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Venezuela : l’inflation pourrait atteindre 1.000.000 %

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Selon l’un des responsables du Font Monétaire Internationale (FMI), le Venezuela se trouve dans une situation très critique. Un des derniers pays a avoir connu une inflation de grande envergure était l’Allemagne, en 1923, pendant l’entre deux guerres. 

Une inflation en flèche

D’ici à la fin de l’année, le Venezuela devrait connaître une inflation accélérée à hauteur de 1.000.000 %. Comme l’un ne va pas sans l’autre, le PIB sera lui aussi impacté : en effet, en crise financière et humanitaire, il devrait se contracter de 18 % au cour des prochains mois de l’année 2018.

« Nous projetons une poussée de l’inflation de 1 000 000% d’ici la fin 2018, ce qui signifie que le Venezuela est dans une situation similaire à celle de l’Allemagne en 1923 ou à celle du Zimbabwe à la fin des années 2000″, a commenté Alejandro Werner, un des responsables du Fonds monétaire international.

Les pays voisins sont en première ligne face à l’effondrement de l’économie vénézuélienne

Par ailleurs, il a également souligné que « les pays voisins risquent d’être de plus en plus exposés aux répercussions de l’effondrement de l’économie vénézuélienne. La pénurie de nourriture, les difficultés croissantes pour accéder aux soins de santé, à l’électricité, à l’eau, aux transports, combinées aux problèmes d’insécurité, ont fait fuir en masse la population qui se réfugie, notamment, en Colombie et au Brésil ».

Ces 16 derniers mois, plus de 16 millions de personnes ont migré vers le Colombie afin de fuir la crise politico-économique, avait estimé le gouvernement colombien à la mi-juin. Le Venezuela, connu pour ses ressources de pétrole, est entré dans une crise sans précédent suite à l’effondrement de sa production, « faute de liquidités pour moderniser les champs pétroliers ». En juin dernier, la production brut a continué sa gigantesque chute, avec 1,5 millions de barils par jour. Selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, le Venezuela n’avait pas connu une tel niveau en 30 ans.

 

 

Soldes d’été : un bilan mitigé

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Depuis bientôt un mois, tous les magasins se battent pour proposer les meilleures réductions à leurs clients. Avec celles d’hiver, les soldes d’été sont les périodes où le chiffre d’affaire doit, en temps normal, exploser. Mais avec la crise et d’autres facteurs, les clients rechignent à l’achat. Un bilan plus que mitigé pour toutes enseignes confondues. 

Les soldes : une période charnière pour les magasins

« Les soldes constituent un moment fort de la consommation. Ils permettent aux commerçants d’écouler rapidement leurs stocks et aux consommateurs de bénéficier de réductions de prix souvent intéressantes puisque la revente à perte est autorisée pendant ces opérations commerciales », rappelle le site du ministère de l’économie.

«Les soldes nous permettent d’écouler nos marchandises pour faire de la place pour la prochaine collection. Si nous ne le faisons pas à ce moment précis, le stock est complètement perdu. Nous n’allons pas proposer des robes d’été en septembre», expliquait Jean-Marc Génis il y a quelques années, président exécutif de la Fédération des Enseignes de l’Habillement (FEH).

Un bilan mitigé pour 2017, mais pour 2018 ?

En 2017, moins de Français ont profité de la période des soldes pour faire de bonnes affaires et dépenser leur argent. Selon un sondage Toluna pour le magazine LSA, 75,5% des Français ont participé aux soldes d’été. Cela marque un recul de 1,3 point par rapport à l’été 2016, moins important que ce qui était anticipé (-4,4 points).

Pour 2018, les soldes semblent avoir peu attiré les foules dans les magasins. « On a pas encore de chiffre précis, mais le sentiment sur ces trois dernières semaines, c’est que ce n’est pas génial« , explique Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, Fédération du commerce spécialisé, qui dénombre 260 enseignes.

Quels facteurs peuvent expliquer un recul de l’engouement pour les soldes ?

Alors que les commerçants attendent ces cinq semaines pour se défaire d’une marchandise encombrante, les ventes-privées pratiquées tout au long de l’année les mettent presque hors circuit. En effet, elles représentent de très bonnes occasions puisque du textile ou de la maroquinerie de luxe y sont proposés pour des prix défiants toute concurrence.

Les comportements d’achats ont été profondément modifié avec l’avènement du digital. Le « showrooming », qui consiste à repérer un article dans un magasin physique puis ensuite aller l’acheter au meilleur prix sur Internet, fait des émules. Les gens n’attendent alors plus systématiquement les soldes. Cette nouvelle tendance se couple parfaitement aux ventes-privées.

 

 

 

Leclerc : une nouvelle branche électrique

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Après s’être lancée dans les voyages low-cost, la marque Leclerc se rapproche un peu plus du client et du consommateur. En effet, l’enseigne de grande distribution a annoncé qu’elle allait se lancer dans l’électricité. Cela dopera l’emploi, avec 200 postes crées pour répondre à la demande. 

E.Leclerc : un leader ?

Depuis l’année dernière, le chiffre de l’enseigne de grande distribution est au beau fixe. En effet, ce dernier a progressé de 2 % en 2017, soit 37,2 milliards d’euros dégagés (hors carburant), notamment grâce aux hypermarchés. Ils représentent 44,2 % des ventes.

« Les ménages sont toujours plus nombreux à fréquenter (les magasins du groupe), avec +2,5 % de trafic par rapport à 2016« , affirme l’enseigne, qui revendique 20,4 % de parts de marché de la distribution en France.

La passe électrique empruntée par Leclerc

Afin d’égaler la concurrence la concurrence, l’enseigne de grande distribution souhaite devenir le fournisseur d’électricité le moins cher. « Les dépenses d’électricité croissent dans le budget des ménages. Il y a encore des marges de manœuvre pour proposer de meilleurs prix aux consommateurs. Notre objectif est d’avoir trois millions de clients d’ici à 2025″, explique Michel-Edouard Leclerc, président de l’association des centres E. Leclerc.

Et quand on lui demande comment Leclerc va se positionner comme étant le moins cher … Voici ce qu’il répond : « C’est justement ça la compétition. Comme le pouvoir d’achat des Français n’a pas augmenté de 10 %, il faut bien en créer. Nous réduirons nos marges en jouant sur les coûts d’approvisionnement et de commercialisation. Nous comptons aussi sur les nouvelles technologies pour la gestion de comptes ».

Une entreprise appelée Energies E.Leclerc

« Leclerc a une stratégie qui est plus liée aux besoins des consommateurs qu’à sa concurrence. Notre organisation en plateforme nous permet de distribuer des produits et des services aussi bien dans le secteur culturel que celui de l’énergie. Nous allons créer une entreprise appelée Énergies E.Leclerc : le Nantais Pierre Chartier, qui dirige plusieurs magasins, sera à sa tête », termine Michel-Edouard Leclerc.

En ce qui concerne les tarifs qui seront pratiqués, rien n’a été confirmé. L’enseigne devrait communiquer fin aout.

 

 

La fin des plus petites pièces rouges ?

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Elles en envahissent nos portes-feuilles et nos poches, mais peut-être plus pour très longtemps. En effet, les pièces de un et deux centimes pourraient bientôt disparaître. C’est en tout cas là tout le secret du projet Cap 22, très bien gardé par le gouvernement. 

Finies, les pièces de un et deux centimes

Dans un rapport publié vendredi par le syndicat Solidaires finances publiques, le comité d’action publique 2022 (CAP) préconise à court terme la fin des pièces de 1 et 2 centimes. Finies les pièces de 1 et 2 centimes, comme en Irlande, Finlande et Belgique.

Dans cette logique, il est préconisé de « réduire progressivement la circulation d’espèces vers une extinction complète. On pourrait commencer à court terme par mettre fin à la circulation des pièces de 1 et 2 centimes, comme cela a été fait en Irlande, en Finlande et en Belgique par exemple », indique le rapport.

Accepter les paiements dématérialisés

Au-delà ces suggestions, certains spécialistes préconisent également de « supprimer les espèces, les chèques et les timbres pour les paiements fiscaux et sociaux d’ici deux ans » ou encore de « rendre obligatoire l’acceptation des paiements dématérialisés (carte bancaire, téléphone, virement) pour tous les achats, sans montant minimum ».

CAP 22 : quelles mesures ?

Cette nouvelle initiative monétaire, appelée « fin du cash », s’inscrit dans les 22 préconisations souhaitaient par l’Etat. Parmi lesquelles on retrouve :

  • Les allocations familiales
  • L’investissement locatif
  • Le calcul des APL
  • L’évaluation des établissements scolaires
  • Un nouveau corps d’enseignants
  • Le renforcement des autonomies financières des universités
  • La privatisation des missions de la DGCCRF
  • L’évolution de paiement aux péages urbains
  • Une évolution des tarifs dans les services consulaires

Cependant, tous ces chamboulements restent encore très peu présentés par le gouvernement.

 

Le Bon Coin, Blablacar : des revenus bientôt taxés

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Ils sont des milliers chaque jour à emprunter les autoroutes par le biais du covoiturage, ou encore à vendre toutes sortes de choses à d’autres particuliers. Les services comme Blablacar ou Leboncoin étaient jusqu’à maintenant épargnés par les taxes : le gouvernement a annoncé que la donne pourrait bientôt changer. 

Des revenus indépendants bientôt taxés ?

Dans un contexte économique déjà en équilibre, le gouvernement a examiné la semaine dernière, un projet de loi sur la lutte contre la fraude fiscale. Le texte prévoit de taxer les revenus perçus par les particuliers grâce aux plateformes d’économie collaboratives comme Blablacar et Leboncoin. Ces revenus n’étaient jusqu’à présent pas inclus dans les impôts.

67 % des inscrits seraient dissuadés si la taxe se mettait en place

« Bercy a identifié en France 276 plateformes de ce genre dont 70% ont leur siège social dans l’hexagone. Selon un sondage de Ifop-France Digitale, cette nouvelle règle dissuaderait 67% des utilisateurs de ces plateformes collaboratives. La majorité déclare ne plus vouloir les utiliser si leurs revenus se retrouvent imposés. Sur Leboncoin par exemple, le revenu moyen est évalué à 400 euros par an. Les détracteurs du texte y voient un moyen de pénaliser les petits revenus et la vente de bien d’occasion », précisent plusieurs médias.

Il y a quelques semaines, la commission des finances devrait se prononcer sur ce projet de loi, présenté en mars par Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics. Si le texte est adopté, les sites concernés devront désormais transmettre automatiquement au fisc les revenus encaissés par chaque particulier.

Encadrement des loyers : à qui profite la loi ?

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D’après une étude menée par CLCV, association de consommateur, les prix des loyers parisiens ont bondi avec la fin de l’encadrement des loyers, adoptée en 2017. Quelles en sont les conséquences ? 

Encadrement des loyers : en quoi cela consiste-t-il ?

« Pour lutter contre la hausse excessive des loyers, la loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) a crée, dans les zones qui connaissent une forte tension du marché locatif un dispositif complémentaire au dispositif d’encadrement de l’évolution des loyers, le dispositif d’encadrement du niveau des loyers. Il s’appuie sur des références de loyers déterminées à partir des données observées par un observatoire local des loyers agréé », explique le ministère sur son site internet.

L’encadrement du niveau des loyers concerne les locations de logement vide ou les locations de logement meublé occupé à titre de résidence principale), soumis à la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 portant amélioration des rapports locatifs, dans le parc privé. Il s’applique lors de la mise en location d’un logement ou lors du renouvellement du bail.

Quels sont les problèmes ?

Plus d’un loyer sur deux dépasse désormais l’ancienne limite fixée, selon l’association qui a passé en revue plus d’un millier d’annonces immobilières dans la capitale. « L’an dernier, quatre loyers sur 10 dépassaient le montant autorisé par la loi Alur de mars 2014. Depuis la fin de l’encadrement, le nombre de loyers conformes a chuté de 13 % en six mois, après trois ans de stabilité », explique le journal le Figaro Immobilier.  Autrement dit, le tôt de conformité est de 48 % : 61 % des loyers ne respectent pas la loi.

« Le gouvernement fait de l’affichage. Cet encadrement sera optionnel, avec 5 ans d’expérimentation. Qu’est ce qui justifie une expérimentation ? Nous allons constater sans bouger, sans rien faire, une hausse massive des loyers pendant 5 ans et le départ des populations, alors que l’encadrement permet de limiter les choses. J’appelle le gouvernement à généraliser, le plus rapidement possible, l’encadrement des loyers dans les zones tendues », décrypte Jean-Yves Mano, président de l’association CLCV,

Les villes les plus chères de France

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Il y a quelques semaines, la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a publié le classement des villes les plus chères de France. Devant Bordeaux, se classent bien sûr Paris, mais aussi Nice ou encore Aix-en-Provence.

Une disparité importante entre ville et province 

Se loger en France est particulièrement difficile, notamment pour la complexité des dossiers à fournir mais surtout pour le prix de certains loyers. Le contraste est net entre la province et la ville. Par exemple, les jeunes gens venant s’installer dans des villes comme Angers (Pays de la Loire) peuvent trouver des appartements pour un loyer de moins de 400 euros pour une superficie plus que convenable. A Paris, cela n’est pas du tout la même chose. Pour un studio, il faut en moyenne compter 779 euros. Pour un deux-pièces, le locataire devra débourser près de 1200 euros.

La capitale est donc de loin la ville où le loyer moyen est le plus élevé. Le loyer médian est de 18,40 euros le mètre carré. Nice (15,80 euros) et Marseille-Aix (12,70 euros) complètent le podium. Hors classement, Bordeaux suit tout de même de près (12,60 euros), talonnée par Toulon et Lille, respectivement 12,10 et 12 euros.

Un phénomène intéressant

Située à la quatrième place, Bordeaux est une ville plein de surprise. La FNAIM a en effet révélé que le prix au mètre carré dans un studio est plus cher que celui d’un deux pièces. Pourquoi ? « Cette hiérarchie s’explique par la mobilité des locataires, d’autant plus forte que les logements sont plus petits. En outre, le risque de vacances, lui aussi fonction de la mobilité des locataires, se répercute sur le niveau du loyer. C’est notamment le cas des logements loués à des étudiants, souvent inoccupés pendant les vacances », a expliqué la fédération.

Par ailleurs, les locataires qui restent longtemps dans un logement peuvent bénéficier d’une prime à la stabilité.

 

 

Immobiler : des taux à la baisse

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Les taux d’intérêt des crédits immobiliers diminuent depuis le début de l’année et sont revenus à leur niveau de février 2017. La concurrence entre banques, qui favorise notamment l’amélioration des conditions d’octroi, explique en partie ce mouvement.

« Les taux d’intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers par les banques ont encore baissé en juin, retrouvant leur niveau de février 2017, selon l’étude de l’Observatoire du Crédit Logement/CSA. Les taux des prêts du secteur concurrentiel (toutes durées confondues) s’établissent en moyenne à 1,44% contre 1,46% au mois de mai, rapporte la société de financement qui comprend les principales banques françaises parmi ses actionnaires. Pour l’accession à la propriété, les taux se sont établis le mois dernier à 1,50% dans le neuf – en baisse par rapport à mai – et 1,46% dans l’ancien », expliquent plusieurs médias.

Les taux sont particulièrement attractifs sur les durées longues. Ils représenteraient une bonne partie de la production : les prêts à 25 ans et plus représentaient 38% de la production en juin, et ceux à 20 ans et plus, totalisaient plus des deux tiers. Le taux moyen sur 25 ans continue de diminuer à 1,67% avec même des offres à 1,41% pour les meilleurs profils.

« Depuis la fin de l’été 2017, les taux diminuent doucement, de l’ordre de 1 point de base chaque mois », commente l’observatoire. « En juin 2018, ils ont retrouvé leur niveau de la fin de l’hiver 2017, en dépit de l’allongement de la durée des crédits accordés » poursuit-il. Sur le deuxième trimestre, les taux se sont établis en moyenne à 1,45%, contre 1,48% au premier.

Uber s’agrandit pour l’été… et son chiffre d’affaires l’en remercie

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Depuis plusieurs années, le service Uber, disponible sous Android et sous IOS,  permet à des millions de personnes de se déplacer quotidiennement. Contrairement aux taxis, les conducteurs Uber estime le prix du trajet à l’avance et le débite immédiatement via l’application. Pour l’été, Uber s’installe dans 14 villes. De quoi faire grimper les chiffres. 

Uber, des chiffres qui s’améliorent

En 2017, la société de conducteur indépendant a perdu énormément d’argent : 4,5 milliards de dollars (soit 3,6 millions d’euros) ont été perdus, « sur un chiffre d’affaire net de 7,5 milliards d’euros (6 milliards d’euros), en nette hausse par rapport aux 2,8 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) de pertes de 2016. La société Uber a tout de même réussi à redresser légèrement ces chiffres au cours du quatrième trimestre », explique le groupe Europe 1.

Entre octobre et décembre, la société a vu son chiffre d’affaires progresser de 61% par rapport à la même période l’année précédente, à 2,22 milliards de dollars. « Sa part de marché aux États-Unis s’est également stabilisée autour de 70%, après avoir perdu plus de 10% au cours de l’année », développe Uber.

Pour arriver à de tels résultats, Uber a du mettre en place un plan de réduction de ses dépenses. En effet, les budgets marketing et publicité ont été réduit de 7,5 %, alors que le budget consacré au service clients et à l’acquisition de nouveaux clients a lui diminué de 1 %.

Uber France se déploit pour l’été

Alors que la plupart des grandes villes bénéficient du service Uber, beaucoup d’autres sont laissées pour compte, notamment dans les stations balnéaires ou villes de festival. Pour changer la donne, Uber a donc décidé de se déployer dans 14 nouvelles villes de France, afin de faciliter les déplacements des touristes. Ainsi, tout le monde est gagnant. Dans un premier temps, Uber : ses recettes s’amélioreront considérablement. Dans un second temps, les villes gagneront quant à elles, en popularité. Les touristes n’en seront que ravis.

 

 

Une amende record pour Google

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La Commission européenne condamne le géant Google pour « abus de sa position dominante dans la recherche avec son système d’exploitation pour mobile Android ». Résultat : Google est condamné à verser plus de 4 milliards d’euros à l’Union Européenne. 

Une amende colossale

L’entreprise américaine est accusée de profiter de la position dominante sur Androidpour asseoir la suprématie de ses propres applications. La Commission vise avant tout Google search, le moteur de recherche en ligne de Google. La Commission européenne accuse de géant américain de plusieurs choses :

  • d’obliger les fabricants de smartphones à préinstaller «Google Search» et de le paramétrer comme service de recherche par défaut, ou exclusif, sur la grande majorité des appareils sous Android vendus en Europe.
  • d’empêcher les fabricants de vendre des smartphones fonctionnant sous des systèmes d’exploitation concurrents
  • avoir accordé des incitations financières aux fabricants et aux opérateurs de réseaux mobiles « à la condition qu’ils préinstallent en exclusivité Google Search sur leurs appareils. Après plus de deux ans de discussions, la firme de Mountain View n’a pas réussi à convaincre l’exécutif européen ».

Google ne va pas se laisser faire

Google a annoncé sa décision de faire appel de cette condamnation. “Android, c’est plus de choix pour tous. Pas moins. Les caractéristiques d’une concurrence efficace sont un écosystème dynamique, la rapidité d’innovation et la baisse des prix, ce qui est le cas aujourd’hui» a réagi un porte-parole de Google.

Selon Gartner, cabinet spécialisé dans le domaine des techniques avancées, « le système Android domine le monde des smartphones, avec une part de marché de l’ordre de 85,9% en 2017 contre environ 14% pour iOS, le système d’exploitation d’Apple. Plus de 1,3 milliard de smartphones ont été vendus en 2017 sous Android, contre environ 215 millions pour iOS, et 1,5 million pour les autres systèmes d’exploitation ».

 

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