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Coupe du monde : quel bilan pour les télévisions françaises ?

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Voilà bientôt deux semaines que la France est championne du monde de football. L’euphorie est nettement retombée, mais les supporters les plus fervents sont encore au rendez-vous. En tout cas, ce qui est certain, c’est qu’ils étaient bel et bien présents devant leur petit écran durant la compétition. TF1, première chaine française, a diffusé 28 des plus belles affiches. Quel bilan ?

Des records d’audience  

En ne se basant uniquement que sur les revenus publicitaires touchés par TF1 lors de cette coupe du monde en Russie, la chaine a, à première vue, pleinement profité de la co-diffusion, jusqu’au 15 juillet dernier. Pour rappel, BeIn Sports, diffusait également les matchs : encore faut-il y être abonné. Quoi qu’il en soit, le groupe TF1 a dévoilé un chiffre d’affaires consolidé de 584,3 millions d’euros, pour la seule période de janvier à juin 2018. Cela est principalement du « à la progression de 1,6% des revenus publicitaires des chaînes du groupe, dopés par le Mondial ».

TF1 n’a pas tout gagné …

Alors que ses audiences ont été excellentes avec des millions de téléspectateurs pour chacun des matchs diffusé, « l’acquisition des droits de retransmission de la compétition a coûté cher. Avec 46 millions d’euros investis sur l’ensemble du premier semestre de l’année, la marge opérationnelle (rapport entre le résultat d’exploitation et le chiffre d’affaire) du groupe a fondu, passant de 10,4% à 9,3% », expliquent plusieurs spécialistes de l’audiovisuel.

… Mais presque !

« Au final, c’est un bilan positif même si nous savons que ce n’est pas directement rentable », détaille Philippe Denery, directeur financier du groupe TF1, avant de souligner « que les recettes publicitaires de cette Coupe du monde sur le digital ont été supérieures à celles de 2014« .

Dans ces calculs, n’ont pas été pris en compte les dix matchs diffusés en juillet : le retombées économiques devraient alors gonfler pour les chiffres du troisième trimestre 2018.

 

Le chômage a augmenté au second semestre 2018

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Alors qu’il y a quelques mois le gouvernement se féliciter d’une baisse du chômage, il semblerait que cette légère diminution ait vite été rattrapée. En effet, le bilan du second semestre 2018 est plus mitigé : le chômage aurait augmenté de 0,1 %

3 440 000 personnes sans aucune activité recensées

Selon la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Darés, le service de statistiques du ministère du travail), le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A — sans aucune activité et tenus de chercher un emploi —, la plus significative, selon les économistes, a crû de 4 600 de mars à juin. Soit une hausse de 0,1 %. Une nouvelle qui tombe plutôt mal pour le président Emmanuel Macron, en plein marasme avec l’affaire Alexandre Benalla…

« Le nombre de chômeurs sans aucune activité s’établit donc aujourd’hui à 3 440 000 personnes dans l’Hexagone, hors outre-mer, et à 3 702 000, une fois ces territoires intégrés dans le calcul », rapportent le journal le Monde.

Trouver une méthodologie robuste ?

L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) réfléchit, à la demande de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, à une « méthodologie robuste permettant d’indexer d’éventuelles baisses d’effectifs de Pôle emploi sur celle du chômage. Mme Pénicaud a assuré que d’éventuelles coupes ne seront pas décidées a priori, mais seulement s’il y a une décrue constatée » de l’indicateur.

« On considère qu’il est raisonnable de penser que le chômage va baisser, les moyens du service public de l’emploi devront accompagner cette diminution », estimait-on récemment dans l’entourage du Premier ministre Édouard Philippe.

Alors, quelles décisions seront prises par le gouvernement afin d’inverser la tendance du chômage ?

Venezuela : l’inflation pourrait atteindre 1.000.000 %

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Selon l’un des responsables du Font Monétaire Internationale (FMI), le Venezuela se trouve dans une situation très critique. Un des derniers pays a avoir connu une inflation de grande envergure était l’Allemagne, en 1923, pendant l’entre deux guerres. 

Une inflation en flèche

D’ici à la fin de l’année, le Venezuela devrait connaître une inflation accélérée à hauteur de 1.000.000 %. Comme l’un ne va pas sans l’autre, le PIB sera lui aussi impacté : en effet, en crise financière et humanitaire, il devrait se contracter de 18 % au cour des prochains mois de l’année 2018.

« Nous projetons une poussée de l’inflation de 1 000 000% d’ici la fin 2018, ce qui signifie que le Venezuela est dans une situation similaire à celle de l’Allemagne en 1923 ou à celle du Zimbabwe à la fin des années 2000″, a commenté Alejandro Werner, un des responsables du Fonds monétaire international.

Les pays voisins sont en première ligne face à l’effondrement de l’économie vénézuélienne

Par ailleurs, il a également souligné que « les pays voisins risquent d’être de plus en plus exposés aux répercussions de l’effondrement de l’économie vénézuélienne. La pénurie de nourriture, les difficultés croissantes pour accéder aux soins de santé, à l’électricité, à l’eau, aux transports, combinées aux problèmes d’insécurité, ont fait fuir en masse la population qui se réfugie, notamment, en Colombie et au Brésil ».

Ces 16 derniers mois, plus de 16 millions de personnes ont migré vers le Colombie afin de fuir la crise politico-économique, avait estimé le gouvernement colombien à la mi-juin. Le Venezuela, connu pour ses ressources de pétrole, est entré dans une crise sans précédent suite à l’effondrement de sa production, « faute de liquidités pour moderniser les champs pétroliers ». En juin dernier, la production brut a continué sa gigantesque chute, avec 1,5 millions de barils par jour. Selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, le Venezuela n’avait pas connu une tel niveau en 30 ans.

 

 

Soldes d’été : un bilan mitigé

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Depuis bientôt un mois, tous les magasins se battent pour proposer les meilleures réductions à leurs clients. Avec celles d’hiver, les soldes d’été sont les périodes où le chiffre d’affaire doit, en temps normal, exploser. Mais avec la crise et d’autres facteurs, les clients rechignent à l’achat. Un bilan plus que mitigé pour toutes enseignes confondues. 

Les soldes : une période charnière pour les magasins

« Les soldes constituent un moment fort de la consommation. Ils permettent aux commerçants d’écouler rapidement leurs stocks et aux consommateurs de bénéficier de réductions de prix souvent intéressantes puisque la revente à perte est autorisée pendant ces opérations commerciales », rappelle le site du ministère de l’économie.

«Les soldes nous permettent d’écouler nos marchandises pour faire de la place pour la prochaine collection. Si nous ne le faisons pas à ce moment précis, le stock est complètement perdu. Nous n’allons pas proposer des robes d’été en septembre», expliquait Jean-Marc Génis il y a quelques années, président exécutif de la Fédération des Enseignes de l’Habillement (FEH).

Un bilan mitigé pour 2017, mais pour 2018 ?

En 2017, moins de Français ont profité de la période des soldes pour faire de bonnes affaires et dépenser leur argent. Selon un sondage Toluna pour le magazine LSA, 75,5% des Français ont participé aux soldes d’été. Cela marque un recul de 1,3 point par rapport à l’été 2016, moins important que ce qui était anticipé (-4,4 points).

Pour 2018, les soldes semblent avoir peu attiré les foules dans les magasins. « On a pas encore de chiffre précis, mais le sentiment sur ces trois dernières semaines, c’est que ce n’est pas génial« , explique Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, Fédération du commerce spécialisé, qui dénombre 260 enseignes.

Quels facteurs peuvent expliquer un recul de l’engouement pour les soldes ?

Alors que les commerçants attendent ces cinq semaines pour se défaire d’une marchandise encombrante, les ventes-privées pratiquées tout au long de l’année les mettent presque hors circuit. En effet, elles représentent de très bonnes occasions puisque du textile ou de la maroquinerie de luxe y sont proposés pour des prix défiants toute concurrence.

Les comportements d’achats ont été profondément modifié avec l’avènement du digital. Le « showrooming », qui consiste à repérer un article dans un magasin physique puis ensuite aller l’acheter au meilleur prix sur Internet, fait des émules. Les gens n’attendent alors plus systématiquement les soldes. Cette nouvelle tendance se couple parfaitement aux ventes-privées.

 

 

 

Leclerc : une nouvelle branche électrique

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Après s’être lancée dans les voyages low-cost, la marque Leclerc se rapproche un peu plus du client et du consommateur. En effet, l’enseigne de grande distribution a annoncé qu’elle allait se lancer dans l’électricité. Cela dopera l’emploi, avec 200 postes crées pour répondre à la demande. 

E.Leclerc : un leader ?

Depuis l’année dernière, le chiffre de l’enseigne de grande distribution est au beau fixe. En effet, ce dernier a progressé de 2 % en 2017, soit 37,2 milliards d’euros dégagés (hors carburant), notamment grâce aux hypermarchés. Ils représentent 44,2 % des ventes.

« Les ménages sont toujours plus nombreux à fréquenter (les magasins du groupe), avec +2,5 % de trafic par rapport à 2016« , affirme l’enseigne, qui revendique 20,4 % de parts de marché de la distribution en France.

La passe électrique empruntée par Leclerc

Afin d’égaler la concurrence la concurrence, l’enseigne de grande distribution souhaite devenir le fournisseur d’électricité le moins cher. « Les dépenses d’électricité croissent dans le budget des ménages. Il y a encore des marges de manœuvre pour proposer de meilleurs prix aux consommateurs. Notre objectif est d’avoir trois millions de clients d’ici à 2025″, explique Michel-Edouard Leclerc, président de l’association des centres E. Leclerc.

Et quand on lui demande comment Leclerc va se positionner comme étant le moins cher … Voici ce qu’il répond : « C’est justement ça la compétition. Comme le pouvoir d’achat des Français n’a pas augmenté de 10 %, il faut bien en créer. Nous réduirons nos marges en jouant sur les coûts d’approvisionnement et de commercialisation. Nous comptons aussi sur les nouvelles technologies pour la gestion de comptes ».

Une entreprise appelée Energies E.Leclerc

« Leclerc a une stratégie qui est plus liée aux besoins des consommateurs qu’à sa concurrence. Notre organisation en plateforme nous permet de distribuer des produits et des services aussi bien dans le secteur culturel que celui de l’énergie. Nous allons créer une entreprise appelée Énergies E.Leclerc : le Nantais Pierre Chartier, qui dirige plusieurs magasins, sera à sa tête », termine Michel-Edouard Leclerc.

En ce qui concerne les tarifs qui seront pratiqués, rien n’a été confirmé. L’enseigne devrait communiquer fin aout.

 

 

La fin des plus petites pièces rouges ?

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Elles en envahissent nos portes-feuilles et nos poches, mais peut-être plus pour très longtemps. En effet, les pièces de un et deux centimes pourraient bientôt disparaître. C’est en tout cas là tout le secret du projet Cap 22, très bien gardé par le gouvernement. 

Finies, les pièces de un et deux centimes

Dans un rapport publié vendredi par le syndicat Solidaires finances publiques, le comité d’action publique 2022 (CAP) préconise à court terme la fin des pièces de 1 et 2 centimes. Finies les pièces de 1 et 2 centimes, comme en Irlande, Finlande et Belgique.

Dans cette logique, il est préconisé de « réduire progressivement la circulation d’espèces vers une extinction complète. On pourrait commencer à court terme par mettre fin à la circulation des pièces de 1 et 2 centimes, comme cela a été fait en Irlande, en Finlande et en Belgique par exemple », indique le rapport.

Accepter les paiements dématérialisés

Au-delà ces suggestions, certains spécialistes préconisent également de « supprimer les espèces, les chèques et les timbres pour les paiements fiscaux et sociaux d’ici deux ans » ou encore de « rendre obligatoire l’acceptation des paiements dématérialisés (carte bancaire, téléphone, virement) pour tous les achats, sans montant minimum ».

CAP 22 : quelles mesures ?

Cette nouvelle initiative monétaire, appelée « fin du cash », s’inscrit dans les 22 préconisations souhaitaient par l’Etat. Parmi lesquelles on retrouve :

  • Les allocations familiales
  • L’investissement locatif
  • Le calcul des APL
  • L’évaluation des établissements scolaires
  • Un nouveau corps d’enseignants
  • Le renforcement des autonomies financières des universités
  • La privatisation des missions de la DGCCRF
  • L’évolution de paiement aux péages urbains
  • Une évolution des tarifs dans les services consulaires

Cependant, tous ces chamboulements restent encore très peu présentés par le gouvernement.

 

Le Bon Coin, Blablacar : des revenus bientôt taxés

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Ils sont des milliers chaque jour à emprunter les autoroutes par le biais du covoiturage, ou encore à vendre toutes sortes de choses à d’autres particuliers. Les services comme Blablacar ou Leboncoin étaient jusqu’à maintenant épargnés par les taxes : le gouvernement a annoncé que la donne pourrait bientôt changer. 

Des revenus indépendants bientôt taxés ?

Dans un contexte économique déjà en équilibre, le gouvernement a examiné la semaine dernière, un projet de loi sur la lutte contre la fraude fiscale. Le texte prévoit de taxer les revenus perçus par les particuliers grâce aux plateformes d’économie collaboratives comme Blablacar et Leboncoin. Ces revenus n’étaient jusqu’à présent pas inclus dans les impôts.

67 % des inscrits seraient dissuadés si la taxe se mettait en place

« Bercy a identifié en France 276 plateformes de ce genre dont 70% ont leur siège social dans l’hexagone. Selon un sondage de Ifop-France Digitale, cette nouvelle règle dissuaderait 67% des utilisateurs de ces plateformes collaboratives. La majorité déclare ne plus vouloir les utiliser si leurs revenus se retrouvent imposés. Sur Leboncoin par exemple, le revenu moyen est évalué à 400 euros par an. Les détracteurs du texte y voient un moyen de pénaliser les petits revenus et la vente de bien d’occasion », précisent plusieurs médias.

Il y a quelques semaines, la commission des finances devrait se prononcer sur ce projet de loi, présenté en mars par Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics. Si le texte est adopté, les sites concernés devront désormais transmettre automatiquement au fisc les revenus encaissés par chaque particulier.

Encadrement des loyers : à qui profite la loi ?

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D’après une étude menée par CLCV, association de consommateur, les prix des loyers parisiens ont bondi avec la fin de l’encadrement des loyers, adoptée en 2017. Quelles en sont les conséquences ? 

Encadrement des loyers : en quoi cela consiste-t-il ?

« Pour lutter contre la hausse excessive des loyers, la loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) a crée, dans les zones qui connaissent une forte tension du marché locatif un dispositif complémentaire au dispositif d’encadrement de l’évolution des loyers, le dispositif d’encadrement du niveau des loyers. Il s’appuie sur des références de loyers déterminées à partir des données observées par un observatoire local des loyers agréé », explique le ministère sur son site internet.

L’encadrement du niveau des loyers concerne les locations de logement vide ou les locations de logement meublé occupé à titre de résidence principale), soumis à la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 portant amélioration des rapports locatifs, dans le parc privé. Il s’applique lors de la mise en location d’un logement ou lors du renouvellement du bail.

Quels sont les problèmes ?

Plus d’un loyer sur deux dépasse désormais l’ancienne limite fixée, selon l’association qui a passé en revue plus d’un millier d’annonces immobilières dans la capitale. « L’an dernier, quatre loyers sur 10 dépassaient le montant autorisé par la loi Alur de mars 2014. Depuis la fin de l’encadrement, le nombre de loyers conformes a chuté de 13 % en six mois, après trois ans de stabilité », explique le journal le Figaro Immobilier.  Autrement dit, le tôt de conformité est de 48 % : 61 % des loyers ne respectent pas la loi.

« Le gouvernement fait de l’affichage. Cet encadrement sera optionnel, avec 5 ans d’expérimentation. Qu’est ce qui justifie une expérimentation ? Nous allons constater sans bouger, sans rien faire, une hausse massive des loyers pendant 5 ans et le départ des populations, alors que l’encadrement permet de limiter les choses. J’appelle le gouvernement à généraliser, le plus rapidement possible, l’encadrement des loyers dans les zones tendues », décrypte Jean-Yves Mano, président de l’association CLCV,

Les villes les plus chères de France

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Il y a quelques semaines, la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a publié le classement des villes les plus chères de France. Devant Bordeaux, se classent bien sûr Paris, mais aussi Nice ou encore Aix-en-Provence.

Une disparité importante entre ville et province 

Se loger en France est particulièrement difficile, notamment pour la complexité des dossiers à fournir mais surtout pour le prix de certains loyers. Le contraste est net entre la province et la ville. Par exemple, les jeunes gens venant s’installer dans des villes comme Angers (Pays de la Loire) peuvent trouver des appartements pour un loyer de moins de 400 euros pour une superficie plus que convenable. A Paris, cela n’est pas du tout la même chose. Pour un studio, il faut en moyenne compter 779 euros. Pour un deux-pièces, le locataire devra débourser près de 1200 euros.

La capitale est donc de loin la ville où le loyer moyen est le plus élevé. Le loyer médian est de 18,40 euros le mètre carré. Nice (15,80 euros) et Marseille-Aix (12,70 euros) complètent le podium. Hors classement, Bordeaux suit tout de même de près (12,60 euros), talonnée par Toulon et Lille, respectivement 12,10 et 12 euros.

Un phénomène intéressant

Située à la quatrième place, Bordeaux est une ville plein de surprise. La FNAIM a en effet révélé que le prix au mètre carré dans un studio est plus cher que celui d’un deux pièces. Pourquoi ? « Cette hiérarchie s’explique par la mobilité des locataires, d’autant plus forte que les logements sont plus petits. En outre, le risque de vacances, lui aussi fonction de la mobilité des locataires, se répercute sur le niveau du loyer. C’est notamment le cas des logements loués à des étudiants, souvent inoccupés pendant les vacances », a expliqué la fédération.

Par ailleurs, les locataires qui restent longtemps dans un logement peuvent bénéficier d’une prime à la stabilité.

 

 

Immobiler : des taux à la baisse

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Les taux d’intérêt des crédits immobiliers diminuent depuis le début de l’année et sont revenus à leur niveau de février 2017. La concurrence entre banques, qui favorise notamment l’amélioration des conditions d’octroi, explique en partie ce mouvement.

« Les taux d’intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers par les banques ont encore baissé en juin, retrouvant leur niveau de février 2017, selon l’étude de l’Observatoire du Crédit Logement/CSA. Les taux des prêts du secteur concurrentiel (toutes durées confondues) s’établissent en moyenne à 1,44% contre 1,46% au mois de mai, rapporte la société de financement qui comprend les principales banques françaises parmi ses actionnaires. Pour l’accession à la propriété, les taux se sont établis le mois dernier à 1,50% dans le neuf – en baisse par rapport à mai – et 1,46% dans l’ancien », expliquent plusieurs médias.

Les taux sont particulièrement attractifs sur les durées longues. Ils représenteraient une bonne partie de la production : les prêts à 25 ans et plus représentaient 38% de la production en juin, et ceux à 20 ans et plus, totalisaient plus des deux tiers. Le taux moyen sur 25 ans continue de diminuer à 1,67% avec même des offres à 1,41% pour les meilleurs profils.

« Depuis la fin de l’été 2017, les taux diminuent doucement, de l’ordre de 1 point de base chaque mois », commente l’observatoire. « En juin 2018, ils ont retrouvé leur niveau de la fin de l’hiver 2017, en dépit de l’allongement de la durée des crédits accordés » poursuit-il. Sur le deuxième trimestre, les taux se sont établis en moyenne à 1,45%, contre 1,48% au premier.

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