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«Colis à récupérer» : la Gendarmerie alerte sur une nouvelle arnaque par SMS

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Un gendarme devant son ordinateur

 

La Gendarmerie alerte sur une nouvelle arnaque par SMS : le « colis à récupérer », si l’on peut l’appeler ainsi. De quoi s’agit-il ? Des SMS, avec l’entête de la Poste, sont envoyés aux particuliers pour leur demander de payer 1,95 euros afin de récupérer un colis et éviter des frais de dédouanement. Mais ils ne recevront jamais rien.

Attention aux faux messages de la Poste !

Après l’arnaque à l’irlandaise sur les aires d’autoroute et le car-jacking à la bouteille d’eau, entre autres arnaques, place au faux SMS de la Poste. Depuis plusieurs jours, des particuliers reçoivent des messages leur demandant de payer 1,95 euros afin de récupérer un colis et éviter des frais de dédouanement. « Vous devez payer 1.95€ TVA pour votre colis, payer en ligne et éviter les frais de dédouanement (15€) », conseille plus exactement le SMS. Le message est suivi d’un lien qui redirige l’utilisateur vers une nouvelle page pour s’acquitter de la somme.

La gendarmerie demande à toute personne recevant ce message de « ne pas cliquer sur le lien » et de « ne pas renseigner ses coordonnées », même les plus élémentaires comme les nom et prénoms, le numéro de téléphone et l’adresse. Elle recommande en outre de dénoncer la manœuvre sur les sites dédiés, dont la plateforme de lutte contre les spams vocaux et SMS et le site de signalement du gouvernement.

Plus d’une vingtaine d’appels d’usagers dénonçant ce SMS

Pour l’instant, seul le département de La Bassée (Nord) est touché par cette arnaque. La douane française indique que son « centre d’information a reçu depuis vendredi plus d’une vingtaine d’appels d’usagers dénonçant ce SMS, envoyés après une commande effectuée sur Internet ». Tout en appelant à plus de vigilance de la part des particuliers, la douane précise que les « frais de dédouanement » mentionnés dans le SMS englobent, selon l’envoi effectué, « la TVA, les droits de douane, mais aussi les frais de télétransporteurs ». Elle ajoute que « contrairement à ce qui est indiqué dans le SMS, le paiement de la TVA n’exonère jamais du paiement des frais de dédouanement ».

Impossible de remonter à l’escroc

Cette arnaque par SMS est ce qu’on appelle du « phishing », ou « hameçonnage ». Cette tromperie consiste à demander au destinataire de fournir ses données personnelles après avoir cliqué sur un lien disponible dans le message. Soit il est redirigé vers un site monté de toutes pièces, mais qui ressemble à un site officiel, soit vers une page lambda qui demande le téléchargement d’une application, qui n’est qu’un cheval de Troie.

Avec de telle arnaque, il est impossible de remonter jusqu’à l’adresse du serveur où le site web est hébergé. Ce site peut être loué sous un faux nom ou se trouver dans un pays où la police ne collabore pas avec les services français. Dès lors, la seule solution est de bloquer la page en France et rester vigilant.

Supeco : Carrefour retente sa chance en France avec le discount

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Le logo e Supeco

 

Un an après la fermeture de ses magasins Dia, Carrefour va retenter sa chance en France avec le discount. Le géant de la distribution va ouvrir en septembre deux enseignes Supeco, un concept qui a fait ses preuves dans des pays comme l’Espagne.

Qui ne (re)tente rien n’a jamais rien

Sur les cendres de Dia, son réseau de magasins discounts, Carrefour va retenter l’aventure en France avec Supeco. Le groupe engagé depuis plus de 18 mois dans une mutation profonde, a annoncé l’ouverture prochaine de deux magasins Supeco dans le nord de la France : le premier à Valenciennes (Nord) le 4 septembre, le second à Onnaing (Nord) le 25 septembre. Ces deux magasins sont sous l’égide Carrefour Market pour l’instant.

« Ce sont des magasins tests, on se laisse l’opportunité de voir comment la clientèle réagit avant d’envisager la suite », précise le distributeur qui fait face à une concurrence féroce en France.

« Il ne s’agit pas d’un copier-coller de ce qui est fait en Espagne »

Carrefour importe son modèle du voisin du sud. En effet, Supeco (contraction de « supermercado economico » pour « supermarché économique »), est une enseigne de supermarché discount originaire d’Espagne. Lancée dans ce pays en 2012, elle s’est largement inspirée d’Atacadao, l’enseigne brésilienne de cash & carry rachetée en 2007 et devenue l’une des pépites du groupe en Amérique latine. Supeco s’est progressivement implantée en Europe jusqu’à détenir aujourd’hui 41 magasins : 23 en Espagne, 15 en Roumanie, 2 en Pologne et 1 en Italie. En Afrique, Carrefour a noué un contrat de franchise avec CFAO, leader local de la distribution, qui l’exploite sous forme de plus petits magasins.

Pourtant, Carrefour assure qu’« Il ne s’agit pas d’un copier-coller de ce qui est fait ailleurs, en Espagne ou en Roumanie qui sont vraiment des modèles tournés vers le hard discount. Ce que nous proposons est différent. ». Pour le distributeur « Il s’agit de proposer un nouveau format pour répondre aux différentes typologies de demandes des consommateurs ».

Des similitudes avec Lidl et Aldi

En revanche il y a une certaine ressemblance en France avec Lidl ou Aldi. Carrefour promet en effet un design avec « un mobilier et un code couleurs afin de proposer une expérience d’achat agréable », alors que les magasins espagnols vendent des produits sur une palette, type entrepôt.

Les magasins Supeco en France abriteront un rayon frais, une boulangerie et une boucherie. Ils offriront un mélange de marques de distributeur et de marques nationales, sans oublier le coin des bonnes affaires, pour répondre aux changements d’habitudes des consommateurs. Chaque enseigne s’étalera sur une superficie de 1300 m2 pour 2 000 références proposées. A titre de comparaison, un Carrefour Market expose en moyenne 15 000 références.

Rien à voir avec Dia

Si la comparaison est également tentante, Carrefour indique que Supeco n’aura rien à voir avec l’enseigne Dia, dont la fermeture l’an dernier de 243 magasins a entraîné le licenciement de quelque 1500 personnes. « Il ne faut pas faire de raccourcis, assure-t-on chez Carrefour. Dia, c’était du hard-discount. Avec Supeco, on est plutôt sur une logique de bons produits à bons prix. ». Le géant de la distribution ajoute : « Ce sera un concept adapté au marché français, avec un modèle hybride, entre le supermarché traditionnel et le cash & carry qui associe des prix bas avec des bons produits ».

 

Allemagne : l’économie pourrait entrer en récession au troisième trimestre

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Devant le siège du Bundesbank , la banque fédérale allemande

 

L’économie allemande pourrait entrer en récession au troisième trimestre 2019, a averti lundi la banque centrale nationale. Cette prévision est la suite logique d’une dégradation du PIB depuis deux trimestres.

« L’économie pourrait à nouveau se contracter » cet été après un recul de 0,1% du PIB allemand au deuxième trimestre, a indiqué la Bundesbank dans son rapport mensuel ce lundi. La récession se définissant sur le plan technique par deux trimestres d’affilée de recul du Produit intérieur brut.

Le pays remplit les conditions pour recourir à une dette

L’Allemagne a vu son PIB reculer cet été à cause notamment de la faiblesse de ses exportations dans le secteur industriel. Celui-ci a été fortement pénalisé par la guerre commerciale entre deux de ses principaux clients, que sont les Etats-Unis et la Chine. Cette dégradation économique nourrit depuis plusieurs jours à Berlin un débat entre conservateurs et socio-démocrates. Les premiers s’arcboutent sur le dogme allemand de l’équilibre budgétaire, tandis que les seconds souhaitent son abandon en recourant à la dette pour soutenir la conjoncture ou à défaut compenser les effets négatifs de la récession qui se profile.

En théorie, l’Allemagne peut se permettre de recourir à la dette car elle jouit de cinq années consécutives de comptes budgétaires excédentaires. Le pays bénéficie aussi de taux d’intérêts pour les emprunts à long terme extrêmement attractifs pour l’Etat fédéral. Officiellement, le gouvernement ne semble pas prêt à remettre en cause la politique menée depuis plusieurs années et prévue jusqu’à au moins 2021 d’un budget fédéral à l’équilibre, sans recours à de l’endettement supplémentaire.

Une option envisagée par Merkel et son ministre des Finances

Mais selon Der Spiegel, la chancelière conservatrice, Angela Merkel, et son ministre des Finances social-démocrate, Olaf Scholz, se seraient entendus pour renoncer au dogme allemand si le pays entre en récession. Olaf Scholz a d’ailleurs envoyé les signaux lors d’une journée porte ouverte à son ministère. Il a indiqué qu’« Il est parfois important, lorsque par exemple les choses changent du tout au tout, qu’on ait suffisamment de force pour réagir ». Le ministre allemand des Finances estime aussi que « Si nous avons en Allemagne un endettement qui est inférieur à 60% de notre PIB, il s’agit alors de la force dont nous avons besoin en cas de crise pour y faire face avec toute la vigueur nécessaire ». Il a donné à titre d’exemple la crise financière de 2008/09 pendant laquelle l’Allemagne avait été en mesure de dégager 50 milliards d’euros pour tirer son économie vers le haut.

Disney+ : Luke Bradley-Jones, nommé directeur général de la division Europe et Afrique

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Portrait de Luke Bradley-Jones

 

The Walt Disney Company a nommé Luke Bradley-Jones au poste de directeur général de Disney+ Europe et Afrique. Le Britannique est reconnu comme un fin marketeur ayant notamment fait ses preuves chez BBC et Sky. Il mettra toute son expérience au service du géant américain du divertissement dans la conquête du marché africain fort prometteur.

Disney+ voit gros

Comme Spotify, Netlflix et la majorité des grandes firmes du divertissement, The Walt Disney Company a décidé de s’intéresser au marché africain, objet de toutes les convoitises. Pour son implémentation en Afrique, le géant américain a nommé le Britannique Luke Bradley-Jones au poste de directeur général de Disney+, le nouveau service de streaming du groupe.

Luke Bradley-Jones est reconnu comme un fin marketeur qui a fait ses classes dans de grands médias comme la British Broadcasting Corporation (BBC) et Sky, le leader britannique de la télévision par satellite du milliardaire Rupert Murdoch.

The Walt Disney Company a débauché Luke Bradley-Jones chez Sky, où il a dirigé le lancement de plusieurs services à la demande. Ses fonctions managériales lui ont permis de travailler en partenariat avec plusieurs gros noms du numérique tels que Apple, Netlflix ou Xbox.

Une expérience dans les grandes entreprises

Bradley-Jones a rejoint BBC Worldwide au début des années 2000 après avoir travaillé pendant sept ans chez Spectrum Strategy Consultants, exclusivement dans les secteurs des médias et des télécommunications, en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine. En 2007, il prend la tête du pôle BBCWorldwide à New York, en remplacement de Kym Niblock, qui quittait la société après neuf ans de services. Il devient ensuite vice-président exécutif et directeur général de BBC.com, la version internationale du site Web de la société gérée par BBC Worldwide.

A New York, Luke Bradley-Jones a mis en place l’activité numérique américaine de BBC Worldwide, a supervisé BBC.com et l’activité plus large de vidéo à la demande en ligne, mobile et par câble. Ses tâches incluaient la signature de contrats avec des géants du web tels que Apple, Xbox et Yahoo, ainsi que le lancement de la version américaine du site Web de Top Gear et la relance de BBCAmerica.com.

Ainsi, il ramène avec lui près de quinze ans d’expérience dans l’univers du streaming et de la vidéo à la demande en ligne. Disney + en aura grandement besoin sur le marché africain, déjà investi par le mastodonte Netflix, qui n’a pas pour habitude de laisser quelques parts aux autres.

Disney+ sera lancé le 12 novembre en Amérique du nord

Présenté comme un maillon clé de la nouvelle stratégie de The Walt Disney Company sur le marché mondial du streaming, Disney+ sera lancé aux Etats-Unis et au Canada le 12 novembre prochain. Son déploiement total dans le reste du monde est prévu d’ici fin 2021. La firme a annoncé que Bradley-Jones prendra officiellement ses fonctions à compter de début 2020. Il a donc encore quatre mois pour s’imprégner du dossier et mettre en place sa stratégie de conquête du continent africain. Vraisemblablement, les premiers marchés à grignoter seront ceux de l’Afrique du Sud, de l’Egypte et peut-être de toute l’Afrique du nord.

Apple : un iPhone Pro dès la rentrée et un iPad pliable en 2020 ?

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Un iphone 7 plus vu de dos

 

Le compte Twitter CoinX, qui avait déjà annoncé le nom de plusieurs iPhone, révèle qu’Apple lancera un iPhone Pro dès la rentrée. Par ailleurs d’autres rumeurs provenant d’analystes évoquent l’arrivée dès 2020 ou 2021 d’un iPad pliable et peut-être même d’un iPhone.

Sur Twitter, CoinX, le compte qui avait annoncé en avance les noms des iPhone XS et XS Max, révèle qu’Apple lancera dès la rentrée un iPhone Pro au lieu de l’iPhone 11. Si l’information était confirmée, la firme californienne adapterait donc sur ses smartphones la nomenclature « Pro » déjà utilisée sur les Mac et iPad. Cette extension est également utilisée, depuis cette année, par certains constructeurs pour leurs mobiles les plus hauts de gamme. C’est notamment le cas pour OnePlus avec sa version 7 Pro ou encore Huawei.

Un capteur d’empreinte digitale sous l’écran

S’il est encore difficile de donner foi à cette affirmation de CoinX, il faut souligner que ce compte a jusqu’ici fait un sans-faute sur le nom commercial des dernières versions du mobile. Il a ainsi deviné le nom de l’iPhone X il y a deux ans, puis celui des iPhone XS, XS Max et Xr l’année dernière.

Pour ce nouvel iPhone, Apple aurait décidé d’ajouter un troisième module photo doté d’un grand angle afin de concurrencer les géants chinois comme Huawei ou le sud-coréen Samsung. La marque à la pomme aurait en outre mis un capteur d’empreinte digitale directement sous l’écran. Une telle disposition permettrait de placer le doigt à n’importe quel endroit de l’écran pour reconnaitre l’empreinte.

Un iPad pliable aussi dans les cartons ?

Par ailleurs d’autres rumeurs provenant de diverses sources fiables évoquent l’arrivée dès 2020 ou 2021 d’un iPad pliable et peut-être même d’un iPhone. En fait, Apple préférerait attendre que les concurrents se jettent à l’eau avant de se décider à y aller. En tout cas, la firme californienne peut déjà se frotter les mains car, selon un sondage mené par UBS, jusqu’à 35 % des intéressés seraient prêts à débourser 600 dollars de plus pour faire l’acquisition d’un tel mobile pliable.

Rendez-vous en septembre 

C’est connu, la dénomination des nouveaux iPhone donne toujours lieu à de nombreuses rumeurs. Alors celles-ci ne devraient pas s’estomper avant le 10 septembre, probable date de la fameuse keynote d’Apple.

Normandie : le château de Boutemont mis en vente pour 3,25 millions d’euros

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le château de Boutemont mis en vente

 

Le château de Boutemont, ancienne forteresse du 16e siècle située à Ouilly-le-Vicomte (Normandie), est à vendre, informe Le Figaro. Pour acquérir la propriété et ses jardins classés, il faudra débourser 3,25 millions d’euros.

Un « témoin de la grande histoire de France»

Le Figaro annonce que le château de Boutemont, située à Ouilly-le-Vicomte, en Normandie, est à vendre au prix de 3,25 millions d’euros. D’après le réseau immobilier de luxe Barnes, qui le met en vente, cet édifice est «sans conteste l’un des plus beaux de Normandie ». A son jardin « Au style classique à la française, remarquable par ses buis, est récemment venu s’ajouter un jardin à l’italienne, dans un écrin de cèdres bleus, de hêtres pourpres et de tilleuls». L’annonce indique aussi que le château de Boutemont est une forteresse médiévale « témoin de la grande histoire de France». Bâti sur une superficie 1200 m², il comprend une quinzaine de chambres, plusieurs pièces de réception, des dépendances dont une chapelle, une serre, une orangerie et une maison de gardien.

Un parc singulier et de merveilleux jardins

L’agence immobilière précise également que l’ancienne forteresse médiévale est réputée pour ses jardins, classés Jardins Remarquables et au Grand Prix EBTS de 2016, prestigieuse distinction consacrant l’art topiaire, l’art de tailler arbres et arbustes comme des sculptures. A côté, il y a le parc conçu par l’architecte paysagiste Achille Duchène au 20e siècle. Il a mis en valeur l’architecture classique et française, à une époque où l’art paysager britannique était en vogue.

La construction du château de Boutemont a débuté au 11e siècle et a été achevée au 16e siècle. Il fut d’abord un logis seigneurial des châtelains de Boutemont, fief important de la baronnie locale du Pays d’Auge. Puis d’éminentes familles s’y sont succédé, comme les Servain ou les Drouilly.

Charles Aznavour, Alain Delon…y ont dîné

Aujourd’hui, le château de Boutemont est classé Monument Historique et jouit d’une grande réputation grâce notamment à son architecture à colombages, sa poterne surmontée de tuiles polychrome, son pont-levis et ses quatre tours d’angle entourées de douves sèches. C’est dans ce cadre que Bruno Coquatrix, ancien directeur de l’Olympia de Paris, invitait ses amis Charles Aznavour, Mireille Mathieu, Alain Delon et bien d’autres.

Avec tous ses atouts, le château de Boutemont devrait très vite trouver preneur, même si 3,25 millions d’euros constituent une coquette somme.

Automobile : Nissan annonce la suppression de plus de 10.000 postes pour tenter de se relancer

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Logo de Nissan

 

Nissan a annoncé jeudi qu’il allait supprimer 12.500 emplois à travers le monde d’ici 2022 et réduire sa production. Le constructeur automobile espère ainsi se relancer, alors qu’il est frappé par un marasme financier. Il prépare également la succession de son patron actuel, Hiroto Saikawa, fragilisé par l’affaire Ghosn et des résultats catastrophiques.

Nissan, le partenaire d’alliance de Renault, ne va pas du tout bien. La compagnie nippone a annoncé jeudi des mesures drastiques pour redresser ses comptes. Elle prévoit d’ici 2022 la suppression de 12.500 postes dans le monde, en Amérique du sud notamment et dans d’autres régions où la rentabilité de la firme est faible, selon la firme. Serait également concernée, l’Amérique du Nord, un marché important où il doit faire face à une inflation de ses coûts liés aux rabais accordés aux automobilistes pour tenter de suivre le rythme des ventes de ses concurrents.

Le nécessaire départ de Hiroto Saikawa

Le constructeur nippon prévoit également une réduction significative de sa production. Son directeur général, Hiroto Saikawa, a précisé que l’essentiel des réductions de capacités de production concerneraient des usines du groupe situées à l’étranger. Au premier trimestre déjà, le pionnier de la technologie électrique a moins vendu de véhicules qu’un an plus tôt (− 6 %), avec un recul aux Etats-Unis (− 3,7 %), en Europe (− 16,3 %) mais aussi au Japon (− 2,6 %). Le dirigeant a ajouté qu’il assumait la responsabilité de devoir atteindre les objectifs du groupe en 2022 et qu’une nouvelle génération de dirigeants serait préparée pour prendre les rênes du groupe au-delà de cette échéance. Fragilisé par l’affaire Ghosn et des résultats catastrophiques, le patron de Nissan devait logiquement céder la place. Mais le potentiel successeur n’était toujours pas connu au sein de l’administration du groupe.

Les résultats de Nissan continuent de dégringoler

Nissan est confronté à d’énormes difficultés en ce moment. Le groupe a vu son bénéfice d’exploitation plonger de 98,5% au premier trimestre de l’exercice en cours, à 1,6 milliard de yens (13,3 millions d’euros), alors que les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 39,52 milliards de yens. Nissan a cependant confirmé sa prévision de bénéfice de 230 milliards de yens pour l’exercice en cours, qui sera clos en mars. Ce montant, inférieur de 28% au résultat du précédent exercice, constituerait sa plus mauvaise performance financière depuis plus d’une décennie.

Déclaration de revenus : Bientôt 12 millions de foyers en seront dispensés

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Gérald Darmanin en avril 2019

 

Dans les colonnes du JDD ce dimanche, Gérald Darmanin a annoncé la suppression de la déclaration de revenus dès 2020. Une mesure qui concerne 12 millions de foyers. 

Les Français globalement satisfaits de la réforme

Dans les colonnes du Journal Du Dimanche (JDD), Gérald Darmanin a dressé le bilan du prélèvement à la source, l’une des mesures phares du quinquennat d’Emmanuel Macron. Le ministre de l’Action et des Comptes publics a déclaré que les Français sont plutôt satisfaits de cette réforme. « Non seulement la mise en place du prélèvement à la source a été un succès technique, mais il continue d’apporter ses effets positifs pratiques aux Français, qui peuvent moduler en temps réel leur taux d’imposition »  assure-t-il au JDD. Selon les équipes de Bercy, au moins 1,9 million de foyers fiscaux ont constaté un changement de leur situation personnelle ou matérielle depuis le début de l’année. Des changements qui ont, dans la majorité des cas, entraîné une modification de leur taux d’imposition. Celui-ci se situe à la baisse pour 870.000 d’entre eux, à la hausse pour 600.000.

« Nous avons récupéré des recettes fiscales supérieures à ce que l’on imaginait »

Par ailleurs, le prélèvement à la source a été bénéfique pour l’Etat. Il a permis un meilleur recouvrement de l’impôt, qui est passé de 95% avec l’ancien système à 98,5% aujourd’hui, d’après Gérald Darmanin. Le ministre précise que : « Nous avons récupéré des recettes fiscales supérieures à ce que l’on imaginait. C’est une très bonne chose pour l’État et pour la justice que souhaitent nos concitoyens ».

La réussite de cette réforme va entraîner la suppression progressive de la déclaration de revenus. Bercy indique ainsi que dès l’année prochaine, 12 millions de foyers, soit un million de plus qu’initialement prévu, n’auront plus à la remplir. Sont concernés, les ménages qui n’ont pas modifié cette année la déclaration pré-remplie par l’administration des impôts. Ces foyers recevront un document d’une page récapitulant les informations qui les concernent. S’ils n’ont aucune modification à y apporter, ils n’auront plus aucune démarche à faire. Sinon, il faudra remplir une déclaration classique.

La fin de la déclaration d’ici trois à quatre ans

Gérald Darmanin annonce en outre que les autres contribuables n’auront plus à remplir leur déclaration de revenus « d’ici trois à quatre ans ». Ce sera une « énorme simplification pour les Français » et pour « l’administration qui n’aura plus à traiter des millions de déclarations en un temps record », ajoute le ministre.

 

 

Frais bancaires à l’étranger : l’offre Ultim de Boursorama Banque pourrait y mettre fin

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l'affiche publicitaire de Boursorama Banque pour son offre Ultim

 

Il y a quelques semaines, Boursorama Banque a lancé « Ultim », une nouvelle offre dont les opérations cartes bancaires internationales sont gratuites et illimitées. Cette première sur le marché pourrait signer l’arrêt de mort des néobanques, qui avaient fait des frais à l’étranger leur spécialité.

Un appétit insatiable pour Boursorama Banque

Boursorama Banque dame-t-elle le pion aux néobanques ? La banque en ligne a lancé en juin l’offre Ultim, qui rend totalement gratuites les opérations cartes bancaires internationales. En le faisant, Boursorama Banque fait montre d’un appétit vorace (déjà ultra-dominatrice sur son marché d’origine, celui de la banque 100% en ligne), en même temps qu’elle condamne les néobanques qui ont fait des frais à l’étranger leur spécialité.

Selon une étude du comparateur de banques Panorabanques, en moyenne, les banques facturent 3,10 € + 2,50% du montant pour un retrait hors zone SEPA des voyageurs. Pour un paiement, le montant est de 0,40€ + 2,60%. Ainsi selon les types de carte, les frais à l’étranger représentent en moyenne entre 4,3% et 5,4% du budget dépensé dans un voyage hors zone euro. Les frais bancaires étant élevés, de nouvelles structures, en l’occurrence les néobanques, ont vu le jour pour simplifier la vie des expatriés. Ce sont notamment N26, Revolut, Nickel Chrome ou encore Ditto. Elles proposent 0% de frais pour les retraits et paiements hors zone euro pour certaines et 0% de frais pour les paiements hors zone euro pour d’autres. Grâce à ces offres, ces néobanques ont longtemps pris une option sur les banques en ligne, pourtant connues et reconnues pour la compétitivité de leurs tarifs.

Boursorama Banque s’aligne sur les offres des néobanques

Les banques en ligne avaient été obligées de réduire considérablement la facture des voyageurs en supprimant les frais fixes sur les paiements et retraits hors zone euro. Avec son offre Ultim, Boursorama s’aligne sur les caractéristiques des offres des néobanques, mais aussi sur leur esthétique. La carte Visa incluse dans l’offre est imprimée verticalement et à dominante noire. Elle est également dépourvue de numéro sur son recto : celui-ci est reporté au verso et proposé non pas sur une, mais sur 4 lignes. Plus encore, cette carte est 100% gratuite, sans aucun frais, y compris sur les paiements et les retraits hors zone euro. En outre, elle est accessible sans conditions de revenu ou de versement. La seule condition c’est d’utiliser la carte au moins une fois par mois : à défaut, 15 euros seront facturés.

Ci-dessous les caractéristiques essentielles de cette offre Ultim

– Un compte équipé d’une carte premium Visa à débit immédiat ;

– Gratuité sur les paiements et retraits effectués à l’étranger, dans et hors de la zone euro, sans limites ;

– Découvert autorisé, avec montant modifiable dès l’entrée en relation ;

– Emissions et dépôts de chèques ;

– Carte compatible avec Apple Pay, Google Pay et Samsung Pay ;

– Paiement instantané gratuit, dans la limite de 500 euros par opération ;

– Assistance et assurances habituelles de Visa Premier, plus accès aux salons des aéroports en cas de retard de vol supérieur à une heure ;

 

Grande distribution : Légère hausse de 0,1% des prix en juin

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Des étales de boissons dans un supermarché

 

En juin 2019, les prix des produits de grande consommation vendus dans la grande distribution sont en hausse de 0,1 %, après +0,2 % en mai, a indiqué l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Sur un an, les prix dans la grande distribution ont accéléré de 1,9%, après +1,7% en mai.

Evolution des prix des produits de grande consommation dans la grande distribution

D’après le dernier rapport de l’Insee sur la consommation publié ce weekend, les prix des produits de grande consommation (alimentation hors produits frais c’est-à-dire fruits, légumes, poissons et crustacés frais ; les articles de ménage non durables et les appareils, autres articles et produits pour soins personnels), vendus dans la grande distribution (hypermarchés et les supermarchés), sont en hausse de 0,1 %, après +0,2 % en mai. Hors grande distribution, les prix sont stables, après +0,1 % le mois dernier. Toutes formes de vente confondues, les prix des produits de grande consommation croissent de 0,1 %, après +0,2 % en mai, souligne l’Insee.

Sur un an, les prix dans la grande distribution ont accélérés à +1,9 %, après +1,7 % en mai. Dans la grande distribution étendue (les hypermarchés et supermarchés, plus les supérettes et les magasins populaires), les prix augmentent également par rapport au mois précédent avec +1,8 % sur un an, après +1,6 %.

Dans les autres formes de vente, les prix des produits de grande consommation restent plus dynamiques, mais ralentissent pour le deuxième mois consécutif à +2,1 % sur un an en juin après +2,3 %.

En considérant l’ensemble des points de vente, les prix des produits de grande consommation augmentent de 1,9 % sur un an, après +1,8 % en mai.

Indice des prix des produits de grande consommation par type de produits

Les prix des produits alimentaires dans la grande distribution ont ralenti en juin. Hors produits frais, ils ont décéléré à +0,1 % après +0,3 % en mai. Sur un an, leur hausse est plus marquée que le mois précédent avec +2,3 % après +2,1 %. Ce ralentissement sur le mois est lié à la baisse des prix des viandes et des boissons, alors que les prix des autres produits alimentaires augmentent au même rythme que le mois précédent.

Les prix des viandes vendues en grande distribution sont moins dynamiques qu’en mai : +0,4 % après +0,6 % en mai. Sur un an, leur croissance est nettement plus soutenue qu’en mai : +2,3 % après +1,9 %. Tandis que les prix des boissons vendues en grande distribution sont stables sur le mois, après une accélération à +0,3 % le mois précédent. Sur un an, ils augmentent de 2,9 %, après +2,8 % en mai.

Quant aux prix des produits d’entretien et de l’hygiène-beauté de la grande distribution, ils ont connu une légère augmentation en juin. Ils se sont redressés à +0,1 % après une baisse de 0,2 % en mai. Sur un an, leurs prix rebondissent faiblement à +0,1 % après −0,4 % en mai.

Le secteur pâtit également de la concurrence de la vente en ligne, avec de nombreux sites de type Hubside, qui s’imposent peu à peu.

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