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Frénésie sur les marchés britanniques

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Certains produits de grande consommation sont particulièrement prisés outre-Manche en cette période de veille des fêtes de fin d’année. En cause, une pénurie sans précédente de la main d’œuvre chez les industriels due entre autres à une réglementation post-Brexit plutôt drastique.

C’est la course à la dinde au Royaume-Uni actuellement. Très présente dans les repas de Noel notamment, la précieuse volaille est devenue rare sur le marché britannique en raison d’un manque d’approvisionnement des industriels locaux. Ces derniers sont en effet pénalisés par une perte massive de leur main-d’œuvre dans la foulée de la pandémie du Covid-19 consécutive à l’entrée en vigueur du Brexit. Des milliers de travailleurs européens sont ainsi partis du territoire britannique sans y revenir ces derniers mois par crainte de tomber sur le coup des nouvelles réglementations de travail sur place.

Conséquence, des pans entiers de l’économie nationale sont au ralenti, causant une hausse des prix. Le secteur de la dinde devrait ainsi approvisionner le pays moins que d’habitude dans un peu plus de deux mois lors de la période des fêtes de d’année. Un manque de volaille estimée à un million que les acteurs tentent de combler en sollicitant le marché européen. En attendant, les quelques rares enseignes de grande distribution qui en proposent sont prises d’assaut. À l’image de l’Allemand Aldi qui estime en écouler jusqu’à 1 500 par jour en ce moment, dans les colonnes du Guardian.

État sous-pression

Les rayons pâtisserie et ceux consacrés aux jouets de fin d’année sont également très fréquentés. Signe d’une situation de panique généralisée quant à la disponibilité de certains produits très demandés dans la période festive à venir. Au grand dam des autorités plus que jamais sous la pression de l’opinion publique nationale. À tel point que le Premier ministre Boris Johnson s’est récemment résolu à accorder quelques dix mille visas de travail temporaires aux camionneurs étrangers, en première ligne de la pénurie qui étreint le pays.

Ce geste de grande portée pour un gouvernement ayant ardemment milité pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne a toutefois été jugée insuffisante par les acteurs économiques en souffrance dans le pays. Las d’attendre de nouvelles forces de travail, ces derniers ont dû procéder à des augmentations salariales substantielles décrites comme une des plus hausses en 24 ans d’histoire sur le marché du travail britannique par une étude de la Banque d’Angleterre citée par l’agence Reuters.

Combat électrique entre Lucid Motors et Tesla

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La start-up californienne de l’industrie automobile annonce avoir développé un véhicule électrique capable de rouler sur une distance de 838 kilomètres avant rechargement. Des chiffres loin de ceux attribués au meilleur modèle de la firme d’Elon Musk, principal acteur de ce marché à conquérir.

Sur le marché de l’automobile électrique, il y a désormais Lucid Motors et les autres. L’entreprise autrefois dénommée Atieva vient de faire une entrée fracassante dans le secteur des voitures dont le fonctionnement fait le pari de rompre avec l’essence ou le diesel, via son modèle Air Dream Edition. Le véhicule très haut de gamme en précommande depuis plusieurs mois, est capable de rouler sur 838 kilomètres une fois chargé à plein, selon des informations de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) dévoilées jeudi 16 septembre. Cette autonomie fluctuante selon la dimension des pneus descend toutefois à 774 kilomètres dans certains cas.

Quoi qu’il en soit, la Air Dream Edition de la Lucid Motors fait mieux que Tesla dont la meilleure construction en termes d’autonomie, la Model S Long Range, roule au maximum sur 651 kilomètres avant une nouvelle recharge.

Grandes promesses

À travers ce véhicule à 161 500 dollars subvention comprise, Lucid Motors s’adjuge donc un record dont Tesla s’est jusqu’ici gaussé. Dans un marché de l’automobile électrique dont les technologies sont encore à leurs balbutiements, l’entreprise du fantasque milliardaire Elon Musk, a longtemps fait la pluie et le beau grâce à sa large gamme de modèles dépassant les 500 kilomètres de distance par recharge.

Ce temps semble révolu à l’aune de ce premier modèle de Lucid Motors qui se révèle être un coup de maître. Il constitue également une consécration pour ce constructeur automobile qui malgré son jeune âge – né en 2007 – n’a guère peur des défis du marché de l’automobile électrique. Et ces défis sont en l’occurrence plutôt nombreux, entre la question des logiciels et celles des batteries.

Demande croissante

D’où les timides prouesses jusque-là réalisées par les différents acteurs dont le maître incontesté reste Tesla avec les deux tiers des véhicules électriques vendus aux États-Unis, selon le New York Times. Ce règne devrait toutefois s’éroder au fil des ans avec l’entrée de nouveaux acteurs tels que Fisker et Lucid Motors entre autres, sur ce marché à forte demande en raison des vertus prêtées aux voitures électriques pour l’environnement. Lucid Motors peut en tout cas compter sur son patron Peter Rawlinson qui n’est autre que l’ancien ingénieur de… Tesla.

Carrefour dit adieu aux consigneurs pour caddies

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Le géant de la grande distribution va mettre fin au système par excellence de sécurisation des caddies dans ses supermarchés. La réponse aux multiples doléances d’une clientèle lassée par ce dispositif vieux de plusieurs décennies.

Les usagers des magasins Carrefour ne seront plus obligés de disposer de pièces de monnaie dans la poche avant de pouvoir faire leurs courses. La firme de grande distribution a annoncé la fin prochaine du système de jeton pour caddie dans ses enseignes suite à des demandes persistantes de la part des clients.

Dans un contexte de restriction des contacts physiques dû à la pandémie du Coronavirus, ce dispositif consistant à faire consigner une pièce de monnaie avant de recourir à un chariot dans les supermarchés était devenu obsolète ces derniers mois. Sans compter les contraintes qu’il pouvait causer pour les usagers ne disposant pas de jeton en termes de gestion du temps entre autres.

Un processus bien entamé

C’est pour toutes ces raisons que Carrefour a entamé il y a plusieurs mois déjà, la suppression de ce système dans la plupart de ses magasins. Sur plus de 200 enseignes détenues en France par l’entreprise, les consigneurs pour chariot seraient actuellement présents dans une trentaine tout au plus. Au grand bonheur des clients qui n’en pouvaient plus de ce système efficace contre l’abandon des chariots de magasin sur les parkings, et dans une certaine mesure aussi contre les vols de caddie devenus récurrents dans les supermarchés. Puisque de nombreux tutoriels sont disponibles sur internet concernant la façon de subtiliser un caddie sans pièces de monnaie.

…pour quelle alternative ?

Quoi qu’il en soit, l’efficacité relative des consigneurs questionne la décision de Carrefour de se passer de cet outil. L’enseigne indique à cet effet qu’elle réfléchit à mettre en place un système de sécurité connectée destiné à empêcher les chariots de franchir un certain périmètre autour de ses magasins. À ce système dont l’investissement n’est pas négligeable, l’entreprise prévoit d’ajouter certains de ses effectifs à la surveillance régulière des caddies. Reste à savoir si cela sera suffisant pour prévenir les nombreux vols de ces chariots dont le prix unitaire peut monter jusqu’à 130 euros.

En attendant, les jetons pour caddie vont définitivement disparaître des magasins Carrefour, et peut-être même d’autres enseignes à travers la France et au-delà. Car si ce dispositif anti-vol reste une idée française, il a depuis traversé les frontières hexagonales.

France : bientôt plus de transparence sur la provenance des viandes servies dans la restauration

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Le ministre de l’Agriculture a annoncé mercredi son intention de rendre obligatoire l’inscription de l’origine des viandes servies dans les restaurants français. Objectif : mettre fin aux mentions trompeuses et stimuler le consommer-local chez les consommateurs.

Il devrait être prochainement possible de déterminer avec précision de quelle destination provient la viande servie au repas dans la restauration collective et commerciale grâce à la volonté des autorités étatiques, en l’occurrence le ministre de l’Agriculture. Ce dernier a en effet décidé mercredi de rendre cela obligatoire sur toute l’étendue du territoire national après avoir obtenu le quitus de Bruxelles sur ce sujet de l’étiquetage qui embarque plusieurs enjeux.

À en croire Julien Denormandie, cette réglementation dont il espère l’entrée en vigueur dès que possible, devrait permettre de lever quelques équivoques caractéristiques du secteur de la restauration française.

Porte ouverte aux manquements

Même si certains le font épisodiquement, aucune loi n’oblige actuellement les restaurateurs à mentionner l’origine des viandes présentes dans leur plat, à l’exception de celle bovine dont l’étiquetage a été rendu obligatoire à la faveur de la crise de la vache folle. Un tel vide juridique peut s’avérer préjudiciable à bien des égards. D’autant que l’existence d’une réglementation à ce propos dans les grandes et moyennes surfaces ainsi que dans les boucheries n’empêche pas les dérives, comme le montrent régulièrement les contrôles de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Le dernier révélé fin août 2020 a notamment fait état de plusieurs anomalies qui ont entre autres noms : mention trompeuse de l’origine des viandes, traçabilité douteuse, tromperie sur la qualité.

Enjeux de souveraineté

Dans ces conditions, c’est le public pourtant de plus en plus en quête de transparence sur les produits de consommation, qui en paie le prix. Et cela n’est pas seulement financier. Les scandales sanitaires sont très vite arrivés sachant l’importance de l’étiquetage alimentaire.

La filière industrielle locale de la viande se voit également léser par cette situation. Les chiffres indiquent à cet effet qu’au moins la moitié du volume de la viande consommée actuellement dans les restaurants tricolores vient de l’étranger. Au grand dam du ministre de l’Agriculture qui met en avant la qualité de la viande provenant de l’industrie française. Il insiste notamment sur la promotion du consommer-local dans les cantines scolaires et autres types de restaurants collectifs, comme recommandé par la nouvelle loi Climat. Le made in France ne s’en porterait que mieux.

France : le pass sanitaire ne fait pas les affaires des magasins

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Le précieux sésame déjà très critiqué au sein de la population s’est trouvé un nouvel ennemi : les acteurs de la grande distribution. Parmi eux, Michel-Edouard Leclerc, patron des supermarchés éponymes, qui estime que la mesure nuit au commerce.

La reprise économique tant souhaitée par le gouvernement français pourrait bien se heurter au pass sanitaire défendu par le même exécutif. C’est ce que redoutent les acteurs de la grande distribution à l’aune de l’évaluation des premières incidences de cette mesure applicable notamment dans les enseignes de plus de 20 000 mètres carrés, sur leurs activités. Et c’est peu dire que les chiffres ne sont pas bons. Du moins à en croire une figure majeure du secteur, Michel-Edouard Leclerc.

Au micro de BFTV vendredi, l’homme d’affaires et patron des supermarchés Leclerc a fait état d’une baisse notable des fréquentations dans 12 de ses magasins concernés. Cela équivaut à une chute du chiffre d’affaires de 25%, selon ses propos. Le dirigeant sexagénaire laisse par ailleurs entendre que les données auraient pu être pires si l’exigence de brandir le pass sanitaire concernait également ses 600 enseignes de modeste taille.

Imbroglio général

Au-delà du portefeuille, c’est le fonctionnement même des magasins qui se trouve paralysé, à en croire Michel-Edouard Leclerc. Car, fait-il remarquer, nombre d’employés ne disposant pas du précieux certificat ont été entravés dans leur travail. Il évoque pour ce qui concerne Leclerc, une diminution d’accès de l’ordre de 30 à 40%.

Du côté des clients contraints de reporter leurs courses pour défaut de pass sanitaire, la désolation se mêle bien souvent à la confusion. Une situation due selon le patron de Leclerc, au manque de coordination dans l’instauration de la mesure par les pouvoirs publics. Les préfets décident en effet dans chaque département selon la situation sanitaire en vigueur et cette dernière est en constante évolution. On assiste de fait à différentes mesures sur le territoire national selon l’appréciation des autorités préfectorales.

Uniformiser ou bannir

Une telle disparité n’est pas favorable à tous, fait remarquer Michel-Edouard Leclerc. Il plaide par conséquent pour que le pass sanitaire soit exigé partout ou nulle part sur le territoire. Les acteurs de la grande distribution prévoient de rencontrer le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire à cet effet, le 30 août prochain. Difficile cependant de prévoir si l’issue de cette réunion. Car si le patron de Bercy a récemment admis que le pass sanitaire pouvait être pénalisant pour certains grands centres commerciaux, le Covid l’est encore plus à ses yeux.

Groupe Casino : poursuite de l’amélioration de la rentabilité au premier semestre 2021

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Le groupe Casino vient de publier ses résultats financiers du premier semestre 2021. Des résultats encourageants notamment marqués par la poursuite de l’amélioration de sa rentabilité, sur l’ensemble de ses géographies et formats.

353 ouvertures de magasins

Toutes les enseignes (Géant Casino, Casino Supermarchés, Monoprix, Naturalia, Franprix, etc.) ont une nouvelle fois amélioré leur rentabilité grâce aux plans de transformation et la réduction des coûts Covid. Parallèlement, le distributeur a continué l’expansion de son réseau avec l’ouverture de 353 magasins de proximité sur le semestre, contre les 300 initialement prévus. Du côté du e-commerce, les ventes ont bondi de +103% sur deux ans, au-delà du marché. Elles profitent notamment des partenariats avec Ocado et Amazon et des solutions de quick-commerce depuis 800 magasins.

Qu’en est-il des filiales ?

Les filiales du groupe de Jean-Charles Naouri ont le vent en poupe du fait de leur croissance notable au second semestre : le spécialiste des énergies renouvelables GreenYellow a ainsi vu son portefeuille de projets prendre du volume, avec un pipeline photovoltaïque de 809 MWc et 3,5 GWc d’opportunités additionnelles. Quant à RelevanC, structure dédiée au marketing digital, son chiffre d’affaires a cru de 32 points au deuxième trimestre. Elle va maintenant profiter d’une alliance commerciale unique avec Google Cloud et Accenture pour se développer à l’international.

Un chiffre d’affaires stable au premier semestre

Ces performances permettent au groupe Casino d’enregistrer au premier semestre un chiffre d’affaires consolidé de 14,5 millions d’euros, stable en organique (-0,5%). L’EBITDA (bénéfices avant intérêts) s’établit à 1 099 millions d’euros et le ROC (résultat opérationnel courant) à 444 millions. Au niveau du e-commerce (Cdiscount) le volume d’affaires (« GMV ») a atteint près de 2 milliards d’euros, en hausse de +2,3% sur un an porté par l’expansion de la marketplace et de sa solution Octopia. En Amérique latine, les ventes se bonifient de +6,9% en organique, principalement soutenues par la très bonne performance du Cash & Carry : le chiffre d’affaires d’Assaí est en effet connu une croissance de 22% au 2nd semestre.

De bonnes perspectives au second semestre

Au second semestre, le groupe Casino souhaite poursuivre le développement de ses actifs rentables, avec l’ouverture de 400 magasins de proximité supplémentaires (Franprix, Vival, Naturalia…), renforcer le développement du e-commerce alimentaire et non alimentaire, et accélérer la croissance de ses activités BtoB GreenYellow et RelevanC.

Fin juillet dernier, le distributeur a signé un accord d’exclusivité avec BNP Paribas pour lui céder totalement la banque en ligne FLOA, filiale commune avec Crédit Mutuel Alliance Fédérale, pour un montant de 258 millions d’euros.

Christophe Vanackère (Trace One) : « les industriels sont notre cœur de métier »

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Un rayon dans une grande surface.

Rencontre avec Christophe Vanackère, le PDG de Trace One, leader mondial de la mise en relation entre industriels et acteurs du secteur de la distribution. Il nous explique comment Trace One accompagne les industriels depuis la conception jusqu’à la mise en rayon de produits de marque distributeur (MDD) pour les aider à « développer leur business et à sécuriser leur activité » sur un marché très dynamique.

Que propose Trace One aux industriels souhaitant travailler ou travaillant déjà avec des distributeurs ?

Nous avons 5000 industriels qui travaillent avec la plateforme Trace One et qui sont en relation avec les distributeurs et les marques. Les industriels représentent le cœur de métier de Trace One. Nous leur proposons des outils qui leur permettent d’échanger, de communiquer et de stocker des documents pour développer leur business. Alors que les industriels travaillaient auparavant avec un ou deux distributeurs, nous en voyons qui travaillent aujourd’hui avec six ou sept. Le fait de collaborer avec de nombreux distributeurs sur le même outil leur permet de mutualiser les efforts et les investissements pour répondre rapidement et efficacement à des appels d’offres et à des cahiers des charges multiples. Travailler avec Trace One leur permet de diversifier leur portefeuille client et d’avoir un impact sur l’expansion leur business. Le marché de la MDD est en croissance de 6% à 8% en 2020. C’est un marché extrêmement dynamique, et tout le monde profite de cette croissance, notamment les industriels. Au fil des ans, nous avons lancé plusieurs offres pour les industriels afin de s’assurer de bien répondre à leurs enjeux avec de nouveaux outils et une veille pour connaitre leurs nouveaux besoins en vue de leur développement industriel. A titre d’exemple, nous travaillons avec un petit producteur de fromage de chèvre des Pyrénées, qui grâce à une bonne utilisation de nos outils, refuse aujourd’hui de la demande. Il a sécurisé son activité, et vend en Espagne et dans toute l’Europe. C’est notre métier d’accompagner les industriels dans leur croissance, quelle que soit leur taille.

Quels sont les principaux atouts des outils Trace One ?

Les outils Trace One sont collaboratifs et partagés entre les industriels et les distributeurs, ce qui leur permet de nouer de véritables partenariats pour échanger sur la MDD, mais aussi et surtout de répondre aux cahiers des charges très rapidement, ce qui est un enjeu crucial pour l’ensemble des acteurs du secteur. Industriels et distributeurs partagent et font vivre des documents communs qui permettent de suivre l’évolution du produit en temps réel, du cahier des charges aux spécifications de production. C’est extrêmement sécurisant pour les industriels car cela facilite le suivi et permet de revenir aux engagements à tout moment. C’est la base de notre offre : avoir un document de référence qui va vivre et conserver l’historique du produit et des engagements mutuels. Ceci permet notamment de retrouver toutes les informations nécessaires sur un best-seller d’il y a 5 ou 7 ans, pour pouvoir le remettre sur le marché en l’actualisant en fonction des besoins du moment. Grâce à Trace One, la gestion des données-produits est accessible en permanence. Par ailleurs, nous sommes en contact avec les industriels et tout leur écosystème de fournisseurs de matières premières, d’emballages et de produits frais, ce qui permet d’avoir des documents collaboratifs partagés entre toutes les parties prenantes.

Trace One met également une marketplace à disposition des industriels de la MDD

Exactement. Nous avons lancé une place de marché pour les industriels il y a un an. C’est un espace qui leur permet de présenter leurs produits et d’avoir accès à l’ensemble des distributeurs. Il s’agit d’une plateforme gratuite et très intuitive car nous avons voulu que tout le monde, y compris les petits industriels, puissent profiter de ce produit. La marketplace se présente comme une vitrine où les industriels peuvent présenter leurs produits, leur savoir-faire, mais également des éléments clés pour attirer l’attention des distributions, comme les recettes, les origines des matières premières utilisées, les certifications, ou la localisation de la production. Aujourd’hui, nous avons déjà 3000 industriels inscrits sur la marketplace qui ont, grâce à cet outil, accès non seulement à l’ensemble des distributeurs français, européens et internationaux, mais également aux grandes marques nationales. L’objectif est vraiment de donner de la visibilité et d’offrir des perspectives de développement de business aux industriels de toutes tailles.

Disposez-vous d’autres outils pour accompagner la croissance des industriels ?

On a effectivement lancé un module d’appel d’offres (RFx) qui permet aux distributeurs de lancer des appels d’offres, et aux industriels d’y répondre de manière uniformisée et collaborative. Les distributeurs sont capables de faire des demandes avec des filtres très précis, ce qui leur permet d’élargir leur cercle de partenaires et de se mettre en contact avec des industriels avec lesquels ils n’avaient pas travaillé auparavant. C’est un service qui repose sur un modèle Freemium : les industriels peuvent répondre à un certain nombre d’appels d’offres en gratuit, puis la formule devient payante pour ceux désirant répondre à davantage d’appels d’offres. Au-delà de notre module RFx, nous proposons aux industriels un logiciel de business intelligence baptisé Trace One Insight. C’est un tableau de bord qui permet de piloter le business et les projets. Cela permet de suivre l’avancement de tous les projets avec un client pour réduire le temps de mise en rayon des produits, ce qui est une des raisons d’être de Trace One. Concrètement, Insight peut permettre à un industriel de connaitre en temps réel l’évolution par exemple des objectifs de réduction de sel dans un produit souhaité par tel distributeur, mais également, à l’autre bout de la chaine, le prix du sel. Cela lui donne une vision 360° pour piloter son business et ses données et ainsi pouvoir suivre de manière optimale l’utilisation de toutes les matières premières. Trace One propose enfin des trainings pour les industriels utilisant nos services. C’est une activité qui s’est beaucoup développée pendant la crise et qui est très appréciée puisque nous avons régulièrement des webinars réunissant 150 ou 200 personnes. C’est un service partiellement compris dans la souscription avec des demandes supplémentaires facturées et qui comprend des ateliers de rafraichissement des fonctionnalités et des cas réels par transfert de compétences.

Les Converse gardent la cote

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La célèbre paire de baskets dont les premiers modèles remontent à 1917 s’écoule toujours autant sur le marché. Une prouesse qui tient autant à l’histoire de cette chaussure qu’à son appropriation par quasiment toutes les franges de la société.

Il est impossible de savoir si Nike s’attendait un tel succès au moment de son rachat de Converse en 2003. Une chose est en revanche certaine : l’opération conclue à 305 millions de dollars se révèle être un coup de maître de la part du géant américain des articles sportifs. Tant les modèles Chuck Taylor All Star suscitent de l’engouement, au point de s’écouler à raison d’une paire toutes les trois secondes aujourd’hui, selon certaines estimations. Un chiffre fait monter le total des ventes de ces baskets à environ 800 millions de paires depuis leur première apparition sur le marché américain en 1917.

À cette époque, les baskets en toile s’appelaient encore All Star. Créées par Marquis Mills Converse via son entreprise éponyme alors basée dans le Massachusetts, les chaussures ont été très vite adoptées par les jeunes notamment en raison de leur nature confortable aux pieds et des semelles en caoutchouc pour pallier les glissades.

De All Star à Chuck Taylor

La chaussure qui a également séduit les sportifs deviendra peu à peu populaire. Une popularité dont le point culminant sera atteint grâce au joueur de basket Chuck Taylor qui a popularisé à travers les parquets le modèle que lui avait spécialement conçu Converse. S’ensuit une véritable frénésie autour de ces sneakers d’abord aux États-Unis, puis dans le monde. Devenu ambassadeur et vendeur pour Converse, le natif d’Indiana voit les célèbres chaussures baptisées de son nom. D’où les Chuck Taylor All Star devenues un phénomène de mode auprès des célébrités de la NBA, entre autres.

Jusqu’en 1984 quand la Air Jordan du nom du basketteur des Chicago Bulls voit le jour et lui ravit la vedette. C’est la chute des ventes de la Chuck Taylor All Star doublée d’une mauvaise santé financière pour son fabricant, Converse.

L’effet Kamala Harris

Mais en 2003, Nike rachète Converse et s’emploie à relancer les sneakers. Une opération plutôt réussie. Puisque près de 23 ans plus tard, les Chuck Taylor All Star restent au sommet de leur forme en termes de vente. Au point d’être adoptées par la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris. L’ancienne sénatrice de la Californie en aura porté tout au long de la campagne qui l’a conduite à la Maison Blanche, d’innombrables couleurs, courtes ou montantes, donnant une orientation politique à une chaussure déjà mythique.

Le Made in France à l’épreuve de la fraude

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Une enquête documente pour la première fois l’étendue des fraudes dont le fabriqué en France est l’objet. Les données témoignent d’une pratique touchant un large éventail de produits.

Cela pourrait devenir de plus en plus difficile de reconnaître l’authenticité d’un produit fabriqué en France. Tant ce label est aujourd’hui souillé par diverses manœuvres trompeuses. Ainsi que le révèle la première enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur la question. Déroulée entre 2019 et 2020, elle a permis de découvrir que 15% des produits non-alimentaires considérés par les enquêteurs et estampillés fabriqués en France ne le sont pas en réalité. Ils sont de fait, marqués par des pratiques toujours plus sophistiquées et destinées à tromper le consommateur. Ainsi, nombre de produits sont labélisés Made in France alors que l’essentiel de leur fabrication a été fait à l’étranger.

Dans le contexte actuel de pandémie de Coronavirus, les produits très demandés dans le combat contre le virus ne sont pas épargnés par le phénomène. En témoigne le démantèlement il y a quelques mois, d’un réseau de commercialisation de masques prétendument fabriqués dans l’Hexagone. D’autres pratiques répréhensibles témoignent de l’incapacité pour le consommateur de connaître l’origine exacte du produit qu’il achète, selon les constats de la DGCCRF fondés sur l’analyse de 686 établissements commerciaux disséminés dans dix régions du pays.

Le fabriqué en France en vogue

La pandémie et ses corollaires ont accru le désir de promouvoir le consommer local, gage d’une souveraineté économique mise à rude dans presque tous les pays de la planète. De Pékin à Berlin, le savoir-faire local est mis en avant. Un phénomène qui n’épargne pas la France. D’autant que les Français ont montré ces derniers mois leur attachement au Made in France. Conscientes de cette tendance, les entreprises rivalisent d’idées pour attirer le maximum de clientèle en jouant sur la fibre patriotique. Tous les symboles d’identification française comme le drapeau national ou encore le petit coq sont ainsi fréquemment utilisés par les commerçants pour marquer leurs produits du sceau du fabriqué en France.

Le gouvernement également multiplie les mesures pour favoriser les relocalisations industrielles vers la France. Une exposition consacrée au Made in France a par ailleurs été organisée début juillet avec la participation remarquée du président Emmanuel Macron.

Autant d’efforts pour vanter le 100%français, mais qui risquent de se heurter à une fraude dont l’ampleur est sans doute encore sous-estimée.

JVD s’associe avec l’agence RF Studio pour son purificateur d’air design « Shield »

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Leader français de conception et fabrication d’équipements d’hygiène, JVD est une entreprise qui brille par son savoir-faire français et rayonne à l’international dans plus de 105 pays. Elle s’associe aujourd’hui pour la sortie de son nouveau purificateur d’air design innovant avec l’agence RF Studio.

 Avec un chiffre d’affaires annuel en 2020 de plus de 40 millions d’euros, JVD fait partie de ces entreprises qui ont su rapidement s’adapter au chamboulement provoqué par la crise sanitaire. Elle se trouve même être une structure déterminante pour l’après covid, se retrouvant au premier plan du secteur d’hygiène et d’hôtellerie qui ont cruellement besoin d’innovation. Fruit de plusieurs années de recherche, JVD a récemment annoncé la sortie de son nouveau produit : un purificateur d’air design. L’appellation design fait référence au fait que ce produit a été conçu en partenariat avec la célèbre agence RF Studio fondée par Ramy Fischler. Cette nouvelle gamme appelée « Air Origins » alimente de nombreux espoirs pour les équipes de JVD.

Thierry Launois, Directeur Général de JVD s’est récemment confié sur son ressenti par rapport à ce nouveau purificateur d’air design : « Le savoir-faire français en matière dinnovation industrielle au service de notre santé a su se marier avec lexcellence de nos designers et lesprit doriginalité et desthétisme qui les habite pour parvenir à la réussite de notre gamme « Air Origins » ». Comme l’a expliqué M. Launois, ce produit est né d’une conception 100% française et représente le parfait alliage entre esthétisme et performance.

Un produit innovant et épuré qui coche toutes les cases

Que ce soit pour JVD ou pour l’agence RF Studio, l’innovation et le durable font partie des priorités principales à respecter lors de la conception d’un nouveau produit. La gamme « Air Origins » ne déroge pas à la règle et se targue même d’occuper une fonction de vitrine de la philosophie des deux entreprises. Grâce à la Smart Mineralisation, fonctionnalité brevetée par JVD, le nouveau purificateur d’air design propose une durée de vie de plus de 3 ans sans aucun besoin de changer le filtre. De plus le produit est entièrement recyclable lorsqu’il devient obsolète. Enfin son design épuré vient confirmer aux futurs possesseurs à la fois de la qualité de finition de l’objet ainsi que de ses qualifications à remplir son rôle. De part toutes ses composantes, le Shield s’assure une place dans notre mobilier de demain.

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