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Carrefour : Son nouveau concept « Essentiel » ne donne pas de résultats satisfaisants

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Un plat proposé par Carrefour

 

Carrefour a lancé un nouveau concept baptisé « Essentiel » pour bonifier ses comptes. Mais après deux mois d’expérimentation, les résultats ne sont pas satisfaisants. Pourtant le groupe d’Alexandre Bompard entend lancer d’autres formules d’ici la fin d’année.

Faire repasser le chiffre d’affaires dans le vert

Ces derniers mois, les comptes des magasins Carrefour sont tombés dans le rouge. Pas moins de 89 hypermarchés du groupe dans l’Hexagone sont déficitaires, selon une source syndicale. Pour faire repasser le chiffre d’affaires dans le vert, Carrefour a prévu de lancer de nouvelles formules, dont la première, « Essentiel », a été lancée en avril dernier à Avignon.
Le choix de cette commune n’est pas fortuit puisque le réseau de magasins veut contrer les enseignes de distribution discount telles que Lidl et Leclerc dans les quartiers pauvres. D’où le lancement d’une formule low cost « Essentiel » le 4 avril dernier. L’idée de ce nouveau concept de magasin minimaliste est de proposer des produits à bas prix, sommairement présentés dans des rayons aux allures d’entrepôt pour réduire les coûts. Mais Carrefour n’a pas eu les résultats escomptés.

Une baisse du chiffre d’affaires de 15%

A l’occasion de son dernier comité central d’entreprise, le géant des hypermarchés a dévoilé un premier bilan, plutôt terne. En effet, Carrefour a enregistré une diminution de 15% de son chiffre d’affaires, liée aux réductions de prix consenties, à hauteur de 8%, et à la baisse du poids des promotions, passé de 24% à 15%. Au final, les syndicats craignent de voir les clients traditionnels de l’établissement se tourner vers d’autres Carrefour, plus classiques et à proximité.

Cette baisse du chiffre d’affaires s’explique par le choix du modèle low cost qui réduit considérablement le catalogue des produits de grande consommation (PGC) référencés à 15.000, et les produits non-alimentaires à 8.000 codes maximum. Or, indique Carrefour sur son site, un hypermarché classique peut référencer 80.000 produits.

Carrefour va étendre son concept « Essentiel »

Malgré ce premier bilan maigre, Carrefour continue d’avoir foi en sa stratégie. Ainsi, entend-t-il étendre son concept « Essentiel » dès novembre prochain à deux autres magasins Carrefour, situés à Marseille-Le Merlan et Calais. Déficitaire en ce moment, le magasin de Merlan fera l’objet d’une réduction de surface de 2 200 m², sur les 12 205 m². Cet hypermarché proposera des baisses de prix plus importantes qu’à Avignon et modifiera moins sa politique de promotions. Le magasin de Calais, d’une surface de 100 m², offrira également la même politique pour dissuader Leclerc d’ouvrir un hypermarché dans la ville.

Deux autres formules bientôt lancées

Carrefour va en outre tester d’autres concepts, baptisés « Rebond » et « Next ». Cette dernière formule, un peu plus haut de gamme, avec notamment une « food avenue », entrera en phase d’expérimentation en septembre prochain, à La Toison d’or à Dijon.

 

Hydrogène naturel au Mali : une aubaine économique pour le continent africain

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Petroma Inc est la première entreprise au monde à exploiter de l’hydrogène naturel pour produire de l’électricité. Retour sur cette pionnière africaine, qui attire les convoitises de grands groupes internationaux, en produisant de l’énergie verte et renouvelable en plein cœur du Sahel. Une réponse aux défis énergétiques et économiques du continent africain ?

La révolution énergétique de Petroma

En 2011, l’homme d’affaires malien Aliou Diallo, au travers de sa société Petroma, a posé les bases de ce qui pourrait potentiellement devenir la prochaine révolution énergétique mondiale.

L’entreprise est en effet pionnière en matière d’exploitation d’hydrogène naturel. Une ressource dont le potentiel pourrait changer la façon de produire de l’énergie. Non-polluante, avec un bilan carbone neutre, et surtout renouvelable, c’est une énergie très efficace, qui surpasse par 4 fois le potentiel énergétique de l’essence.

Grâce à une unité pilote, installée près du village de Bourakébougou (nord-est de Bamako) où un important gisement d’hydrogène a été découvert, Petroma fournit d’ores et déjà de l’électricité aux communautés rurales des environs. En attendant d’industrialiser les process et de fournir de l’électricité à grande échelle.

Les nombreux puits forés par la société ont permis de cartographier les sous-sols de la région qui révèlent cinq réservoirs superposés qui s’étendent sur près de 20 kilomètres de large.

Le potentiel économique de l’hydrogène : garantir l’indépendance africaine

Au-delà de son potentiel énergétique, c’est une réelle aubaine pour le Mali et pour le continent africain, qui voient tous les deux en l’hydrogène un moyen de renverser l’ordre établi de la distribution énergétique mondiale.

Dans une interview accordée au journal scientifique Sciences et Avenir, Aliou Diallo explique que « le Mali ambitionne de construire la plus grande centrale électrique à hydrogène naturel, afin d’exporter de l’électricité vers les pays voisins ».

Alors que la majorité des pays subsahariens dépendent de centrales à fioul pour se fournir en électricité, Petroma a désormais le potentiel d’exporter sa production à destination des pays de la sous-région.

Une aubaine économique pour l’homme d’affaires, qui précise dans l’interview : « nous avons tout à y gagner : de l’électricité à bas coût, aucune émission de CO2 et des emplois à venir ».

Casino : Régis Schultz quitte Monoprix pour rejoindre Al-Futtaim

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Régis Schultz lors d'un séminaire

 

Casino a annoncé ce mardi que Régis Schultz, président de Monoprix, son enseigne la plus rentable, va quitter le groupe pour rejoindre Al-Futtaim, un distributeur de Dubaï. Il sera remplacé par l’actuel président de Franprix, Jean-Paul Mochet, qui conservera ses fonctions.

Régis Schultz apprécié pour son expertise dans la distribution

« Après trois années passées au sein du groupe Casino, Régis Schultz a souhaité poursuivre de nouveaux projets professionnels à l’international », a indiqué ce mercredi le distributeur dans un communiqué. Pour les analystes de Brian Garnier, le désormais ex directeur de Monoprix est une « personnalité reconnue pour la qualité de sa vision dans la distribution et qui pouvait être un successeur potentiel » de Jean-Charles Naouri, patron de Casino.

Agé de 50 ans, Régis Schultz est apprécié pour son expertise dans la distribution. Il a pris la direction de Monoprix en 2016 après avoir dirigé Darty jusqu’à son rachat par la Fnac. Il est aussi passé par Kingfisher et a été PDG de But.

Le parcours professionnel de Régis Schultz

Né le 10 décembre 1968, Régis Schultz est diplômé d’un DESS de finance de l’université Paris-Dauphine en 1992. Il commence sa carrière professionnelle en 1993 dans le groupe Pernod Ricard. En 1997, il est porté à la tête du contrôle financier de Pampryl, également filiale du groupe Pernod Ricard. En 2000, l’homme d’affaires rejoint le groupe Kingfisher en prenant le poste de directeur administratif et financier de Castorama, entreprise pour laquelle il sera ensuite nommé directeur général adjoint chargé de la logistique, l’informatique, les ressources humaines et le développement. En 2004, Régis Schultz continue son ascension avec un poste de directeur de la stratégie et membre du comité exécutif au sein de Kingfisher Londres. En juin de la même année, il est nommé directeur financier de l’enseigne de bricolage B&Q. C’est lui qui conduira la restructuration de la société alors en difficulté. En juin 2005, il prend la direction commerciale de B&Q et refond complètement son concept commercial.

Trois ans plus tard (octobre 2008), il fait encore étalage de ses qualités managériales en redressant, en tant que président-directeur général, l’enseigne But alors en perte de vitesse à la suite de son rachat la même année par Colony Capital et Goldman Sachs.

En avril 2013, Régis Schultz récidive, cette fois à la tête de Darty plc, ancienne propriété de Kingfisher, également en perte de vitesse. Le 22 août 2016, l’homme d’affaires français prend la direction de Monoprix.

Revenu universel d’activité : des pistes de réflexions pour l’étendre aux jeunes de 18-24 ans

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Une jeune étudiante tenant des livres sous le bras

 

Le Revenu de solidarité active (RSA), une reforme lancée par  Emmanuel Macron, pourrait s’étendre aux 18-24 ans dès 2023. Cette mesure risque de coûter cher au gouvernement car elle signifierait plus d’aides sociales pour les plus jeunes.

Après les aides au logement et la prime d’activité, les 18-24 pourraient bénéficier du Revenu de solidarité active (RSA). Selon les Echos, cette réforme, dont le projet de loi devrait être élaboré en 2020, sera applicable dans quatre ans, soit en 2023. Comme elle implique plus d’aides sociales pour les plus jeunes, elle risque de devenir très coûteuse. On estime aujourd’hui à 1,3 million, le nombre jeunes adultes qui pourraient prétendre au RSA, dont 800.000 étudiants. Pour amortir les 1,5 milliards d’euros que nécessitera cette réforme, Fabrice Lenglart, rapporteur général à la réforme du RUA, étudie plusieurs scénarios, dont 3 principaux.

Faire respecter l’obligation alimentaire parentale

Le premier scenario serait de faire respecter l’obligation alimentaire parentale. Les jeunes qui ont fini leurs études et n’habitent plus chez leurs parents (ne sont plus fiscalement liés à eux) forment une population d’1 million de personnes, dont 170.000 au chômage. Le rapport Lenglart préconise de faire respecter l’obligation alimentaire des parents envers les enfants majeurs. En cas de non-respect de cette obligation, ils pourraient être pénalisés sur leurs impôts. Le versement de l’allocation sociale unique (ASU) viendrait alors en complément de l’aide parentale versée chaque mois. Le gouvernement réalisera ainsi des économies. Petite précision : la pension alimentaire ne donnera pas aux parents le droit à une réduction d’impôt supérieure au revenu garanti par l’aide sociale

Si le compte n’y est toujours pas, l’Etat aura la possibilité de fixer une allocation moins élevée ou d’ouvrir des droits à partir de 21 ans et non 18 ans comme initialement prévu.

Un supplément étudiant

Le second scenario serait d’aider les jeunes étudiants (plus de 1,3 million de personnes, dont 240.000 boursiers) à s’insérer dans le milieu professionnel en leur accordant, un « supplément étudiant » à l’ASU. Cette aide prendrait en compte les bourses d’études et permettrait de « traiter avec équité » les apprentis, les parcours professionnalisant et le cumul emploi-études supérieures, sans effet de seuil. Par ailleurs, le montant diminuerait si, grâce à ses petits boulots, l’étudiant touche plus d’un tiers du SMIC.

Un supplément personne à charge

Dernier scénario, la création d’un « supplément personne à charge », assorti d’un dispositif d’aide à l’insertion. Celui-ci est destiné aux jeunes qui ne sont plus étudiants, mais résident toujours chez leurs parents. Ils sont 1,8 million dans cette situation dont 790.000 au chômage et sans enfant.

Salon du Bourget : Airbus continue d’enregistrer ses commandes d’avions commerciaux

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L'A380, l'avion vedette d'Airbus

 

Le salon aéronautique du Bourget 2019 bat son plein. Les plus gros constructeurs mondiaux continuent d’enregistrer des commandes, à l’image d’Airbus. Ce mercredi, l’avionneur européen annonce que American Airlines, la plus grande compagnie aérienne du monde, fera l’acquisition de 50 Airbus A321XLR, la nouvelle version longue portée de l’A321neo d’Airbus.

Ça sent les bonnes affaires chez Airbus, le fabricant européen d’avion. Il empile les commandes depuis lundi 17 juin, date d’ouverture de la 53e édition du salon du Bourget, véritable shopping de l’aéronautique.

Les commandes du mercredi 19 juin

American Airlines s’est engagé à effectuer l’acquisition de 50 Airbus A321XLR en convertissant 30 A321neo déjà commandés et en achetant 20 nouveaux appareils. Son compatriote Indigo Partners (Frontier, Wizz Air, Volaris et JetSMART) a quant à lui signé un protocole d’accord avec Airbus portant sur l’acquisition de 50 A321XLR, dont 32 exemplaires d’une nouvelle commande et 18 de conversion d’A320neo. Dans le même temps, la compagnie taïwanaise China Airlines a jeté son dévolu sur l’A321neo. Elle a signé un accord pour en acheter 25 (11 acquis directement auprès de l’avionneur et 14 en leasing). Airbus s’est également offert un  nouveau client pour sa famille A320neo. Il s’agit du loueur irlandais Accipiter Holdings, qui a commandé 20 appareils. Enfin notons l’engagement de Qantas pour l’Airbus A321XLR. La compagnie australienne a décidé d’en acheter 36 exemplaires, 26 étant issus de la conversion d’A320neo d’une précédente commande et dix faisant l’objet d’un nouveau contrat.

Les commandes de mardi 18 juin

Mardi, Airbus a noté dans son carnet 6 commandes sur ses avions commerciaux. La première vient de la compagnie irlandaise IAG qui réserve 14 A321XLR (8 appareils pour Iberia et 6 pour Aer Lingus). La seconde commande est celle d’Atlantic Airways, la compagnie porte drapeau des Îles Féroé. Elle signe un accord d’achat avec Airbus pour deux exemplaires de l’A320neo. Il y a ensuite l’américaine Delta Air Lines, qui prendra 5 A220-100 supplémentaires, et la low-cost philippine Cebu Pacific, signataire d’un protocole d’accord avec Airbus pour acquérir 16 A330-900, 10 A321XLR et 5 A320neo (contrat ferme), ainsi que 10 autres A321neo en option. Relevons en outre les réservations de Saudi Arabian Airlines sur 65 nouveaux monocouloirs Airbus de la famille A320neo, et d’AirAsia sur 253 A321neo.

Les commandes de lundi 17 juin

Au premier jour du salon, le constructeur européen a enregistré deux commandes. La première est celle du loueur canadien Air Lease, constituée de 100 A321XLR. La seconde, celle de la britannique Virgin Atlantic portant sur 14 A330-900.

Banque : Deutsche Bank veut réorganiser ses activités de courtage avec une « bad bank »

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Devant du siège de la Deutsche Bank

 

Deutsche Bank veut réorganiser ses activités de courtage en mettant en place une structure de défaisance, communément appelée « bad bank ». Cette structure conservera ou vendra des actifs pouvant valoir au total jusqu’à 50 milliards d’euros, après ajustement des risques,et surtout composés de dérivés à échéance longue, note le Financial Times.

Vers une possible fermeture de ses activités de trading aux Etats-Unis

Deutsche Bank veut réorganiser ses activités de courtage avec la mise en place d’une structure de défaisance, une « bad bank », qui détiendra des dizaines de milliards d’euros d’actifs, et la réduction voire la fermeture de ses activités de trading aux Etats-Unis, selon le Financial Times ce lundi.

Cette « bad bank » conservera ou vendra des actifs pouvant valoir au total jusqu’à 50 milliards d’euros – après ajustement des risques – et surtout composés de dérivés à échéance longue.

Le président du directoire de Deutsche Bank Christian Sewing espère poursuivre, avec la création de cette structure de défaisance, la réorientation stratégique de l’établissement bancaire grâce à une réduction de la voilure dans la banque d’investissement et une concentration sur les services et la gestion des fortunes privées.

La restructuration de la banque pourrait entraîner d’importantes pertes d’emplois au Royaume-Uni, où elle emploie 8 500 personnes, et aux États-Unis, où elle emploie environ 10 000 personnes.

Christian Sewing veut rassurer les investisseurs du groupe

Fin mai 2019, Christian Sewing avait annoncé, lors de l’assemblée générale du groupe, que Deutsche Bank était prête à effectuer des « réductions drastiques » dans la banque d’investissement, qui ne présente plus de perspectives reluisantes après l’échec de plusieurs restructurations. Le président du directoire de la banque allemande entendait ainsi calmer un peu certains investisseurs. « Comme nous l’avons dit lors de l’AG du 23 mai, Deutsche Bank met au point des mesures destinées à accélérer sa transformation en vue de l’amélioration de sa rentabilité durable. Nous tiendrons au courant tous les actionnaires quand cela sera nécessaire », a assuré Christian Sewing dans un courriel en réponse aux informations du FT.

Le quotidien spécialisé indique également que Christian Sewing pourrait annoncer ces changements à l’occasion de la publication des résultats semestriels de Deutsche Bank, prévue le 24 juillet prochain.

Dans des échanges d’avant-Bourse, le titre Deutsche Bank avançait de plus de 1% à la suite de l’article du FT.

Xavier Niel : Le milliardaire français investit dans le projet de cryptomonnaie de Facebook

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Portrait de Xavier Niel

 

Ce vendredi, Xavier Niel a investi dans le projet de cryptomonnaie du premier réseau social mondial Facebook, selon une information du quotidien économique Les Echos. Cet investissement de 10 millions de dollars a été réalisé via l’opérateur télécoms Iliad dont l’entrepreneur français est l’actionnaire majoritaire.

Xavier Neil s’invite au banquet international

Xavier Niel, par l’intermédiaire de son groupe Iliad (Free), aurait investi dans Libra, le projet de cryptomonnaie de Facebook. D’après les informations des Échos, le milliardaire français a mis 10 millions de dollars sur la table pour rejoindre l’opération. Xavier Niel serait d’ailleurs le seul acteur français à participer au financement du Facebook Coin. Ce « ticket » permettrait à l’actionnaire majoritaire d’Iliad de disposer d’une place de choix dans le projet Libra créé par Facebook pour réunir tous les investisseurs de l’opération. Notons surtout que ce ticket permet à Xavier Niel de disposer d’un « nœud » (serveur) de la blockchain de la future cryptomonnaie.

Avec Xavier Niel, plus de 20 groupes ont décidé de rejoindre le projet de Facebook Coin. Parmi eux, il y a des géants comme Uber, Spotify, Lyft ou Booking.com. L’objectif du réseau social américain est de réunir une centaine de gros investisseurs autour de sa cryptomonnaie, avant la fin de l’année 2019.  Cette devise virtuelle pourra s’imposer comme un moyen de paiement électronique de référence, puisque les investisseurs (Uber, Spotify, Lyft etc.) l’autoriseront sur leurs services. Ce dernier donnerait alors des coudées franches à PayPal.

Facebook installera des sortes de distributeurs automatiques

Le Facebook Coin, nommé Libra, devrait être lancé en 2020 et serait liée à plusieurs devises plutôt que le dollar seul, afin d’éviter les fluctuations comme c’est le cas des autres monnaies virtuelles (le bitcoin-BTC-ou l’ether-ETH-).

En outre, la cryptomonnaie de Facebook est prévue pour être utilisée partout dans le monde, sans frais, via Messenger et WhatsApp, deux des applications de Facebook avec Instagram. L’entreprise de Mark Zuckerberg envisage en faire une large promotion dans les pays en voie de développement, dont ceux d’Afrique et d’Asie du sud-est. Enfin, Facebook compte mettre en service sa cryptomonnaie dans des sortes de distributeurs automatiques. Ces machines permettront d’échanger des devises contre des jetons de Libra.

 

Etats-Unis : Une hausse de 0,1% de l’indice des prix à la consommation en mai

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Une étable dans un marché à Spokane, près de Washington

 

L’indice des prix à la consommation aux Etats Unis a augmenté de 0,1% en mai, après une hausse de 0,3% en avril, a annoncé aujourd’hui le Bureau of Labor Statistics. Au cours des 12 derniers mois, l’indice d’ensemble a augmenté de 1,8% avant ajustement saisonnier. Hors alimentation et énergie, l’IPC affiche également une augmentation timide de 0,1% par rapport au mois d’avril.

L’indice des prix à la consommation aux États-Unis pour le mois de mai 2019 a enregistré une hausse de 0,1% en comparaison du mois antérieur, selon le bureau américain des statistiques et du travail. L’indice des produits alimentaires a également augmenté de 0,3%, après une baisse en avril. Il représentait près de la moitié de la hausse mensuelle corrigée des variations saisonnières de mai. Quant à l’indice de l’énergie, il a chuté de 0,6% en mai, celui de l’essence à 0,5%. Les indices de l’électricité et du gaz naturel ont connu la même diminution en mai.

Qu’est-ce que l’indice des prix à la consommation ?

L’Indice des prix à la consommation (IPC) renvoie à la variation des prix payés par les consommateurs pour des biens et services. Ce taux reflète le changement subi par les prix payés par le consommateur moyen pendant une période donnée lors de ses achats. L’IPC prend en compte les dépenses de presque tous les habitants des zones urbaines et régions métropolitaines, y compris les professionnels, les travailleurs indépendants, les pauvres, les chômeurs et les retraités, ainsi que les salariés urbains et les employés de bureau. Par contre, il n’inclut pas les populations vivant dans les zones rurales non métropolitaines, les familles paysannes, les membres des forces armées, et ceux des institutions, telles que les prisons et les hôpitaux psychiatriques.

Une croissance de l’IPC, sans augmentation de revenus, conduit à une diminution du pouvoir d’achat. A l’inverse, une diminution de l’IPC ou son maintien, alors que les revenus sont à la hausse conduit à une augmentation du pouvoir d’achat des ménages.

Quelques indices par secteurs d’activités

En mai aux Etats Unis, l’indice des articles moins les aliments et l’énergie a augmenté de 0,1%, l’indice des services de médecins a progressé de 0,1%, l’indice des voitures et des camions d’occasion a chuté de 1,4%, enregistrant ainsi son quatrième mois consécutifs de régression. Enfin notons l’indice de l’assurance automobile qui a diminué de 0,4% en mai, et celui des loisirs qui a baissé de 0,3%.

 

IA : Spot, le robot quadrupède de Boston Dynamics, bientôt disponible à la vente

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Spot, le robot-chien de Boston Dynamics

 

Après son robot-guépard Cheetah et son robot-mulet AlphaDog, Boston Dynamics, la société acquise par Google, mettra bientôt en vente son robot-chien Spot. Ce quadrupède mécanique pourra être utilisé à la fois dans un bureau ou dans un entrepôt, voire plus, grâce à ses performances exceptionnelles.

Télécommandé ou en automatique

D’ici la fin de l’année, Boston Dynamics mettra à la vente son robot-chien baptisé Spot,  présenté au dernier salon de Las Vegas. Doté d’une intelligence artificielle, ce robot à quatre pattes pourra être utilisé à la fois dans un bureau et dans des entrepôts, afin d’effectuer des tâches quotidiennes. Il fonctionne sur deux modes. D’une part avec une tablette, d’autre part en automatique. Avec la tablette, on peut télécommander Spot, lui faire exécuter des tâches de manutention comme le déplacement de cartons ou la traction d’objets très lourds. En mode automatique, et c’est là le plus intéressant, il peut jouer au contremaître dans un environnement de travail ou au cerbère pour protéger un lieu, puisqu’il est rapide, costaud, et intelligent. Pour cela, il est muni d’un capteur lui servant à naviguer sur les terrains accidentés. Ce capteur, en forme de cylindrique tournant à haute vitesse, est situé au-dessus de la tête de Spot. Il s’agit vraisemblablement d’un Lidar, qui permet au robot de scanner son environnement et donc de se mouvoir avec aisance, même sur les terrains escarpés.

Solide, résistant, agile

Le plus intéressant c’est que Spot fait preuve d’une stabilité et d’un équilibre à toute épreuve. Dans une vidéo de démonstration, on voit un membre de Boston Dynamics lui donner un bon coup de pieds dans le flanc pour tester de sa résistance. Et surprise, il est resté debout, malgré quelques vacillements. En effet, il a été projeté sur le côté, mais a réagi avec une vitesse qui l’a remis sur les…pattes.

En considérant la vidéo de démonstration, l’on peut dire que la taille de Spot est proche de celle d’un très grand chien. Mais c’est tout ce qu’on sait car Boston Dynamics n’a pour le moment fourni aucune information détaillée sur ce nouveau modèle si ce n’est qu’il est électrique. Aussi, il est actionné par des mécanismes hydrauliques et pèserait un peu plus de 72 kilogrammes.

Une utilisation militaire étudiée 

Spot pourrait également être utile à l’armée américaine, qui mène des tests sur ses capacités depuis un bon moment. Ce robot peut transporter des charges lourdes afin d’alléger le barda des soldats US. Spot serait enfin destiner à effectuer des missions de reconnaissance sur le terrain. C’est pourquoi, le constructeur pense à une version bipède, plus adaptée.

Pour l’instant, le prix de Spot n’est pas connu mais Boston Dynamics espère produire 1.000 prototypes par an, dès la fin de cette année.

 

Inégalités : La précarité de l’emploi accentue la pauvreté en France

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Des travailleurs discutant autour d'une table

 

L’Observatoire des inégalités a publié ce mardi son nouveau rapport sur les inégalités et la pauvreté en France. Dans ce document, l’organisme s’inquiète du fait que la précarité de l’emploi alimente de plus en plus la pauvreté dans l’Hexagone, ces dix dernières années.

Augmentation de la précarité, « un phénomène nouveau et inquiétant »

Selon le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités, publié ce mardi 5 juin, la pauvreté en France est alimentée par la «précarité de l’emploi» qui ne cesse de croître depuis plus de dix ans. L’organisme a relevé qu’un million de personnes exerçant un emploi ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté établi par lui de 50 % du revenu médian, soit 855 euros par mois pour une personne seule, quand l’Insee fixe ce taux  à 60 %, soit 1.026 euros. Aussi, note-t-il que le « taux de précarité » des travailleurs était de 13,6 % en 2017, contre 12 % dix ans plus tôt. L’Observatoire pense donc qu’on est en face d’« un phénomène nouveau et inquiétant ».

8 millions de personnes en situation de « mal-emploi »

En outre, tenant compte du chômage, de la précarité des contrats en CDD ou intérim, ainsi que des personnes qui déclarent qu’elles souhaiteraient travailler mais ne sont pas considérées comme chômeuses, l’Observatoire des inégalités décompte plus de huit millions de personnes en situation de mal-emploi depuis 2014.

Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, souligne que « Cette France de l’insécurité sociale a un visage : celui des employés et des ouvriers peu ou non qualifiés, des « uberisés », des indépendants (du bas de l’échelle). Pour une grande part, cette France a animé les manifestations des « gilets jaunes » ».

En outre, le rapport indique que la tendance à la baisse enregistrée entre les années 1970 et le début des années 1990 s’est inversée, puisqu’entre 2006 et 2016, le nombre de personnes pauvres vivant sous le seuil établi à 50 % du revenu a continué de prendre l’ascenseur.

Malgré tout la France fait figure de modèle en Europe

Les analyses notent toutefois que la situation en Hexagone est bien meilleure que dans de nombreux pays d’Europe. La France passe même pour un modèle puisqu’elle enregistre un taux de pauvreté très faible de 6,8 % au seuil à 50 % en 2015 selon Eurostat, derrière les Pays-Bas (6,6 %) et la Finlande (4,9 %), mais devant l’Allemagne et le Royaume-Uni (10 %).

 

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