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Normandie : le château de Boutemont mis en vente pour 3,25 millions d’euros

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le château de Boutemont mis en vente

 

Le château de Boutemont, ancienne forteresse du 16e siècle située à Ouilly-le-Vicomte (Normandie), est à vendre, informe Le Figaro. Pour acquérir la propriété et ses jardins classés, il faudra débourser 3,25 millions d’euros.

Un « témoin de la grande histoire de France»

Le Figaro annonce que le château de Boutemont, située à Ouilly-le-Vicomte, en Normandie, est à vendre au prix de 3,25 millions d’euros. D’après le réseau immobilier de luxe Barnes, qui le met en vente, cet édifice est «sans conteste l’un des plus beaux de Normandie ». A son jardin « Au style classique à la française, remarquable par ses buis, est récemment venu s’ajouter un jardin à l’italienne, dans un écrin de cèdres bleus, de hêtres pourpres et de tilleuls». L’annonce indique aussi que le château de Boutemont est une forteresse médiévale « témoin de la grande histoire de France». Bâti sur une superficie 1200 m², il comprend une quinzaine de chambres, plusieurs pièces de réception, des dépendances dont une chapelle, une serre, une orangerie et une maison de gardien.

Un parc singulier et de merveilleux jardins

L’agence immobilière précise également que l’ancienne forteresse médiévale est réputée pour ses jardins, classés Jardins Remarquables et au Grand Prix EBTS de 2016, prestigieuse distinction consacrant l’art topiaire, l’art de tailler arbres et arbustes comme des sculptures. A côté, il y a le parc conçu par l’architecte paysagiste Achille Duchène au 20e siècle. Il a mis en valeur l’architecture classique et française, à une époque où l’art paysager britannique était en vogue.

La construction du château de Boutemont a débuté au 11e siècle et a été achevée au 16e siècle. Il fut d’abord un logis seigneurial des châtelains de Boutemont, fief important de la baronnie locale du Pays d’Auge. Puis d’éminentes familles s’y sont succédé, comme les Servain ou les Drouilly.

Charles Aznavour, Alain Delon…y ont dîné

Aujourd’hui, le château de Boutemont est classé Monument Historique et jouit d’une grande réputation grâce notamment à son architecture à colombages, sa poterne surmontée de tuiles polychrome, son pont-levis et ses quatre tours d’angle entourées de douves sèches. C’est dans ce cadre que Bruno Coquatrix, ancien directeur de l’Olympia de Paris, invitait ses amis Charles Aznavour, Mireille Mathieu, Alain Delon et bien d’autres.

Avec tous ses atouts, le château de Boutemont devrait très vite trouver preneur, même si 3,25 millions d’euros constituent une coquette somme.

Automobile : Nissan annonce la suppression de plus de 10.000 postes pour tenter de se relancer

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Logo de Nissan

 

Nissan a annoncé jeudi qu’il allait supprimer 12.500 emplois à travers le monde d’ici 2022 et réduire sa production. Le constructeur automobile espère ainsi se relancer, alors qu’il est frappé par un marasme financier. Il prépare également la succession de son patron actuel, Hiroto Saikawa, fragilisé par l’affaire Ghosn et des résultats catastrophiques.

Nissan, le partenaire d’alliance de Renault, ne va pas du tout bien. La compagnie nippone a annoncé jeudi des mesures drastiques pour redresser ses comptes. Elle prévoit d’ici 2022 la suppression de 12.500 postes dans le monde, en Amérique du sud notamment et dans d’autres régions où la rentabilité de la firme est faible, selon la firme. Serait également concernée, l’Amérique du Nord, un marché important où il doit faire face à une inflation de ses coûts liés aux rabais accordés aux automobilistes pour tenter de suivre le rythme des ventes de ses concurrents.

Le nécessaire départ de Hiroto Saikawa

Le constructeur nippon prévoit également une réduction significative de sa production. Son directeur général, Hiroto Saikawa, a précisé que l’essentiel des réductions de capacités de production concerneraient des usines du groupe situées à l’étranger. Au premier trimestre déjà, le pionnier de la technologie électrique a moins vendu de véhicules qu’un an plus tôt (− 6 %), avec un recul aux Etats-Unis (− 3,7 %), en Europe (− 16,3 %) mais aussi au Japon (− 2,6 %). Le dirigeant a ajouté qu’il assumait la responsabilité de devoir atteindre les objectifs du groupe en 2022 et qu’une nouvelle génération de dirigeants serait préparée pour prendre les rênes du groupe au-delà de cette échéance. Fragilisé par l’affaire Ghosn et des résultats catastrophiques, le patron de Nissan devait logiquement céder la place. Mais le potentiel successeur n’était toujours pas connu au sein de l’administration du groupe.

Les résultats de Nissan continuent de dégringoler

Nissan est confronté à d’énormes difficultés en ce moment. Le groupe a vu son bénéfice d’exploitation plonger de 98,5% au premier trimestre de l’exercice en cours, à 1,6 milliard de yens (13,3 millions d’euros), alors que les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 39,52 milliards de yens. Nissan a cependant confirmé sa prévision de bénéfice de 230 milliards de yens pour l’exercice en cours, qui sera clos en mars. Ce montant, inférieur de 28% au résultat du précédent exercice, constituerait sa plus mauvaise performance financière depuis plus d’une décennie.

Déclaration de revenus : Bientôt 12 millions de foyers en seront dispensés

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Gérald Darmanin en avril 2019

 

Dans les colonnes du JDD ce dimanche, Gérald Darmanin a annoncé la suppression de la déclaration de revenus dès 2020. Une mesure qui concerne 12 millions de foyers. 

Les Français globalement satisfaits de la réforme

Dans les colonnes du Journal Du Dimanche (JDD), Gérald Darmanin a dressé le bilan du prélèvement à la source, l’une des mesures phares du quinquennat d’Emmanuel Macron. Le ministre de l’Action et des Comptes publics a déclaré que les Français sont plutôt satisfaits de cette réforme. « Non seulement la mise en place du prélèvement à la source a été un succès technique, mais il continue d’apporter ses effets positifs pratiques aux Français, qui peuvent moduler en temps réel leur taux d’imposition »  assure-t-il au JDD. Selon les équipes de Bercy, au moins 1,9 million de foyers fiscaux ont constaté un changement de leur situation personnelle ou matérielle depuis le début de l’année. Des changements qui ont, dans la majorité des cas, entraîné une modification de leur taux d’imposition. Celui-ci se situe à la baisse pour 870.000 d’entre eux, à la hausse pour 600.000.

« Nous avons récupéré des recettes fiscales supérieures à ce que l’on imaginait »

Par ailleurs, le prélèvement à la source a été bénéfique pour l’Etat. Il a permis un meilleur recouvrement de l’impôt, qui est passé de 95% avec l’ancien système à 98,5% aujourd’hui, d’après Gérald Darmanin. Le ministre précise que : « Nous avons récupéré des recettes fiscales supérieures à ce que l’on imaginait. C’est une très bonne chose pour l’État et pour la justice que souhaitent nos concitoyens ».

La réussite de cette réforme va entraîner la suppression progressive de la déclaration de revenus. Bercy indique ainsi que dès l’année prochaine, 12 millions de foyers, soit un million de plus qu’initialement prévu, n’auront plus à la remplir. Sont concernés, les ménages qui n’ont pas modifié cette année la déclaration pré-remplie par l’administration des impôts. Ces foyers recevront un document d’une page récapitulant les informations qui les concernent. S’ils n’ont aucune modification à y apporter, ils n’auront plus aucune démarche à faire. Sinon, il faudra remplir une déclaration classique.

La fin de la déclaration d’ici trois à quatre ans

Gérald Darmanin annonce en outre que les autres contribuables n’auront plus à remplir leur déclaration de revenus « d’ici trois à quatre ans ». Ce sera une « énorme simplification pour les Français » et pour « l’administration qui n’aura plus à traiter des millions de déclarations en un temps record », ajoute le ministre.

 

 

Frais bancaires à l’étranger : l’offre Ultim de Boursorama Banque pourrait y mettre fin

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l'affiche publicitaire de Boursorama Banque pour son offre Ultim

 

Il y a quelques semaines, Boursorama Banque a lancé « Ultim », une nouvelle offre dont les opérations cartes bancaires internationales sont gratuites et illimitées. Cette première sur le marché pourrait signer l’arrêt de mort des néobanques, qui avaient fait des frais à l’étranger leur spécialité.

Un appétit insatiable pour Boursorama Banque

Boursorama Banque dame-t-elle le pion aux néobanques ? La banque en ligne a lancé en juin l’offre Ultim, qui rend totalement gratuites les opérations cartes bancaires internationales. En le faisant, Boursorama Banque fait montre d’un appétit vorace (déjà ultra-dominatrice sur son marché d’origine, celui de la banque 100% en ligne), en même temps qu’elle condamne les néobanques qui ont fait des frais à l’étranger leur spécialité.

Selon une étude du comparateur de banques Panorabanques, en moyenne, les banques facturent 3,10 € + 2,50% du montant pour un retrait hors zone SEPA des voyageurs. Pour un paiement, le montant est de 0,40€ + 2,60%. Ainsi selon les types de carte, les frais à l’étranger représentent en moyenne entre 4,3% et 5,4% du budget dépensé dans un voyage hors zone euro. Les frais bancaires étant élevés, de nouvelles structures, en l’occurrence les néobanques, ont vu le jour pour simplifier la vie des expatriés. Ce sont notamment N26, Revolut, Nickel Chrome ou encore Ditto. Elles proposent 0% de frais pour les retraits et paiements hors zone euro pour certaines et 0% de frais pour les paiements hors zone euro pour d’autres. Grâce à ces offres, ces néobanques ont longtemps pris une option sur les banques en ligne, pourtant connues et reconnues pour la compétitivité de leurs tarifs.

Boursorama Banque s’aligne sur les offres des néobanques

Les banques en ligne avaient été obligées de réduire considérablement la facture des voyageurs en supprimant les frais fixes sur les paiements et retraits hors zone euro. Avec son offre Ultim, Boursorama s’aligne sur les caractéristiques des offres des néobanques, mais aussi sur leur esthétique. La carte Visa incluse dans l’offre est imprimée verticalement et à dominante noire. Elle est également dépourvue de numéro sur son recto : celui-ci est reporté au verso et proposé non pas sur une, mais sur 4 lignes. Plus encore, cette carte est 100% gratuite, sans aucun frais, y compris sur les paiements et les retraits hors zone euro. En outre, elle est accessible sans conditions de revenu ou de versement. La seule condition c’est d’utiliser la carte au moins une fois par mois : à défaut, 15 euros seront facturés.

Ci-dessous les caractéristiques essentielles de cette offre Ultim

– Un compte équipé d’une carte premium Visa à débit immédiat ;

– Gratuité sur les paiements et retraits effectués à l’étranger, dans et hors de la zone euro, sans limites ;

– Découvert autorisé, avec montant modifiable dès l’entrée en relation ;

– Emissions et dépôts de chèques ;

– Carte compatible avec Apple Pay, Google Pay et Samsung Pay ;

– Paiement instantané gratuit, dans la limite de 500 euros par opération ;

– Assistance et assurances habituelles de Visa Premier, plus accès aux salons des aéroports en cas de retard de vol supérieur à une heure ;

 

Grande distribution : Légère hausse de 0,1% des prix en juin

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Des étales de boissons dans un supermarché

 

En juin 2019, les prix des produits de grande consommation vendus dans la grande distribution sont en hausse de 0,1 %, après +0,2 % en mai, a indiqué l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Sur un an, les prix dans la grande distribution ont accéléré de 1,9%, après +1,7% en mai.

Evolution des prix des produits de grande consommation dans la grande distribution

D’après le dernier rapport de l’Insee sur la consommation publié ce weekend, les prix des produits de grande consommation (alimentation hors produits frais c’est-à-dire fruits, légumes, poissons et crustacés frais ; les articles de ménage non durables et les appareils, autres articles et produits pour soins personnels), vendus dans la grande distribution (hypermarchés et les supermarchés), sont en hausse de 0,1 %, après +0,2 % en mai. Hors grande distribution, les prix sont stables, après +0,1 % le mois dernier. Toutes formes de vente confondues, les prix des produits de grande consommation croissent de 0,1 %, après +0,2 % en mai, souligne l’Insee.

Sur un an, les prix dans la grande distribution ont accélérés à +1,9 %, après +1,7 % en mai. Dans la grande distribution étendue (les hypermarchés et supermarchés, plus les supérettes et les magasins populaires), les prix augmentent également par rapport au mois précédent avec +1,8 % sur un an, après +1,6 %.

Dans les autres formes de vente, les prix des produits de grande consommation restent plus dynamiques, mais ralentissent pour le deuxième mois consécutif à +2,1 % sur un an en juin après +2,3 %.

En considérant l’ensemble des points de vente, les prix des produits de grande consommation augmentent de 1,9 % sur un an, après +1,8 % en mai.

Indice des prix des produits de grande consommation par type de produits

Les prix des produits alimentaires dans la grande distribution ont ralenti en juin. Hors produits frais, ils ont décéléré à +0,1 % après +0,3 % en mai. Sur un an, leur hausse est plus marquée que le mois précédent avec +2,3 % après +2,1 %. Ce ralentissement sur le mois est lié à la baisse des prix des viandes et des boissons, alors que les prix des autres produits alimentaires augmentent au même rythme que le mois précédent.

Les prix des viandes vendues en grande distribution sont moins dynamiques qu’en mai : +0,4 % après +0,6 % en mai. Sur un an, leur croissance est nettement plus soutenue qu’en mai : +2,3 % après +1,9 %. Tandis que les prix des boissons vendues en grande distribution sont stables sur le mois, après une accélération à +0,3 % le mois précédent. Sur un an, ils augmentent de 2,9 %, après +2,8 % en mai.

Quant aux prix des produits d’entretien et de l’hygiène-beauté de la grande distribution, ils ont connu une légère augmentation en juin. Ils se sont redressés à +0,1 % après une baisse de 0,2 % en mai. Sur un an, leurs prix rebondissent faiblement à +0,1 % après −0,4 % en mai.

Le secteur pâtit également de la concurrence de la vente en ligne, avec de nombreux sites de type Hubside, qui s’imposent peu à peu.

Volkswagen : Le constructeur allemand investira 2,6 milliards $ dans Argo AI, la division de Ford dédiée aux véhicules électriques

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La devanture d'un modèle Volkswagen

 

Une source proche du constructeur allemand a déclaré ce vendredi que Volkswagen va investir 2,6 milliards de dollars dans Argo AI, la division de Ford dédiée aux véhicules autonomes. Cette information est donnée au lendemain d’une annonce de Volkswagen et Ford sur un élargissement de leur alliance, sans fournir de détails.

Une conférence commune prévue ce vendredi

Après avoir été éclaboussé par le scandale de fraude sur les émissions de diesel, à l’issue d’une enquête menée par les autorités américaines, Volkswagen voudrait améliorer son image de marque. Une source proche du dossier a déclaré à l’agence Reuters ce vendredi que le fabricant allemand allait investir 2,6 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros) dans Argo AI, la division de Ford dédiée aux véhicules autonomes, qui sera ainsi valorisée 7 milliards de dollars.

Volkswagen va apporter un milliard de dollars de capitaux et l’équivalent de 1,6 milliard de ses propres activités afin de devenir actionnaire à égalité avec Ford dans cette entité. Il s’agit clairement de l’élargissement de leur alliance, annoncé jeudi par les deux constructeurs.

Herbert Diess, président du directoire de Volkswagen, et Jim Hackett, directeur général de Ford, s’exprimeront vendredi lors d’une conférence de presse commune à New York pour présenter les détails de leur accord.

Mis sous pression par de nouveaux acteurs

Une collaboration dans Argo permettrait aux deux constructeurs de réduire leurs coûts de développement et d’ingénierie. Elle pourrait aussi accélérer leur calendrier de déploiement de véhicules autonomes alors que tous deux prévoient pour l’instant d’en lancer en 2021.

Cette alliance s’inscrit dans une tendance plus large du secteur des constructeurs automobiles à s’associer pour développer des véhicules de nouvelle génération. Volkswagen et Ford font face à une énorme concurrence dans le développement de voitures électriques et autonomes, notamment de la part de nouveaux acteurs tels que Uber et Tesla et de sociétés de technologies à fort potentiel comme Google parent Alphabet et Amazon.

« Vous ne pouvez pas faire cela tout seul »

Pour tirer leur épingle du jeu, les constructeurs optent dorénavant pour des alliances stratégiques. Les Allemands BMW et Daimler ont ainsi formé une entreprise commune qui développera une technologie sans conducteur. Le Japonais Honda a investi dans l’unité de voiture autonome de l’Américain General Motors. L’Italo-américain Fiat  Chrysler et le Français Renault ont récemment mené des pourparlers de fusion.

Lors d’une conférence commune en janvier avec Diess, Hackett avait justement souligné que « Vous ne pouvez pas faire cela tout seul » dans un tel contexte. « Tous ces efforts seront renforcés par le partage des cerveaux », avait-il ajouté.

 

PIB : La Banque de France abaisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre

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Billets et pièces d'euros

 

Dans sa troisième et dernière publication publiée lundi, la Banque de France a abaissé la croissance tricolore à 0,2% au deuxième trimestre 2019, soit un recul de -0,1 point. L’institution attribue ce repli à une baisse «significative» en juin de la production industrielle, notamment dans le gros œuvre.

0,3%  au trimestre précédent

A l’instar des autres grandes puissances mondiales, la croissance française connait quelques difficultés. En effet, selon l’indicateur synthétique mensuel d’activité (ISMA) de la Banque de France (BdF), le produit intérieur brut (PIB) tricolore s’établirait 0,2% au deuxième trimestre 2019, en baisse de 0,1 point par rapport au précédent trimestre (0,3%). La Banque de France attribue ce recul à une baisse significative de la production industrielle, en particulier dans l’industrie automobile, le caoutchouc-plastique et l’informatique électronique.

Performance des secteurs d’activités

Dans le bâtiment, l’activité a également reculé au deuxième trimestre, « pénalisée par une météo défavorable », en particulier dans le gros œuvre (ensemble des ouvrages de solidification d’édifice comme l’isolation, l’installation de cloisons, les revêtements, les cheminées, les agencements, l’équipement). « Les carnets de commandes demeurent toutefois à un haut niveau, et les prix des devis augmentent », a souligné la Banque de France.

A l’inverse, l’activité est restée favorablement orientée dans la pharmacie et la fabrication d’autres matériels de transport. Selon l’institution bancaire, les chefs d’entreprises s’attendent toutefois à une reprise de l’activité en juillet dans l’ensemble des secteurs.

Dans les services, l’activité a progressé « modérément », à la suite d’un ralentissement de la demande. Elle reste néanmoins « soutenue dans le transport, l’informatique et l’édition », a souligné la BdF, qui précise que les chefs d’entreprise « prévoient une accélération de l’activité en juillet », a rapporté l’AFP.

Croissance de 1,1% en moyenne pour la zone euro

Cette estimation intervient dans un contexte incertain pour l’économie française, qui a résisté durant le premier trimestre au ralentissement mondial. Mais elle peine toujours à atteindre le niveau espéré par certains économistes. La Banque de France prévoit 1,3% de croissance en France cette année, contre 1,1% en moyenne pour la zone euro. Pour 2020, les prévisions passeront à 1,5%, mais tous les pays ne seront pas logés à la même enseigne. Tandis que l’économie espagnole devrait performer, celle de la France est prévue pour résister.

 

Assurance-chômage : 1,2 million de chômeurs affectés par la réforme

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Une manifestation devant le siège de l'Unédic

 

Au moins 1,2 million de chômeurs devraient être affectés par la réforme de l’assurance chômage de l’Unédic l’assurance chômage présentée à la mi-juin. C’est beaucoup plus que les 600.000 à 700.000 évoqués par le ministère du Travail.

D’après un document que Reuters a pu consulter ce jeudi, l’assurance chômage devrait concerner plus de personnes que prévu. Au moins de 1,2 million de chômeurs seraient affectés par la réforme de l’assurance chômage présentée à la mi-juin, soit beaucoup plus que les 600.000 à 700.000 évoqués par le ministère du Travail. Cette hausse du nombre de concernés est due à une modification des règles du régime. Ainsi, il y aurait un durcissement des conditions d’entrée et un changement de la méthode de calcul de l’indemnité perçue par les chômeurs.

Il faudra avoir travaillé 900 heures au lieu de 150

D’abord, il faudra avoir travaillé l’équivalent de six mois durant les 24 mois avant la fin de son contrat pour bénéficier des allocations chômage et non plus quatre mois pendant 28 mois. Ensuite, le seuil minimum de rechargement des droits, lorsque ces derniers sont épuisés, sera ramené à six mois, au lieu d’un mois aujourd’hui. Il faudra donc avoir travaillé près de 900 heures pour bénéficier à nouveau de l’assurance chômage et non plus 150 heures.

Ces deux dispositions affecteraient près de 500.000 personnes quand elles permettraient à l’Etat de récupérer 2,8 milliards d’euros d’économies. En 2018, le nombre d’ouvertures de droits pour des personnes ayant travaillé entre quatre et six mois sur 28 mois était de 300.000. Et le nombre de rechargement des droits après une période de travail de un à six mois était de 250.000 environ.

Des transferts vers d’autres prestations sociales ?

En outre, la réforme modifie la méthode de calcul de l’indemnité reçue par l’allocataire pour éviter que les personnes au parcours fractionné (alternant période de chômage et de travail) ne touchent plus que la moyenne des salaires qu’ils percevaient en activité. Par conséquent leurs indemnités diminueront, mais le capital reste le même puisque leurs droits seront étalés dans le temps.

Selon l’analyse de l’Unédic, environ la moitié des entrants dans le régime, soit 1,2 million de personnes, n’ont pas travaillé à temps plein dans l’année précédant l’ouverture du droit. L’organisme envisagerait toutefois des transferts vers d’autres prestations sociales comme la prime d’activité, le RSA (revenu de solidarité active) ou encore les aides au logement.

Avec plus de 3 millions de membres, AlloVoisins confirme l’intérêt des français pour les modes de consommation alternatif !

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Fondée en 2013, la start-up nantaise AlloVoisins, leader en France de la location de matériel et de services entre voisins, vient de franchir allègrement la barre des 3 millions d’abonnés.

Une success story made in France qui confirme l’engouement des internautes pour ces modes de consommation alternatifs.

Consommer différemment pour vivre mieux

Acteur majeur de l’économie collaborative en France, AlloVoisins enregistre 3000 nouveaux inscrits par jour, et plus de 150 000 nouvelles demandes publiées par mois. Un mode de consommation raisonnable, durable et locale prôné par la start-up nantaise, et très largement plébiscité par les Français (77% des inscrits vivent en Province, et 23% en Ile-de-France)*.

Besoin d’un vélo pour les vacances ? Envie de confier son animal de compagnie à une personne de confiance ? AlloVoisins propose gratuitement des solutions d’entraide pour faciliter le quotidien. Un mode de consommation qui privilégie le qualitatif au quantitatif où le consommateur « repense » ses habitudes de consommation. Un consommateur responsable qui « réévalue » ses besoins pour favoriser l’économie d’usage plutôt que la propriété, et vivre ainsi une nouvelle expérience de consommation.

Renouer avec le lien social de proximité

AlloVoisins prône les valeurs de partage et de proximité à l’heure de l’hyperconnectivité. Certes, l’économie collaborative permet de perfectionner ses usages, mais également de vivre une nouvelle expérience de consommation en recréant les liens sociaux de proximité du quotidien, ancrés dans la « vie réelle ».

« L’économie collaborative s’accompagne d’un nouveau monde des besoins : on n’achète plus des biens, mais on partage des expériences de vie. Il n’est plus question de possession mais d’usage. AlloVoisins adhère à ce mouvement en encourageant les échanges intergénérationnels, la coopération et le lien social. Car c’est l’une des contributions indubitables de l’économie collaborative : pouvoir vivre une expérience qualitative de consommation en renouant avec les sociabilités de proximité. » déclare Edouard Dumortier, CEO et co-fondateur d’AlloVoisins. « Notre vocation n’est pas de remplacer le « coup de sonnette » à son Voisin pour lui emprunter sa perceuse, mais d’en faire un vrai réflexe et de l’étendre au-delà du périmètre des quartiers. Notre volonté, c’est que solliciter un Voisin pour un besoin devienne un réflexe du quotidien. »

Les Voisins inscrits sur le site Internet d’AlloVoisins forment une formidable communauté solidaire et intergénérationnelle. La plateforme réunit des Voisins de tous âges. Ils sont 46,9% à avoir entre 18 et 34 ans, 47,8% entre 35 et 65 ans, et 5,3% à avoir 65 ans et plus. AlloVoisins est ainsi fier de renforcer le lien social à l’échelle des quartiers et des villes en facilitant les échanges de proximité.

 

 

*Données AlloVoisins Juillet 2019

Guerre commerciale : La trêve entre les Etats Unis et la Chine fait virer les Bourses dans le vert

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A l'intérieur de la bourse de Frankfort en 2017

 

Les Bourses mondiales ont viré dans le vert à l’ouverture ce lundi, motivées par la trêve commerciale obtenue entre les Etats Unis et la Chine lors du G20 d’Osaka. Donald Trump a promis de ne pas imposer de nouvelles taxes douanières sur les exportations chinoises. Les discussions devraient également reprendre bientôt.

Dans le sillage de la trêve commerciale décidée entre Donald Trump et Xi Jinping, lors du sommet du G20 à Osaka (Japon), les principales Bourses mondiales ont ouvert dans le vert ce lundi. Le goût du risque anime à nouveau les investisseurs, en attendant la reprise des discussions entre Washington et Pékin. Pour les analystes de Saxo Banque « Les intervenants de marché avaient conscience que la rencontre entre Trump et Xi, de moins d’une heure trente, n’avait pas vocation à régler les nombreux points de dissension entre les deux parties mais plutôt à renouer le dialogue au plus haut niveau et à acter une trêve ».

Les principales places européennes débutent dans l’optimisme

À Paris, l’indice CAC 40 prenait 1,01% à 5.594,96 points vers 07H40 GMT après avoir touché dans les premiers échanges un plus haut depuis le 23 mai 2018 à 5.611,28. À Francfort, le Dax gagnait 1,62% et à Londres, le FTSE avançait de 0,94%, au même moment. Quant à l’indice EuroStoxx 50 de la zone euro progressait de 1,16%, le FTSEurofirst 300 de 1,13% et le Stoxx 600 de 1,13%. En Europe, tous les secteurs ont fait preuve d’optimisme, notamment la technologie qui prenait +2,2% et l’automobile +2%. Les semi-conducteurs ont été également portés par la décision de Donald Trump vis-à-vis du géant chinois Huawei. Au sein du Stoxx 600, AMS prenait 9,12%, STMicro 5,61% et Infineon 3,55%.

Les Bourses asiatiques ne sont pas en reste

En Asie, les investisseurs ont également applaudi l’issue de la rencontre Trump-Xi. Ainsi l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 2,13% pour terminer à un pic de deux mois. Les valeurs exposées au marché chinois ont nettement progressé, notamment les technologiques. L’indice SSE composite de Shanghai a pris 2,22% pour finir au plus haut en clôture depuis le 30 avril.

Wall Street en hausse de 1% à 1,7%

La même ambiance devrait prévaloir ce lundi à Wall Street. Les investisseurs américains vont certainement saluer cette trêve commerciale, eux qui commençaient à désespérer de Donald Trump. Les contrats à terme signalent pour l’instant une ouverture des indices de référence de Wall Street en hausse de 1% à 1,7%.

La tendance en Europe pourrait aussi évoluer après la publication des résultats définitifs des enquêtes auprès des directeurs d’achat (PMI) sur l’activité dans le secteur manufacturier au mois de juin. Ce rapport est très attendu dans un contexte de ralentissement de la croissance.

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