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Comment les migrants affectent-ils les économies ?

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Il existe une pensée répandue selon laquelle les migrants seraient comme un fardeau pour les économies du pays dans lequel ils s’installent. Cependant, un nouveau rapport du FMI suggère que la migration vers les pays possédant une économie développée contribue à accroître la production de ces pays à court et moyen terme.

Pendant la campagne présidentielle américaine, Donald Trump a fait plusieurs promesses, dont la restructuration du processus d’immigration pour limiter le nombre d’immigrants entrant dans le pays. Il a également envisagé l’expulsion d’immigrants sans papiers et la construction d’un mur frontalier avec le Mexique. Les experts estiment un cout qui s’élève à 5 milliards de dollars pour la construction du mur frontalier. Le gouvernement fédéral qui a fermé ses portes pendant 35 jours a déclaré que cette décision pour freiner l’immigration et accroître la déportation, n’apportera rien aux États Unies en terme d’économie.

Le rapport du FMI souligne l’impact positif de la migration sur l’économie des pays accueillants et démontre que souvent la migration est liée à des raisons économiques. Il s’avère qu’une augmentation de 1 % du flux de migrants par rapport à l’emploi total augmente la productivité dans les économies d’environ 1% jusqu’à la cinquième année de leur présence. Il a été estimé que 30% des entreprises américaines sont fondées par des immigrés

Selon le rapport de 2019, le nombre de migrants a atteint les 270 millions dans le monde. Ce nombre a augmenté de 120 millions depuis 1990. L’industrie agricole dépend dans une large mesure de la main-d’œuvre immigrée sans papiers. Ainsi, plus de la moitié des travailleurs agricoles embauchés sont des immigrants sans papiers.

 

Energie : Engie veut céder sa filiale Endel

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Deux techniciens d'Engie sur une plateforme du groupe (Photo : Engie)..

 

Dans le cadre de son recentrage, le groupe Engie a annoncé son intention de céder sa filiale Endel, spécialisée dans la maintenance industrielle. Les salariés redoutent un affaiblissement de leurs capacités dans la maintenance nucléaire.

Engie a dévoilé le 15 octobre son projet de vente d’Endel, sa filiale spécialisée dans la maintenance industrielle. Elle intervient notamment dans la sidérurgie, la pétrochimie, l’agroalimentaire, la pharmacie, la cosmétique et même la défense. Endel se spécialise surtout dans la maintenance des centrales nucléaires d’EDF. Ce pôle regroupe 2 200 salariés.

La décision d’Engie a été communiquée deux jours plus tôt aux 7 000 salariés de l’entreprise. Cette opération s’inscrit dans la nouvelle stratégie d’Engie présentée en juillet. Le groupe industriel français avait engagé une revue stratégique de ses nombreuses activités de service pour se concentrer sur les infrastructures et les énergies renouvelables.

Deux entités d’Endel pas concernées

Engie souhaite se séparer à terme d’une partie de ses activités de services – qui pourront être vendues ou mises en Bourse – et de certaines participations jugées non essentielles. Dans ce cadre, il vient de vendre l’essentiel de sa participation dans le groupe d’eau et de déchets Suez au grand rival de ce dernier, Veolia.

La procédure, qui doit se dérouler sur plusieurs mois, ne concerne pas les deux entités CNN MCO (60 salariés), un spécialiste du maintien en condition opérationnelle de navires basé à Guipavas (Finistère) ; et Pierre Guérin (400 salariés), une société d’ingénierie installée à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres) et intervenant dans les biotechnologies, la pharmacie et l’agroalimentaire.

La CGT inquiète du projet

Pour les syndicats, la vente de la filiale va peser sur l’emploi. « Endel devrait rester dans le giron de l’État », estime Frédérik Conseil, délégué syndical central de la CGT Endel Engie, contacté par L’Usine Nouvelle. « Les entreprises sous-traitent de plus en plus. On voit déjà des écarts de qualité dans les chantiers lambda. Cela finira pareil dans le nucléaire », redoute-t-il.

« Les réflexions menées n’induisent pas, en tant que telles, d’impacts en matière d’emplois », rassure Engie dans une déclaration. Mais, les représentants des salariés rappellent tout de même que des suppressions de postes ont déjà eu lieu de facto depuis janvier, quand Engie a exprimé ses intentions. La CGT décompte 100 départs naturels non remplacés. Une rupture conventionnelle collective prévoit également la suppression d’environ 320 postes.

EDF intéressé par la reprise d’Endel ?  

La CGT craint également un « démantèlement d’Endel » avec une vente à la découpe de ses activités. Il se murmure que Framatome (détenu à 75,5 % par EDF) ou Spie (spécialiste français du génie électrique) pourraient prendre des parts. Là aussi, la maison-mère d’Endel se veut rassurante. « Le groupe Engie sera exigeant sur la qualité du projet stratégique et industriel d’éventuels acquéreurs, qui devront démontrer que leur projet est attractif pour les clients, les salariés et les managers de l’entreprise », assure l’énergéticien.

Retraite : pas de revalorisation pour les pensions complémentaires au 1er novembre

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Un vieillard dans la rue, Italie.

 

Les pensions complémentaires des anciens salariés du privé ne seront pas revalorisées au 1er novembre, en raison de la crise économique provoquée par le Covid-19. C’est la décision prise jeudi par le conseil d’administration de l’AGIRC-ARRCO, l’organisme gestionnaire.

La valeur du point de retraite reste stable

Cette année, les 13 millions de retraités du privé n’auront pas de revalorisation de leur retraite complémentaire. Le conseil d’administration de l’Agirc-Arrco (qui gère la caisse des pensions complémentaires) a décidé jeudi de ne pas augmenter la valeur de service des points de retraite au 1er novembre. Une valeur du point stable donc à 1,2714 euros. « L’évolution des salaires étant négative cette année, du fait du contexte économique exceptionnel lié à la crise sanitaire » et les pensions ne pouvant « en aucun cas diminuer en valeur absolue », les partenaires sociaux ont choisi de « maintenir le niveau des pensions » pour un an, explique l’Agirc-Arrco.

Cette décision répond à la stricte application de l’accord du 10 mai 2019 qui oblige les gestionnaires à se tenir aux critères fixés à toute revalorisation, notamment l’évolution des prix, comme le rappelle un communiqué de l’Agirc-Arrco et les partenaires sociaux. Les pensions peuvent notamment être revalorisées en fonction de l’inflation si cette dernière n’est pas supérieure à la masse salariale. Pour cette année, les prévisions d’inflation retenues par l’Insee dans le calcul sont de 0,1 %.

« L’important, c’est qu’on continue à payer les pensions »

L’an passé, au 1er novembre, les retraités avaient bénéficié d’une augmentation totale d’un point, soit 0,1 point de plus par rapport au chiffre définitif de l’inflation connu en fin d’année et qui était de 0,9 point. Cette année, il n’y aura donc aucune revalorisation. « C’est une situation de responsabilité. Comme la masse salariale baisse cette année, on ne peut pas revaloriser les pensions. L’important, c’est qu’on continue à payer les pensions rubis sur l’ongle, grâce à nos réserves », a justifié Pierre Roger, administrateur CFE-CGC à l’Agirc-Arrco aux Échos.

« Les dernières projections réalisées ne permettent plus de réunir les conditions » pour y parvenir, a ajouté l’Agirc-Arrco, qui a « saisi les partenaires sociaux » sur ce point. « Nous approuvons cette décision qui reste en faveur des retraités actuels ou futurs », a réagi de son côté, un responsable du syndicat Force ouvrière.

Coalition for App Fairness : face aux pratiques injustes d’Apple

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Malgré la satisfaction de la clientèle d’Apple due à l’innovation et au bon design de ses produits, la politique B2B de cette marque ne plait pas à certaines entreprises. 

Depuis quelque temps, plusieurs créateurs d’applications sont mécontents de la politique adoptée par Apple. Fortnite se plaint du système de paiement imposé par Apple qui consiste en une taxe de 30% prélevée par Apple sur chaque vente effectuée sur l’App Store.

Epic Games accompagne désormais un mouvement associatif mené par une dizaine de groupes tels que Deezer, Spotify, ProtonMail, Basecamp et d’autres pour lancer une organisation à but non lucratif nommée « Coalition for App Fairness ». Cette organisation a pour objectif d’établir une équité des applications et de donner aux gens la liberté de choix sur leurs appareils.

Les membres tels que Epic Games et Spotify veulent que chaque développeur d’applications ait une chance égale d’innover et de s’engager dans le commerce, sans contrôle monopolistique ou taxes injustes. Les membres de Coalition for App Fairness souhaitent dénoncer les pratiques injustes d’Apple en incluant les médias et les consommateurs.

Tim Sweeney, le patron d’Epic Games avait déjà lancé un combat sur les réseaux sociaux afin de dénoncer les pratiques d’Apple ce qui a poussé ces derniers à porter une plainte au tribunal de Californie contre Epic Games. Les deux groupes participeront très prochainement à une confrontation juridique dans le but de dénouer la vérité et établir de nouvelles règles. Ce procès pourrait probablement durer plus d’un an. Dans le cas ou Epic Games gagne le procès, Apple se verra contraint de céder aux exigences de Coalition for App Fairness.

 

 

Le patron de Philip Morris prévoit la fin de la cigarette d’ici 10 à 15 ans

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André Calantzopoulos, le PDG de Philip Morris International (PMI), leader mondial de l’industrie du tabac, a estimé lors d’une conférence la semaine dernière que « les ventes de cigarettes peuvent cesser d’ici 10 à 15 ans dans de nombreux pays », à condition que les gouvernements prennent des mesures adéquates et encouragent le développement d’alternatives à la cigarette.

« Avec le cadre réglementaire adéquat et le soutien de la société civile, nous pensons que les ventes de cigarettes peuvent cesser d’ici 10 à 15 ans dans de nombreux pays », a indiqué jeudi dernier André Calantzopoulos à l’occasion du Sommet de Concordia, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Selon lui, « un monde dans lequel les cigarettes sont obsolètes est à portée de main ».

Depuis plusieurs années, Philip Morris, comme d’autres industriels du secteur, promeut activement la fin de la cigarette et cherche à faire basculer son modèle économique à destination d’alternatives moins nocives que la cigarette et commercialisées dans le cadre du sevrage tabagique. PMI est notamment le leader mondial du tabac à chauffer avec son dispositif IQOS, qui chauffe sans brûler des capsules de tabac.

André Calantzopoulos est revenu sur les alternatives à la cigarette comme la cigarette électronique ou le tabac à chauffer en reconnaissant que « ces produits ne sont pas sans risque » mais, selon lui, elles apportent des réponses et de l’aide aux fumeurs qui ne peuvent pas arrêter la cigarette par eux-mêmes.

« Il est toujours mieux de ne jamais commencer à fumer ou d’abandonner complètement le tabac et la nicotine », a-t-il insisté, avant de préciser que les substituts à la cigarette peuvent aider à l’accompagnement du sevrage et que les organismes de santé et les associations de lutte contre le tabagisme, qui font « une certaine résistance idéologique », devraient davantage les incorporer à leurs programmes.

Philip Morris International a investi 6 milliards de dollars au cours des dix dernières années pour le développement d’un dispositif de tabac à chauffer, l’IQOS, qui chauffe du tabac à une température de 350°C, suffisante pour générer de la vapeur de tabac, mais pas pour entrainer la combustion du tabac et du papier (une cigarette brûle à une température de 900°C). Selon PMI, ce dispositif permet de limiter de 90% à 95% les inhalations de produits toxiques.

Impôts à la source : pourquoi le montant « net à payer » en septembre a baissé par rapport à août ?

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Un homme sur un ordinateur.

 

Le montant « net à payer » indiqué sur votre fiche de paie a baissé ce mois-ci par rapport à août. Il ne s’agit pas d’une erreur mais des conséquences du taux de prélèvement à la source.

L’administration fiscale a réestimé le taux d’imposition à la source

En septembre, certains contribuables ont constaté que le montant « net à payer » indiqué sur leur fiche de paie a baissé par rapport à août. Cela s’explique par l’évolution du taux de prélèvement à la source. En effet, suite à la déclaration des revenus au printemps, l’administration fiscale a réestimé le taux d’imposition à la source. Ce nouveau taux, transmis courant août à l’employeur, s’applique aux revenus à compter du mois de septembre. Il devra donc figurer sur le prochain bulletin de paie.

Ainsi, si les revenus ont baissé en 2019 par rapport à 2018, le fisc a logiquement abaissé le taux : la somme versée par l’employeur est donc plus élevée ce mois-ci qu’en août. A l’inverse, si les revenus ont progressé en 2019, le taux d’impôt à la source augmente. Par conséquent, l’acompte déduit du salaire de septembre est plus important que le mois dernier. Résultat : le salaire net versé par l’employeur est plus faible qu’en août. Ce calcul concerne autant les salariés du privé que les employés de la fonction publique ou encore pour les retraités.

9,6 millions de foyers fiscaux ont un montant à payer cet automne

Le 25 septembre, l’administration fiscale s’est aussi servie sur le compte bancaire des contribuables redevables d’un solde d’impôt sur le revenu au titre de l’année passée. De nombreux contribuables ont dû s’en rendre compte à la lecture de leur avis d’impôt sur le revenu l’été dernier : ils sont (encore) redevables de l’impôt au titre de l’année 2019. A l’été, l’administration fiscale a établi que 9,6 millions de foyers fiscaux ont un montant à payer cet automne.

Si vous avez un reste à payer d’impôt, l’information figure sur l’avis d’imposition reçu à la fin de l’été. Sont concernés ceux qui n’ont pas payé assez d’impôts en 2019, ceux qui ont bénéficié d’une avance de réduction ou crédit d’impôt trop importante en janvier 2020 ou encore ceux qui n’ont pas modifié leur taux de prélèvement à la source en 2020 suite à une hausse de leurs revenus. Le montant restant dû a été prélevé en une fois le vendredi 25 septembre sur le compte bancaire dont les coordonnées ont été communiquées au fisc. Si la somme à régler est supérieure à ce montant, le prélèvement aura lieu en quatre fois les 25 septembre, 25 octobre, 25 novembre et 25 décembre 2020.

Des impacts socio-économiques du Corona virus menacent le monde (ONU)

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American President with a face mask against CoV Corona Virus infection.

La crise sanitaire du COVID-19 a affecté les sociétés et les économies au cœur de leurs activités. Bien que l’impact de la pandémie varie d’un pays à l’autre, elle augmentera probablement la pauvreté et les inégalités à l’échelle mondiale, ce qui rendra la réalisation des ODD encore plus urgente.

L’impact du virus CORONAVIRUS sur l’économie mondiale a été effrayant et dévastateur pour certaines entreprises nationales et internationales. Les économistes attendent de voir comment le virus se propage à l’échelle mondiale pour déterminer les pertes socio-économiques causées par l’épidémie.

De plus, le développement du virus et l’augmentation du nombre de personnes infectées dans le monde, ainsi que son impact économique sont largement incertains. Ce qui rend difficile pour les décideurs politiques de formuler une réponse appropriée à la politique macroéconomique, afin de mieux prévoir les conséquences et les impacts économiques potentiels.

L’éclosion du coronavirus a mené à plusieurs conséquences. L’économie ralentit, avec des perturbations de la production et des chaînes d’approvisionnement mondiales déstabilisées.

Sans réponses socio-économiques urgentes, les souffrances mondiales vont s’aggraver, mettant en péril des vies et des moyens de subsistance pour les années à venir. Les réponses immédiates au développement dans cette crise doivent être prises en vue de l’avenir. Les trajectoires de développement à long terme seront affectées par les choix que les pays font maintenant et le soutien qu’ils reçoivent.

Les Nations Unies se sont mobilisées, par l’intermédiaire de leurs 131 équipes de pays desservant 162 pays et territoires, afin d’aider les autorités nationales à élaborer des plans de préparation et d’intervention en matière de santé publique face à la crise COVID-19.

Au cours des 12 à 18 prochains mois, la réponse socio-économique sera l’une des trois composantes essentielles du plan de l’ONU à Propos du COVID-19, en plus de la réponse sanitaire menée par l’OMS et du plan mondial d’intervention humanitaire.

Afin de prendre connaissance du plan proposé par l’ONU pour faire face aux impacts socio-économiques, visitez ONU Info.

 

 

Santé : le « reste à charge » a continué de baisser pour les ménages en 2019

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Un médecin noir manipulant un smartphone.

 

Le « reste à charge » continue de baisser pour les ménages. De 9,2% en 2009, il est passé sous la barre des 7% en 2019. Ce qui représente 14,3 milliards d’euros sur 208 milliards de « soins et biens médicaux », révèle la Drees, le service statistique des ministères sanitaires et sociaux dans son rapport annuel sur « les comptes de la santé ».

Une baisse de 2,3% en dix ans

La part des dépenses de santé payée par les ménages poursuit sa lente érosion en 2019, selon une étude publiée ce mardi par la Drees, le service statistique des ministères sanitaires et sociaux. En effet, sous l’effet d’« une participation croissante » de la Sécurité sociale aux dépenses de santé (78,2 % du total), il est descendu à 6,9% l’an dernier contre 9,2% en 2009, 7,7 % en 2016 et 7 % en 2018. Une baisse qui représente 14,3 milliards d’euros sur un peu plus de 208 milliards de « soins et biens médicaux ».

Ce reflux reste essentiellement lié au vieillissement de la population, qui s’accompagne d’une hausse constante du nombre de malades chroniques (cancer, diabète, etc.) pris en charge intégralement par la Sécu. Environ 11 millions de personnes sont concernés. La part de cette Sécu s’élevait à 78,2%, tandis que celle des complémentaires santé stagnait à 13,4% (un effritement de seulement 0,1 point). Une tendance au long cours complétée en 2019 par un « net repli de la consommation de médicaments non remboursables », ou encore « un ralentissement des dépassements d’honoraires chez les (médecins) spécialistes ».

Un effet paradoxal pour la réforme « 100% Santé »

En revanche, la réforme « 100% Santé », traduction du « reste à charge zéro » promis par Emmanuel Macron, a eu « un effet paradoxal ». Les baisses de prix des prothèses dentaires ayant créé « un effet d’aubaine », ce qui a poussé certains à se faire soigner quitte à assumer une partie des frais. Par conséquent, le « reste à charge » des soins dentaires augmente de près d’un point à 21,1%, toujours devancé par l’optique (22,6%) où la réforme est entrée en vigueur début 2020.

En tenant compte des autres « dépenses courantes de santé » (dépendance, handicap, arrêts de travail, prévention, recherche…) le reste à charge reste stable en 2019 à 9% sur un total de 265,8 milliards d’euros en 2018, la France conservant le taux « le plus limité » des pays membres de l’OCDE.

BCE : la banque devrait amplifier son action dans les prochains mois, selon Allianz GI

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Les drapeaux des pays de la Zone Euro.

 

La Banque centrale européenne (BCE), dont la réunion de rentrée aura lieu ce jeudi, devrait intensifier son action dans les prochains mois face à l’essoufflement de la croissance dans la zone euro, a jugé ce lundi Allianz Global Investors. De nouvelles mesures pourraient concerner le PEPP et les LTRO, à cause d’une faible inflation, un euro fort et une reprise hésitante.

« La BCE se tient prête à faire davantage » 

La Banque centrale européenne (BCE) ne devrait pas annoncer de nouvelles mesures de politique monétaire lors de sa réunion de rentrée, ce jeudi 10 septembre, au vu des actions engagées depuis mars et dans un souci de se conserver des marges de manœuvre. Néanmoins, elle devrait réitérer son message accommodant et sa capacité à intervenir à tout instant, juge Allianz Global Investors. « Face à un degré d’incertitude élevé sur l’évolution de la pandémie, la faible inflation et les perspectives macroéconomiques, un soutien constant de la politique monétaire et le maintien d’un biais accommodant sont indispensables et elle (la BCE, ndlr) se tient prête à faire davantage », a écrit dans une note Franck Dixmier, directeur des investissements obligataires de la branche de gestion d’actifs de l’assureur allemand.

Dans ce contexte de pandémie, la BCE note notamment une faible croissance des commandes dans l’industrie en Allemagne (+2.8% après un rebond de 30% le mois précédent), et la faiblesse des ventes au détail en zone euro (+0.6% en glissement annuel contre +1.5% en juin). Aussi, elle constate la dichotomie nord-sud renforcée par la crise sanitaire : tandis que l’Allemagne révise à la hausse ses prévisions de croissance, les pays du sud s’enfoncent dans le ralentissement.

Une extension des montants du PEPP envisageable

Les nouvelles mesures pourraient donc inclure une extension des montants du PEPP, que la BCE considère comme son outil le plus efficace, ou une modification de ses paramètres, ajustables à tout moment. La BCE pourrait également rendre plus favorables les conditions des prêts qu’elle accorde aux banques dans le cadre de ses opérations de financement ciblées à long terme (TLTRO), a indiqué Franck Dixmier. « Une baisse du taux de dépôt, qui relancerait le débat sensible sur les taux d’intérêts négatifs, nous semble en revanche plus difficile à anticiper », a-t-il ajouté. Allianz Global Investors estime que la BCE va maintenir les niveaux de taux actuels plus longtemps.

E-santé : Amazon se lance avec Halo Band, un bracelet connecté

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Halo Band, le bracelet connecté d'Amazon.

 

Amazon a dévoilé, le jeudi 17 août, un bracelet connecté capable d’évaluer la santé mentale et physique de son utilisateur. Baptisé Halo Band, il se démarque de ses concurrents grâce au recours à l’intelligence artificielle, qui écoute la voix de l’utilisateur pour deviner son état émotionnel.

Amazon fait ses premiers pas dans l’e-santé. Le géant du commerce en ligne a présenté, le jeudi 17 août, un bracelet connecté destiné à aider les clients à améliorer leur santé et leur bien-être mental et physique. Baptisé Halo Band, il se distingue de ses concurrents, tels que les Fitbits et l’Apple Watch, par son absence d’écran et donc de notification et par l’intégration de l’intelligence artificielle (IA). Le wearable est résistant à l’eau et possède une autonomie de sept jours. Il se recharge totalement en moins de 90 minutes.

Ce que peut faire le bracelet connecté d’Amazon

Le Halo Band embarque des fonctionnalités classiques de suivi qui permettent de compter le nombre de pas, mesurer la fréquence cardiaque, la qualité du sommeil ou encore prendre la température corporelle de son utilisateur. Il est couplé à une application, disponible sur iOS et Android, qui enregistre les données récoltées sous forme de graphiques facilement exploitables. Le bracelet connecté d’Amazon peut aussi calculer le taux de masse grasse. Grâce à une série de photographies idéalement en sous-vêtements, l’application va concevoir un modèle 3D du corps de l’utilisateur indiquant son taux de masse grasse.

En outre, Halo Band peut estimer la santé mentale de l’utilisateur grâce à l’intonation de la voix, via les deux microphones situés sur le capteur. Cette fonction innovante utilise le machine learning pour analyser l’énergie et la positivité de la voix. Amazon donne l’exemple d’un appel téléphonique professionnel qui peut entraîner « une baisse de la positivité dans la communication » s’il se déroule mal. Par ailleurs, le wearable est capable d’analyser le ton de la voix pour donner un bilan des humeurs dominantes sur une journée.

Et la question des données récoltées ?

Conscient des enjeux en matière de vie privée, Amazon promet que le bracelet et son application respectent les données de santé qui sont cryptées. « Les clients peuvent télécharger ou supprimer leurs données à tout moment directement depuis l’application », y compris les photos et les enregistrements vocaux, assure le géant du e-commerce.

Halo Band est disponible en précommande aux Etats-Unis au prix de 64,99 dollars puis passera à 99,99 dollars. La date de commercialisation en France reste inconnue.

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