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Cosmétiques biologiques : Weleda perd son directeur commercial

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Andreas Sommer, ancien directeur commercial de Weleda AG

 

Le spécialiste des produits cosmétiques naturels Weleda a annoncé mercredi le départ de son directeur commercial Andreas Sommer, qui quitte la société bâloise fin septembre après 22 années de service. Son poste sera réparti de manière intérimaire sur les autres membres de la direction, a précisé Weleda dans un communiqué.

Après 22 ans d’activité intense et fructueuse, Andreas Sommer, directeur commercial, quittera Weleda AG le 30 septembre, a annoncé ce mercredi le spécialiste des produits cosmétiques naturels dans un communiqué. « Nous sommes extrêmement reconnaissants à Andreas Sommer pour sa contribution significative au succès de l’entreprise et pour sa grande solidarité », a déclaré le président du conseil d’administration, Paul Mackay. « Après 22 ans chez mon premier employeur, il est temps de faire quelque chose de nouveau », a déclaré pour sa part Andreas Sommer.

Parcours professionnel d’Andreas Sommer

De juin 2012 à aujourd’hui, Sommer a occupé le poste de directeur commercial (Chief Commercial Officer) à Weleda AG. Au cours de son mandat, il a conduit la phase de réorganisation des années 2012 – 2014, qui a abouti au bien-être économique du groupe. Andreas Sommer a également apporté une contribution spéciale à la société et à l’internationalisation ultérieure de différentes divisions dont il occupait la tête. Plus récemment, il était responsable du développement sur le marché mondial du premier fabricant mondial de cosmétiques et de médicaments naturels certifiés pour la direction de la thérapie anthroposophique. D’avril 2011 à mai 2012 il a occupé le poste de Directeur Business Unit Natural & Organic Cosmetics, tout en étant Membre de la direction de Weleda. De 2008 à 2011, Andreas Sommer était responsable de la division cosmétique naturelle et de 2001 à 2008, responsable chargé des ventes en Allemagne pour Weleda et responsable du personnel de vente. Enfin, de 1997 à 2001, il a travaillé à Weleda AG comme directeur de Project Manager R&D Pharma en Allemagne.

A propos de Weleda AG

Weleda AG Arlesheim est une société anonyme de droit suisse dont le siège se trouve à Arlesheim près de Bâle (Suisse). Elle dispose d’une succursale à Schwäbisch Gmünd (Allemagne). Le groupe international Weleda comprend en outre 20 bureaux dans le monde et emploie actuellement environ 2 500 personnes. Weleda est aujourd’hui le premier fabricant mondial de cosmétiques et de médicaments biologiques et naturels certifiés pour la thérapie anthroposophique.

 

Salon de Francfort : BMW dévoile l’i Hydrogen Next, une alternative au véhicule électrique

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Le prototye de la BMW i Hydrogen (Photo)

 

Lors du salon automobile de Francfort (Allemagne), BMW a dévoilé son i Hydrogen Next, présenté comme une alternative au véhicule électrique. Produit en partenariat avec Toyota, ce modèle pourrait voir le jour d’ici 2025, si bien sûr les infrastructures (station à hydrogène) sont disponibles.

Un projet classé « secret defense »

L’électrification des véhicules continue chez BMW, mais le constructeur allemand travaille aussi sur des voitures à hydrogène. Lors du salon automobile de Francfort, le fabricant a dévoilé l’i Hydrogen Next, présenté comme une alternative au véhicule électrique. Ce SUV X5 alimenté par une pile à combustible est le fruit d’une longue collaboration entamée en 2013 avec le japonais Toyota, qui commercialise depuis longtemps la Mirai, un véhicule à hydrogène.

La BMW i Hydrogen Next est décorée de motifs sur le capot et sur les bords. Ses sorties d’échappement sont remplacées par des prises d’air frontales qui l’alimentent en oxygène. C’est tout ce que l’on sait pour l’instant de ce modèle innovant car aucun détail sur ses capacités de puissance ou d’autonomie n’a été fourni par le constructeur allemand. Il était même impossible d’accéder à l’intérieur du véhicule ou de voir à travers à cause des vitres teintées du prototype.

Il faudra avoir déployé un vaste réseau de stations-service

BMW annonce qu’une première et petite série sera lancée en 2022 sur la base du SUV X5. Sur le long terme, le groupe automobile envisage une mise en vente pour le grand public d’ici 2025. Bien entendu, il faudra d’abord que les infrastructures nécessaires au déploiement de ce type de véhicules soient disponibles. Ce sont en particulier les stations de recharge.

Vu la galère des propriétaires de véhicules électriques, à cause de la rareté des stations de recharge, l’on craint que ces voitures à hydrogène ne soient pas commercialisées avant plusieurs années. Car il faudra prendre en compte la difficulté de l’acheminement de ce combustible et le coût élevé de sa production, sans parler de son stockage volumineux.

Mais, une fois ces obstacles levés, l’hydrogène présente de nombreux avantages, principalement écologiques. Cette énergie rejette par exemple 25% de dioxyde de carbone en moins qu’un moteur diesel, et 40% de moins qu’un moteur essence.

Privatisation FDJ : Faut-il acheter des titres ?

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Logo de la FDJ

 

La privatisation de la Française des jeux (FDJ) pourrait débuter dès novembre, a indiqué dimanche 1er septembre le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. A la différence du groupe ADP et d’Engie, la Française des jeux (FDJ) ne possède aujourd’hui pas de cotation boursière. Il s’agit donc à la fois d’une privatisation et d’une introduction en bourse. Dans un tel cas de figure, l’achat d’actions à la FDJ serait-elle une bonne affaire ?

Dimanche 1er septembre, Bruno Le Maire a annoncé lors de l’émission « Le Grand Rendez-vous CNEWS-Europe 1-Les Echos », que l’Etat envisageait la privatisation de la Française des jeux (FDJ) dès début novembre 2019. « Notre volonté est que la FDJ puisse être privatisée d’ici à la fin de l’année, sans doute avant la fin du mois de novembre, sauf chute des marchés d’ici là. Courant novembre, les particuliers pourront acheter des titres », a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances.

« Nous réfléchissons à des possibilités de décote sur le prix de l’action »

A l’issue du processus de privatisation, L’Etat devrait détenir 20% du capital de la FDJ contre 72% actuellement, « pour s’assurer du contrôle sur l’addiction en complément de la future autorité ». Actuellement, aux côtés de l’Etat, quelque 14% du capital est détenu par des associations d’anciens combattants (UBFT et Fédération André-Maginot) et le reste par les salariés de l’entreprise.

Bruno Le Maire a déclaré que son cabinet étudiait les mécanismes adéquats pour faire participer le plus grand nombre de Français à cette opération. « Nous réfléchissons à des possibilités de décote sur le prix de l’action. Je souhaite que les Français y participent le plus largement possiblement avec, par exemple, des actions gratuites en fonction de la durée de détention de ces titres », a précisé le ministre de l’Economie et des Finances.

Comme déjà souligné, la Française des jeux (FDJ) ne possède pas de cotation boursière à ce stade contrairement au groupe ADP et Engie. Bruno Le Maire a promis qu’« Il y aura une part réservée au grand public, avec une part d’actions gratuites pour tous les actionnaires [particuliers] qui accepteraient de détenir plus longtemps leurs actions FDJ. », en plus « des possibilités de décote sur le prix de l’action » pour les salariés de la FDJ.

Plusieurs structures impliquées dans l’opération pour les particuliers

Mais dans quelles banques les titres seront-ils disponibles ? L’Agence des participations de l’Etat (APE) a scindé ce projet d’introduction en bourse en deux « tranches » : d’une part les investisseurs institutionnels, d’autre par les particuliers. Pour ces derniers, plusieurs structures se chargent de l’opération. Natixis et CA-CIB (filiales de BPCE et Crédit Agricole) s’occupent de la « coordination globale », BNP Paribas et la Société Générale du rôle de « teneur de livre associé » et CIC de celui de « co-chef de file ». Une fois que chaque agence aura effectué sa tâche, il reviendra à « l’ensemble des banques de réseaux françaises » de permettre la souscription « aux actions FDJ pour tous les particuliers français qui en feront la demande auprès de leur banque de détail ». Il faut toutefois savoir que certains réseaux bancaires seront moins moteurs que d’autres, en fonction des niveaux de rétribution.

A quitte ou double

A ce jour, l’on ne peut pas affirmer avec certitude que l’achat d’actions FDJ est une bonne affaire car il faut prendre en compte la volatilité des marchés, dans cette période de libéralisation. Prenons pour exemple EDF, dont la valeur s’est envolée suite à son entrée en bourse. On se souvient aussi du bilan mitigé des privatisations des années 1990-2000 avec à la fois des achats d’actions rentables et des échecs pour les épargnants.

Transport aérien : une filiale d’AirAsia commande 42 avions d’Airbus, dont 30 A321 XLR

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L'aile d'un avion d'AirAsia en vol

 

AirAsia X, filiale long-courrier d’AirAsia Group, a finalisé une commande ferme portant sur 12 A330-900 supplémentaires et 30 A321XLR, a annoncé vendredi le groupe Airbus. La compagnie malaisienne à bas coût s’est félicitée de ce leasing lui permettant de « renforcer sa position de principale compagnie cliente dans le monde pour ce type d’appareils ».  

Un contrat portant sur une commande de 12 A300-900 et 30 A321 XLR d’Airbus a été finalisé le 30 août entre AirAsia X, filiale long-courrier d’AirAsia Group, et le constructeur européen. Le contrat a été finalisé, le 30 août, à Kuala Lumpur (Malaise), en présence du président de la filiale, Tan Sri Rafidah, du président exécutif d’Airbus, Guillaume Faury, et du Premier ministre malaisien Tun Dr Mahathir Mohamad. AirAsia X s’est félicitée de ce leasing qui lui permet de « renforcer sa position de principale compagnie cliente dans le monde pour ce type d’appareils ».

L’expansion du réseau vers l’Europe

Tan Sri Tony Fernandes, Président exécutif d’AirAsia Group, a déclaré que « Cette commande conforte notre choix de l’A330neo comme la solution la plus efficiente pour notre future flotte de gros-porteurs ». Il ajoute que : « l’A321XLR offre le plus long rayon d’action de tous les monocouloirs et nous permettra de proposer des vols vers de nouvelles destinations. Ces appareils se complètent parfaitement sur le segment long-courrier à bas coût et nous permettront de renforcer davantage notre position de leader sur le marché dans ce secteur en forte croissance. ». Ainsi, « AirAsia X pourra envisager l’expansion de son réseau au-delà d’un rayon d’action de huit heures, par exemple avec des vols à destination de l’Europe ».

78 A330neo commandés par AirAsia X à ce jour

Pour sa part, Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus, a indiqué que « AirAsia X a été le pionnier du modèle long-courrier à bas coût dans la région Asie-Pacifique ». Pour lui, « Cette nouvelle commande d’A330neo et d’A321XLR confirme le succès de la solution proposée par Airbus pour répondre à la demande du marché intermédiaire en associant monocouloirs et gros-porteurs. Grâce à cette solution performante, AirAsia X pourra bénéficier des coûts d’exploitation les plus bas possibles afin d’étendre son réseau et de permettre au plus grand nombre de voyager plus loin que jamais auparavant. ».

Ce nouveau contrat porte à 78 le nombre d’A330neo commandés par AirAsia X. AirAsia Group renforce sa position de principale compagnie cliente dans le monde pour la famille A320, avec désormais 622 appareils commandés au total.

Santé : près de 20% des adolescents français sont en surpoids ou obèses

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Une adolescente devant son ordinateur, avec écouteur aux oreilles et son smartphone sur le canapé à côté d'elle

 

Selon une étude publiée ce mercredi, 18,2 % des adolescents en classe de troisième sont en surcharge pondérale, dont 5,2% obèses. Ces chiffres sont en hausse par rapport à 2009. On dénombrait alors 17% d’adolescents en surcharge pondérale et 3,8% de jeunes obèses.

Les filles plus touchées que les garçons

Une étude publiée ce mercredi 28 août par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), et réalisée entre 2016 et 2017, souligne que les adolescents français (14 à 15 ans) sont plus souvent en surpoids. En classe de troisième, 18,2% des adolescents sont en surcharge pondérale, dont près d’un quart (5,2%) est obèse, indique plus exactement le rapport de la Drees. Ces chiffres sont plus élevés que ceux de 2009, année à laquelle on dénombrait 17% d’adolescents en surpoids et 3,8% de jeunes obèses. En 2017, la hausse est particulièrement notable chez les filles : elles sont 19,7% à être touchées contre 16,9% pour les garçons.

Les écrans, cause d’obésité

L’écart se justifie par le fait que les filles font moins de sport, sautent des repas et grignotent un peu trop. Aussi, elles sont plus scotchées à leurs écrans de téléphone portables car très accrocs aux réseaux sociaux. En revanche, les garçons préfèrent les jeux vidéo. Au total, la moitié des élèves de troisième consacre en moyenne au quotidien trois heures et demie aux écrans, en semaine. Le week-end, la durée explose et atteint 6 heures par jour en moyenne. Or l’Académie des sciences recommande de ne pas excéder deux heures par jour devant les écrans à l’adolescence.

Les inégalités sociales, un facteur déterminant

Cette étude met également en lumière les conséquences des inégalités sociales. La surcharge pondérale et l’obésité sont plus élevées chez les adolescents issus de milieux sociaux moins favorisés. Ainsi, 24% des enfants d’ouvriers sont en surpoids et 8% sont obèses, c’est deux fois plus que les enfants de cadres. En effet, les enfants d’ouvriers sont moins nombreux à prendre un petit-déjeuner le matin, à rester à la cantine le midi pour un repas équilibré et à pratiquer du sport. Par contre, ils passent beaucoup de temps devant les écrans, connus pour favoriser la prise de poids. « Les habitudes de vie bénéfiques à la santé sont plus souvent déclarées par les adolescents issus des milieux socialement favorisés : prise régulière d’un petit-déjeuner, pratique d’un sport, limitation du temps passé devant les écrans, recours au dentiste », constate la Drees.

«Colis à récupérer» : la Gendarmerie alerte sur une nouvelle arnaque par SMS

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Un gendarme devant son ordinateur

 

La Gendarmerie alerte sur une nouvelle arnaque par SMS : le « colis à récupérer », si l’on peut l’appeler ainsi. De quoi s’agit-il ? Des SMS, avec l’entête de la Poste, sont envoyés aux particuliers pour leur demander de payer 1,95 euros afin de récupérer un colis et éviter des frais de dédouanement. Mais ils ne recevront jamais rien.

Attention aux faux messages de la Poste !

Après l’arnaque à l’irlandaise sur les aires d’autoroute et le car-jacking à la bouteille d’eau, entre autres arnaques, place au faux SMS de la Poste. Depuis plusieurs jours, des particuliers reçoivent des messages leur demandant de payer 1,95 euros afin de récupérer un colis et éviter des frais de dédouanement. « Vous devez payer 1.95€ TVA pour votre colis, payer en ligne et éviter les frais de dédouanement (15€) », conseille plus exactement le SMS. Le message est suivi d’un lien qui redirige l’utilisateur vers une nouvelle page pour s’acquitter de la somme.

La gendarmerie demande à toute personne recevant ce message de « ne pas cliquer sur le lien » et de « ne pas renseigner ses coordonnées », même les plus élémentaires comme les nom et prénoms, le numéro de téléphone et l’adresse. Elle recommande en outre de dénoncer la manœuvre sur les sites dédiés, dont la plateforme de lutte contre les spams vocaux et SMS et le site de signalement du gouvernement.

Plus d’une vingtaine d’appels d’usagers dénonçant ce SMS

Pour l’instant, seul le département de La Bassée (Nord) est touché par cette arnaque. La douane française indique que son « centre d’information a reçu depuis vendredi plus d’une vingtaine d’appels d’usagers dénonçant ce SMS, envoyés après une commande effectuée sur Internet ». Tout en appelant à plus de vigilance de la part des particuliers, la douane précise que les « frais de dédouanement » mentionnés dans le SMS englobent, selon l’envoi effectué, « la TVA, les droits de douane, mais aussi les frais de télétransporteurs ». Elle ajoute que « contrairement à ce qui est indiqué dans le SMS, le paiement de la TVA n’exonère jamais du paiement des frais de dédouanement ».

Impossible de remonter à l’escroc

Cette arnaque par SMS est ce qu’on appelle du « phishing », ou « hameçonnage ». Cette tromperie consiste à demander au destinataire de fournir ses données personnelles après avoir cliqué sur un lien disponible dans le message. Soit il est redirigé vers un site monté de toutes pièces, mais qui ressemble à un site officiel, soit vers une page lambda qui demande le téléchargement d’une application, qui n’est qu’un cheval de Troie.

Avec de telle arnaque, il est impossible de remonter jusqu’à l’adresse du serveur où le site web est hébergé. Ce site peut être loué sous un faux nom ou se trouver dans un pays où la police ne collabore pas avec les services français. Dès lors, la seule solution est de bloquer la page en France et rester vigilant.

Supeco : Carrefour retente sa chance en France avec le discount

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Le logo e Supeco

 

Un an après la fermeture de ses magasins Dia, Carrefour va retenter sa chance en France avec le discount. Le géant de la distribution va ouvrir en septembre deux enseignes Supeco, un concept qui a fait ses preuves dans des pays comme l’Espagne.

Qui ne (re)tente rien n’a jamais rien

Sur les cendres de Dia, son réseau de magasins discounts, Carrefour va retenter l’aventure en France avec Supeco. Le groupe engagé depuis plus de 18 mois dans une mutation profonde, a annoncé l’ouverture prochaine de deux magasins Supeco dans le nord de la France : le premier à Valenciennes (Nord) le 4 septembre, le second à Onnaing (Nord) le 25 septembre. Ces deux magasins sont sous l’égide Carrefour Market pour l’instant.

« Ce sont des magasins tests, on se laisse l’opportunité de voir comment la clientèle réagit avant d’envisager la suite », précise le distributeur qui fait face à une concurrence féroce en France.

« Il ne s’agit pas d’un copier-coller de ce qui est fait en Espagne »

Carrefour importe son modèle du voisin du sud. En effet, Supeco (contraction de « supermercado economico » pour « supermarché économique »), est une enseigne de supermarché discount originaire d’Espagne. Lancée dans ce pays en 2012, elle s’est largement inspirée d’Atacadao, l’enseigne brésilienne de cash & carry rachetée en 2007 et devenue l’une des pépites du groupe en Amérique latine. Supeco s’est progressivement implantée en Europe jusqu’à détenir aujourd’hui 41 magasins : 23 en Espagne, 15 en Roumanie, 2 en Pologne et 1 en Italie. En Afrique, Carrefour a noué un contrat de franchise avec CFAO, leader local de la distribution, qui l’exploite sous forme de plus petits magasins.

Pourtant, Carrefour assure qu’« Il ne s’agit pas d’un copier-coller de ce qui est fait ailleurs, en Espagne ou en Roumanie qui sont vraiment des modèles tournés vers le hard discount. Ce que nous proposons est différent. ». Pour le distributeur « Il s’agit de proposer un nouveau format pour répondre aux différentes typologies de demandes des consommateurs ».

Des similitudes avec Lidl et Aldi

En revanche il y a une certaine ressemblance en France avec Lidl ou Aldi. Carrefour promet en effet un design avec « un mobilier et un code couleurs afin de proposer une expérience d’achat agréable », alors que les magasins espagnols vendent des produits sur une palette, type entrepôt.

Les magasins Supeco en France abriteront un rayon frais, une boulangerie et une boucherie. Ils offriront un mélange de marques de distributeur et de marques nationales, sans oublier le coin des bonnes affaires, pour répondre aux changements d’habitudes des consommateurs. Chaque enseigne s’étalera sur une superficie de 1300 m2 pour 2 000 références proposées. A titre de comparaison, un Carrefour Market expose en moyenne 15 000 références.

Rien à voir avec Dia

Si la comparaison est également tentante, Carrefour indique que Supeco n’aura rien à voir avec l’enseigne Dia, dont la fermeture l’an dernier de 243 magasins a entraîné le licenciement de quelque 1500 personnes. « Il ne faut pas faire de raccourcis, assure-t-on chez Carrefour. Dia, c’était du hard-discount. Avec Supeco, on est plutôt sur une logique de bons produits à bons prix. ». Le géant de la distribution ajoute : « Ce sera un concept adapté au marché français, avec un modèle hybride, entre le supermarché traditionnel et le cash & carry qui associe des prix bas avec des bons produits ».

 

Allemagne : l’économie pourrait entrer en récession au troisième trimestre

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Devant le siège du Bundesbank , la banque fédérale allemande

 

L’économie allemande pourrait entrer en récession au troisième trimestre 2019, a averti lundi la banque centrale nationale. Cette prévision est la suite logique d’une dégradation du PIB depuis deux trimestres.

« L’économie pourrait à nouveau se contracter » cet été après un recul de 0,1% du PIB allemand au deuxième trimestre, a indiqué la Bundesbank dans son rapport mensuel ce lundi. La récession se définissant sur le plan technique par deux trimestres d’affilée de recul du Produit intérieur brut.

Le pays remplit les conditions pour recourir à une dette

L’Allemagne a vu son PIB reculer cet été à cause notamment de la faiblesse de ses exportations dans le secteur industriel. Celui-ci a été fortement pénalisé par la guerre commerciale entre deux de ses principaux clients, que sont les Etats-Unis et la Chine. Cette dégradation économique nourrit depuis plusieurs jours à Berlin un débat entre conservateurs et socio-démocrates. Les premiers s’arcboutent sur le dogme allemand de l’équilibre budgétaire, tandis que les seconds souhaitent son abandon en recourant à la dette pour soutenir la conjoncture ou à défaut compenser les effets négatifs de la récession qui se profile.

En théorie, l’Allemagne peut se permettre de recourir à la dette car elle jouit de cinq années consécutives de comptes budgétaires excédentaires. Le pays bénéficie aussi de taux d’intérêts pour les emprunts à long terme extrêmement attractifs pour l’Etat fédéral. Officiellement, le gouvernement ne semble pas prêt à remettre en cause la politique menée depuis plusieurs années et prévue jusqu’à au moins 2021 d’un budget fédéral à l’équilibre, sans recours à de l’endettement supplémentaire.

Une option envisagée par Merkel et son ministre des Finances

Mais selon Der Spiegel, la chancelière conservatrice, Angela Merkel, et son ministre des Finances social-démocrate, Olaf Scholz, se seraient entendus pour renoncer au dogme allemand si le pays entre en récession. Olaf Scholz a d’ailleurs envoyé les signaux lors d’une journée porte ouverte à son ministère. Il a indiqué qu’« Il est parfois important, lorsque par exemple les choses changent du tout au tout, qu’on ait suffisamment de force pour réagir ». Le ministre allemand des Finances estime aussi que « Si nous avons en Allemagne un endettement qui est inférieur à 60% de notre PIB, il s’agit alors de la force dont nous avons besoin en cas de crise pour y faire face avec toute la vigueur nécessaire ». Il a donné à titre d’exemple la crise financière de 2008/09 pendant laquelle l’Allemagne avait été en mesure de dégager 50 milliards d’euros pour tirer son économie vers le haut.

Disney+ : Luke Bradley-Jones, nommé directeur général de la division Europe et Afrique

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Portrait de Luke Bradley-Jones

 

The Walt Disney Company a nommé Luke Bradley-Jones au poste de directeur général de Disney+ Europe et Afrique. Le Britannique est reconnu comme un fin marketeur ayant notamment fait ses preuves chez BBC et Sky. Il mettra toute son expérience au service du géant américain du divertissement dans la conquête du marché africain fort prometteur.

Disney+ voit gros

Comme Spotify, Netlflix et la majorité des grandes firmes du divertissement, The Walt Disney Company a décidé de s’intéresser au marché africain, objet de toutes les convoitises. Pour son implémentation en Afrique, le géant américain a nommé le Britannique Luke Bradley-Jones au poste de directeur général de Disney+, le nouveau service de streaming du groupe.

Luke Bradley-Jones est reconnu comme un fin marketeur qui a fait ses classes dans de grands médias comme la British Broadcasting Corporation (BBC) et Sky, le leader britannique de la télévision par satellite du milliardaire Rupert Murdoch.

The Walt Disney Company a débauché Luke Bradley-Jones chez Sky, où il a dirigé le lancement de plusieurs services à la demande. Ses fonctions managériales lui ont permis de travailler en partenariat avec plusieurs gros noms du numérique tels que Apple, Netlflix ou Xbox.

Une expérience dans les grandes entreprises

Bradley-Jones a rejoint BBC Worldwide au début des années 2000 après avoir travaillé pendant sept ans chez Spectrum Strategy Consultants, exclusivement dans les secteurs des médias et des télécommunications, en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine. En 2007, il prend la tête du pôle BBCWorldwide à New York, en remplacement de Kym Niblock, qui quittait la société après neuf ans de services. Il devient ensuite vice-président exécutif et directeur général de BBC.com, la version internationale du site Web de la société gérée par BBC Worldwide.

A New York, Luke Bradley-Jones a mis en place l’activité numérique américaine de BBC Worldwide, a supervisé BBC.com et l’activité plus large de vidéo à la demande en ligne, mobile et par câble. Ses tâches incluaient la signature de contrats avec des géants du web tels que Apple, Xbox et Yahoo, ainsi que le lancement de la version américaine du site Web de Top Gear et la relance de BBCAmerica.com.

Ainsi, il ramène avec lui près de quinze ans d’expérience dans l’univers du streaming et de la vidéo à la demande en ligne. Disney + en aura grandement besoin sur le marché africain, déjà investi par le mastodonte Netflix, qui n’a pas pour habitude de laisser quelques parts aux autres.

Disney+ sera lancé le 12 novembre en Amérique du nord

Présenté comme un maillon clé de la nouvelle stratégie de The Walt Disney Company sur le marché mondial du streaming, Disney+ sera lancé aux Etats-Unis et au Canada le 12 novembre prochain. Son déploiement total dans le reste du monde est prévu d’ici fin 2021. La firme a annoncé que Bradley-Jones prendra officiellement ses fonctions à compter de début 2020. Il a donc encore quatre mois pour s’imprégner du dossier et mettre en place sa stratégie de conquête du continent africain. Vraisemblablement, les premiers marchés à grignoter seront ceux de l’Afrique du Sud, de l’Egypte et peut-être de toute l’Afrique du nord.

Apple : un iPhone Pro dès la rentrée et un iPad pliable en 2020 ?

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Un iphone 7 plus vu de dos

 

Le compte Twitter CoinX, qui avait déjà annoncé le nom de plusieurs iPhone, révèle qu’Apple lancera un iPhone Pro dès la rentrée. Par ailleurs d’autres rumeurs provenant d’analystes évoquent l’arrivée dès 2020 ou 2021 d’un iPad pliable et peut-être même d’un iPhone.

Sur Twitter, CoinX, le compte qui avait annoncé en avance les noms des iPhone XS et XS Max, révèle qu’Apple lancera dès la rentrée un iPhone Pro au lieu de l’iPhone 11. Si l’information était confirmée, la firme californienne adapterait donc sur ses smartphones la nomenclature « Pro » déjà utilisée sur les Mac et iPad. Cette extension est également utilisée, depuis cette année, par certains constructeurs pour leurs mobiles les plus hauts de gamme. C’est notamment le cas pour OnePlus avec sa version 7 Pro ou encore Huawei.

Un capteur d’empreinte digitale sous l’écran

S’il est encore difficile de donner foi à cette affirmation de CoinX, il faut souligner que ce compte a jusqu’ici fait un sans-faute sur le nom commercial des dernières versions du mobile. Il a ainsi deviné le nom de l’iPhone X il y a deux ans, puis celui des iPhone XS, XS Max et Xr l’année dernière.

Pour ce nouvel iPhone, Apple aurait décidé d’ajouter un troisième module photo doté d’un grand angle afin de concurrencer les géants chinois comme Huawei ou le sud-coréen Samsung. La marque à la pomme aurait en outre mis un capteur d’empreinte digitale directement sous l’écran. Une telle disposition permettrait de placer le doigt à n’importe quel endroit de l’écran pour reconnaitre l’empreinte.

Un iPad pliable aussi dans les cartons ?

Par ailleurs d’autres rumeurs provenant de diverses sources fiables évoquent l’arrivée dès 2020 ou 2021 d’un iPad pliable et peut-être même d’un iPhone. En fait, Apple préférerait attendre que les concurrents se jettent à l’eau avant de se décider à y aller. En tout cas, la firme californienne peut déjà se frotter les mains car, selon un sondage mené par UBS, jusqu’à 35 % des intéressés seraient prêts à débourser 600 dollars de plus pour faire l’acquisition d’un tel mobile pliable.

Rendez-vous en septembre 

C’est connu, la dénomination des nouveaux iPhone donne toujours lieu à de nombreuses rumeurs. Alors celles-ci ne devraient pas s’estomper avant le 10 septembre, probable date de la fameuse keynote d’Apple.

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