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Covid-19 : l’OMS espère en finir avec cette pandémie en moins de deux ans

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Visualisation du virus du Covid-19.

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) espère mettre un terme à la pandémie du coronavirus en moins de deux ans, soit en moins de temps qu’il en a fallu pour enrayer la grippe de 1918. Ce pronostic intervient alors de nombreux pays dans le monde sont confrontés à une flambée de nouveaux cas. 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) espère que le monde pourra mettre fin à la pandémie de coronavirus en moins de deux an, alors que de nombreux pays font face à une flambée de nouveaux cas. « Nous espérons en terminer avec cette pandémie en moins de deux ans. Surtout si nous pouvons unir nos efforts (…) et en utilisant au maximum les outils disponibles et en espérant que nous pourrons avoir des outils supplémentaires comme les vaccins, je pense que nous pouvons y mettre un terme dans un délai plus court que la grippe (espagnole) de 1918 », a affirmé vendredi 21 août le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.

« Nous avons l’avantage de disposer de meilleures technologies (…) »

La « grippe espagnole » avait fait 50 millions de décès dans le monde, de 1918 à 1920, à une époque où la malnutrition et la tuberculose faisaient rage. Aujourd’hui aussi la mondialisation permet au virus de se propager plus rapidement. Mais l’Humanité est davantage prête qu’il y a un siècle. « Nous avons l’avantage de disposer de meilleures technologies (…). Et nous savons comment l’arrêter », a estimé de son côté Michael Ryan, directeur des situations d’urgence sanitaire à l’OMS. Il rappelle que la grippe espagnole de 1918 avait frappé le monde en trois vagues distinctes et que la deuxième, qui avait commencé à l’automne, avait été la plus dévastatrice. Or, le coronavirus « n’affichait pas un modèle semblable à une vague », précise le docteur Ryan, qui souligne que sa perte de contrôle se traduisait par une flambée des cas.

Un vaccin pas attendu avant 2021

La pandémie actuelle devrait donc persister dans le temps et prendre probablement avant deux ans. D’ici là, un vaccin pourrait être mis sur pied, notamment aux Etats Unis, en Russie et en Chine où des promesses ont été faites. Ce souhait de l’OMS remet en cause certains pronostics qui prévoyaient la fin du virus avec l’été. Plutôt, en février 2020, Donald Trump avait aussi assuré que le virus disparaitrait au printemps. Une estimation dépassée depuis des mois.

Recrudescence du virus dans le monde

Actuellement, il y a plus de 22 millions de cas confirmés dans le monde et plus de 795 000 décès causés par le coronavirus, selon un décompte de l’Université Johns Hopkins. Les États-Unis sont en tête avec leurs 5,6 millions de cas et 174 000 décès. Le Brésil suit avec plus de 111 100 de décès et 3,45 millions cas. Dans ce pays, le virus semble se stabiliser depuis quelques jours, alors qu’il (re)prend vigueur ailleurs dans le monde (Espagne, Liban, etc.).

Energies renouvelables : le français Neoen remporte des projets solaires en Irlande 

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Une centrale solaire aux Etats Unis.

Le producteur français d’énergies renouvelables Neoen a annoncé jeudi avoir remporté, à titre provisoire, des projets photovoltaïques en Irlande d’une puissance maximale de plus de 55 mégawatts crête (MWc), dans le cadre du premier appel d’offres du gouvernement irlandais. Les résultats formels sont attendus en septembre.

Neoen annonce ce jeudi avoir remporté, à titre provisoire, des projets photovoltaïques de plus de 55 mégawatts crête (MWc) dans le cadre du premier appel d’offres gouvernemental photovoltaïque en Irlande. « Les résultats formels seront publiés en septembre », a indiqué l’entreprise dans un communiqué.

Troisième producteur français d’énergies renouvelables après EDF et Engie

Neoen a remporté ces projets en partenariat avec un développeur solaire basé à Dublin, BNRG. « Cette puissance est répartie en trois projets situés dans plusieurs communes autour de Hilltown, Millvale et Hortland. La mise en service des centrales est prévue pour le second semestre 2021 », a précisé le groupe. « La perspective d’appels d’offres réguliers d’ici à 2025 renforce notre intérêt et notre volonté d’investir dans le marché irlandais », a commenté de son côté Mathieu Legouix, directeur Irlande du groupe d’énergies renouvelables.

Fondé en 2008, Neoen est devenu le premier producteur indépendant d’électricité à partir d’énergies renouvelable, et le troisième producteur français d’énergies renouvelables après EDF et Engie. Son activité se concentre sur la production d’énergie solaire et éolienne, ainsi que sur le développement de solutions de stockage d’énergie de pointe. Le groupe est principalement présent sur trois zones géographiques : la zone Europe-Moyen-Orient-Afrique (notamment en France, au Portugal et en Irlande), l’Australie et la zone Amériques (Salvador, Mexique, Jamaïque, Argentine, Etats-Unis…).

Le groupe français devrait à l’avenir s’intéresser tout particulièrement à la Grèce, qui, selon Didier Maurin, patron du cabinet DCT (ex Didier Maurin Finance, DMF), devient un pays idéal pour développer des projets photovoltaïques.

La moitié des activités de Neoen en Australie

Neoen assure détenir une capacité en opération ou en construction de près de 3 gigawatts (GW), comprenant par exemple la plus grande ferme solaire de France à Cestas, en Gironde (300 MW). Le groupe a annoncé, il y a quelques mois, l’extension de la plus grande batterie lithium-ion du monde, qu’il exploite avec Tesla en Australie. Ces batteries permettent de stocker l’électricité produite par les parcs solaires et éoliens, puis de les réinjecter dans le réseau. Pour atteindre son ambition de 5 GW à l’horizon 2021, Neoen compte sur l’Australie, qui représente plus de la moitié de ses activités (228 millions d’euros l’an dernier).

LCM : Arnaud Lagardère publie enfin les comptes de sa holding

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Arnaud Lagardère, dirigeant de Lagardère Capital & Management (LCM).

 

Alors qu’il refusait de le faire depuis plus de dix ans, Arnaud Lagardère vient enfin de publier les comptes de sa holding Lagardère Capital & Management (LCM), révèle le Capital ce jeudi 13 août 2020.

Une série de sanctions financières décisive

Depuis 2009, la holding personnelle d’Arnaud Lagardère, Lagardère Capital & Management (LCM) refuse de publier ses comptes. « Je ne vois pas pourquoi je devrais me mettre davantage à nu et publier mes comptes. D’autant que ceux qui réclament les comptes de LCM, comme Amber, ont des idées malveillantes », assurait le dirigeant, il y a trois mois dans les Echos. Or, cette publication reste une obligation légale. Le 16 octobre 2019, le tribunal de commerce de Paris, saisi par le fonds Amber Capital, avait d’ailleurs rappelé cette astreinte à Arnaud Lagardère, et lui avait ordonné de publier ses bilans sous peine d’une amende de 2.000 euros par jour. Arnaud Lagardère a tout de même continué à traîner les pieds et a même fait appel.

Début juillet 2020, le tribunal judiciaire de Paris l’a alors condamné à payer 60.000 euros aux fonds Amber Capital LLP et Amber Capital Italia pour non publication des comptes de la société Lagardère Capital & Management (LC&M). Cette somme représente la liquidation de l’astreinte fixée par le juge des référés du tribunal de commerce de Paris lors d’un précédent jugement. Le juge du Tribunal judiciaire de Paris a également condamné Arnaud Lagardère à payer 10.000 euros de dépens, et a fixé une nouvelle astreinte provisoire de 5.000 euros par jour de retard, pendant trois mois.

La valeur de la participation d’Arnaud Lagardère dépréciée

Des sanctions qui ont sans doute porté leur fruit. Selon le quotidien Capital, l’héritier de Jean-Luc Lagardère a enfin déposé ses comptes au greffe du tribunal de commerce ce jeudi. D’après les bilans, il supporte une lourde dette : 215 millions d’euros à fin 2019, dont 164 millions d’euros de prêt du Crédit agricole à rembourser d’ici le 29 janvier 2021. Aussi, les comptes de LCM indiquent que la valeur de la participation d’Arnaud Lagardère dans la holding (7%) a été dépréciée de 89 millions d’euros en 2019, pour tomber à 238 millions d’euros, soit une valorisation de 25 euros par action. Cette dépréciation plonge dans le rouge LCM, qui affiche donc une perte nette de 79 millions d’euros l’an dernier.

Enfin, Les bilans révèlent à quoi va servir l’argent de Bernard Arnault, qui doit prendre 26,7% du capital de LCM pour une centaine de millions d’euros. « Contrairement à ce qu’on pensait, cette somme ne va pas servir à rembourser le Crédit agricole. Elle va remonter dans la poche d’Arnaud Lagardère, via une distribution de dividendes de LCM. L’héritier de Jean-Luc Lagardère utilisera ensuite cet argent pour rembourser d’autres dettes, précisément l’argent qu’il doit à LCM », écrit le quotidien Capital.

Épargne salariale : un déblocage anticipé sous quelles conditions ?

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Les parlementaires ont voté la troisième loi de finances rectificative pour 2020.

 

Les parlementaires ont voté la troisième loi de finances rectificative pour 2020. Cette nouvelle série de mesures permet aux travailleurs indépendants d’anticiper le déblocage de l’épargne salariale. Mais, il faudra remplir plusieurs conditions.

Les parlementaires viennent de voter la troisième loi de finances rectificative pour 2020. Alors que les conséquences économiques de la crise sanitaire bousculent les équilibres budgétaires de l’Etat, députés et sénateurs en ont profité pour introduire série de mesures qui vont profiter aux ménages et aux travailleurs. Publié vendredi au Journal officiel, le texte promeut notamment la possibilité d’anticiper le déblocage de l’épargne salariale. Ainsi, les travailleurs indépendants peuvent demander le rachat total ou partiel de leur contrat Madelin et PER individuel.

Le contrat doit avoir été souscrit avant le 10 juin 2020

Toutefois, ils devront remplir plusieurs conditions. D’abord, ils doivent adresser la demande complète avant le 31 décembre 2020 et pour un montant total inférieur ou égal à 8 000 euros. De plus, le contrat doit avoir été souscrit avant le 10 juin 2020. Ensuite, l’assureur a un mois maximum pour verser les sommes après la réception de la demande complète. Ces sommes sont exonérées d’impôt sur le revenu dans la limite de 2 000 euros, mais les prélèvements sociaux restent dus.

Le 21 juillet dernier, les parlementaires avaient rétabli l’exonération d’imposition sur le revenu à 2000 euros maximum pour les rachats exceptionnels effectués sur des contrats Madelin ou des PER individuels pour les professionnels les plus touchés par la crise du Covid-19. S’ils avaient alors fixé la possibilité de retirer jusqu’à 8000 euros sur ces contrats, ils ont maintenu la date limite du 31 décembre 2020 proposée par le Sénat (au lieu du 15 novembre) pour procéder à cette demande de rachat. Les députés et sénateurs avaient également supprimé la modulation du taux d’imposition des produits issus de l’assurance vie selon le degré d’investissement du contrat dans l’économie réelle.

La prévision de croissance révisée à -11% pour 2020

Notons que la troisième loi de finances rectificative actualise les prévisions économiques pour 2020. La prévision de croissance est révisée à -11% pour cette année. Le déficit public atteint un niveau sans précédent (225 milliards d’euros). Il est revu à 11,5% du PIB, contre 9,1% dans la deuxième loi de finances rectificative du 25 avril 2020, 3,9% dans la première loi de finances rectificative du 23 mars 2020 et 2,2 % dans la loi de finances initiale pour 2020.
La dette française s’élève à 121% du PIB en 2020.

Fruits et légumes : les prix ont explosé en un an

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Des fruits et légumes sur un marché.

 

Les prix des fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle et biologique ont explosé en un an, dénonce l’association Familles rurales, qui a réalisé une étude à partir de 75 relevés de prix entre le 30 mai et le 12 juin dans des surfaces de ventes, marchés et magasins spécialisés bio.

Familles rurales, troisième association de défense des consommateurs et premier mouvement familial, a réalisé 75 relevés de prix du 30 mai au 12 juin dans des grandes surfaces, des enseignes bio et des marchés, via une équipe de 46 « veilleurs consommation » dans 26 départements. Constat : « le prix des fruits a augmenté de +17% en conventionnel et de +6% en bio, celui des légumes de +4% en conventionnel et de +1% en bio », note Familles rurales.

Beaucoup d’augmentations et peu de baisses

Dans le détail, certains fruits et légumes étudiés ont vu leur prix exploser. Au niveau des produits issus de l’agriculture conventionnelle, on a : les cerises (+20%), les pêches (+21%), les nectarines (+26%), les poires (+24%) ou encore les aubergines (+16%) et les tomates (+12%). Pour les produits issus de l’agriculture biologique, c’est la même chose avec les melons (+40%), les abricots (+18%), les aubergines encore (+44%), les tomates (+14%) ou les poivrons (+13%).

Au contraire, peu de produits ont enregistré une baisse des prix. Pour l’agriculture conventionnelle, les pommes de terre sont moins chères par rapport à l’an dernier (-14% le kilo, -12% pour les pommes de terre bio). Du côté de l’agriculture biologique, il y a les fraises (-7%), les haricots verts (-28%) ou la salade (-4%).

Pourquoi les prix prennent-ils l’ascenseur ?

Ces hausses des prix s’expliquent par le confinement et ses conséquences (augmentation du coût des transports, baisse de la production étrangère…) et les conditions météorologiques qui ont impacté la récolte de certains produits. Selon Familles rurales, ces augmentations « demeurent très importantes pour les consommateurs sans pouvoir s’assurer de surcroît, une meilleure rémunération des producteurs ».

Impossible de respecter les « cinq fruits et légumes par jour »

L’association indique par ailleurs que le panier moyen de la famille « à l’affût du prix le plus bas » est passé de 116€ à 144€ entre juin 2019 et juin 2020 (+24%). Quant à la famille « écolo, adepte du bio », elle voit son panier moyen passer de 238€ à 259€ (+9%). Dans un tel contexte, les familles ne peuvent plus respecter les conseils de santé et manger cinq fruits et légumes par jour. « En juin 2020, pour manger les cinq fruits et légumes par jour et par personne issus de notre panier, une famille de deux adultes et deux enfants a dû dépenser entre 144€ et 259€ » par mois, assène Familles Rurales dans son dossier de presse.

Ubisoft : un chiffre d’affaires meilleur que prévu au premier trimestre

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Des écrans et manettes de jeux vidéos (Photo : Ubisoft).

 

L’éditeur de jeux vidéo français Ubisoft a publié mercredi un chiffre d’affaires en progression de 17,6%, à 427,3 millions d’euros, et un bon des réservations nettes (« net bookings ») de 30,5% à 410 millions d’euros, là où le groupe attendait 335 millions.

L’éditeur de jeux vidéo Ubisoft a indiqué mercredi avoir réalisé une performance supérieure à ses attentes en termes de revenus au premier trimestre de son exercice 2020-2021. Au cours de ce trimestre clos fin juin, son « net bookings », c’est-à-dire les ventes nettes excluant certains revenus différés, a bondi de 30,5% sur un an, à 410 millions d’euros. Selon le consensus Factset, les analystes tablaient en moyenne sur un « net bookings » trimestriel de 347 millions d’euros, quand les dirigeants visaient environ 335 millions d’euros.

Une baisse de 16% du « net bookings » attendue au second trimestre

L’entreprise française doit cette performance, en particulier, à « la franchise Assassin’s Creed [qui] a connu une accélération impressionnante grâce à l’annonce d’Assassin’s Creed Valhalla », a expliqué Frédérick Duguet, le directeur financier du groupe, cité dans un communiqué. « Rainbow Six Siege continue de fortement croître dans un contexte de concurrence accrue et la franchise Just Dance poursuit son retour en force », a-t-il ajouté. Le chiffre d’affaires du premier trimestre, lui, a atteint 427,3 millions d’euros, en forte hausse de 17,6% par rapport au premier trimestre 2020-2021.

Pour le deuxième trimestre de l’exercice en cours, Ubisoft table sur une baisse d’environ 16% du « net bookings », attendu autour de 290 millions d’euros par les dirigeants, en raison d’une base de comparaison défavorable. Le groupe rappelle que le deuxième trimestre 2019-2020 avait bénéficié de la commercialisation du nouvel opus Ghost Recon Breakpoint de la franchise Tom Clancy.

Le PDG promet « un environnement de travail sûr et inclusif »

L’éditeur de jeux vidéo a également évoqué les récentes allégations et accusations de mauvaise conduite et de comportements inappropriés de plusieurs de ses cadres. Selon son PDG Yves Guillemot, Ubisoft est « déterminé à mettre en œuvre des changements profonds afin d’améliorer et renforcer notre culture d’entreprise ». Il ajoute : « Nous avons déjà réagi avec célérité et fermeté. Nous avons ainsi annoncé et initié des changements d’ampleur au sein de notre organisation. L’objectif est de garantir à tous les collaborateurs d’Ubisoft un environnement de travail sûr et inclusif. En tant que leader dans notre industrie, nous nous devons d’être intransigeants afin de créer une culture exemplaire où chacun se sente respecté et valorisé. C’est la condition indispensable à l’épanouissement de tous les talents qui composent Ubisoft ».

Pharmacies : l’enseigne américaine CVS lance une application pour lire les ordonnances à voix haute

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Un medecin présentant une boîte à comprimés CVS.

 

La chaîne américaine de pharmacies CVS Health vient de lancer une nouvelle application, qui lit les ordonnances à voix haute en anglais et espagnol. Destiné aux personnes malvoyantes, ce dispositif fonctionne grâce à l’apposition d’étiquettes RFID sur les flacons de médicaments délivrés sous ordonnance.

La chaîne américaine de pharmacies CVS Health annonce qu’elle a développé Spoken Rx, une nouvelle fonctionnalité qui peut lire un type spécifique d’étiquette pour les patients ayant une déficience visuelle et ceux qui ne savent pas lire les étiquettes d’impression standard. « La fonctionnalité de l’application donne plus de flexibilité aux patients, en leur fournissant les informations pertinentes sur les ordonnances à voix haute, où et quand ils en ont besoin », a déclaré Ryan Rumbarger, vice-président senior de CVS Health, responsable des opérations en magasin.

Accesible via Siri ou Google Assistant

D’ici à la fin de 2020, CVS Health équipera les 1500 pharmacies de sa filiale CVS Pharmacy de ce dispositif afin de leur permettre d’apposer des étiquettes RFID sur les flacons de médicaments sur ordonnance. Pour profiter de cette fonctionnalité, les clients peuvent la demander par téléphone ou dans un magasin où le pharmacien pourra s’assurer que l’application est correctement configurée.

Lorsque les étiquettes RFID sont scannées par Spoken Rx dans l’application CVS Pharmacy, accessible aux utilisateurs utilisant Siri ou Google Assistant sur leur téléphone, les informations sur les étiquettes de prescription sont prononcées à haute voix, en anglais et espagnol. Ces informations incluent pour le moment le nom du patient, le nom du médicament, la posologie et les instructions. Mais CVS Health espère ajouter de nouvelles données au cours des mois à venir.

Un ajout aux offres existantes en braille, audio et en gros caractères

Pour concevoir cette nouvelle fonctionnalité, CVS Health a travaillé avec le Conseil américain des aveugles (American Council of the Blind) qui a pu tester la technologie tout au long de son développement. « Spoken Rx est une étape positive qui offre un accès le jour même aux prescriptions exécutées dans les magasins CVS, permettant un plus grand niveau de confidentialité, de sécurité et d’indépendance pour les clients aveugles et malvoyants de tous âges », a déclaré Kim Charlson, présidente de l’organisation américaine. « Nous sommes ravis de cet ajout aux offres existantes d’étiquettes de prescription accessibles en braille, audio et en gros caractères fournies par CVS », a-t-elle ajouté.

Ce dispositif sera également disponible dans les 10 000 pharmacies de la chaîne concurrente de Walgreens d’ici 2021.

Festivités du 14 juillet : un gros pétard mouillé pour les artificiers

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Un feu d'artifice tiré lors de la ”Fête du Lac” en 2017 à Annecy, en France.

 

En raison de la crise du coronavirus, de nombreuses communes ont annulé les feux d’artifice du 14 Juillet. Cette décision jette un coup de froid sur les sociétés pyrotechniques qui font la quasi-totalité de leurs chiffres d’affaires en été.

Comme le sapin pour les fêtes de Noël, on n’imagine pas un 14 juillet sans pétards. Pourtant, c’est que la pandémie du coronavirus nous oblige à faire cette année. En effet, les festivités de la Fête nationale se feront sans spectacle pyrotechnique. La plus part des communes de France ont annulé l’évènement pour s’aligner sur les décisions du gouvernement. Seules quelques petites municipalités et Paris ont maintenu leur célébration, avec des conditions sanitaires très strictes.

« Nous allons faire moins de 10 % des feux d’artifice prévus les 13 et 14 juillet, soit 4.000 à travers la France. C’est une tradition, un spectacle gratuit, qui n’aura pas lieu, sauf dans certaines communes où les terrains sont assez grands pour mettre en place les gestes barrières », explique Jean-Michel Dambielle, directeur général opérationnel de la société pyrotechnique toulousaine Ruggieri, l’un des poids lourds du secteur.

80 à 90 % du chiffre d’affaires en été

Cette situation impacte sérieusement les activités et le chiffre d’affaires des près de 800 entreprises de pyrotechnie de France. « L’été, c’est 80 à 90 % de nos chiffres d’affaires, dont une bonne partie les 13 et 14 juillet », pointe Jean-Frédéric Dartigue-Peyrou, secrétaire général du Syndicat des fabricants d’explosifs, de pyrotechnie et d’artifices (Sfepa). « Près de 100 % du marché est concentré entre juin et septembre », ajoute Jean-Michel Dambielle, dont la société se retrouve avec un stock de 5 millions d’euros sur les bras.

Après avoir fait le deuil du 14 juillet, Jean-Michel Dambielle compte sur les parcs de loisirs pour sauver la fin de saison de Ruggieri. « Le Puy du Fou, rouvert depuis le 11 juin, va reprendre la Cinéscénie le 24 juillet. Ça nous laisse les deux tiers de la saison », se réjouit Jean-Michel Dambielle. En revanche, il ne mise pas sur Disneyland Paris dans les prochaines semaines. Son spectacle nocturne quotidien, dont Ruggieri a la charge, ne devrait pas reprendre avant l’automne, malgré la réouverture des parcs le 15 juillet. Au moins, « Cela devrait nous permettre de faire 20 %, peut-être 30 % de notre chiffre d’affaires cette année. », évalue Michel Dambielle.

Un plan d’aide nécessaire pour le secteur

Les sociétés pyrotechniques ont l’obligation de sauver les meubles car des charges importantes les attendent. Elles doivent notamment entretenir les sites de stockage des fusées, la plupart du temps classés Seveso, et payer le personnel qui s’occupe de cette tâche. Face au désastre économique à venir, les professionnels espèrent la mise en place effective d’un véritable plan d’aide au secteur de la culture et de l’événementiel. Tout le monde devrait en profiter : les prestataires techniques, les monteurs de chapiteaux ou de tentes, les artistes, les techniciens…

Entreprises : après le confinement physique, le confinement psychologique ?

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Chefing confinement

Suite à la crise sanitaire induite par le coronavirus, les entreprises n’ayant pas cessé leur activité se sont presque toutes retrouvées dans l’obligation de mettre en place des systèmes de télétravail. Face à cette situation inédite pour de nombreux travailleurs, le retour au travail en présentiel peut s’avérer compliqué. En effet, le confinement a fortement réduit les échanges sociaux entre salariés et cela risque de les impacter négativement d’un point de vue psychologique. Ainsi, suite à cette crise et ce télétravail forcé44% des Français se décrivent en état de détresse psychologique. Face à cette situation, les entreprises se doivent donc d’agir afin de redonner le sourire à leurs salariés.

Retrouver une croissance et des salariés heureux

Pour les chefs d’entreprise, cette sortie de crise annonce d’ores-et-déjà un double enjeu décisif. Ainsi, en plus de retrouver une stabilité économique et de devoir relancer les activités, les sociétés devront également intégrer le bonheur de leurs employés et collaborateurs au centre de leurs préoccupations.

Bien que ces deux objectifs puissent sembler « opposés » d’un point de vue purement rationnel et économique, ils vont pourtant de pair. En effet, le bonheur et le bien-être de ses salariés est intimement lié à la productivité des salariés. De fait, il est impératif pour les chefs d’entreprise et les managers de mettre en place des solutions adaptées qui permettront à leurs salariés de retrouver rapidement le sourire. Si rien n’est fait, l’ambiance au travail risque de se dégrader et les salariés finiront par se refermer sur eux-mêmes. Ils risquent alors de tomber dans le redouté rythme du « métro-boulot-dodo ».

Pour éviter la descente aux enfers psychologique de ses salariés, il faut répondre avec des mesures fortes. Ainsi, plus que de rassurer ses salariés, il faut leur permettre de renouer des liens avec leurs collaborateurs…

Chefing, la solution pour reprendre le travail avec le sourire

Face à cette perte de repère au sein de l’entreprise causée par le confinement et le télétravail, chaque salarié doit se réapproprier la culture d’entreprise. Pour ce faire, Théobald de Bentzmann, le fondateur de Chefing, propose aux managers de mettre en place des événements festifs dans le but d’engager (ou de ré-engager) ses collègues dans la vie de l’entreprise.

À travers des soirées et des ateliers, Théobald de Bentzmann, souhaite replacer l’humain au cœur de l’entreprise et recréer du lien social. Ces événements doivent permettre, dans la mesure du respect des règles de distanciation sociale, d’anticiper un « retour à la normale » dans le rythme de travail de ses employés

Airbus : les livraisons ont chuté de moitié au premier semestre

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Le fuselage d'un Airbus A300-600ST (Super Transporter) ou Beluga.

 

Airbus a livré 196 avions sur les six premiers mois de l’année 2020, soit moitié moins qu’au premier semestre 2019, en raison de la pandémie du coronavirus et de son impact sur le secteur aérien. C’est ce qu’a indiqué mercredi, l’avionneur européen qui fait face à des manifestations contre son plan de suppressions d’emplois.

Un plus bas niveau depuis 16 ans

La pandémie de coronavirus continue d’affecter lourdement Airbus. Selon des résultats annoncés mercredi, l’avionneur européen n’a livré que 196 avions au premier semestre 2020, soit une chute de 49% par rapport au premier trimestre 2019 (389 appareils livrés), un plus bas niveau depuis 16 ans selon Reuters. Les 196 livraisons comptent principalement des avions de la famille A320 (157 appareils) et A350 (23 unités). Ce nombre limité de livraisons d’Airbus au premier trimestre est dû à la fermeture des frontières qui empêchent les clients de venir prendre possession de leur appareil et aux demandes de reports de livraison de la part de compagnies financièrement exsangues.

Entre le mois de mai et juin, les livraisons d’Airbus ont toutefois progressé de 50 % avec 36 appareils expédiés, soit le plus haut niveau depuis que la crise du Covid-19 a frappé l’Europe. Quant au carnet de commandes d’Airbus, il comprenait au 30 juin 7.584 appareils, dont 6.168 de la famille de monocouloirs A320 (A319, A320 et A321).

Dans l’aéronautique, les livraisons sont un indicateur fiable de la rentabilité, principalement parce que les clients paient la majeure partie de la facture au moment où ils prennent possession des avions. Mais le coronavirus met à mal cet indicateur. Les spécialistes du secteur s’accordent à dire que le niveau de trafic aérien de 2019 ne devrait pas être retrouvé avant 2023.

Une suppression de 15.000 postes annoncée

Pour faire face à la crise, Airbus, qui a baissé ses cadences de production de 40% par rapport à leur niveau prévu avant-crise, a annoncé le 30 juin qu’il va supprimer 15.000 postes dans le monde, dont 5.000 en France. En réaction à cette décision, plusieurs milliers de salariés ont manifesté mercredi au siège du groupe dans la périphérie de Toulouse contre ces suppressions à venir. Ils craignent des « licenciements secs » qui seraient une première dans l’histoire de l’avionneur.

Si l’horizon semble s’obscurcir pour Airbus, l’avionneur a neanmoins des raisons d’espérer en des lendemains meilleurs. Il devrait notamment bénéficier d’un plan de relance de l’aéronautique de la parr du gouvernement français et de l’Union européenne.

DOSSIERS

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