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Ubisoft : un chiffre d’affaires meilleur que prévu au premier trimestre

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Des écrans et manettes de jeux vidéos (Photo : Ubisoft).

 

L’éditeur de jeux vidéo français Ubisoft a publié mercredi un chiffre d’affaires en progression de 17,6%, à 427,3 millions d’euros, et un bon des réservations nettes (« net bookings ») de 30,5% à 410 millions d’euros, là où le groupe attendait 335 millions.

L’éditeur de jeux vidéo Ubisoft a indiqué mercredi avoir réalisé une performance supérieure à ses attentes en termes de revenus au premier trimestre de son exercice 2020-2021. Au cours de ce trimestre clos fin juin, son « net bookings », c’est-à-dire les ventes nettes excluant certains revenus différés, a bondi de 30,5% sur un an, à 410 millions d’euros. Selon le consensus Factset, les analystes tablaient en moyenne sur un « net bookings » trimestriel de 347 millions d’euros, quand les dirigeants visaient environ 335 millions d’euros.

Une baisse de 16% du « net bookings » attendue au second trimestre

L’entreprise française doit cette performance, en particulier, à « la franchise Assassin’s Creed [qui] a connu une accélération impressionnante grâce à l’annonce d’Assassin’s Creed Valhalla », a expliqué Frédérick Duguet, le directeur financier du groupe, cité dans un communiqué. « Rainbow Six Siege continue de fortement croître dans un contexte de concurrence accrue et la franchise Just Dance poursuit son retour en force », a-t-il ajouté. Le chiffre d’affaires du premier trimestre, lui, a atteint 427,3 millions d’euros, en forte hausse de 17,6% par rapport au premier trimestre 2020-2021.

Pour le deuxième trimestre de l’exercice en cours, Ubisoft table sur une baisse d’environ 16% du « net bookings », attendu autour de 290 millions d’euros par les dirigeants, en raison d’une base de comparaison défavorable. Le groupe rappelle que le deuxième trimestre 2019-2020 avait bénéficié de la commercialisation du nouvel opus Ghost Recon Breakpoint de la franchise Tom Clancy.

Le PDG promet « un environnement de travail sûr et inclusif »

L’éditeur de jeux vidéo a également évoqué les récentes allégations et accusations de mauvaise conduite et de comportements inappropriés de plusieurs de ses cadres. Selon son PDG Yves Guillemot, Ubisoft est « déterminé à mettre en œuvre des changements profonds afin d’améliorer et renforcer notre culture d’entreprise ». Il ajoute : « Nous avons déjà réagi avec célérité et fermeté. Nous avons ainsi annoncé et initié des changements d’ampleur au sein de notre organisation. L’objectif est de garantir à tous les collaborateurs d’Ubisoft un environnement de travail sûr et inclusif. En tant que leader dans notre industrie, nous nous devons d’être intransigeants afin de créer une culture exemplaire où chacun se sente respecté et valorisé. C’est la condition indispensable à l’épanouissement de tous les talents qui composent Ubisoft ».

Pharmacies : l’enseigne américaine CVS lance une application pour lire les ordonnances à voix haute

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Un medecin présentant une boîte à comprimés CVS.

 

La chaîne américaine de pharmacies CVS Health vient de lancer une nouvelle application, qui lit les ordonnances à voix haute en anglais et espagnol. Destiné aux personnes malvoyantes, ce dispositif fonctionne grâce à l’apposition d’étiquettes RFID sur les flacons de médicaments délivrés sous ordonnance.

La chaîne américaine de pharmacies CVS Health annonce qu’elle a développé Spoken Rx, une nouvelle fonctionnalité qui peut lire un type spécifique d’étiquette pour les patients ayant une déficience visuelle et ceux qui ne savent pas lire les étiquettes d’impression standard. « La fonctionnalité de l’application donne plus de flexibilité aux patients, en leur fournissant les informations pertinentes sur les ordonnances à voix haute, où et quand ils en ont besoin », a déclaré Ryan Rumbarger, vice-président senior de CVS Health, responsable des opérations en magasin.

Accesible via Siri ou Google Assistant

D’ici à la fin de 2020, CVS Health équipera les 1500 pharmacies de sa filiale CVS Pharmacy de ce dispositif afin de leur permettre d’apposer des étiquettes RFID sur les flacons de médicaments sur ordonnance. Pour profiter de cette fonctionnalité, les clients peuvent la demander par téléphone ou dans un magasin où le pharmacien pourra s’assurer que l’application est correctement configurée.

Lorsque les étiquettes RFID sont scannées par Spoken Rx dans l’application CVS Pharmacy, accessible aux utilisateurs utilisant Siri ou Google Assistant sur leur téléphone, les informations sur les étiquettes de prescription sont prononcées à haute voix, en anglais et espagnol. Ces informations incluent pour le moment le nom du patient, le nom du médicament, la posologie et les instructions. Mais CVS Health espère ajouter de nouvelles données au cours des mois à venir.

Un ajout aux offres existantes en braille, audio et en gros caractères

Pour concevoir cette nouvelle fonctionnalité, CVS Health a travaillé avec le Conseil américain des aveugles (American Council of the Blind) qui a pu tester la technologie tout au long de son développement. « Spoken Rx est une étape positive qui offre un accès le jour même aux prescriptions exécutées dans les magasins CVS, permettant un plus grand niveau de confidentialité, de sécurité et d’indépendance pour les clients aveugles et malvoyants de tous âges », a déclaré Kim Charlson, présidente de l’organisation américaine. « Nous sommes ravis de cet ajout aux offres existantes d’étiquettes de prescription accessibles en braille, audio et en gros caractères fournies par CVS », a-t-elle ajouté.

Ce dispositif sera également disponible dans les 10 000 pharmacies de la chaîne concurrente de Walgreens d’ici 2021.

Festivités du 14 juillet : un gros pétard mouillé pour les artificiers

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Un feu d'artifice tiré lors de la ”Fête du Lac” en 2017 à Annecy, en France.

 

En raison de la crise du coronavirus, de nombreuses communes ont annulé les feux d’artifice du 14 Juillet. Cette décision jette un coup de froid sur les sociétés pyrotechniques qui font la quasi-totalité de leurs chiffres d’affaires en été.

Comme le sapin pour les fêtes de Noël, on n’imagine pas un 14 juillet sans pétards. Pourtant, c’est que la pandémie du coronavirus nous oblige à faire cette année. En effet, les festivités de la Fête nationale se feront sans spectacle pyrotechnique. La plus part des communes de France ont annulé l’évènement pour s’aligner sur les décisions du gouvernement. Seules quelques petites municipalités et Paris ont maintenu leur célébration, avec des conditions sanitaires très strictes.

« Nous allons faire moins de 10 % des feux d’artifice prévus les 13 et 14 juillet, soit 4.000 à travers la France. C’est une tradition, un spectacle gratuit, qui n’aura pas lieu, sauf dans certaines communes où les terrains sont assez grands pour mettre en place les gestes barrières », explique Jean-Michel Dambielle, directeur général opérationnel de la société pyrotechnique toulousaine Ruggieri, l’un des poids lourds du secteur.

80 à 90 % du chiffre d’affaires en été

Cette situation impacte sérieusement les activités et le chiffre d’affaires des près de 800 entreprises de pyrotechnie de France. « L’été, c’est 80 à 90 % de nos chiffres d’affaires, dont une bonne partie les 13 et 14 juillet », pointe Jean-Frédéric Dartigue-Peyrou, secrétaire général du Syndicat des fabricants d’explosifs, de pyrotechnie et d’artifices (Sfepa). « Près de 100 % du marché est concentré entre juin et septembre », ajoute Jean-Michel Dambielle, dont la société se retrouve avec un stock de 5 millions d’euros sur les bras.

Après avoir fait le deuil du 14 juillet, Jean-Michel Dambielle compte sur les parcs de loisirs pour sauver la fin de saison de Ruggieri. « Le Puy du Fou, rouvert depuis le 11 juin, va reprendre la Cinéscénie le 24 juillet. Ça nous laisse les deux tiers de la saison », se réjouit Jean-Michel Dambielle. En revanche, il ne mise pas sur Disneyland Paris dans les prochaines semaines. Son spectacle nocturne quotidien, dont Ruggieri a la charge, ne devrait pas reprendre avant l’automne, malgré la réouverture des parcs le 15 juillet. Au moins, « Cela devrait nous permettre de faire 20 %, peut-être 30 % de notre chiffre d’affaires cette année. », évalue Michel Dambielle.

Un plan d’aide nécessaire pour le secteur

Les sociétés pyrotechniques ont l’obligation de sauver les meubles car des charges importantes les attendent. Elles doivent notamment entretenir les sites de stockage des fusées, la plupart du temps classés Seveso, et payer le personnel qui s’occupe de cette tâche. Face au désastre économique à venir, les professionnels espèrent la mise en place effective d’un véritable plan d’aide au secteur de la culture et de l’événementiel. Tout le monde devrait en profiter : les prestataires techniques, les monteurs de chapiteaux ou de tentes, les artistes, les techniciens…

Entreprises : après le confinement physique, le confinement psychologique ?

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Chefing confinement

Suite à la crise sanitaire induite par le coronavirus, les entreprises n’ayant pas cessé leur activité se sont presque toutes retrouvées dans l’obligation de mettre en place des systèmes de télétravail. Face à cette situation inédite pour de nombreux travailleurs, le retour au travail en présentiel peut s’avérer compliqué. En effet, le confinement a fortement réduit les échanges sociaux entre salariés et cela risque de les impacter négativement d’un point de vue psychologique. Ainsi, suite à cette crise et ce télétravail forcé44% des Français se décrivent en état de détresse psychologique. Face à cette situation, les entreprises se doivent donc d’agir afin de redonner le sourire à leurs salariés.

Retrouver une croissance et des salariés heureux

Pour les chefs d’entreprise, cette sortie de crise annonce d’ores-et-déjà un double enjeu décisif. Ainsi, en plus de retrouver une stabilité économique et de devoir relancer les activités, les sociétés devront également intégrer le bonheur de leurs employés et collaborateurs au centre de leurs préoccupations.

Bien que ces deux objectifs puissent sembler « opposés » d’un point de vue purement rationnel et économique, ils vont pourtant de pair. En effet, le bonheur et le bien-être de ses salariés est intimement lié à la productivité des salariés. De fait, il est impératif pour les chefs d’entreprise et les managers de mettre en place des solutions adaptées qui permettront à leurs salariés de retrouver rapidement le sourire. Si rien n’est fait, l’ambiance au travail risque de se dégrader et les salariés finiront par se refermer sur eux-mêmes. Ils risquent alors de tomber dans le redouté rythme du « métro-boulot-dodo ».

Pour éviter la descente aux enfers psychologique de ses salariés, il faut répondre avec des mesures fortes. Ainsi, plus que de rassurer ses salariés, il faut leur permettre de renouer des liens avec leurs collaborateurs…

Chefing, la solution pour reprendre le travail avec le sourire

Face à cette perte de repère au sein de l’entreprise causée par le confinement et le télétravail, chaque salarié doit se réapproprier la culture d’entreprise. Pour ce faire, Théobald de Bentzmann, le fondateur de Chefing, propose aux managers de mettre en place des événements festifs dans le but d’engager (ou de ré-engager) ses collègues dans la vie de l’entreprise.

À travers des soirées et des ateliers, Théobald de Bentzmann, souhaite replacer l’humain au cœur de l’entreprise et recréer du lien social. Ces événements doivent permettre, dans la mesure du respect des règles de distanciation sociale, d’anticiper un « retour à la normale » dans le rythme de travail de ses employés

Airbus : les livraisons ont chuté de moitié au premier semestre

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Le fuselage d'un Airbus A300-600ST (Super Transporter) ou Beluga.

 

Airbus a livré 196 avions sur les six premiers mois de l’année 2020, soit moitié moins qu’au premier semestre 2019, en raison de la pandémie du coronavirus et de son impact sur le secteur aérien. C’est ce qu’a indiqué mercredi, l’avionneur européen qui fait face à des manifestations contre son plan de suppressions d’emplois.

Un plus bas niveau depuis 16 ans

La pandémie de coronavirus continue d’affecter lourdement Airbus. Selon des résultats annoncés mercredi, l’avionneur européen n’a livré que 196 avions au premier semestre 2020, soit une chute de 49% par rapport au premier trimestre 2019 (389 appareils livrés), un plus bas niveau depuis 16 ans selon Reuters. Les 196 livraisons comptent principalement des avions de la famille A320 (157 appareils) et A350 (23 unités). Ce nombre limité de livraisons d’Airbus au premier trimestre est dû à la fermeture des frontières qui empêchent les clients de venir prendre possession de leur appareil et aux demandes de reports de livraison de la part de compagnies financièrement exsangues.

Entre le mois de mai et juin, les livraisons d’Airbus ont toutefois progressé de 50 % avec 36 appareils expédiés, soit le plus haut niveau depuis que la crise du Covid-19 a frappé l’Europe. Quant au carnet de commandes d’Airbus, il comprenait au 30 juin 7.584 appareils, dont 6.168 de la famille de monocouloirs A320 (A319, A320 et A321).

Dans l’aéronautique, les livraisons sont un indicateur fiable de la rentabilité, principalement parce que les clients paient la majeure partie de la facture au moment où ils prennent possession des avions. Mais le coronavirus met à mal cet indicateur. Les spécialistes du secteur s’accordent à dire que le niveau de trafic aérien de 2019 ne devrait pas être retrouvé avant 2023.

Une suppression de 15.000 postes annoncée

Pour faire face à la crise, Airbus, qui a baissé ses cadences de production de 40% par rapport à leur niveau prévu avant-crise, a annoncé le 30 juin qu’il va supprimer 15.000 postes dans le monde, dont 5.000 en France. En réaction à cette décision, plusieurs milliers de salariés ont manifesté mercredi au siège du groupe dans la périphérie de Toulouse contre ces suppressions à venir. Ils craignent des « licenciements secs » qui seraient une première dans l’histoire de l’avionneur.

Si l’horizon semble s’obscurcir pour Airbus, l’avionneur a neanmoins des raisons d’espérer en des lendemains meilleurs. Il devrait notamment bénéficier d’un plan de relance de l’aéronautique de la parr du gouvernement français et de l’Union européenne.

Gouvernement : Jean Castex, le « Monsieur déconfinement », s’installe à Matignon

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Jean Castex a été nommé nouveau premier ministre français le vendredi 3 juillet 2020.

 

L’Elysée a nommé vendredi Jean Castex comme premier ministre, en remplacement d’Edouard Philippe démissionnaire. Celui qu’on appelle affectueusement « Monsieur déconfinement » conduira le « nouveau cap » du quinquennat d’Emmanuel Macron. Mais que sait-on de lui ?

Le palais de l’Elysée a nommé vendredi Jean Castex comme premier ministre, en remplacement d’Edouard Philippe qui a démissionné dans la matinée. Alors qu’il doit former un nouveau gouvernement avant le mercredi 8 juillet prochain, ce haut fonctionnaire a d’ores et déjà exprimé son intention de relancer « les concertations » avec la nation, afin d’élaborer un « nouveau pacte social ». Objectif : apaiser un pays marqué par plusieurs crises sociales et confronté à une crise économique mondiale.

Un proche de Nicolas Sarkozy

Inconnu jusque récemment, Jean Castex s’est révélé au français à l’occasion de la crise du coronavirus. Emmanuel Macron l’a chargé de déployer le plan de déconfinement, l’opération la plus complexe depuis la deuxième guerre mondiale. Entouré de hauts fonctionnaires, d’anciens directeurs généraux de la Santé et en contact direct avec la plupart des grands ministres, il s’est penché sur tous les domaines (éducation, transports, santé…) pour permettre à la France de sortir de la crise.

A 55 ans, ce natif du Gers a un long parcours dans la haute fonction publique. Expert du monde de la Santé, Jean Castex a longtemps été directeur de cabinet de Xavier Bertrand, dans les différents ministères occupés par celui-ci sous Nicolas Sarkozy. En 2011, il est nommé secrétaire général adjoint de l’Elysée. Il connaît aussi le secteur hospitalier pour avoir été directeur de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS) au ministère de la Santé et des solidarités.

Cité en 2018 pour remplacer Gérard Collomb au ministère de l’Intérieur

Un temps, Jean Castex a fait figure de favori pour diriger la campagne présidentielle de Sarkozy en 2012. Finalement, le président sortant a choisi le préfet Guillaume Lambert, mis en examen ensuite dans l’affaire Bygmalion. Le nouveau premier ministre aurait aussi pu être député. Déjà maire et conseiller régional de Languedoc-Roussillon, il a été poussé par Nicolas Sarkozy à se présenter aux élections législatives de 2012 dans la troisième circonscription des Pyrénées-Orientales. Mais il avait été battu au second tour par la socialiste Ségolène Neuville, future secrétaire d’Etat de François Hollande.

Plus récemment, en septembre 2017, Jean Castex a été nommé délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et président de l’Agence nationale du sport. A ce titre, selon sa déclaration d’intérêt publiée sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, il a touché 160.467 euros nets. Dans cette même déclaration, il assure également dirigé l’Agence nationale du sport et Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques, à titre gracieux. En 2018, son nom avait déjà circulé au ministère de l’Intérieur pour remplacer Gérard Collomb. Mais on lui préférera Christophe Castaner. Une décision qui a déçu ses parents Gersois.

La politique, un héritage de grand-père

Maire de Prades (Pyrénées-Orientales) depuis 2008, Jean Castex a été réélu avec plus de 70 % des suffrages en 2014, puis avec 75,7 % des voix en 2020. A Vic, où il revient parfois à l’occasion de la Toussaint pour se recueillir sur les tombes familiales, les habitants se souviennent d’un enfant et d’un adolescent assez doué pour le tennis. En revanche, il n’avait pas l’amour du rugby, même si son père, qui dirigeait une entreprise de vente et de réparation de matériel agricole, fut longtemps président du club local. Jean Castex a plutôt suivi la voie de son grand-père. Selon des quotidiens locaux, celui-ci a été un élu important de la région. En effet, il fut maire de Vic-Fezensac (entre 1971 et 1989) et sénateur du département.

Jean Castex a fréquenté le lycée à Notre-Dame-de-Garaison, près de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées. Il y a obtenu son bac en 1982 et a ensuite fait des études d’histoire à Toulouse avant d’intégrer Sciences-Po Paris et l’ENA.

Achats en magasins : les promotions, un critère qui détermine le comportement des consommateurs

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Des billets d'euros de diverses valeurs.

 

L’institut Ipsos a analysé pour le compte de HighCo Data, une entreprise française de marketing, les comportements des Français à l’égard des promotions. Il ressort de cette étude que cet item se hisse à la huitième position des attentes des consommateurs avant leur arrivée au magasin et à la troisième place, une fois dans le lieu de vente.

Quelle influence les promotions ont-elles sur les Français ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre l’institut de sondage Ipsos dans une enquête réalisée pour HighCo Data, une entreprise française de marketing. L’étude menée avant le confinement, auprès de 1 000 Français selon un échantillon représentatif, a observé les usages et les comportements des consommateurs. Elle révèle dans un premier temps que 71 % des Français choisissent un magasin selon les rabais ou autres promotions qu’ils y trouveront. Cet item arrive en huitième position sur neuf, si l’on prend en compte les deux qualificatifs de l’étude (« Très important » et « Plutôt important »). Ainsi, il se place devant la présence de produits biologiques et/ou écologiques (52%). Mais derrière le prix (94 %) la propreté (92 %), la variété des produits (92%), l’accessibilité du magasin (90%), la proximité du lieu de vente (88%), la facilité à se repérer dans le magasin (82%) et la présence de produits locaux/de fabrication française (74%).

Les sondés attentifs aux informations sur les promotions

Une fois dans le magasin, le critère des promotions se hisse à la troisième position des attentes, le prix restant le facteur déterminant dans le choix d’une référence. Dans le détail, 79% des personnes interrogées se disent attentives aux informations sur les promotions pour faire le bon achat et 76% confient acheter en priorité les produits en promotion. Aussi, 57% des sondés avouent changer de marque pour bénéficier d’une promotion sur une autre marque. En outre, 54% d’entre eux déclarent traquer toutes les promotions, même si ils n’achètent pas tous les produits en promotion.

Par ailleurs, les shoppers ont utilisé en moyenne deux types d’offres promotionnelles au cours des trois derniers mois. Ils ont une préférence claire pour le coupon de réduction immédiat et les offres qui permettent de cagnotter de l’argent sur leur carte de fidélité.

Aucune plateforme dédiée aux promotions ne domine

Dans le lieu de vente, 6 Français sur 10 disent utiliser un téléphone (61 %) pour comparer les prix (22 %) et scanner des produits dans le but d’obtenir plus d’informations à son sujet (22 %) via des applications mobiles de type Yuka. S’agissant des promotions, près de 8 sur 10 consommateurs assurent connaitre un site dédié. Si Radins.com est le plus connu (36% de notoriété), avec Envie de Plus (29%) et Ma vie en couleurs (28%), il est en revanche moins utilisé (6%). Il arrive ainsi derrière Shopmium. Ce site est en tête des utilisations mais reste moins connu (24%).

Municipales 2020 : une belle percée des Verts au second tour

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Logo du parti Europe Ecologie-Les Verts (EELV) .

 

Entre les déconvenues du Parti communiste, le bilan mitigé des Républicains, le rebond du PS et une débâcle LREM, les Verts ont réalisé une belle percée dimanche dernier lors du second tour des élections municipales. Ils ont même remporté le scrutin dans de grandes métropoles comme Lyon.

Quinze semaines après le premier tour, qui s’était tenu alors que l’épidémie de Covid-19 gagnait en intensité, le second tour des élections municipales a eu lieu le dimanche 28 juin. Hormis le taux d’abstention record (58,4 %, selon les chiffres officiels du ministère de l’intérieur), ce scrutin a été marqué par une vague verte. Sur la lancée des élections européennes de 2019, les écologistes ont encore progressé dans le paysage politique français.

Lyon et Marseille dans la corbeille de l’EELV

Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a réalisé des coups d’éclat dans deux des plus grandes agglomérations de France après Paris. Il s’agit de Lyon, arraché à Gérard Collomb malgré son alliance avec le LR. Le candidat des Verts, Grégory Doucet a obtenu 52,4 % des suffrages et remporté la victoire dans sept des neuf arrondissements de la capitale des Gaules. Il offre ainsi à ses colistiers 51 des 73 sièges du conseil municipal central de Lyon. En sus, EELV s’offre le luxe de porter Bruno Bernard à la présidence de la métropole.

A Marseille, le Printemps marseillais, soutenu par un large arc de forces, a porté l’écologiste Michèle Rubirola (39,9 %) devant Martine Vassal (LR, 29,8 %). Par le jeu des alliances, la droite espère conserver la mairie de Marseille lors du « troisième tour » en rattrapant son retard de plus de 13 000 voix.

Victoire remarquable à Strasbourg et Bordeaux

Une autre belle surprise vient de Bordeaux où Pierre Hurmic, avec 46,48 % des voix, dépose le maire sortant, Nicolas Florian. L’écolo met ainsi fin à 73 ans de règne de la droite. Parmi les autres victoires des Verts notons celle d’Eric Piolle à Grenoble, de Jeanne Barseghian à Strasbourg, d’Emmanuel Denis à Tours, d’Anne Vignot à Besançon, Léonore Moncond’huy à Poitiers, Patrick Chaimovitch à Colombes (Hauts-de-Seine), Jean-Marc Defrémont à Savigny-sur-Orge (Essonne) et François Astorg à Annecy (Haute-Savoie).

La vague verte a même failli emporter les maires sortants de Lille et Toulouse. Dans la capitale des Flandres, Martine Aubry n’a dû son salut qu’aux voix que lui a apportées la commune associée de Lomme. A Toulouse, le maire sortant Jean-Luc Moudenc (LR, soutenu par LRM) s’en sort à bon compte avec 52% des voix.

L’EELV profite du printemps vert

Cette percée de l’EELV repose en grande partie sur une poussée de l’écologie en France, comme partout ailleurs en Europe. Les thématiques que les Verts défendent, comme la lutte contre le dérèglement climatique, le changement de modèle de production et la nécessaire « écologisation » des villes, occupent une très grande partie du débat politique français. Et l’écologie sera davantage au cœur de la politique nationale après la crise sanitaire du Covid-19. Les Verts devraient donc continuer de profiter de la tendance.

E-commerce et suivi de livraison : Hub One se met au service des entreprises

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Suivi Livraison Hub One e-commerce

Alors que la crise du coronavirus a mis à mal la plupart des secteurs d’activité, certains en ont profité pour se renforcer. Le secteur de l’e-commerce notamment, a su tirer son épingle du jeu en continuant d’honorer les commandes. Devant la profusion d’articles présents sur les Marketplace, le nombre d’achats sur ces plateformes a considérablement augmenté pendant le confinement. Un défi logistique et humain pour de nombreuses entreprises, qui se devaient d’assurer la gestion des stocks et le suivi de livraison dans un contexte sanitaire inédit.

La satisfaction client : le défi de l’e-commerce

Aujourd’hui, les plateformes d’e-commerce sont de plus en plus nombreuses et les clients de plus en plus volatiles. En effet, il est très facile pour un client de se tourner vers la concurrence si un service proposé par une plateforme de vente en ligne ne lui convient pas. Ainsi, il est impératif pour toute entreprise proposant une solution e-commerce de mettre en place un service de qualité, incluant de bonnes relations client ainsi qu’un suivi de livraison de qualité. D’ailleurs, aujourd’hui, plus d’un tiers des consommateurs déclarent être prêts à ne plus acheter sur un site e-commerce s’ils venaient à avoir une mauvaise expérience avec ce dernier.

De plus, au-delà de proposer une mauvaise expérience client, la logistique, lorsque tout se passe bien, demande déjà beaucoup de ressources… Et lorsqu’un colis est perdu, il faut employer encore plus de ressources pour retrouver le colis, contacter le client en cas de retard important, trouver la cause du problème, … De fait, l’aspect logistique s’impose comme un indispensable de l’e-commerce d’aujourd’hui.

Suivi de livraison et logistique : Hub One propose des services adaptés

Face à des enjeux de plus en plus importants concernant la logistique, il est donc nécessaire pour les entreprises de se munir d’un service de qualité dans l’objectif de satisfaire leur clientèle. L’opérateur de technologies numériques français Hub One propose de nombreux services pour assister les acteurs vers une transition numérique durable dans le domaine du e-commerce et du suivi de livraison. Avec ces outils, les entreprises peuvent facilement réduire des délais de livraison, limiter les retards et baisser les coûts liés à la logistique.

Aliou Diallo : le secret de son ascension fulgurante selon Sékou S. Diarra

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Aliou Boubacar Diallo

Après avoir terminé troisième de la présidentielle de 2018, à la surprise générale, Aliou Diallo a encore réalisé un coup de maître le 29 mars dernier. Il a remporté les législatives de Kayes dès le premier tour avec 62,12% des suffrages exprimés. Une prouesse qu’on a pu compter du bout des doigts. Quel est donc le secret de la percée politique de cet entrepreneur ? Sékou S. Diarra, président de l’Association Sinankouya Ton, croit savoir.

« Les bienfaits et le patriotisme d’ABD ont été d’un grand apport pour son ascension politique »

Aliou Diallo s’impose de plus en plus comme une personnalité politique de premier plan au Mali. Lors des élections législatives de mars et avril 2020, son parti politique a raflé 8 sièges. Et maintenant il se retrouve à la tête du groupe parlementaire « Benso », fort de 20 élus. Cette ascension politique fulgurante du président ADP-Maliba intrigue de nombreux observateurs. Mais pour ceux qui le suivent depuis plusieurs années, il n’y a rien d’étonnant. Sékou Siraman Diarra, président de l’Association Sinankouya Ton, fait partie de ceux-là. Selon lui, « les bienfaits et le patriotisme de Aliou Boubacar Diallo ont été d’un grand apport pour son ascension politique ».

« Cela fait 30 ans que les Maliens connaissent Aliou Boubacar Diallo à travers ses bienfaits. Il vient en aide aux couches les plus vulnérables, aux démunis, aux pauvres et orphelins. Chaque année, Aliou Boubacar Diallo envoie des fidèles musulmans à la Mecque », souligne Sékou Siraman Diarra. Il rappelle aussi que le milliardaire ne manque pas de faire des dons de vivres, via sa Fondation Maliba. Pendant le ramadan, il offre régulièrement des centaines de sacs de riz, de mil, de sucre et de lait.

Des routes, des écoles, de l’électricité…

Aliou Diallo a surtout fait construire « des centres de santé, des écoles, des mosquées dans plusieurs localités du pays », « des routes », a « donné de l’eau à travers des forages bien équipés en pompe solaire » et « paye les frais de scolarité de beaucoup d’élèves et étudiants au Mali et à l’extérieur ».

Le président d’ADP-Maliba offre par ailleurs de l’électricité verte aux populations à travers sa société Hydroma SA qui transforme l’hydrogène naturel, un gaz promoteur. « C’est pourquoi, il est invité chaque année avec son groupe au salon qui est une grande rencontre mondiale d’énergie. C’est ce genre de projets qui peut développer le Mali et le faire avancer », note Sékou Siraman Diarra.

En outre, « il a été le premier acteur minier malien à faire la pièce d’or dénommée Mansa Moussa, en 2010, lors de la fête du cinquantenaire du Mali ». Aliou Boubacar Diallo détenait en effet 55% des parts de la société Wassoul’Or.

Enfin, le député de Kayes est surtout un grand patriote. En 2012, lors de l’attaque du camp d’Aguelhok, il a donné 50 millions de FCFA aux familles des soldats maliens tombés au front. Il a aussi offert des médicaments à l’hôpital militaire de Kati et investi 300 millions FCFA pour des études de développement communautaire.

Un destin national pour le riche entrepreneur ?

Sékou Siraman Diarra estime à présent qu’Aliou Diallo a droit à un destin national. Si l’on peut aider son pays à n’importe quelle place ou fonction, il souhaite que le milliardaire se retrouve à la tête de l’État pour mettre en place son ambitieux plan « Marshall » pour le Mali. En attendant la présidentielle de 2023, c’est Kayes qui va bénéficier de ses projets grandioses et de sa politique visionnaire.

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