Accueil Blog Page 15

Jean Castex nommé à la tête de l’Afitf

0

Ce jeudi 28 juillet, Jean Castex à été nommé à la tête de l’Agence de financement des infrastructures (Afitf). La candidature de l’ancien Premier ministre français a été validée à l’unanimité par les sénateurs de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire.

Le 7 juillet dernier, le président de la République française avait proposé la nomination de Jean Castex au poste de dirigeant de l’Agence de financement des infrastructures (Afitf). Emmanuel Macron souhaitait que l’ancien Premier ministre remplace Christophe Béchu, le nouveau ministre de la Transition écologique.

Cette demande vient d’être validée par les commissions du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale et du Sénat. Côté Sénat c’est l’unanimité. Une nomination validée toutefois avec circonspection par les députés (26 voix pour, 10 contre, 13 abstentions).

Afin de convaincre les assemblées, Jean Castex a bien évidemment défendu le bilan de son gouvernement. Il a notamment prôné la mixité des modes de transports et donc les investissements dans le rail et la route pour décarboner.  « Tantôt on me présente comme un fervent défenseur du train, ce qui est exact et revendiqué, et tantôt comme un chaud partisan de la route. Je pense qu’il faut les deux. Pour désenclaver les territoires, nous devons investir dans la route », a-t-il insisté.

Le nouveau patron de l’Afitf dispose d’un budget de 14,3 milliards d’euros pour la période 2023-2027. « Ma priorité sera de garder un panier de ressources qui nous permette d’atteindre nos objectifs, en s’appuyant sur des recettes affectées et des crédits budgétaires, et de gérer le temps long, c’est-à-dire des investissements pluriannuels », a assuré Jean Castex.

Malakoff Humanis noté A+ par S&P et Fitch

0
Un couple avec leur bébé.
Photo by Kenny Eliason on Unsplash

 

Malakoff Humanis a reçu la note A+ assortie de la perspective « stable », à l’issue d’une évaluation par S&P Global Ratings et Fitch Ratings. Les deux agences de notation relèvent une rentabilité conforme à son statut paritaire, ainsi que l’excellence de sa politique ESG.

Pour la première fois, S&P Global Ratings et Fitch Ratings ont analysé, le 18 juillet 2022, la solidité financière de Malakoff Humanis (MH). Les deux agences de notation ont attribué au groupe la note A+ assortie de la perspective « stable ». Elles relèvent d’emblée une conformité de son niveau de rentabilité avec son statut paritaire et mutualiste, ainsi qu’une concordance avec ses valeurs et ses engagements. Elles louent également la force et l’efficacité de son modèle de capital basé sur les facteurs prismatiques (FBM) avec une hausse des taux d’intérêt pour les adhérents. Malakoff Humanis a donc une faible rentabilité.

Meilleure note sur le critère social

Aussi, le rendement des capitaux propres (ROE) du groupe a augmenté à 4,1 % en 2021 (2020 : -2,8 %), contre une prévision d’environ 2 % à 3 %. S&P Global Ratings et Fitch Ratings relèvent toutefois un risque d’investissement élevé dû à sa forte exposition aux actions. Cette rare pratique sur le marché français ne nuirait pas matériellement au profil de crédit du groupe compte tenu de sa très forte capitalisation. En outre, les agences mettent en avant l’excellence de la politique ESG de Malakoff Humanis, seul assureur français à se voir attribuer la meilleure note sur le critère social. L’évaluation souligne le fait que les sociétés affiliées soient liées par des mécanismes de solidarité, jugés « solides et efficaces ».

Validation de la pertinence de sa stratégie

Selon S&P Global Ratings et Fitch Ratings, « les notes A+ » reflètent le fort positionnement de MH sur le marché français. Le groupe est particulièrement fort en assurance santé et prévoyance collective, où il occupe une position de leader avec 6,5 milliards d’euros primes émises en 2021. Satisfait de cette évaluation, Thomas Saunier, Directeur Général de Malakoff Humanis, avance que « la notation A+ souligne la solidité du Groupe et conforte la pertinence de sa stratégie ». Elle validerait également un modèle pérenne répondant « aux enjeux de notre société avec un juste équilibre entre rentabilité et redistribution ».

Une stabilisation de la rentabilité en vue

Au cours des deux prochaines années (2022-2024), S&P Global Ratings et Fitch Ratings prévoit que la rentabilité de Malakoff Humanis se stabilisera. Aussi, elles s’attendent à ce que l’adéquation du capital du groupe reste confortablement au-dessus de « AAA » à l’horizon avec des perspectives positives. Et cela malgré des taux d’intérêt plus élevés et des marchés boursiers plus bas. Les analystes espèrent cependant que la mutuelle apportera un soutien financier à 100% à ses filiales. Parmi lesquelles Malakoff Humanis Prévoyance, Mutuelle Malakoff Humanis et Quatrem. Ces noyaux entités de MH couvrent 10 millions de personnes et 426 000 entreprises en France.

Ce que révèle l’enquête Ifop sur le rapport des femmes à l’argent

0
Ifop s'intéresse aux rapports des femmes avec l'argent.

 

Si les Françaises ont acquis une forme d’émancipation dans la gestion du budget au quotidien, leur rapport à l’argent demeure problématique. Il se limite aux dépenses du foyer et concerne trop peu les investissements risqués et spéculatifs.

Le plafond de verre chez les femmes ne se trouve pas qu’au niveau professionnel, mais également dans la gestion financière. C’est ce que révèle une étude de l’Ifop (pour Bayard) réalisée en ligne du 7 au 13 juin 2022 sur un échantillon national de 1001 femmes âgées de 18 ans et plus. En effet, si les Françaises sont majoritairement aux manettes dans le couple sur les questions d’argent, elles restent peu nombreuses à maîtriser l’univers de l’épargne.

Une meilleure connaissance des questions financières

D’après l’enquête Ifop, 70% des femmes en France prennent en charge les aspects budgétaires et financiers du ménage. Et cela alors qu’elles ont le plus souvent des revenus inférieurs à leurs conjoints (seulement 31% déclarent des revenus plus importants). Dans ce contexte, elles sont de plus en plus nombreuses à connaître leurs revenus globaux (91%), leur épargne (85%) et leurs dépenses (85%).

Aussi, 75% des femmes interrogées déclarent consulter leurs comptes bancaires au moins une fois par semaine. Le tiers (33%) affirme même le faire une fois par jour. Par ailleurs, 92% des Françaises confient parler argent avec leur conjoint, quand 80% en discutent également avec leurs amis. L’argent n’est donc plus un tabou pour elles, 57 ans après l’obtention de leur indépendance financière avec la loi du 13 juillet 1965. Celle-ci les a autorisées à ouvrir un compte en banque et à travailler sans le consentement de leur mari.

Seulement 1% investissent dans la cryptomonnaie

Si ces résultats peuvent laisser penser à un rapport plus décomplexé à l’argent et à une forme d’émancipation féminine sur ce sujet, ce n’est pas le cas. Il demeure que tout se limite encore au foyer. Les investissements restent une aventure largement ignorée ou crainte. A la question de savoir ce qu’elles feraient si elles recevaient une grosse somme d’argent inattendue, ces femmes ont répondu qu’elles investiraient dans des choses plutôt communes.

En effet, 36% des répondantes ont dit qu’elles l’injecteraient dans les dépenses du foyer (maison, aménagement, vacances, voiture, loisirs…) et 40% pour un placement sur un compte ou livret épargne. Et seulement 13% d’entre elles pensent placer cet argent dans un plan épargne retraite ou une assurance vie. Pis 4% seulement songent à investir ou acheter des actions. Enfin, 1% se lancent dans des OPCVM et un autre 1% dans de la cryptomonnaie.

Pas une meilleure image sur le plan de la vie professionnelle

Selon Ifop ce taux bas d’investissement s’explique par un faible niveau de connaissance des différents produits financiers. Aussi, il ressort que le rapport des femmes à l’argent s’inscrit encore dans un schéma assez traditionnel. En d’autres mots, la gestion budgétaire des femmes se borne encore aux aspects liés au foyer.

Par ailleurs, sur le plan de la vie professionnelle, l’étude montre que les femmes ne se sentent pas mieux bien armées que leurs collègues hommes pour demander certaines choses. En particulier une augmentation (53%), la négociation d’un salaire pendant un entretien d’embauche (54%) ou l’obtention d’une promotion (54%).

De Beers : les ventes progressent sur un an

0
Bijou et diamant

 

De Beers a annoncé en mai un chiffre d’affaires en hausse de 57 % sur un an pour la 4ème session de ventes de 2022. Ce qui correspond à 604 millions de dollars de recettes. Cette progression remarquable est le résultat de la forte demande des consommateurs pour les bijoux en diamant aux États-Unis. Mais pas que.

Courant mai, la compagnie minière sud-africaine De Beers a publié les résultats de sa 4ème session de ventes de 2022. Elle a fait part d’un chiffre d’affaires en augmentation de 57 % sur un an pour atteindre 604 millions de dollars. A la même période en 2021, l’entreprise avait enregistré environ 345 millions de dollars de revenus. Le résultat du 4ème cycle représente également une progression de 6, 2% par rapport au 3ème cycle 2022, dont les ventes avaient atteint 566 millions de dollars.

De Beers va grignoter des parts de marché

Depuis le début de l’année, De Beers a généré un revenu de 2,4 milliards de dollars, avec un pic à 660 millions de dollars atteint lors du premier cycle. A titre de comparaison, ses ventes en 2021 se sont élevées à 4,82 milliards de dollars, contre 4,2 milliards pour le leader mondial, le russe Alrosa. Ce dernier réalise principalement ses ventes en Amérique du Nord et en Asie, tandis que le conglomérat sud-africain tire l’essentiel de son CA aux Etats Unis.

Selon Bruce Cleaver, PDG de la filiale d’Anglo American, le très bon résultat de la 4ème session de 2022 est lié à la forte demande des consommateurs pour les bijoux en diamant aux Etats Unis. Il est aussi dû aux sanctions imposées par les autorités américaines à Alrosa, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le second producteur mondial en a ainsi profité pour grignoter des parts de marché. Son poids pourrait ainsi passer de 28% à 40% cette année, contre 30% pour la société russe actuellement.

Un risque de pénurie et de hausse nette des prix

S’il bénéficie des sanctions contre Alrosa, De Beers met en garde contre une absence prolongée du géant russe sur le marché occidental. En effet, il y a un risque de pénurie, qui pourrait provoquer une hausse nette des prix. Cette augmentation des tarifs pousserait les consommateurs vers les diamants synthétiques. Le groupe minier a d’ailleurs déjà augmenté le prix de ses pierres précieuses de 5 à 7 % au Botswana, l’un de ses 4 marchés avec l’Afrique du Sud, la Namibie et le Canada. Notons qu’il a cessé de s’approvisionner en Russie en raison des sanctions.

Mais la réduction de l’offre seule ne justifie pas cette hausse des tarifs des diamants bruts. De Beers rapporte également la fermeture de nombreuses usines de polissage de diamants en Inde à cause des grandes vacances. On peut aussi signaler la perturbation des approvisionnements, alors que le conflit ukrainien s’intensifie. On n’omettra pas le blocage des activités lié à la résurgence du Covid-19 en Chine. Malgré toutes ces difficultés, la filiale d’Anglo American prévoit une croissance des revenus en 2022.

Comment la Fondation Maliba participe à l’amélioration du travail au Mali

0
Aliou Boubacar Diallo

Lors de la fête du travail le 1er mai 2022, le riche entrepreneur malien Aliou Diallo a adressé un message d’encouragement et de soutien à tous les travailleurs du Mali. Il a profité de l’occasion pour évoquer ses efforts et ceux de sa Fondation Maliba en faveur de l’amélioration de leurs conditions.

A l’instar des autres pays, le Mali a célébré le 1er mai dernier, la Journée internationale des travailleurs ou fête du travail. A cette occasion, Aliou Diallo, président d’honneur de l’ADP – Maliba a adressé un message aux travailleurs maliens. Il a salué « le courage, l’engagement, la résilience et le patriotisme » de ces compatriotes qui portent l’économie nationale alors que celle-ci est mise à rude épreuve par divers facteurs. « En effet, dans un contexte très difficile de crise sécuritaire, sanitaire et même alimentaire avec un embargo en plus, le climat social malien reste empreint de solidarité, de dialogue et de patriotisme », a-t-il indiqué dans son texte.

Une assistance aux enseignants et aux commerçants

Le PDG d’Hydroma dit avoir toujours encouragé les syndicats à privilégier le dialogue comme moyen de règlement de leurs revendications et des conflits sociaux. En témoigne sa rencontre avec les Syndicats des Enseignants Signataires du 15 octobre 2016, en août 2021 pour surseoir au boycott des examens scolaires. Il a échangé avec les pédagogues sur les difficultés de leur métier et plus globalement sur la crise que vit l’école malienne. Aliou Diallo a parallèlement financé la construction et la réhabilitation de salles de classe dans plusieurs endroits du Mali.

Via sa Fondation Maliba, l’homme d’affaires a également fait des dons de matériel scolaire aux élèves du cycle fondamental à Bamako, Kayes, Ségou ou encore Mopti. L’organisation d’Aliou Diallo vient en outre en aide aux infirmiers et médecins à travers la remise de masques jetables, d’eau javel, de gel hydroalcoolique et de savons liquide. Par ailleurs, elle ne se prive pas de construire et d’équiper des centres de santé communautaire, dont celui de Kayes N’di en septembre 2020. On n’oublie surtout pas l’aide accordé aux acteurs économiques sinistrés comme les commerçants, à qui l’association apporte un appui financier après l’incendie de leur marché. Ce fut le cas lors de l’incendie du marché rose en décembre 2017, du marché de Nara en mars 2018 et du marché de Kayes en juillet 2021. Ce dernier a bénéficié d’un pavage intégral de ses pistes ainsi que de la construction d’hangars en janvier 2021.

Un engagement pour l’entrepreneuriat

Plus encore, la Fondation Maliba a mis en place, en février 2021, un programme de 3 millions de FCFA pour soutenir les chauffeurs de SOTRAMA confrontés aux effets pervers de la pandémie. Ce n’est pas tout : les actions de la Fondation Maliba en faveur des femmes sont notoires avec la mise en œuvre de programme de distribution de moulins à grain à des organisations féminines rurales. Depuis janvier 2007, l’association a distribué plus de 300 moulins dans des zones comme Koulikoro, Sikasso, Dioila, Kayes, Yanfolila et Bamako. Pour soutenir ce mouvement, elle remet également du matériel de transformation alimentaire (séchage de poisson) aux coopératives des femmes.

Ces actions en faveur de l’amélioration des conditions de travail des Maliens constituent un volet essentiellement de la politique d’Aliou Diallo, aux côtés de l’entrepreneuriat. En effet, le milliardaire finance des centaines de projets de femmes pour la création d’activités économiques. Il investit aussi dans leur formation, principalement en fabrication de savons modernes, détergent et eau de javel. Il participe ainsi à leur autonomie financière, tout en permettant une meilleure vie dans les foyers. Le président d’ADP-Maliba veut faire plus pour ces braves dames. C’est pourquoi il se présente à la présidentielle prochaine avec un ambitieux plan Marshall pour le Mali.

France : la rentrée scolaire va coûter cher

0
Education.

Les parents d’élèves sont prochainement appelés à débourser plus d’argent afin de s’acquitter des fournitures scolaires des enfants. En cause, le contexte défavorable qui contraint les industriels du papier entre autres à faire monter les prix.

Il faudra désormais plus de moyens que d’habitude pour inscrire sa progéniture à l’école en France. Du moins en ce qui concerne la prochaine rentrée scolaire. C’est ce qu’indiquent d’ores et déjà aux parents d’élèves certains acteurs opérant dans la vente du matériel et des autres outils nécessaires à l’apprentissage en classe.

Ces derniers sont en effet contraints de revoir à la hausse plusieurs de leurs articles en raison d’un contexte économique extrêmement défavorable pour leurs affaires. Il s’agit notamment de la crise du Covid dont les conséquences restent prégnantes sur le coût de l’énergie et des matières premières malgré la levée des restrictions sanitaires à travers le monde. À cela s’ajoute la guerre déclenchée en Ukraine par la Russie il y a plus de trois mois avec de terribles répercussions sur nombre de secteurs économiques.

Impact sur les intrants

Au nombre de ceux-ci figure le papier, sans doute un des éléments majeurs utilisés dans le scolaire, dont la fabrication s’est transformée en un casse-tête quotidien depuis plus d’une année, à en croire des acteurs du domaine. La faute à un manque d’intrants – le bois en l’occurrence massivement produit en Russie et en Ukraine – doublé d’une hausse du coût du gaz et du pétrole. Sans oublier la flambée du prix du transport.

De fait, le papier devient rare chaque jour un peu plus. Et en cas de disponibilité, son coût est exorbitant. Le prix de la pulpe a ainsi connu une augmentation de 70% sur un an, selon plusieurs témoignages recueillis par Le Figaro. « Une hausse d’une ampleur inédite », alarme Guillaume Nusse, patron Clairefontaine, leader français du papier.

Sauver les marges

Les autres secteurs affectés par la hausse des prix des matières premières sont ceux du plastique et du stylo à bille. Les industriels sont donc obligés de réajuster le coût des produits finis en conséquence afin de sauver les marges bénéficiaires. Une hausse de 20 à 25% est ainsi envisagée chez Oxford, selon une information de RTL. De quoi faire supporter des surcoûts aux distributeurs.

Et le pire reste à venir pour la bourse des parents d’élèves. Guillaume Nusse prévoit en effet une plus grande flambée des prix à la rentrée 2023.

Vers la suppression de la redevance tv d’ici la fin d’année

0
Une personne tenant une commande devant sa télé.

 

Le gouvernement français a annoncé mercredi son intention de supprimer la redevance tv d’ici la fin de cette année. Cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures de soutien au pouvoir d’achat des ménages promises par Emmanuel Macron pour faire face à l’inflation historique. Elle suscite toutefois des inquiétudes quant à l’indépendance des médias publics.

L’Etat français a exprimé, le mercredi 11 mai, son souhait de supprimer de manière pérenne la contribution à l’audiovisuel public d’ici la fin cette année. Il explique vouloir assurer un financement dans le respect de l’objectif du pluralisme et de l’indépendance des médias. Cette décision s’intégrera au projet de loi de finances rectificative (PLFR), attendu au Parlement après les élections législatives de juin. Ce PLFR doit contenir plusieurs mesures pour préserver le pouvoir d’achat. On notte notamment le triplement de la prime Macron et l’instauration d’un bouclier tarifaire. Les ménages attendent leur application au moment où l’inflation atteint un sommet historique (4,8% en avril sur un an).

Souhaitée par tous les candidats à la présidentielle

La suppression de la redevance audiovisuelle était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, lors de l’élection présidentielle d’avril dernier. Il avait jugé cohérente sa disparition au même titre que suppression de la taxe d’habitation, collectée en même temps qu’elle. La plupart des candidats à la présidentielle ont d’ailleurs émis le souhait de supprimer cette contribution. A l’image de Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Eric Zemmour. En France métropolitaine, la redevance télé s’élève à 138 euros pour tous les foyers imposables. Contre 88 euros dans le reste des territoires, notamment en Outre-mer.

Un pactole de plus de 3 milliards d’euros nets par an

Pour rappel, les personnes soumises à la redevance tv sont celles qui paient la taxe d’habitation. Mais également qui possèdent à leur domicile un téléviseur ou un dispositif semblable. Elles s’acquittent d’une seule redevance télé, peu importe le nombre d’appareils et de résidences (principale et secondaire). Le paiement doit se faire généralement le 15 novembre pour les moyens traditionnels et le 20 pour les règlements en ligne. Pour ce qui concerne les prélèvements à l’échéance, ils s’effectuent le 25 novembre. Au total, cet impôt concerne 23 millions de foyers actuellement, pour une recette annuelle de plus de 3 milliards d’euros nets.

Un mécanisme de remplacement à trouver

Ce pactole permet de financer les chaînes télévisées et radios publiques. Citons TF1, Arte, BFM, TV5 Monde, RFI, France 24, France 2, France 3, France 4, France 5, France Bleu, France Info, etc. Pour ces médias, l’annonce de la disparition prochaine de la redevance soulève évidemment des craintes. Ils s’inquiètent précisement de leur financement et d’une perte d’indépendance vis-à-vis de l’Etat. On pense toutefois que le gouvernement va trouver un mécanisme de remplacement à défaut d’une privation partielle. Il a confié cette mission à l’Inspection générale des finances​ (IGF) et à l’Inspection générale des affaires culturelles (Igac).

Le groupe TDF dopé par les investissements en 2021

0
MCR, filiale Radio
Ph : TDF Group

 

Le groupe TDF a publié fin mars des résultats annuels 2021 en hausse de 6,4% à 731,7 millions d’euros. Il doit cette croissance à la performance de ses divisions télécoms et fibre, qui pèsent 60% du chiffre d’affaires. Ces branches ont bénéficié d’un programme ambitieux d’investissement, en place depuis 2015.

L’opérateur de réseaux hertziens et d’infrastructures mutualisés TDF a publié, le 25 mars dernier, ses résultats annuels 2021. Il fait part d’un chiffre d’affaires en hausse de 6,4% à 731,7 millions d’euros. Plus de 60% de ce montant global (443,8 millions d’euros) a été généré par ses divisions télécoms mobiles et fibre.

Une seule déception, l’audiovisuel

La branche télécoms, en particulier, a fourni 407,5 millions d’euros (55,7% du chiffre d’affaires global), dont 362,6 millions (50% du CA total) pour les infrastructures télécoms mobiles (+9,5 % sur un an). Les autres services ont enregistré 44,9 millions d’euros de revenus, en progression de 13,8 % par rapport à 2020. Au niveau de la fibre, le CA s’est élevé à 36,3 millions d’euros (4,96% du CA global), en croissance de 80%. TDF a toutefois constaté un recul dans l’audiovisuel, qui a déclaré des revenus en retrait de 1,8 % par rapport à l’année précédente. Le groupe explique ce repli par l’évolution contextuelle du secteur.

Cette nouvelle performance confirme la bonne santé financière de TDF, qui enregistre une croissance soutenue depuis trois ans. Soit quatre ans après la mise en place d’un programme d’investissement dans les infrastructures télécoms. Cette stratégie va croissant depuis son lancement. En 2021, l’opérateur a investi 418,4 millions d’euros (57,2% du chiffre d’affaires) dans ses activités, dont plus de 339 millions d’euros (81%) uniquement dans les infrastructures télécoms et fibre. Un effort financier qui justifie les grosses recettes de ces divisions l’année dernière.

Les quatre réseaux obtenus presqu’achevés

Dans les infrastructures télécoms mobiles, les investissements ont permis de consolider la présence des opérateurs mobiles et autres clients sur les pylônes existants du groupe. TDF a enregistré 800 points de présence en 2021 grâce à l’arrivée de la 5G. Il compte désormais 20 381 points de présence sur ses pylônes et toits terrasses, dont le nombre a augmenté de 240 pour atteindre 1 130 installations. Dans la fibre, TDF a quasiment achevé le déploiement de ses quatre réseaux remportés (Val d’Oise, Yvelines, Loir-et-Cher/Indre-et-Loire et Maine-et-Loire). Le groupe compte dorénavant 410 500 prises commercialisables (sur 750 000 prises), soit 180 000 en plus en 2021.

Levée d’un financement bancaire en février

Enfin, dans l’audiovisuel, l’entreprise a mis en place une politique de maîtrise des coûts en matière de diffusion de la radio et de Télévision Numérique Terrestre (TNT), qui couvre 97 % de la population. Le recentrage du groupe sur ses activités d’infrastructures, la stratégie d’investissements et la maîtrise des charges ont permis de générer en 2021 un résultat d’exploitation en croissance (EBITDAaL) en progression de +5,8 % à 412,2 millions d’euros. En 2022, TDF compte continuer sa politique de financements dans les infrastructures télécoms et fibre, mais également dans l’audiovisuel. Pour soutenir cette ambition, il a levé un financement bancaire de 725 millions en février dernier.

Le taux de chômage au plus bas en mars en zone euro

0
De jeunes salariés d'une startup.
https://cahiersdeleco.fr/wp-content/uploads/2022/05/mimi-thian-VHQ0cw2euA-unsplash-scaled.jpg

 

Le taux de chômage de la zone euro a atteint en mars son plus bas niveau historique, à 6,8%, selon des données d’Eurostat. Dans l’Union européenne également, il n’a jamais été aussi bas car ayant reculé à 6,2 %. La République tchèque, l’Allemagne et la Pologne enregistrent les scores les plus bas. Quand l’Espagne, la Grèce et l’Italie obtiennent les plus hauts.

Le constat est doublement historique pour le continent. En mars 2022, le taux de chômage de la zone euro (espace monétaire) a atteint 6,8 % de la population active, en baisse de 0,1 point par rapport au mois précédent, d’après des chiffres publiés mardi par Eurostat. C’est son niveau le plus bas depuis avril 1998, date à laquelle l’office européen des statistiques a commencé à relever cet indicateur. Pour l’ensemble de l’Union européenne (espace politique), le chômage a également touché un plancher historique, en reculant à 6,2 % en mars.

Un rebond de l’économie européenne depuis des mois

Les pays de l’UE qui ont enregistré les scores les plus faibles sont la République tchèque (2,3%), l’Allemagne (2,9%), Malte (3%) et la Pologne (3%). A l’inverse, les taux les plus hauts ont été relevés en Espagne (13,5%), en Grèce (12,9%) et en Italie (8,3%). Pour ce qui concerne la France,  le chômage touchait 7,4% de la population active.

En mars, le marché du travail a profité du fort rebond de l’économie européenne entamé depuis le printemps 2021. Cette reprise a mis fin à une récession historique liée à la pandémie de Covid-19, qui a paralysé de nombreuses activités. Mais il y a eu plus de peur que de mal. En France, le produit intérieur brut (PIB) avait finalement chuté de 8,3 % contre un plongeon de 9 % initialement prévu par l’Insee (-11 % pour le gouvernement).

L’emploi jeune se porte bien

D’après Eurostat, le chômage a baissé sur un an (mars 2021 à mars 2022) de 1,4 point dans la zone euro et de 1,3 point dans l’UE. Les jeunes font partie de ceux qui ont le plus bénéficié de l’embellie au niveau de l’emploi. En effet, le taux de chômage des moins de 25 ans a chuté de 4,5 points sur un an dans la zone euro pour atteindre 13,9%, le même taux que dans l’Union européenne. Cependant, 13,37 millions d’hommes et de femmes restent sans emploi dans l’UE (27 pays), dont 11,27 millions d’utilisateurs de l’euro (19 Etats).

Les chiffres de la Commission européenne attendus 

La bonne santé du secteur de l’emploi devrait toutefois se dégrader légèrement dans les prochains mois. En cause, la guerre en Ukraine débutée le 24 février dernier. Son impact commence à se faire sentir sur les activités. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a d’ailleurs ralenti à 0,2% de janvier à mars, par rapport au trimestre précédent.

Cette perspective de contraction pousse le Fonds monétaire international (FMI) à abaisser sa prévision de croissance pour 2022 à 2,8%, contre 3,9% attendu jusque-là. La Commission européenne devrait annoncer ses propres chiffres le 16 mai. Mais on imagine qu’ils ne s’éloigneront pas de ceux d’Eurostat.

Hub One : 85% des clients satisfaits de l’opérateur selon Ipsos

0

De septembre à décembre 2021, Ipsos a réalisé une enquête de satisfaction auprès des clients de Hub One, l’opérateur de technologies digitales pour les entreprises. Il ressort que 85% d’entre eux sont globalement satisfaits des services proposés. La réactivité, la fiabilité, le professionnalisme ou encore l’efficacité des équipes de Hub One constituent une vraie plus-value d’après les sondés.

Créé sous l’égide du groupe ADP, Hub One est un opérateur de technologies digitales pour les entreprises.  Depuis 21 ans, Hub One propose aux professionnels des solutions digitales innovantes et adaptées à leurs métiers. De par sa large expertise, l’opérateur se présente comme le partenaire technologique pour les besoins de télécommunication, de traçabilité industrielle et de cybersécurité.

En 2021, comme tous les ans, Hub One a souhaité effectuer une enquête de satisfaction sur la qualité de ses services auprès de ses clients afin de faire remonter leurs sentiments sur les produits, les services et l’expérience client fournis par l’opérateur. Pour ce faire, il a fait appel à l’entreprise de sondages française Ipsos qui a réalisé une enquête de septembre à décembre dernier. Le Directeur d’études chez Ipsos Louis Schmitt vient d’en livrer les conclusions.

Pour commencer, Ipsos indique que 85% des clients Hub One sont globalement satisfaits de collaborer avec l’opérateur. En allant plus en profondeur dans les résultats, on relève cinq thématiques au sein desquelles les taux de clients satisfaits ou très satisfaits sont élevés.

93% des clients apprécient tout d’abord la capacité de l’opérateur de technologies digitales à comprendre leurs métiers et leurs besoins. La qualité des services et la proximité des équipes de Hub One ont également convaincu, puisque 88% des sondés considèrent que l’offre de Hub One est adaptée à leurs besoins professionnels. D’après Ipsos, 91% des clients sont sensibles à la fiabilité du service. Ajouté à cela, 93% reconnaissent le professionnalisme des équipes de Hub One. Pour terminer, 80% des interrogés sont satisfaits ou très satisfaits des délais de résolution des incidents.

Louis Schmitt a également fait émerger les items les plus cités pour rendre compte de la satisfaction des clients de Hub One. On peut noter que trois valeurs font rayonner l’opérateur auprès de ces derniers. Le service client prédomine tout d’abord avec les mots « réactif », « qualité de service », ou bien « flexible ». Vient ensuite le champ du savoir-faire avec « professionnalisme », « innovation » « expertise », « fiable », « compétence » et « efficace ». Enfin, les clients se sentent accompagnés dans la mesure où ils citent les mots « compréhension », « accompagnement », « confiance » ou encore « proximité ».

DOSSIERS

Dette française : la crainte d’un déclassement durable

Les incertitudes politiques nourrissent l’inquiétude des marchés et font planer le spectre d’un affaiblissement structurel de l’économie française. La défiance des marchés face à l’instabilité Depuis...

PORTRAITS

Antoine Armand

Qui est Antoine Armand, le nouveau locataire de Bercy ?

Antoine Armand a été nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie au sein du premier gouvernement Barnier, ce samedi 21 septembre. Il succède...