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Guillaume Faury nommé à Airbus

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Le Conseil d’administration du constructeur aéronautique a choisi hier, lundi 8 octobre, Guillaume Faury à la succession de Tom Enders. Il est actuellement en charge de la division aviation commerciale de la compagnie et devrait entrer en fonction après l’assemblée générale du groupe début avril 2019.

 

Le principal interessé a rapidement réagit déclarant « Je me réjouis à la perspective de relever ce nouveau défi avec passion et enthousiasme, en m’appuyant sur les compétences et l’engagement exceptionnels de tous les employés d’Airbus à travers le monde ». Tom Enders s’est déclaré aussi satisfait de ce choix affriquant que « Guillaume représente la nouvelle génération de leadeurs dont Airbus aura besoin dans les dix prochaines années ».

Monsieur Faury est à la tête de la branche aviation commerciale de l’entreprise toulousaine depuis février à la suite d’un conflit entre Fabrice Brégier et sa direction à propos de sa succession à l’époque. Monsieur Faury était auparavant en charge de la branche hélicoptère qui s’est installé à Marignane dans les Bouches-du-Rhône.

La compagnie a brusqué son choix afin de calmer les craintes des actionnaires inquiets à la suite de départs à la chaine et dans de mauvaises conditions. L’un des derniers, celui d’Eric Schulz, en septembre a marqué les esprits et les cours de bourse. L’homme venait de chez Rolls Royce et avait démissionné au bout de seulement dix mois. Autre départ à noter, celui d’Harald Wilhem, un proche de Tom Enders qui partira au printemps. Peut-être plus révélateur du malaise qui règne dans la direction, Fabrice Brégier l’actuel numéro deux du groupe, vexé de ne pas devenir numéro un quittera le bateau en février.

 

La pétition des employés de Monoprix contre la fermeture avant 21 heures

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Des employés du groupe Monoprix ont publié mardi une pétition pour défendre leur « pouvoir d’achat » et dénoncer la fermeture des magasins parisiens avant 21 heures, ordonnée par la cour d’appel de Paris. Selon eux, « plusieurs centaines de jeunes vont être directement mis en danger » par cette décision.

La décision de la cour d’appel de Paris, qui a ordonné le 7 septembre la fermeture avant 21 heures de l’ensemble des enseignes Monoprix de la capitale, ne passe pas chez les employés du groupe qui se sont mobilisés au travers d’une pétition pour défendre leur emploi et leur pouvoir d’achat.

« Plusieurs centaines de jeunes vont être directement mis en danger et en difficulté financière par cette décision. Les jobs étudiants sont très difficiles à trouver à Paris et, pour beaucoup, avec des horaires incompatibles avec la capacité à assister aux cours. Pour tous les autres collaborateurs, avoir un travail est une chance et nous souhaitons absolument la garder », indiquent les signataires en préambule de la pétition.

Au-delà de la question des étudiants, qui voient se fermer l’une des rares opportunités de trouver un travail adapté à leur emploi du temps, c’est celle du pouvoir d’achat des employés du groupe que la pétition met en avant en affirmant que « les heures majorées après 21 h sont aussi un avantage indéniable pour notre pouvoir d’achat ».

Une situation financière d’autant plus tendue que le coût de la vie en région parisienne a explosé ces dernières années. « Pour beaucoup d’étudiants, le travail après 21 heures représente la seule et unique source de revenus pour poursuivre leurs études ou tout simplement pour réussir à survivre et avoir un logement à Paris ou à proximité », peut-on lire dans la pétition.

Les pétitionnaires souhaitent prendre à témoin Anne Hidalgo, Emmanuel Macron, Bruno Lemaire, Muriel Pénicaud, Edouard Philippe, et Régis Schultz, à qui le texte est adressé, et veulent peser sur les négociations de dernière minute qui se tiennent actuellement entre la direction de Monoprix et les syndicats afin de négocier un nouvel accord applicable avant le 16 octobre pour permettre de suspendre la fermeture anticipée des magasins.

Ils souhaitent également sensibiliser les Parisiens, pour qui, « les Monoprix ouverts après 21 h sont aussi une chance pour faire les dernières courses du quotidien et préparer confortablement leur soirée. ». Un appel à la raison pour une situation qui ne fait que des perdants.

Passe d’armes entre le gouvernement et Leclerc

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Pour le ministre de l’agriculture Stéphane Travert, Michel-Edouard Leclerc, patron des supermarchés du même nom « les consommateurs en otage » en s’opposant à la nouvelle loi agriculture et alimentation.

Le ministre a déclaré que LCP-Public Sénat que les déclarations du PDG des centres Leclerc que « il s’agit de ne pas prendre les consommateurs en otage comme il veut le faire » alors que ce dernier a plusieurs fois déclaré que la loi agriculture et alimentation aller entraîner une hausse des prix généralisée.

Cette loi dont le parcours parlementaire doit s’achever mardi 2 octobre à l’Assemblée doit agir sur « les marges des distributeurs » selon monsieur Travert qui a précisé : « Nous demandons aux distributeurs de relever leur seuil de marges à 10 % sur les produits alimentaires et de faire en  sorte que ces marges soient diminuées sur les produits agricoles. C’est la question sur laquelle nous avons travaillé pendant un an. Il ne s’agit pas d’augmenter les autres produits ».

Michel-Edouard Leclerc avait qualifié la loi d’« enfumage » arguant qu’elle serait à l’origine d’une « ponction d’un milliard d’euros sur le pouvoir d’achat des consommateurs » avant d’affirmer : « ce qu’ils veulent c’est obliger les distributeurs les moins chers à relever leurs prix. En gros, ils voudraient que Leclerc vende au prix de Carrefour ».

Les syndicats d’agriculteurs se sont majoritairement déclarés pessimiste sur le « ruissellement » promis par le gouvernement et demande une intervention plus importante de l’Etat. Le ministre a invité « chacun à prendre ses responsabilités » et se « saisir des outils » de la loi avant d’ajouter que « l’État ne fixe pas les prix, nous ne sommes pas dans une économie administrée et l’État, aujourd’hui il fait confiance aux partenaires ».

Amazon va recruter en prévision de Noël

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A l’approche des fêtes de fin d’année, période cruciale pour le géant de la livraison, l’annonce de l’embauche de 7500 personnes est une bonne nouvelle. Ce seront très majoritairement des intérimaires et des contrats précaires.

Ce plan de recrutement est identique à celui de 2017 qui avait ensuite abouti à la signature de plusieurs centaines de CDI. Amazone a deux temps forts dans la ligne de mire : le Black Friday (près de deux millions de commandes l’an passé) du 25 novembre et les fêtes. Le recrutement début déjà sur le site travailleravecamazon.fr. Lætitia de Montgolfier, directrice des ressources humaines d’Amazon logistique revient sur ces embauches : « on ne cherche pas des gens diplômés ou avec une forte expérience. On veut simplement des gens motivés pour travailler en équipe et rejoindre notre marque » avant d’ajouter que « Ces postes sont aussi ouverts aux personnes en situation de handicap ».

Cinq sites logistiques de l’entreprise américaine embauchent en France : Montélimar (Drôme), Orléans (Loiret), Douai (Nord), Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) et Boves (Somme). Le salaire sera de 10,22 euros brut de l’heure (le smic est à 9.88 euros). La majorité des embauches sera composé de contrats à temps plein pour la plupart. Une prime trimestrielle de 100 ou 150 euros est annoncée ainsi qu’une aide au transport. Etape obligatoire : « les lauréats suivront d’abord une journée de formation à la sécurité pour apprendre les bons gestes et les bonnes postures et seront ensuite accompagnés ».

 Aujourd’hui le groupe emploie plus de 65.000 personnes en Europe. Il a annoncé vouloir créer 2000 cdi de plus en France afin de porter ses effectifs à 7.500.

Nativiz : des contenus « native », au service de l’e-réputation

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Les contenus disponibles en ligne sur une entreprise reflètent son image et son activité. Ils sont également primordiaux pour un référencement naturel optimal. L’agence Nativiz, spécialisée dans la conception, la production, la publication et la diffusion de contenus « natives », répond aux besoins de ses clients afin d’accroître leur visibilité en ligne et d’améliorer leur e-réputation.

Depuis plus de dix ans, les fondateurs de Nativiz travaillent dans le secteur de la communication digitale et du « native advertising », en plein boom ces dernières années. Leur expertise et savoir-faire leur ont permis de travailler avec de grands groupes internationaux, mais également avec des PME, en manque de visibilité Web, ou confrontés à des problèmes de réputation.

Les équipes de Nativiz, composées de journalistes, de professionnels du référencement (SEO) et de spécialistes de la communication digitale ont développé une méthodologie basée sur la qualité des contenus au service du référencement. Un travail SEO « artisanal » qui s’appuie sur les dernières évolutions des algorithmes Google qui mettent toujours plus en avant les contenus récents, pertinents et de qualité.

Grâce à Nativiz, les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs peuvent rapidement reprendre la main sur leur image en ligne, que leur problématique soit purement réputationnelle ou plus marketing. Les stratégies de communication native sur lesquelles se basent les équipes de l’agence, permettent de publier des contenus ciblés à haute valeur ajoutée et de le faire remonter rapidement dans le classement de Google.

Une entreprise n’a pas le succès escompté ? Cela peut être dû à plusieurs facteurs : des mots-clefs mal ciblés, une e-réputation polluée par des contenus négatifs… Mis bout à bouts, ils donneront l’avantage à ses concurrents. En effet, ce sont vers vos rivaux que se tourneront les prospects et clients en quête d’information.

Deux chiffres permettent de prendre conscience de ces enjeux d’image en ligne et l’importance de travailler son e-réputation :

  • 96 % des internautes sont influencés par l’e-réputation de la marque lors d’un achat sur internet.
  • 88 % des personnes consultent des avis avant d’acheter en ligne. Parmi ces consommateurs, 85 % sont dissuadés par un avis négatif sur une entreprise.

 

Etat des lieux du Made In France

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Eh oui ! La France produit encore à domicile. Que ce soit des slips, des chaussettes, des étendoirs ou des sacs-poubelles, le pays conserve une industrie moderne et efficace, loin des clichés d’un pays tourné à 100% vers les services, les startups ou le luxe.

Une industrie de production de biens à faible valeur-ajoutée perdure en France. C’est en tout cas ce qu’affirme l’ancien député Yves Jégo à l’origine il y a 7 ans du label « Origine France Garantie » qui ajoute : « Il y a une grande diversité des produits fabriqués en France, et souvent dans des secteurs où on ne s’y attend pas ». Aujourd’hui ce label concerne 600 entreprises. Pour l’obtenir il faut qu’au moins 50% de la valeur ajoutée soit créée dans le pays.

Ces entreprises se basent sur deux principes : innovation et modernisation. John Persenda, PDG de Sphère, le confirme quand il présente les chaines de production du groupe présentes en Normandie, en Lorraine et dans la Loire ; elles sont ultra-modernes. Aujourd’hui le groupe produit 70% de sa production en France et emploie 700 personnes.

Quels sont les arguments en faveur du Made In France ? Fabienne Delahaye qui préside la Mif expo, le salon du Made In France qui aura lieu en novembre, confie quelques éléments de réponse : préoccupations environnementales, soutien à l’emploi local ou défense d’un savoir-faire national. Dans une étude Ifop datée de 2016, 7 consommateurs sur 10 déclaraient « être plus vigilants » à la mention Made In France à l’achat.

Mali : Aliou Diallo au-dessus de la mêlée politicienne

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Aliou Diallo, le faiseur de roi de la politique malienne depuis la surprenante troisième position obtenue lors de la présidentielle de juillet-août, s’est fait discret depuis la proclamation des résultats. Loin du brouhaha des politiciens de carrière, et malgré de nombreuses sollicitations, il conserve une position mesurée, conscient d’être devenu l’un des points d’équilibre de la vie politique malienne.

Il faut dire qu’il n’avait d’autre choix que de rester au-dessus de la mêlée après la fin du premier tour. Comme la plupart des candidats de la plateforme qui contestaient le premier tour, il a pris avec beaucoup de recul le choix de Soumaila Cissé de se lancer seul dans un illusoire second tour qui ne tenait pas compte de la position collective de boycotter ce scrutin. Un choix d’abstinence qui paie aujourd’hui puisqu’il est considéré comme une figure sage et cohérente au sein d’une opposition dont la position laisse les maliens perplexes.

Depuis près d’un mois, le camp du candidat malheureux, Soumaila Cissé, a fini par démystifier sa frange de l’opposition. Après s’être déclaré vainqueurs d’un scrutin qu’ils ne pouvaient pas remporter, la dernière trouvaille est d’appeler à une cotisation populaire pour l’organisation de marches pacifiques qui se succèdent depuis quatre semaines sans résultat palpable.

Malgré les appels du pied des uns et des autres, Aliou Diallo, fort de ses résultats au premier tour de la présidentielle (troisième homme du scrutin avec plus de 8% des voix malgré son statut de candidat indépendant et de novice en politique), a fait le choix de rester au-dessus de la mêlée politicienne. Voix d’une jeunesse à laquelle il a redonné espoir, il a conscience qu’il ne peut pas se perdre en polémiques déjà tranchée par une Cour Constitutionnelle qui, aussi décriée soit-elle, reste la plus haute juridiction nationale. Le Président proclamé élu est par ailleurs félicité à tours de bras par la communauté internationale qui parait plus soulagée par l’issue globalement pacifique du scrutin. Pour le camp d’Aliou Diallo, la bataille collective du premier tour a été gâchée par l’acceptation d’un second tour qui valide automatiquement le résultat du premier tour. Il faut donc se résigner à se tourner vers l’avenir et à consolider la nouvelle voix qu’il a ouverte.

En effet, au-delà même de ses électeurs du 29 juillet, Aliou Diallo représente désormais une voix qui compte dans la politique malienne. La voix de l’espoir et du changement que tant de Maliens appellent de leurs vœux, et qui n’a jamais semblé aussi accessible. La voix de la sagesse et le garant d’une certaine stabilité au Mali.

Contrairement à ses concurrents de la présidentielle, Aliou Diallo n’est pas un professionnel de la politique. Il ne s’est pas engagé par carriérisme ou par opportunisme, mais au nom d’une certaine idée du Mali. « Aliou Diallo est venu pour sortir son pays de l’ornière dans laquelle les politiciens l’ont placé depuis plus de trente ans, en délaissant les besoins profonds de la population au bénéfice d’une petite élite », rappelle un jeune mécanicien de la capitale.

C’est fort de ce message, qui a sous-tendu toute sa campagne, qu’Aliou Diallo aborde déjà l’après-présidentielle. Comment garantir aux Maliens les conditions d’un changement profond qui permette de ramener la paix, de relancer l’économie du pays et de faire baisser massivement le chômage sans être Chef de l’Etat ? Comment tout autant lutter contre le terrorisme dans le nord et le centre du pays sans contrôler l’exécutif ? Pour lui la solution est toute trouver dans une forte présence de son parti, l’ADP-Maliba dans les rangs de l’Assemblée nationale. Officieusement, on évoque déjà la constitution de listes dans les fiefs qui se sont dégagés lors de la présidentielle.

Mais le point fort de la stratégie d’occupation de la scène politique est le combat pour la relecture de la loi électorale afin de renforcer les mécanismes de contrôle des élections. « Si on ne fait pas en sorte de corriger les lacunes constatées lors de la présidentielle, la même chose se produira aux législatives », affirme l’un des proches d’Aliou Diallo. A cet effet, ses équipes travaillent déjà à l’élaboration d’une proposition de loi qui devrait être présentée lors de la rentrée parlementaire à venir.

Les revenus de la contrefaçon explosent

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Depuis toujours, la contrefaçon de produits est un véritable marché à part entière. Cigarettes, parfums, marques de luxe… Tout y passe. Depuis la victoire de l’équipe de France en coupe du monde, la contrefaçon des produits dérivés, notamment du nouveau maillot de l’équipe de France, a bondi. 

Le marché financier du football

A l’approche d’importants évènements sportifs comme la coupe du monde ou encore la coupe d’Europe, les recettes générées par les produits dérivés sont colossales. Le merchandising n’est plus considéré comme une façon de mettre de la couleur dans les stades. « Aujourd’hui, les clubs ont adoptés une réelle orientation business et pensent « marque » et « cible ». Il s’agit d’un moyen non négligeable de faire rentrer de l’argent dans un club, au même titre que les revenus liés au sponsoring ou à la billetterie.
En France, sans surprise, le podium du merchandising est composé des clubs les plus populaires de l’hexagone. Le PSG avec 28,6 M€ gagnés en 2014, devance l’OM avec 10 M€ et l’OL avec 8,8 M€. Le club de la capitale s’est même fixé un objectif de 90 M€ de recettes d’ici 2020″, explique un site spécialisé.

La contrefaçon : des milliers d’euros, à l’image du véritable merchandising

Depuis la victoire de la France le 15 juillet dernier, les supporters attendaient avec impatience le nouveau maillot, arborant deux belles étoiles. Pour les plus patients et fan de la première heure, les premiers maillots étaient disponible durant le mois d’août, avant d’être en rupture de stock totale. Pour se le procurer, il faut débourser la somme de 140 euros. Mais certaines entreprises ont compris le filon et ont décidé, elles aussi, de vendre des t-shirts. Comptez entre 20 et 40 euros. Mais comment cela est-ce possible ? Tout simplement par le biais de la contrefaçon… Un marché de plus en plus lucratif. Mais attention, puisque cela est puni par la loi.

Un encadrement des Airbnb dans la capitale ?

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Il y a quelques semaines, la plateforme de location entre particuliers Airbnb était au cœur d’une polémique intense. En effet, la plupart des locations proposées seraient illégales. Afin de rectifier le tire, Ian Mossat, adjoint chargé du logement à la mairie de Paris, propose un encadrement strict d’Airbnb dans la capitale. 

Un logement sur quatre ne sert plus à loger les Parisiens

Ce jeudi, Ian Mossat présente sa requête. Dans quatre arrondissements de la capitale, il souhaite que les locations d’appartements via Airbnb soit interdites. En effet, il déplore la situation, qui devient critique pour les Parisiens eux-mêmes. « Un logement sur quatre ne sert plus à loger des Parisiens. Si on ne fait rien dans le centre, il n’y aura plus d’habitants : comme sur l’île Saint-Louis, on va finir par avoir un nombre d’habitants en déclin, des commerces de bouche transformés en boutique de fringues ou de souvenirs. On sera dans un musée à ciel ouvert !« , a-t-il déclaré.

Interviewé par le journal le Parisien, l’adjoint au logement a déclaré constater une perte sèche de 20 000 logements, principalement dans les arrondissements du centre de Paris. « Sous la pression d’Airbnb, des quartiers entiers se métamorphosent. Les commerces de bouche sont remplacés par des boutiques de fringues. La spéculation immobilière prend de l’ampleur. Airbnb menace l’âme et l’identité d’un certain nombre de quartiers. Nous ne pouvons pas rester inertes face à cette situation. Toutes les grandes villes du monde sont confrontées à ce problème. Si nous ne régulons pas Airbnb, nous n’aurons plus d’habitants dans nos centres-villes« , déplore-t-il.

Quelles mesures sont prévues ?

Afin de lutter contre cette désertification des Parisiens dans leur propre ville, les élus ont conjointement décidé de mettre en place certaines mesures, visant à réguler le marché Airbnb. « Désormais, un propriétaire n’a pas le droit de louer son logement plus de 120 jours par an. Nous avons renforcé les contrôles avec pour résultat un peu plus de 1,3 M€ d’amendes depuis janvier 2018 et une baisse du nombre d’annonces. Mais il faut aussi responsabiliser les plateformes. Nous avons plaidé auprès du gouvernement pour que celles qui continuent à publier des annonces illégales, au-delà de 120 nuits par an, soient pénalisées. Elles sont complices et doivent être frappées au porte-monnaie pour les remettre au pas. Ce sera le cas avec la loi Elan qui doit être prochainement adoptée« , explique-t-il.

Le crédit à la consommation séduit de plus en plus

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Au quotidien, des milliers de personnes s’adressent auprès de leur banque pour contracter un crédit à la consommation. Il le permettra d’acheter de l’électroménager, une nouvelle voiture ou encore de réaliser des travaux importants. 

62 % de la population a déjà contracté un crédit à la consommation

Au total, ce sont plus de 1 000 milliards d’euros qui ont été empruntés. Le crédit à la consommation est en forte augmentation à cause des taux d’intérêt proposés par certains établissements. Ceci concerne notamment l’immobilier, qui est de nouveau orienté à la baisse. « Ce type de crédit séduit de nouveau, alors qu’il a longtemps suscité la méfiance. Pour rappel, près de 62 % de la population en ont contracté un et 33 % sont encore entrain de le rembourser », expliquent plusieurs médias.

La finance automobile reste la plus concernée

« L’emprunt moyen pour un crédit à la consommation augmente très légèrement à 13.684 euros (+600 euros par rapport à 2016), pour un emprunteur toujours âgé de 39 ans, une durée globalement stable (+2 mois) et la demande reste comme tous les ans plus particulièrement concentrée sur le financement automobile« , constate Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com

Des profils particuliers ?

« Cependant, le montant moyen emprunté augmente également tous les ans sur tous les types de projets, la baisse des taux, qui bénéficie aussi aux crédit à la consommation, permet en effet d’emprunter plus à mensualité équivalente », ajoute-t-elle.

« Environ 70% des emprunteurs qui nous sollicitent pour un crédit auto sont des hommes et sont âgés de 36 à 38 ans. Nous constatons également que c’est en Ile-de-France que les montants empruntés sont les plus importants avec un crédit auto moyen de 15.283 euros. Un montant qui diffère selon le type de véhicule financé. Dans la région IDF, pour une voiture neuve, l’enveloppe s’élève à 19.798 euros contre 12.171 euros pour une voiture d’occasion. Une donnée à mettre en parallèle avec des revenus plus importants que dans les autres régions ».

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