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La vodka russe à l’épreuve de l’embargo mondial

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Le spiritueux pâtit de la mise au ban de Moscou par la communauté internationale en raison de l’invasion ukrainienne. Les appels au boycott de la boisson très présente dans la culture russe se multiplient à travers le monde.

La vodka survivra-t-il aux représailles contre la Russie depuis sa décision d’envahir l’Ukraine, le jeudi 24 février ? La boisson incolore, n’a plus, pour celle en provenance de Moscou, la cote sur le marché. En raison de l’appel lancé par plusieurs pays à travers le monde contre sa vente sur leur territoire en signe de soutien au peuple ukrainien.

Boycotts tous azimuts

Le gouverneur républicain du New Hampshire, Chris Sununu en a ainsi annoncé le retrait dès le samedi 26 février, de tous les points de vente de l’État. Pareil dans l’Ohio où l’État impliqué dans la vente d’alcool via des accords avec des entreprises a décidé de boycotter tout produit venant de la Russie. Toujours aux États-Unis, la Sénatrice démocrate Louise Lucas a appelé au retrait de la vodka russe de près de 400 magasins installés sur le territoire de son État de la virginie.

La boisson spiritueuse n’est pas non plus épargnée au Nord du continent américain. Notamment au Canada où la Régie des alcools de l’Ontario a décidé, vendredi 25 février, de supprimer des rayons des magasins et autres grandes surfaces de la province, tous les produits de fabrication russe. Une mesure suivie par les provinces de Manitoba et de Terre-Neuve, selon Reuters.

Efficacité aléatoire

Plusieurs entreprises en Finlande, au Danemark, en Pologne et Allemagne entre autres, ont entrepris la même démarche vis-à-vis de la vodka produite par la Russie. Et le mouvement pourrait s’intensifier au fur et à mesure de l’avancée de l’armée de Vladimir de Poutine sur le terrain. Avec des conséquences possiblement lourdes sur l’économie russe, au regard de la taille de la vodka dans cette dernière.

Le pays en a en effet exporté 24 milliards de litres en 2021 pour des revenus estimés à 166,7 millions de dollars, selon l’agence de presse nationale, TASS citée par le journal Russia Beyond. Cela représente une hausse de 12,2 et de 6,4% respectivement en revenus et en volumes par rapport à l’année précédente, ajoute la même source.

Suffisant pour faire reculer le chef du Kremlin dans ses désirs expansionnistes ? C’est très peu probable sachant la détermination du personnage. Mais les amoureux de la vodka russe en Europe pourront toujours se satisfaire de la Néerlandaise, de la Britannique ou de la Polonaise.

Terres rares : le « Big six » chinois devient Rare China Earth Group

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Une vue de Pékin
Ph: Unsplash

 

La Chine a créé en décembre dernier la méga-entreprise China Rare Earth Group, qui fusionne les six plus grands producteurs de terres rares du pays, connus sous le nom de « Big six ». Ce nouveau conglomérat industriel a pour mission de restructurer un secteur éclaté et faiblement régulé.

Dans le domaine technologique, la Chine a son BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi), le pendant chinois des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple). Dans le secteur des minerais, elle avait le « Big six » qui regroupait les six plus grands producteurs de terres rares. Ce terme renvoie à un ensemble de 17 métaux, dont le cérium, le prométhium et le néodyme.

Contrairement à ce que laisse penser leur nom, ces métaux sont relativement abondants dans la nature. Ils doivent plutôt leur dénomination à leurs propriétés électromagnétiques très recherchés pour la fabrication de divers produits. Parmi lesquels les matériels électroniques (ordinateurs, écrans plasma, smartphones) et les équipements militaires (systèmes de guidage et systèmes radar).

L’Etat détient 31,21% des actions

En décembre 2021, la Chine a annoncé la fusion de ses « Big six », ainsi que d’autres compagnies pour former le conglomérat industriel China Rare Earth Group. Parmi ces industriels qui ne font plus qu’un figurent Aluminium Corporation of China (CHALCO), China Minemetals Corp, Chinalco et Ganzhou Rare Earth Group. Il y a aussi des sociétés de recherche comme China Iron & Steel Research Institute Group et Grinm Group Corporation Ltd. Pékin a précisé qu’il assurera la gestion de cette méga entreprise via la Commission de supervision et d’administration des actifs (SASAC), qui détient une participation majoritaire de 31,21%.

Un géant qui pèse 62% des approvisionnements en terres rares

China Rare Earth Group témoigne de la volonté de la Chine de restructurer le secteur des terres rares, très éclaté et très peu réglementé. Depuis plusieurs années, on observe une concurrence déloyale avec des prix très différents d’un acteur à l’autre. Le nouveau conglomérat devrait stabiliser et rendre plus homogènes les tarifs, et surtout remettre de l’ordre dans cette industrie. Pour cela, il s’appuiera sur son poids, c’est-à-dire environ 62% des approvisionnements en terres rares lourdes à l’échelle nationale.

Une dépendance européenne vis-à-vis de la Chine

Cette restructuration du marché national devrait permettre à la Chine de raffermir sa domination dans l’industrie des terres rares. Déjà, depuis les années 2000, le géant asiatique est le plus gros producteur mondial de ces matières. Il effectue entre 55 à 70 % de leur extraction et jusqu’à 90 % de leur transformation. Le pays fournirait respectivement 98% et 80% des approvisionnements de l’Union européenne (UE) et des Etats Unis.

Pékin détient ainsi un levier de puissance et de pression à l’échelle international. Conscient de ce fait, les Occidentaux cherchent à se départir de la dépendance chinoise. Mais ils n’ont pas les moyens colossaux de la Chine qui injecte des investissements massifs et dispose d’un large réseau de raffinage de matériaux bruts. Cependant, l’empire du milieu voudrait aussi protéger ses ressources menacées d’épuisement. C’est pourquoi, il a récemment instauré des quotas d’exportation.

De Beers sublime le diamant à travers la lumière

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Le diamantaire sud-africain a donné le 24 janvier, un aperçu de sa nouvelle collection de joaillerie de luxe. Dénommée The Alchemist of Light, elle révèle l’infinie vertu de la lumière sur une des pierres précieuses les plus prisées de notre temps.

Le nom seul suffit à retenir l’attention et donne à voir la géniale inspiration de De Beers. Le conglomérat sud-africain passé maître dans l’art de travailler le diamant grâce à De Beers Jewellers, sa branche dédiée, a procédé au lancement de sa nouvelle collection de haute joaillerie, The Alchemist of Light, le 24 janvier en marge de la Fashion Week Haute Couture de Paris.

Le gros lot de cet ensemble de sept parures composées de 45 pièces uniques au total reste à voir en juillet prochain. Les deux merveilles données en attraction fin janvier et à travers lesquelles De Beers voit les prochains propriétaires comme des alchimistes de la lumière, sont baptisées « Atomique » et « Light Rays ».

Aux sources de la brillance du diamant

Atomique se veut une parure riche de sept pièces dont chacune arbore la brillance du diamant dans sa plus petite échelle. Ce qui n’altère en rien leur attrait pour l’œil nu. Tant De Beers s’est surpassé pour l’assortiment de chaque pièce. À commencer par la plus importante, le collier plastron comprenant pas moins de 1907 diamants tous blancs. De 18,57 carats, ces derniers ont été parfaitement agencés. De façon à susciter l’attention où qu’ils passent. Au milieu de cet ensemble lumineux figure un diamant sans défaut interne.

L’autre pièce remarquable de cette parure est une bague garnie de diamant de 11,03 carats inspiré selon le diamantaire de sa collection Natural Works of Art en hommage au lancement de De Beers en 1888.

L’éclat du soleil

Light Rays comme son nom l’indique, tire sa source de l’éclat du soleil. Particulièrement le moment où cet astre semble plus doux à photographier. C’est-à-dire soit un peu avant le lever du jour, soit quelques instants avant sa disparition totale. La parure est déclinée en neuf pièces comportant des diamants sur lesquels est transposé avec adresse du titane anodisé. La bague dite cocktail est un modèle du genre en ce sens qu’elle intègre également de l’or blanc plaqué ainsi que de l’or rose.

De Beers a vraiment mis la barre haut cette fois-ci. Et les amoureux de la joaillerie sont sans doute impatients de découvrir la suite de cette collection vantée par la patronne Céline Assimon comme l’accomplissement ultime de la marque.

L’automobile du luxe a le vent en poupe

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Le constructeur britannique Rolls-Royce Motor a annoncé lundi, des résultats financiers record pour le compte de l’année écoulée. Le dernier exemple en date d’une filière automobile haut de gamme en plein boom.

C’est un Torsten Müller-Ötvö tout sourire qui s’est présenté ce lundi 10 janvier à la presse et à ses collaborateurs. Dans le cadre de la présentation en visioconférence des résultats annuels de Rolls-Royce, son patron a annoncé des chiffres exceptionnels. C’est-à-dire 5 586 véhicules vendus au total l’année écoulée dans plus d’une cinquantaine de pays de la planète. Soit une hausse de 50% sur un an et le catalogue de vente le plus grand de toute l’histoire du groupe aux 117 années d’existence.

La performance est d’autant plus remarquable qu’elle provient de résultats record dans presque toutes les régions où la firme allemande intervient, selon son PDG. Il indique notamment que sa principale usine de fabrication située à Goodwood au Royaume-Uni fonctionne encore à plein régime afin de satisfaire les nombreuses commandes. À tel point que les délais de livraison s’étalent désormais sur une année pratiquement.

Tendance générale

À l’image de Rolls Royce, d’autres constructeurs automobiles du luxe ont fait part de résultats intéressants ces derniers mois. C’est le cas de Ferrari dont les ventes ont grimpé de plus de 18%, selon les données de l’avant-dernier trimestre de 2021. Il en est de même de Bentley, un autre acteur britannique de la filière, qui a vu ses chiffres bondir de 31% l’année écoulée.

Il s’agit donc d’une tendance générale favorisée par la crise du Covid-19. Cette dernière a notamment restreint plus que jamais les déplacements, donnant ainsi plus de latitude aux consommateurs qui en ont les moyens d’investir dans des moyens de transport luxueux. Sur un autre registre, 2021 a vu exploser le record des ventes des yachts, ces navires haut de gamme à plusieurs centaines de millions d’euros. « Beaucoup de richesses accumulées dans cette période sont dépensées en produits de luxe », a ainsi résumé Torsten Müller-Ötvö ce lundi.

La filière électrique

Afin de profiter de ce contexte favorable qui a vu par ailleurs l’émergence du tout électrique, Rolls Royce travaille sur son premier modèle du genre. Baptisé Spectre, il devrait être lancé sur le marché fin 2023. L’objectif pour la filiale du constructeur allemand BMW, étant de tirer aussi parti de cette niche d’opportunités que constituent les voitures à propulsion propre.

L’animation, un secteur qui se professionnalise

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Intervention auprès des jeunes, tourisme, personnes âgées, personnes en situation de handicap… la branche de l’animation emploie des centaines de milliers de personnes en France travaillant dans une grande variété d’activités. Longtemps exercés par des militants ou par des bénévoles, les métiers de l’animation s’obtiennent désormais au terme de parcours diplômants. Preuve d’une reconnaissance envers une profession qui revendique savoirs, savoir-faire et savoir-être spécifiques. De nombreuses entreprises saisissent l’importance de donner du sens à la formation d’animateurs pour en faire un métier légitime. A l’image de la société de recrutement et de formation d’animateurs Bleu Blanc Ciel.

Au croisement du militantisme et du travail salarié, l’animation a longtemps été perçue comme un « petit boulot » exercé occasionnellement. Pourtant, travailler dans l’animation c’est avoir l’opportunité de vivre des expériences fortes et riches en rencontres et de participer à la socialisation et à l’épanouissement de public de tout âge et tout horizon. Pour cela il faut cependant avoir les aptitudes et les qualifications nécessaires. Des compétences aujourd’hui reconnues par l’obtention de diplômes professionnels. Ces derniers permettent de compenser l’absence de formation initiale des secteurs de l’animation et ainsi faire de cette activité un « vrai métier ».

Métier d’animateur : zoom sur les diplômes professionnels

C’est seulement en 1979 que le premier diplôme professionnel, le Diplôme d’Etat aux fonctions d’Animation (DEFA), a vu le jour. Depuis 11 ans, les partenaires sociaux ont collaboré à la structuration d’une véritable filière diplômante, dans le cadre notamment de la Commission paritaire consultative (CPC), avec comme souhait de pallier l’inexistence de formation initiale propre aux métiers de l’animation. L’objectif : crédibiliser la filière et, in fine, l’expertise des animateurs.

Aujourd’hui, plusieurs diplômes professionnels existent : le Certificat professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport (CPJEPS), le Brevet professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport (BPJEPS), le Diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport (DEJEPS) et le Diplôme d’État supérieur de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport (DESJEPS). Leur présence permet d’augmenter le niveau de qualification des salariés au regard de la complexité croissante des fonctions d’animateur et de mettre en cohérence les contenus des formations et des diplômes avec les emplois visés.

La formation au service de l’attractivité de la profession

Le métier d’animateur nécessite différents types de savoirs : capacité d’organisation, sens des responsabilités, sens du travail en équipe, dynamisme, inventivité et créativité ou encore capacité d’adaptation. L’obtention de diplômes reconnus permet d’attester qu’un animateur est compétent et dans la capacité de répondre aux demandes de plus en plus croissantes. Les formations de qualité permettent également d’encourager les Français à se tourner vers ce métier. En effet, il est constaté depuis quelques années un manque d’animateurs professionnels pour les campings, villages clubs et résidence de vacances.

Un enjeu compris par la société prestataire en animation touristique Bleu Blanc Ciel. Créée en 2010, l’entreprise avait pour mission première de recruter des animateurs pour l’hôtellerie de plein air. Afin de répondre à la demande, la société a su se diversifier et ouvrir une filiale de formation aussi bien certifiée qu’accréditée. Bleu Blanc Ciel Formation partage l’idée qu’un animateur doit être un professionnel reconnu par son efficacité et ses compétences. L’entité a donc comme objectif de transmettre aux élèves les fondements du métier d’animateur. Trois principes sont portés par les équipes formatrices : professionnalisation, action et éducation.

Blocage des prix : la nouvelle bataille des magasins Leclerc

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Le patron de la firme de grande distribution a promis de bloquer prochainement les prix de certains produits de grande consommation en France afin d’éviter une trop forte inflation. Reste à convaincre les industriels du bien-fondé d’une telle décision.

Leclerc n’est pas prêt à céder sa couronne de garant des prix bas en France. Surtout dans ce contexte de possible poussée inflationniste. Une éventualité fortement redoutée par le patron de l’enseigne de grande distribution, Michel-Edouard Leclerc. Ce dernier a indiqué ce vendredi au micro de BFMTV que les prix risquent de monter jusqu’à 7% pour certains produits dans les mois à venir. La raison ? Une hausse du coût des matières premières et de l’énergie entre autres, corrélée à la crise d’approvisionnement due au Covid.

Il faut par conséquent, aux dires du sexagénaire chef d’entreprise, protéger le pouvoir d’achat des consommateurs en bloquant les prix de quelques produits parmi les plus présents dans leurs caddies au supermarché.

Disparité dans le diagnostic

La démarche reste louable, mais elle se fonde sur un postulat comportant quelques biais, et pas des moindres. La hausse des prix a bien touché certains produits des rayons des supermarchés. À cet effet, l’Insee note dans son dernier bulletin, une flambée de 2,8% sur un an au plan national. Avec des marges de plus de 5% sur les pâtes alimentaires et les pommes de terre. Les fruits surgelés eux combinent jusqu’à 21% de hausse. Des chiffres importants, mais provenant de la moyenne d’un ensemble de produits et de services, conformément à la méthode de travail de l’Institut, basée sur un simple relèvement des prix dans les enseignes de grande distribution et autres.

D’où la dissonance observée avec les données de l’IRI, qui elle procède à une analyse des tickets de caisse des consommateurs dans le cadre de ses travaux. L’entreprise estime en effet que le niveau des prix est demeuré globalement stable ces douze derniers mois en France. Même si la flambée n’a pas épargné des marques « premiers prix », à près de 1,6% en moyenne.

Intenses débats

L’enjeu de l’initiative de Michel-Edouard Leclerc sera donc de convaincre les industriels sur la base de ses constatations. Lui dont les magasins ont également réévalué les prix à la hausse il y a peu. Or les fabricants militent activement pour une flambée des coûts dans les rayons.

Les négociations à venir promettent d’être intenses. Mais le responsable de Leclerc a déjà prouvé par le passé sa capacité d’action. « Je suis responsable des 18 millions de clients Leclerc« , a-t-il notamment signifié ce vendredi matin.

Grande distribution : pourquoi Mere est-elle introuvable en France ?

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L’entreprise russe qui s’est promis de déferler sur l’Europe n’est toujours pas présente dans l’Hexagone plusieurs mois après la date annoncée. Et les rares démarches entreprises pour s’y installer sont au point mort.

Elle était annoncée avec plein de promesses, notamment à l’endroit de sa future clientèle, comptant sur des prix bien deçà du marché. Mais depuis, c’est moins la déception que l’inquiétude qui prime en France au sujet de Mere. L’enseigne de grande distribution sibérienne n’est visible ni à Pont-Sainte-Marie ni à Sainte-Marguerite, encore moins à Thionville, les trois régions censées constituer ses points de pénétration dans l’Hexagone.

Malgré une date fixée en janvier après un premier report, rien ne présage d’une quelconque ouverture prochaine de l’enseigne dans le département de la Moselle. Au contraire, beaucoup se demandent aujourd’hui et à juste titre, si Mere verra vraiment le jour en France. Car non content de nourrir le flou sur la date exacte de son implantation, l’entreprise aux couleurs jaune et rouge semble procéder à un repli du territoire français. Du moins, selon les observations et témoignages parus dans la presse.

Disparition

BFMTV affirme ainsi que Thionville dont le maire a déjà communiqué aux responsables de Mere les conditions à remplir pour s’installer dans la commune, n’a plus aucun retour de leur part. Rien n’a non plus avancé à Sainte-Marguerite où les interlocuteurs des autorités communales ont tout bonnement disparu, laissant émerger toutes sortes de rumeurs au sujet des réels objectifs de l’enseigne russe.

Sergey Romashkin, un ancien employé interrogé par Capital, affirme que l’entreprise serait réticente à adhérer aux règles en vigueur en France. Quant à BFMTV, elle laisse entendre que la firme aurait été refroidie par les exigences de la clientèle française en matière de qualité des produits. Il est vrai que tout ce qui provient de Russie intrigue l’Occident et vis versa. Mais tout de même, Mere aurait-il fondé ses promesses sur du vent ?

Offres alléchantes

La société qui ambitionne de se faire un nom dans le secteur du hard-discount au-delà de ses frontières est pourtant déjà présente en Europe de l’Est et de l’Ouest, depuis 2019 dans ce dernier cas. L’Allemagne, la Roumanie, la Pologne comptent ainsi quelques-unes de ses enseignes. Avec des tarifs jusqu’à 20% en moins que la tendance du marché, comme s’en était Mere il y a quelques mois.

Mais on en revient toujours à la même question, celle de savoir ce qui ne va pas au sein du groupe. Étant donné son retrait progressif des pays comme le Royaume-Uni ou l’Espagne.

M&M (groupe Wrigley) : l’ambition d’une croissance massive

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Le confiseur américain voit grand pour les prochaines années. Et pour y parvenir, il a décidé de s’attaquer à son usine française, la deuxième au monde, à coups d’investissements et de recalibrage de l’offre.

Bilan d’étape plus qu’encourageant pour Mars Wrigley. La firme agroalimentaire en quête depuis deux, d’un doublement de son chiffre d’affaires hexagonal durant la décennie suivante, peut s’enorgueillir d’une bonne entame. Ses résultats se sont établis à 800 millions d’euros en 2020, selon des données reprises par le site d’information Les Échos. C’est un bond significatif comparé à 2018-2019 par exemple où le chiffre d’affaires du groupe en France était de 250 millions d’euros. Et cela s’inscrit parfaitement dans les nouveaux objectifs de la maison.

Mais cela ne suffit pas. Il faut écouler davantage de M&M’s, les Crispy notamment, ces bonbons chocolatés dont la consommation a doublé en France entre 2017 et 2020, ainsi que le rapporte toujours les Échos. Pour ce faire, rien de plus logique que d’augmenter la capacité de production de sa principale usine, celle de Haguenau dans l’Alsace.

Mise à nouveau

Ce site industriel, la plus grande de Wrigley en Europe et la deuxième au monde, produit annuellement 700 000 tonnes de ces confiseries enrobées de chocolat identifiables à leurs mascottes drôles. 12 000 tonnes concernent les fameux M&M’s Crispy que l’entreprise agroindustrielle souhaite porter à 17 000 d’ici 2026 afin de s’offrir davantage de marges. Ces dernières sont estimées à 44% de plus pour la même période.

Une enveloppe globale de 18 millions d’euros est consacrée à cette opération expansionniste à plusieurs niveaux. À commencer par l’acquisition de nouvelles machines et autres outils censés aider à doper la production. D’autant plus avec la nouvelle norme en vigueur en France depuis janvier 2020. Elle interdit notamment l’usage du dioxyde titane auquel est attribué un effet cancérigène, dans les denrées alimentaires.

Barre chocolatée

Wrigley dont les M&M’s en contiennent, a donc développé une alternative à base d’amidon de riz contre un investissement de 70 millions d’euros au total dont 44 millions rien que pour l’usine alsacienne. La firme familiale entend d’ailleurs profiter de cette nouvelle donne française pour mettre définitivement fin à son usage des colorants dans les trois prochaines années. Objectif : adapter les offres aux nouvelles exigences des consommateurs.

Des consommateurs qui, depuis deux ans pour le cas de l’Hexagone, peuvent se ravitailler en tablettes de chocolat M&M’s. Un nouveau segment investit par le groupe, fort de son succès outre-Atlantique entre autres.

À quoi ressemble l’achat en magasin par visio ?

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La pandémie du Covid et ses restrictions ont fait émerger de nouveaux services commerciaux. Parmi eux, la possibilité de faire ses courses dans une enseigne de grande distribution par visio. Mais qu’en est-il réellement ?

Faire ses courses sans se déplacer. Pas sur le site d’Amazon, mais dans un magasin proprement dit. Ce n’est plus un simple concept aujourd’hui, mais une réelle expérience que plusieurs enseignes en France se proposent d’offrir aux clients. À l’image des Galeries Lafayette, de la Fnac-Darty ou du Printemps. En cette période des fêtes de fin d’année, la trouvaille n’en est que plus belle. Entre promesses de gain de temps et nécessaires restrictions des déplacements dans ce contexte de Covid, l’idée ne manque pas d’attraits.

Disposer d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone connecté à internet est un préalable pour la visio-shopping. Une fois en ligne avec l’agent en magasin, ce dernier enregistre la liste de vos courses et s’en occupe en parcourant à votre place, les rayons un par un. Pendant ce temps, le client est prié d’attendre que l’agent commercial revienne lui présenter les articles commandés.

Pas si simple finalement

Le processus paraît assez fluide présenté ainsi. Mais la réalité n’est pas aussi simple, à en croire les premières expériences réalisées par les services du Figaro. Le journal indique notamment qu’il peut s’étaler un temps terriblement long entre l’appel à un vendeur et la réponse effective de ce dernier. Étant certainement affectés à autre chose, les agents en magasins ne sont pas toujours disponibles au premier coup de fil. D’où la nécessité de prendre rendez-vous dans un premier temps. Autant se rendre en magasin en personne aux heures de moindre affluence dans ce cas, non ?

Une fois la commande passée, la phase de présentation des produits désirés, par ailleurs soumise aux aléas d’internet, ne se déroule pas toujours sans accroc. Car aussi performant soit la tablette ou le smartphone utilisé, la réalité virtuelle peut être sujette à certaines approximations. Sans oublier la possibilité pour le vendeur de se tromper d’article.

Service perfectible

En somme, l’achat par visio reste encore assez perfectible. En dehors de la phase conseil d’une performance irréprochable selon l’évaluation du Figaro. Les vendeurs très bien outillés répondent à toutes les préoccupations des clients, témoigne le quotidien français.

Il n’est pas étonnant que la Fnac-Darty ait mobilisé autant de ressources. 1 500 vendeurs auraient été formés à répondre aux clients en ligne depuis le premier confinement en France, selon Les Échos.

France : un marché de Noël au profit des créateurs Noirs

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L’initiative est un coup marketing destiné à mettre en avant les commerçants et autres promoteurs Noirs ou Afro-descendants dans la capitale française. Reste que les accusations de communautarisme ne manquent pas.

La période des fêtes est souvent propice à toutes sortes d’initiatives commerciales. Pour « Je Consomme Noir », c’est l’occasion d’œuvrer au rayonnement de la communauté noire de France. L’association de spécialisée dans le soutien aux entreprises noires ou tenues par des afro-descendants, a mis en place pour cette fin d’année, un marché de Noël spécialement dédié aux personnes de ladite communauté.

Il s’agit en effet d’un espace commercial animé par des créateurs africains ou de type noir, d’où l’on peut trouver des produits orientés vers les Noirs d’une façon générale. Ils concernent, selon les organisateurs du marché ouvert pour la première fois samedi 4 décembre au Hasard Ludique, célèbre lieu culturel du 18e arrondissement de Paris, des produits alimentaires, des produits cosmétiques, des produits de librairies et même des produits vestimentaires.

Engouement

À en croire Je Consomme Noir qui affirme avoir mis un point d’honneur dans le choix des exposants, ce premier épisode a séduit grand-monde. L’organisation parle notamment d’un événement ayant accueilli au moins 2 000 visiteurs au niveau des différents stands. C’est dire l’engouement suscité par cette initiative plutôt singulière et qui devrait certainement trouver son public.

Et pour cause, la communauté noire, minoritaire en France, n’est pas toujours prise en compte dans les offres d’accessoires de mode et autres produits de beauté. À cet effet, Valérie Amadala, patronne d’Origin Beauty, estime dans les colonnes de Maddyness, média spécialisé dans l’entrepreneuriat, à plus de 80%, la proportion de personnes issues de la diversité insatisfaite de l’éventail des produits cosmétiques disponible en France. Le secteur de l’esthétique a longtemps eu du mal à intégrer dans ses offres un certain type de peau, une certaine texture de cheveux, etc.

Polémique

Autant dire que le terreau est fertile pour ce marché des commerçants noirs promu par Je Consomme Noir qui prévoit par ailleurs, d’en multiplier la tenue prochainement.

Reste que l’opération est sujette à certaines critiques relatives notamment à sa spécificité. Nombreux sont ceux qui y voient une porte ouverte au communautarisme dans ce climat de précampagne présidentielle où le débat sur l’immigration sert – encore – de rente à une certaine classe politique en France.

Mais les promoteurs réfutent ces accusations et font savoir que le public de divers horizons y est la bienvenue.

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