôt des notifications sur les ralentissements du trafic routier

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Un utilisateur de Google Maps consulte son trajet sur son smartphone

Google Maps proposera bientôt des notifications sur les ralentissements du trafic routier, au même titre que les incidents. Une nouveauté qui s’aligne sur le modèle de Waze (propriété de Google).

Google Maps, le service de cartographie en ligne de Google, connaitra bientôt une innovation, sur le modèle de Waze, qui appartient à Google depuis 2013.

Une méthode participative sur le modèle de Wikipédia

En effet, Google dote Maps d’une nouvelle fonctionnalité qui lui permettra de notifier les ralentissements sur la route, au même titre que les accidents et les radars. Ainsi, les utilisateurs de ce service pourront désormais obtenir en temps réel des notifications sur le trafic sur leur itinéraire. Concrètement, si un utilisateur signale, en deux clics, la présence d’un ralentissement sur son trajet, une notification parvient aux autres utilisateurs de Google Maps. Ces derniers peuvent alors exploiter cette information pour rebrousser chemin ou prendre un itinéraire alternatif. C’est en quelque sorte une méthode participative, comme celle de Wikipédia. Chaque utilisateur apporte une information ou actualise celle déjà existante. Une telle innovation permet de palier efficacement les lenteurs inhérentes au système traditionnel de Google.

Google soucieux de ne répandre de fausses informations

Mais comme dans le cas de Wikipédia, où l’information est vérifiée avant publication, Google procède à une validation préalable avant de diffuser une alerte sur Maps et de signaler un ralentissement du trafic sur un itinéraire. La validation d’une alerte consiste en la vérification des données afin d’établir la présence effective d’un embouteillage. Ceci est nécessaire pour ne pas répandre de fausses informations. La lecture du trafic sur Google Maps se fait à l’aide des couleurs (gradiente). Selon que la circulation soit fluide ou complètement à l’arrêt, le signal passera au vert, à l’orange, au rouge ou à l’écarlate.

La législation française sur la route de Google Maps

Pour l’instant cette fonctionnalité n’est pas disponible dans plusieurs pays, parmi lesquels la France. En Hexagone, le déploiement d’un tel service pourrait buter sur la législation en vigueur. Comme pour Waze, cette innovation de Google Maps sera peut-être remplacée par des notifications de « zones dangereuses », ce qui aurait le désavantage de perdre en pertinence.

Rappelons qu’en 2013, Google avait racheté Waze, une open source créée par un chercheur israélien. Le géant du web avait dû ensuite se conformer à la loi française en février 2014 en transformant les alertes-radar par des alertes de « zone de contrôle ».

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