France : le paiement avec la paume de la main bientôt disponible

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Paiement avec la paume de la main.

Alors qu’on continue de s’habituer au paiement sans contact et avec le smartphone, on pourrait bientôt passer au paiement avec la paume de la main. C’est en tout cas ce que promet le distributeur Carrefour, qui annonce un test dans un de ses magasins à Paris.

Il y a quelques jours, Carrefour a annoncé le lancement d’une expérimentation du paiement avec la paume de la main dans un magasin à Paris. Ce test se fera en collaboration avec la société parisienne Ingénico, un des leaders mondiaux du marché des terminaux de paiement.

Comment fonctionne le paiement avec la paume de la main ?

Mais qu’est-ce que c’est que cette technologie ? En résumé, avec cette innovation, plus besoin de sortir sa carte bancaire, son téléphone ou sa montre connectée au moment de payer. Il suffit de placer sa main sur un capteur pour régler ses achats. Cependant, il faudra auparavant passer certaines étapes. Le client devrait d’abord présenter sa main à un capteur, qui dispose d’une lumière infrarouge pour analyser les veines de la paume et leur assigner des points uniques. Chaque personne a un motif veineux unique dans sa paume.

La photo des veines liée au compte bancaire

Une fois le scanner effectué, le dispositif crée un schéma veineux, puis transforme ce schéma instantanément en une suite de chiffres qui va permettre d’identifier le client. Le lien sera ensuite fait entre l’élément d’identification et le compte bancaire. La personne n’aura donc plus qu’à présenter sa main au prochain passage en caisse pour payer ses achats.

Zéro risque de fraude avec ce type de paiement

Selon Ingénico, le paiement avec la paume de la main est l’une des technologies biométriques les plus sûres au monde. Elle empêcherait de frauder, puisqu’il faut numériser le flux sanguin. Autrement dit, le système a besoin de sentir le sang circuler. Et comme on ne peut pas couper une main pour l’envoyer au magasin, le risque de fraude est de zéro. Ingénico souligne en outre que cette technologie de reconnaissance palmaire est moins intrusive que d’autres moyens comme les empreintes digitales et la reconnaissance faciale, qui ont souvent tendance à disjoncter.

Le paiement avec la paume de la main déjà largement déployé aux Etats Unis

De son côté, Carrefour met aussi en avant la rapidité et la fluidité au passage en caisse. Ainsi, les clients n’auraient plus besoin de faire un rang, le premier irritant dans le commerce. Ce qui se traduit par une amélioration du parcours client. En Europe, le paiement avec la paume de la main n’existe pas encore. Mais aux Etats Unis, Amazon le propose depuis 2023. Le géant du commerce l’a installé dans les magasins Whole Foods, dans des stades, aéroports et centres de sport. En Chine, les stations de service en disposent aussi.

Jimmy Fairly ouvre une boutique dans le Marais

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A l’occasion de la Fête de la musique, organisée le 21 juin dernier, la marque de lunettes Jimmy Fairly a inauguré un nouveau magasin dans le quartier du Marais, à Paris. 

Jimmy Fairly s’est offert un nouveau point de vente à Paris. Et a attendu un moment festif pour lever le rideau. La marque de lunettes a dévoilé sa boutique, située dans le quartier du Marais, lors de la Fête de la musique, qui s’est tenue le 21 juin dernier.

L’entreprise a convié le groupe de musique électronique Major Lazer Soundsystem à performer dans son nouvel écrin localisé 25 rue du temple. Jimmy Fairly explique dans un communiqué que l’événement met en avant son ambition « de s’ancrer davantage à l’international ».

L’opticien, porté par groupe HLD de Jean-Bernard Lafonta, a une nouvelle fois voulu s’installer dans le quartier dynamique et tendance du Marais, à quelques dizaines de mètres seulement de sa boutique du 64 rue du Temple. Il étoffe par la même occasion son implantation en région parisienne où il recense 47 points de vente.

La nouvelle boutique ouvrira prochainement ses portes aux clients. Jimmy Fairly précise qu’elle affichera une « interprétation inédite » de son concept-retail via une architecture mêlant des éléments d’origine, comme les murs bruts du site, et des touches de modernité grâce un sol en résine incrusté de marbre multicolore et autres jeux de miroirs au plafond.

Créé en 2011 par Antonin Chartier, le groupe expert des lunettes haut de gamme très tendance à prix abordables possède plus de 130 boutiques, situées en France mais aussi en Belgique, en Espagne, au Royaume-Unis et en Italie qui lui permettent de rayonner à l’étranger.

Grâce à l’accompagnement du fonds de Jean-Bernard Lafonta, Jimmy Fairly ne cesse de grandir. Il réalise un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros par an, et emploie 380 salariés.

Unilever va tailler dans ses effectifs européens

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Le géant agroalimentaire devrait licencier plus de 3 000 personnes d’ici la fin de l’année prochaine sur le Vieux Continent, en marge d’un plan destiné à relever ses perspectives économico-financières.

À Unilever, le temps est aux coupes. Chez le personnel européen notamment. La multinationale anglo-néerlandaise va supprimer entre 3 000 et 3 200 postes de ses ressources humaines basées en Europe au plus tard fin 2025.

Cela représente plus du tiers de l’effectif total du groupe alimentaire sur le Vieux Continent. Les branches ciblées comprennent les services administratifs, marketing, communication, finances entre autres, selon la directrice des ressources humaines citée par le Financial Times, premier média à dévoiler l’information, vendredi 12 juillet 2024.

Difficile de savoir dans quelle proportion les différentes structures de la société (Londres et Rotterdam principalement) seront impactées par ce programme de licenciement. Mais l’initiative suscite bien des rechignements en interne.

« Programme de productivité » décriée

Le Financial Times révèle à cet effet que les employés ont manifesté leur désapprobation lors d’une séance de questions-réponses web-vidéo organisée par la direction. Alors que l’entreprise met en avant une décision nécessaire afin de relever la productivité, le personnel reste peu convaincu.

Hermann Soggeberg, président du comité d’entreprise européen d’Unilever, relève dans une correspondance adressée à ses collègues et rapportée par Reuters l’incohérence d’évoquer le besoin de productivité pour licencier des employés pourtant parfaitement productifs.

« D’un point de vue actionnarial, un redressement était clairement nécessaire pour une entreprise sous-performante. La présence d’un activiste dans le registre des actionnaires est typiquement un indicateur évident de cela« , a commenté Jack Martin, directeur de portefeuille chez Oberon Investments, auprès de Reuters.

Des dirigeants marqués à la culotte

Il fait notamment référence à l’homme d’affaires américain Nelson Peltz, membre du conseil d’administration d’Unilever. Le richissime dont la fortune estimée à 1,4 milliard de dollars par le magazine Forbes, fait en effet pression pour une rationalisation des finances de l’entreprise.

En droite ligne de sa réputation « d’investisseur activiste », Peltz est connu pour influencer le sort des sociétés qui accueillent ses investissements. Unilever semble en l’occurrence, être une proie adéquate pour lui, à cause de ses récents résultats particulièrement décevants.

Selon Reuters, les responsables prévoient de mener des discussions avec les employés susceptibles d’être impactés par le plan de licenciement dans les prochaines semaines. L’issue de ces négociations reste incertaine, mais une chose est sûre : le processus qui devrait toucher jusqu’à 7 500 emplois à terme, est irréversible.

France : le NFP va taper dans le portefeuille des riches

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Les Français les plus riches dans la ligne de mire du NFP.

Arrivé en tête des élections législatives, le Nouveau Front populaire (NFP) a déjà prévenu qu’il appliquera son programme, rien que son programme, et cela malgré une absence de majorité absolue. La coalition de gauche souhaite mener une véritable « révolution fiscale », qui consisterait à faire payer gros aux plus riches, et moins aux ménages modestes.

Grâce au barrage républicain et ses nombreux désistements, le Nouveau Front populaire (NFP) est arrivé en tête des élections législatives, le 7 juillet. L’union de gauche –composée des Insoumis, des Socialistes, des Ecologistes et des Communistes – a obtenu 178 députés. Elle devance la coalition Ensemble (Renaissance-MoDem-Horizons), qui a remporté 156 sièges, et le Rassemblement National, qui se contente de 142 députés, alors qu’il espérait une nouvelle victoire après celle du premier tour.

NFP réclame tous les pouvoirs pour gouverner

Comme il n’y a pas de majorité absolue (établie à 289 élus), les trois blocs devraient composer ensemble tout au long du reste du quinquennat d’Emmanuel Macron (jusqu’en 2027). Mais, pour le Nouveau Front populaire, pas question de partager le banc de la gouvernance. Il estime que les autres sont les perdants de ces élections, donc qu’ils n’ont pas le droit de décider. Au nom de cette vision un peu ingrate, il réclame d’occuper Matignon et surtout d’imposer son programme.

Le NFP en quête de justice sociale

Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise (LFI) et son chef Jean-Luc Mélenchon ont déjà prévu qu’ils ne négocieront pas le programme du NFP. Celui-ci sera appliqué, dans son entièreté si possible. Et il n’épargnera pas les Français les plus riches. Marine Tondelier, la patronne des Ecologistes, a déjà résumé ce programme en ces termes : « la justice sociale». Concrètement, il s’agira de taper fort dans la poche des plus aisés.

Réintroduction de l’ISF supprimé par Macron

Pour se faire, le Nouveau Front Populaire annonce un retour de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) remplacé en 2018 par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Et ce n’est pas tout. Le NFP compte renforcer ce dispositif pour gagner 15 milliards d’euros. Ainsi, il va y ajouter le patrimoine professionnel et les biens mobiliers, telles que les actions. Mais aussi et surtout, il y aura un volet climatique. Les actifs émetteurs de dioxyde de carbone seront soumis à une surtaxation. Cette idée devrait satisfaire les ONG environnementales.

Progressivité de l’impôt sur le revenu

Le NFP compte également rendre progressif l’impôt sur le revenu (IR) au profit des ménages modestes. Avec la gauche au pouvoir, les personnes gagnant moins de 4 000 euros nets par mois avant impôt seront moins ponctionnées. Dans cette perspective, le barème actuel de l’IR et de la contribution sociale généralisée (CSG) connaitront un changement. Il y aura désormais 14 tranches d’imposition, contre respectivement 5 et 1 tranches aujourd’hui. Cela ferait gagner 5 milliards d’euros.

Le NFP veut supprimer la «flat tax»

Par ailleurs, le Nouveau Front Populaire souhaite mettre fin à la «flat tax». La suppression de ce prélèvement forfaitaire unique (PFU) permettrait de réaliser 1,8 milliard d’euros d’économies par an. Les principaux perdants seraient les Français dont le taux d’imposition sur le revenu excède 30%. C’est-à-dire les ménages gagnant plus de 82 341 euros par an (et actuellement imposé à 41%). Ce qui correspond aux 2% les plus riches de la population.

Un allègement de la fiscalité des Français modestes

En outre, les camarades de gauche veulent alléger la fiscalité sur les successions pour les plus modestes par des mesures non encore précisées. Dans le même temps, ils rêvent d’alourdir la fiscalité des plus hauts patrimoines, au-dessus de 4 millions d’euros. Le programme du NFP ne doit donc pas beaucoup plaire aux plus riches de France. Les Français moins aisés, eux, devraient trinquer. Et cela d’autant que la gauche a annoncé une série de mesures en faveur du pouvoir d’achat. Comme le blocage des prix des biens de première nécessité et la hausse des salaires.

Informatique : en grandes difficultés, Atos secouru par ses propres créanciers

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Atos

Le groupe informatique français Atos, en difficultés financières ces dernières années, a trouvé dimanche un accord de restructuration avec des créanciers et des banques. Une semaine plus tôt, le consortium Onepoint, qui avait été choisi comme repreneur, s’est désisté à la surprise générale.

Atos enfin sauvé ? Le groupe informatique français, en difficultés financières ces dernières années, a annoncé dimanche avoir conclu un accord de restructuration avec un groupe de banques et de détenteurs d’obligations. Parmi ces derniers figurent Blackrock, Boussard & Gavaudan, Tresidor, Syquant, SPG, Fidera et AG2R.

Les créanciers veulent réduire la dette de 3,1 milliards d’euros

Cet accord prévoit une augmentation de capital de 233 millions d’euros et un apport supplémentaire de 1,5 à 1,675 milliard d’euros d’argent frais, à repartir à part égale entre les créanciers bancaires et porteurs d’obligations. Aussi, les créanciers devraient convertir 2,9 milliards d’euros de dette en capital (2,8 milliards d’euros, augmenté des intérêts non payés). En outre, ils s’engagent à réduire la dette du groupe de 3,1 milliards d’euros, sur les 4,8 milliards dus.

Onepoint a reculé après avoir été choisi par Atos

Pour ce qui concerne le calendrier, l’accord prévoit l’ouverture d’une procédure accélérée ce mois-ci, avec un objectif de réalisation effective de toutes les opérations de restructuration d’ici la fin de cette année. Les actionnaires ont donné toutes les garanties d’une reprise en bonne et due forme, pour éviter le revirement effectué par le précédent repreneur. Il y a une semaine, Atos avait choisi l’offre de restructuration de Onepoint, en concurrence avec le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.

Pour Onepoint, les conditions n’étaient pas réunies

Atos avait jugé que sa proposition était en phase avec ses objectifs. Onepoint promettait d’effacer la dette à hauteur de 3,2 milliards d’euros, en plus d’un apport de 1,8 milliard d’euros, dont 350 millions d’argent frais. Contre toute attente, le consortium mené par David Layani s’est désisté la semaine dernière. Il a expliqué dans un communiqué publié le 25 juin que les conditions n’étaient pas réunies pour conclure cet accord. Sa défection surprise a remis en selle Daniel Kretinsky. Mais le milliardaire tchèque a très vite été refroidi par les détenteurs d’obligations.

Atos doit garantir la cybersécurité des Jeux

Notons que l’Etat français souhaite aussi racheter les activités stratégiques d’Atos pour ne pas qu’elles tombent entre les mains d’acteurs étrangers. La firme tricolore est une pièce maitresse de la souveraineté numérique de la France. D’ailleurs, elle a été choisie par le Cojo (Comité d’organisation des jeux olympiques) pour assurer la chaîne logistique et numérique des Jeux, et garantir la cybersécurité de l’événement.

Atos, partenaire informatique mondial du CIO depuis 2002

Atos doit aussi gérer plus de 300.000 accréditations et se charger de la transmission des images aux télévisions. Par ailleurs, l’entreprise intégrera l’ensemble des partenaires technologiques, comme Orange, Intel et Cisco. Pour relever le défi, elle mobilisera ses 95 000 salariés, dont 300 seront disponibles 24h/24 et 7j/7 pendant toute la durée des compétitions. En tant partenaire informatique mondial du CIO depuis les Jeux de Salt Lake City en 2002, la société a l’expertise nécessaire pour la réussite de cette mission.

Attention aux hackers pro-russes

Mais Atos devra faire preuve de vigilance durant toute la période des JO, à cause des menaces cyber qui planent sur l’évènement. Les groupes de hackers russes, en particulier, pourraient nuire au bon fonctionnement des institutions nationales et à la bonne organisation de la compétition. Des groupes de hackers comme Anonymous Sudan et NoName057 s’attaqueront certainement au dispositif cyber.  Moscou souhaite discréditer la France et le CIO, qui l’a écarté des JO pour sa guerre contre l’Ukraine.

Défense : Thales veut rendre inutiles les drones

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Thales prépare une arme anti-drones.
Photo de Goh Rhy Yan sur Unsplash

Thales a annoncé cette semaine la fabrication d’une arme bon marché capable d’abattre plusieurs drones à la fois en perturbant leur électronique. Selon le groupe français, ce dispositif devrait révolutionner la défense aérienne. Actuellement en phase d’essais sur le terrain avec l’armée britannique, il pourrait être disponible dès l’année prochaine.

Alex Cresswell, le CEO de Thales Royaume Uni, a dévoilé cette semaine la conception d’une arme à énergie dirigée capable de neutraliser un essaim de drones. Il promet que ce dispositif révolutionnera la défense aérienne dans les prochaines années, de quoi soulager les armées et les populations. Aujourd’hui, les drones constituent une grande menace dans les zones de conflits. Et les moyens pour les combattre restent coûteux, notamment les missiles.

Thales annonce une alternative peu coûteuse aux missiles

Le système de Thales se présente comme une alternative peu coûteuse aux missiles lorsqu’il s’agit de petites cibles dans les airs comme les drones. Selon les explications du groupe tricolore, cette arme à énergie dirigée par radiofréquence (RFDEW) peut détecter, suivre et neutraliser un essaim d’appareils volants. Elle émet des ondes radio pour perturber ou endommager les composants électroniques critiques, obligeant ces objets à s’arrêter net ou à tomber au sol.

Une arme anti-drones hautement automatisée

La nouvelle arme à énergie générée par radiofréquence à un coût de seulement 20 centimes par utilisation et une portée allant jusqu’à 1 km. Thales travaille à augmenter la distance. Le spécialiste de l’aérospatial et de la défense assure que son arme peut tirer rapidement par séquence sur des cibles individuelles ou engager simultanément toutes les menaces dans ce faisceau. Il la présente comme hautement automatisée et pouvant être utilisée par une seule personne. Thalès l’a conçue de telle sorte qu’on puisse la monter sur divers véhicules militaires, tels que des camions à plateau, et la relier à une source d’alimentation mobile.

Thales prévoit des tests sur le terrain auprès des soldats britanniques, dès cet été

Après les essais menés par l’entreprise, le système RFDEW doit maintenir subir des tests approfondis sur le terrain auprès des soldats britanniques au cours de cet été. Si les résultats sont bons, il sera livré aux forces armées britanniques à partir de l’année prochaine. Thales, qui anticipe une forte demande à travers le monde, a déjà doublé la production de ses installations à Belfast (Irlande du Nord). La société emploie 7000 personnes au Royaume Uni sur un effectif total de près de 80 000 salariés dans le monde.

Un dispositif bientôt livrée à l’Ukraine ?

Selon Alex Cresswell, cette nouvelle arme anti-drones pourrait être rapidement livrée à Kiev pour contrer des armements lourds et complexes de la Russie. « Passer de quelque chose qui fonctionne dans la plaine de Salisbury à quelque chose que l’on envoie en Ukraine, c’est quand même un sacré saut », a-t-il déclaré. Le ministre britannique de l’approvisionnement en matière de défense, James Cartlidge, a également affirmé que la guerre en Ukraine a montré l’importance d’une telle arme de défense face au « déploiement de systèmes sans équipage ».

En France, Thales a produit une arme à micro-ondes en forme d’antenne

James Cartlidge souligne en outre que ce système vient à point nommé, alors que les armées occidentales augmentent leurs dépenses militaires. Le budget de la défense britannique doit croître de 2,5 % du PIB d’ici 2030. Le système RFDEW pourrait contribuer à réduire la facture. Notons que Thales a développé d’autres équipements à énergie dirigée. En France, le groupe a produit E-TRAP, une arme à micro-ondes en forme d’antenne. Elle émet une impulsion électromagnétique très brève, mais d’une puissance assez forte pour dégrader ou détruire les composants électroniques des systèmes adverses.

Mali : l’Etat tente d’apporter une solution à l’insoluble crise énergétique

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Depuis plusieurs mois, le Mali fait face à d’importants délestages d’électricité. Cette situation devient insupportable pour les foyers, commerces et entreprises. Sur des braises ardentes, le gouvernement tente bien que mal de résoudre cette crise énergétique, notamment par la construction de centrales solaires.

Les jours passent et se ressemblent au Mali. Depuis plusieurs mois, la population subit des coupures intempestives d’électricité qui plongent les quartiers dans le noir à la tombée de la nuit. Ces délestages quotidiens perturbent les activités économiques, dans un pays déjà à genoux.

Les groupes électrogènes pour faire face à la pénurie d’électricité

Pour limiter la casse, les Maliens se tournent vers les groupes électrogènes. Ces appareils sont devenus la solution de survie face à la pénurie d’électricité, mais ils génèrent une énorme pollution sonore. Pour contraindre l’Etat à trouver une solution rapidement, la Synergie d’Action pour le Mali (SAM) – une coalition d’opposants – a appelé à une mobilisation citoyenne, alors que les autorités de la Transition ont interdit les manifestations.

EDM, l’énergéticien malien, très déficitaire

La crise énergétique malienne s’explique en partie par les contre-performances d’EDM (Énergie du Mali). L’énergéticien national a une mauvaise santé financière depuis plusieurs mois. Il doit 600 milliards de FCFA à ses nombreux fournisseurs. Il tente de se sortir de cet endettement, en vain.  Il y a quelques semaines, son directeur général avait annoncé un rationnement, avec la fourniture d’électricité 12 heures par jour. Ce qui n’est pas toujours le cas. Tous les regards se tournent désormais vers le ministère de l’énergie et de l’eau, dirigé par Mme Bintou Camara.

Des solutions existent pour mettre fin à la crise énergétique

La crise énergétique au Mali est également due à l’obsolescence du réseau électrique et à la dépendance du pays vis-à-vis des combustibles fossiles. Il faut également noter que l’approvisionnement est structurellement déficitaire depuis plusieurs décennies. Aliou Diallo, un homme d’affaires et politique malien influent, a récemment présenté une série de mesures pour permettre au Mali de sortir de cette crise et de gagner son indépendance énergétique. Peut-être va-t-il falloir piquer quelques-unes de ces propositions ?

La construction annoncée de deux mégas-centrales

Aliou Diallo recommande notamment de mettre le cap sur les énergies renouvelables comme en Europe. En particulier le solaire, l’éolien et l’hydrogène, dont le dirigeant malien est un expert international grâce à sa compagnie Hydroma Inc. Bamako a justement annoncé investir dans les énergies vers. En mai, il a fait part de la construction de deux centrales photovoltaïques de 200 MW et 100 MW, en partenariat avec la Russie et la Chine. Mais il faudra attendre deux ou trois ans pour que la production démarre…

Législatives : que prépare le RN pour votre patrimoine ?

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Victorieux des européennes 2024 en France, le Rassemblement National (RN) part encore favori pour les législatives anticipées de juillet. La perspective d’une prise de pouvoir du parti d’extrême droite inquiète les économistes et les chefs d’entreprise. De nombreux Français craignent pour leurs finances et leur patrimoine. Mais que nous réserve Marine Le Pen ?

Le Rassemblement National a remporté dimanche, et de loin, les européennes 2024. Il a recueilli 31,37% des suffrages exprimés, ce qui lui permet de gagner 30 des 81 sièges réservés à la France au Parlement européen. Le parti d’Emmanuel Macron prend la deuxième place avec 14,6% des voix, devant le Parti socialiste (13,83%).

Le Rassemblement National proche du pouvoir

Ainsi défait, le président de la République a préféré dissoudre l’Assemblée nationale et annoncé l’organisation de législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet prochains. Ce choix représente une aubaine pour le RN, qui pourrait prendre le pouvoir avant la présidentielle de 2027. En effet, en cas de nouvelle victoire, le parti d’extrême droite nommerait un Premier ministre et prendrait le perchoir du Palais Bourbon.

Économistes et chefs d’entreprises inquiets du programme du RN

Face à cette perspective, syndicats et partis de gauche ont appelé à la mobilisation générale et surtout à l’union pour gagner les législatives de juillet. Plus réservés, les économistes et chefs d’entreprises se contentent d’alerter sur le programme de Marine Le Pen. Celui-ci risquerait de mettre l’économie française en déroute. Il menacerait aussi nos finances et notre patrimoine. Mais quelles mesures contient-il ?

Marine Le Pen veut un impôt sur la fortune financière (IFF)

On sait depuis la présidentielle de 2022 que Marine Le Pen veut créer un impôt sur la fortune financière (IFF), en remplacement de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) instauré par Emmanuel Macron après la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Contrairement à l’IFI, l’IFF exonère la résidence principale et les actifs professionnels, notamment agricoles. Mais il réintègre tous les actifs mobiliers et les œuvres d’art acquises depuis moins de dix ans.

L’IFF devrait rapporter 3,4 milliards d’euros

Selon Marine Le Pen, l’IFF apporte une solution pour protéger les classes moyennes qui entraient parfois dans l’ISF à cause de la possession d’un patrimoine immobilier familial. Cet impôt aura les mêmes taux et les mêmes seuils que l’ancien ISF, a-t-elle promis. Il devrait toucher 250.000 personnes et rapporter 3,4 milliards d’euros. A titre de comparaison, l’ISF permettait à l’Etat d’engranger environ 4 milliards d’euros annuels, tandis que l’IFI a recueilli 1,56 milliard d’euros en 2020.

Le RN veut l’exonération d’impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans

Autres mesures concernant le patrimoine, l’exonération d’impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans. Objectif : pousser les jeunes à rester en France (trop enclins à l’exode vers les Etats Unis) et à fonder leur famille (Marine Le Pen veut relancer la natalité). Cette mesure représenterait 2 milliards d’euros de manque à gagner. Par ailleurs, le RN prévoit de mettre en place un super prêt à taux zéro jusqu’à 100.000 euros pour favoriser l’accession à la propriété.

Constituer un fonds souverain pour faire travailler l’épargne dormant des Français

Les ménages de moins de 35 ans bénéficient de plus de souplesse. Ils pourraient ne rembourser qu’à hauteur de 40% à partir du troisième enfant. Mais là encore, cette mesure sera très coûteuse avec la forte hausse des taux depuis 2022. Notons en outre que le RN veut créer un fonds souverain pour faire travailler l’épargne dormant des Français. Marine Le Pen pense que cette sur-épargne pourrait servir à financer les PME et TPE, les infrastructures nucléaires ou encore la réindustrialisation.

Comme le RN, Bruno Le Maire lorgne aussi sur ce surplus d’épargne

Son but est de capter au moins 500 milliards d’euros d’ici à 2027. Rappelons que la France a l’une des sur-épargnes les plus élevées de l’OCDE. Début 2024, Bruno Le Maire a estimé à plus de 10.000 milliards d’euros l’argent logé dans les comptes bancaires dormants en Europe. Lui aussi souhaite faire travailler ce surplus d’épargne pour la croissance, l’emploi et l’innovation. Le RN n’est donc pas le seul à lorgner dessus. Toutefois, on craint que l’ensemble de ses mesures ne creuse davantage la dette française.

En France, la restauration rapide trace sa route

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Une nouvelle étude révèle le succès de la restauration commerciale sur le territoire français. Avec un point d’orgue pour la restauration rapide manifestement très appréciée.

La France serait-elle devenue le pays du fast-food ? Cela semble bien être le cas, au-delà de l’origine de ce concept de cuisine rapide remontant aux États-Unis. Et pour cause, McDonald’s, Burger King, KFC, Quick, Subway et les autres chaînes connaissent un succès certain dans l’Hexagone.

C’est ce que révèle une étude du cabinet Food Service Vision impliquant les 423 acteurs du secteur recensés sur l’ensemble du territoire national. Les données dévoilées, lundi 27 mai dernier, témoignent du rôle de fer de lance de la restauration rapide dans l’industrie de la restauration de chaînes en France.

Elles évoquent une hausse de 30% du chiffre d’affaires entre 2019 et 2023, dépassant largement les progressions dans d’autres segments, dont la restauration à table. Celle-ci ne récolte que 4% de hausse sur la même période.

Le hamburger fait recette

Il s’agit, à en croire Food Service Vision, d’une conséquence de l’augmentation du nombre de points de vente chiffrés désormais à 16.027. Des stands où le hamburger se révèle être la plus populaire des restaurations. Il génère en effet plus du tiers du marché total en 2023.

Soit près de 8,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires généré. S’ensuivent le sandwich avec 1,4 milliard, le grill crédité d’un milliard, le poulet frit à 958 millions et la pizza avec 777 millions d’euros.

Il s’y ajoute les tacos avec un chiffre d’affaires de 434 millions d’euros. Soit un bond de 26% sur une année. Les donuts jouissent également d’un attrait évident, fort d’un total des ventes estimé au triple de la période précédente.

Un incontournable culinaire

Longtemps synonyme, à tort ou à raison, de la malbouffe, le fast-food semble s’être désormais imposé comme un incontournable du paysage culinaire français. Et ce malgré le contexte d’inflation galopante et conséquemment, de baisse du pouvoir d’achat.

De quoi inciter McDonald’s, numéro incontesté sur ce segment, à se frotter les mains. Mais au-delà des burgers et autres cuisines de la restauration rapide, c’est l’ensemble de l’industrie de la restauration commerciale qui a le vent en poupe en France.

En témoignent les 20,6 milliards d’euros de chiffres d’affaires générés en 2023 selon Food Service Vision. Cela représente le double du chiffre de 2020 et une flambée de 8% sur un an.

Entreprises : Zoom veut que notre jumeau numérique nous remplace aux réunions

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Zoom, la plateforme de visioconférence numéro un dans le monde, travaille sur un projet fou. A savoir, nous permettre de créer notre jumeau numérique pour qu’il participe aux réunions à notre place, grâce à l’intelligence artificielle. Cet avatar pourrait négocier et prendre des décisions comme on l’aurait fait.

Depuis sa démocratisation en 2022, l’intelligence artificielle fait beaucoup rêver. Les dirigeants de la tech imaginent des projets fous, qui semblent aujourd’hui utopiques. Comme celui d’Eric Yuan, PDG de Zoom, la première plateforme de visioconférence dans le monde. Lors d’un entretien avec le journaliste Nilay Patel pour le podcast Decoder de The Verge, le dirigeant a révélé son ambition ultime : nous permettre de créer notre propre avatar pour qu’il nous représente quelque fois au travail.

Zoom exploite un concept qui existe dans d’autres domaines

Grâce à l’intelligence artificielle (IA), les utilisateurs de Zoom pourraient créer leur jumeau numérique qui participerait aux événements à distance, comme les réunions professionnelles en ligne. Pour rappel, un jumeau numérique est une version virtuelle d’un objet ou d’un système physique réel. Cette représentation reflète avec précision l’état et le comportement de son homologue physique en utilisant des données liées aux modèles réels. Le secteur de l’industrie, par exemple, l’utilise à profusion.

Zoom donnera la possibilité de créer plusieurs clones numériques

Dans le cas de Zoom, il s’agirait d’une réplique de nous-même. Selon Eric Yuan, il serait possible de créer plusieurs clones numériques d’une seule personne. L’objectif est d’avoir des avatars doués dans un domaine précis, par exemple les négociations dans le cadre d’une vente. Pour se faire, il faudra paramétrer chacun de ces jumeaux numériques. Pour alimenter ces systèmes, Zoom donnera la possibilité à chaque utilisateur de disposer de son propre modèle de langage (LLM).

Le jumeau numérique s’occupera d’autres tâches

Chaque système serait personnalisé pour correspondre à la manière de penser et de s’exprimer de son modèle humain. Par ailleurs, le double numérique ne se contentera pas de nous remplacer à des réunions. Il devrait aussi nous aider à exécuter diverses tâches. Par exemple, consulter notre messagerie et nos e-mails, prendre nos appels téléphoniques, gérer des projets ou encore faire du codage. D’après Eric Yuan, on pourrait alors partir en voyage sans se soucier du travail derrière nous. Il suffit de programmer son avatar.

Zoom veut qu’on se consacre à des choses plus personnelles

Avec son idée de jumeau numérique, Zoom veut exploiter au mieux l’IA pour automatiser entièrement des tâches professionnelles répétitives. L’entreprise souhaite que les humains se passent de tâches peu satisfaisantes pour se concentrer sur les choses qui nous intéressent vraiment. Nous pourrions avoir plus de temps pour notre famille et pour les interactions interpersonnelles. On pourrait même travailler trois jours par semaine, l’avatar s’occupant du reste.

Des défis technologiques et des questions juridiques

Eric Yuan pense que sa technologie arrivera d’ici à quelques années. Il faut dire qu’il reste d’immenses défis technologiques à relever. On sait par exemple que les LLM nécessitent aujourd’hui une puissance de calcul colossale et qu’ils sont sujets aux hallucinations. Aussi, ce projet soulève des défis liés à la sécurité car une autre personne pourrait utiliser notre double numérique. Zoom dit qu’il travaillera à supprimer ces problèmes. Mais que fera-t-il des questions juridiques sur la personne de cet avatar ?

DOSSIERS

Une superbactérie.

Infections nosocomiales : les bactéries à Gram enfin sous contrôle ?

Nosopharm, une startup française de biotechnologie, finalise la conception d’un nouvel antibiotique efficace contre les bactéries à Gram responsables de la plupart des infections...

PORTRAITS

Antoine Armand

Qui est Antoine Armand, le nouveau locataire de Bercy ?

Antoine Armand a été nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie au sein du premier gouvernement Barnier, ce samedi 21 septembre. Il succède...