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Construction ferroviaire : Alstom France recrute grâce aux nouvelles commandes

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Un train Ouigo d'Alstom produit pour la SNCF

 

Le constructeur ferroviaire Alstom France recrutera entre 800 à 900 personnes en 2019 dans l’Hexagone pour pouvoir honorer un carnet de commandes bien rempli et compenser les départs à la retraite.

La crise semble de plus en plus loin

Alors que la concurrence s’intensifie dans ce secteur, Alstom France annonce qu’il embauchera de 800 à 900 personnes en 2019 sur ses sites français. La moitié de ce personnel répondra à « l’accroissement de l’activité », et l’autre servira à compenser les départs à la retraite. Les effectifs d’Alstom France atteignent 9 500 salariés dont 4 500 ingénieurs. « Nous sommes sur une dynamique plutôt positive », se réjouit Jean-Baptise Eméyoud, son directeur général, dont le sourire contraste avec la complainte chez Alstom France, il y a deux ou trois ans.

Si le dirigeant d’Alstom est heureux c’est parce que le constructeur ferroviaire enregistre une pluie de commandes ces dernières années dans tous les secteurs (TGV, TER, urbain etc.). Le boom des commandes va profiter aux treize sites spécialisés que le constructeur compte dans l’Hexagone. Citons Valenciennes (Nord) qui récupérera de 200 à 250 embauches, La Rochelle (Charente-Maritime), Ornans (Doubs), Tarbes (Hautes-Pyrénées) Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Villeurbanne (Rhône) ou encore Rouen (Seine-Maritime) qui recrutera 30 à 40 personnes. A Belfort (Territoire de Belfort), où les commandes TGV compensent les difficultés de l’activité locomotive, un bureau de recrutement a été ouvert à cet effet.

Alstom veut capitaliser sur son avance dans l’hydrogène

A Alstom France, on veut aussi rationnaliser le personnel. « La nouveauté c’est d’essayer de faire travailler les sites entre eux, c’est très difficile en termes de production, pas pour l’ingénierie », a révélé Jean-Baptiste Eyméoud qui faisait ce point à l’occasion des Rencontres nationales du transport public organisées à Nantes.

Il n’y a pas qu’en Europe que le constructeur connait un regain de commandes. A l’étranger aussi, les sites ont un carnet bien fourni, à l’image du métro d’Hanoi. « Et 80 % de l’ingénierie du groupe sont faits en France », quand la signalisation travaille à 70 % pour l’export, avec actuellement une offre pour San Francisco.

Pour botter en touche la concurrence, Alstom France veut maintenant capitaliser sur son avance dans l’hydrogène et les motorisations hybride. Mais pour l’instant, en France, les intentions de commandes de TER à hydrogène pour amorcer la pompe sont bloquées à une quinzaine de rames par quatre régions.

Incendie de l’usine Lubrizol à Rouen : quels sont les risquent auxquels la population s’expose ?

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Une colonne de fumée s'élévant au dessus de l'usine Lubrizol à Rouen

 

Jeudi 27 septembre un important incendie s’est déclaré dans l’usine Lubrizol à Rouen, détruisant 5.253 tonnes de produits chimiques. Certains habitants n’ont pas attendu les analyses toxicologiques pour rejoindre des zones plus sures.

Un incendie a ravagé jeudi l’usine Lubrizol à Rouen, faisant craindre une importante pollution, compte tenu de la destruction de milliers de produits chimiques. Au lendemain de l’incendie, de nombreux Rouennais cherchaient déjà à quitter la zone par prudence. Des groupes Facebook ont même été créés pour héberger ces « sinistrés », le temps que les risques de pollution soient écartés.

160 produits chimiques toujours dans un « état délicat »

Moins d’une semaine après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, classée Seveso seuil haut, la préfecture de Seine-Maritime a publié sur son site, mardi, la liste des 5.253 tonnes de produits chimiques qui ont été détruits par le feu. Aussi, 1.000 fûts de produits chimiques étaient encore présents sur le site, parmi lesquels « 160 sont en état délicat ». Malgré tout, les autorités ont tenu à rassurer la population qu’elle ne courrait aucun risque, à l’heure actuelle. « Tous les produits ne sont pas dangereux. La dangerosité dépend de la quantité présente, du devenir des molécules après avoir brûlé et de la manière dont on est exposé », est-il précisé sur l’un des documents mis en ligne.

Présence de substances cancérigènes

Interviewé par le site « 20 Minutes », Fabrizio Pariselli, toxicologue à l’unité de prévention du risque chimique au CNRS, a indiqué que « Dans la liste donnée par la préfecture, il y a au moins deux produits qui peuvent émettre du formaldéhyde, une substance cancérigène avérée et mutagène. C’est une substance assez commune que l’on retrouve dans le mobilier, les peintures, les moquettes, et dans le cas de l’usine, dans les additifs pour carburants, les additifs multi-usages. Dans d’autres produits, on retrouve du naphtalène, un hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP). Cette substance est suspectée d’être cancérigène ».

Risque d’allergies cutanées et de problèmes respiratoires

Le toxicologue cite en outre le phénol dodécyl, une substance toxique pour la fertilité et suspectée d’être un perturbateur endocrinien. Il a en outre noté la présence de « sensibilisants cutanés », qui peuvent provoquer des « allergies cutanées ». Enfin, « on retrouve des sensibilisants respiratoires, c’est-à-dire des substances qui peuvent entraîner des problèmes de respiration ». Selon Fabrizio Pariselli, « Le problème, dans ce genre d’incendie, c’est que les combustions ne sont pas complètes et entraînent la production de substances dégradées ». Il pense donc qu’il faut attendre les données d’exposition pour avoir une idée plus nette du degré de dangerosité du site.

Livret A : près de 300 milliards d’encours à fin août 2019

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Une personne épargnant une pièce d'argent

 

Depuis le début de l’année, 15 milliards d’euros ont été collectés sur le Livret A. C’est 40% de plus qu’entre janvier et août 2018. Son encours total approche donc désormais des 300 milliards d’euros (298,5 milliards d’euros) à fin août 2019.

Le Livret A est décidément l’un des produits d’épargne préférés des Français. Selon des chiffres publiés lundi 23 septembre par la Caisse des dépôts, sa collecte nette constatée, c’est-à-dire celle des montants déposés par les épargnants moins leurs retraits, a atteint environ 1,7 milliard d’euros en août 2019, après une moisson de 1,4 milliard lors du mois précédent.

L’encours total du Livret A approche les 300 milliards

Ainsi, entre janvier et fin août 2019, la collecte nette cumulée s’estime à près de 15 milliards d’euros contre un peu plus de 11 milliards sur la même période en 2018. Soit une hausse d’environ 40% sur un an. « Cette bonne collecte estivale s’explique par le fait qu’en vacances, les ménages réalisent peu d’achats de biens durables. Les rencontres familiales sont, par ailleurs, l’occasion de cadeaux aux enfants qui peuvent prendre la forme de versements sur des Livrets A », a expliqué Philippe Crevel, le directeur général du Cercle de l’épargne, un cabinet d’études sur l’épargne et sa réglementation.

Grâce à cette collecte, l’encours total du Livret A approche désormais la barre symbolique des 300 milliards d’euros (298,5 milliards d’euros) à fin août 2019. Mais ce compte d’épargne fait perdre aux Français 4 milliards d’euros par an, compte tenu de l’inflation et de son taux de rémunération historiquement bas (0,75%).

De son côté, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), petit frère Livrets A, a enregistré en août une collecte nette de 350 millions d’euros, en ralentissement par rapport aux 460 millions récoltés en juillet dernier. Mais il fait un peu mieux que les 310 millions d’euros d’août 2018.

La collecte du Livret A restera « positive dans les prochains mois »

Au total, la collecte nette réalisée en août par le Livret A et le LDDS réunis s’est élevée à un peu plus de deux milliards d’euros, contre environ 1,7 milliard en 2018. Et la collecte cumulée de janvier à août 2019 s’est établi à 18 milliards d’euros, contre 13,5 milliards d’euros sur la même période en 2018. Quant à l’encours total d’épargne de ces deux produits, il atteignait fin août près de 410 milliards d’euros. « Les ménages français continuent à affecter une grande partie de leurs gains de pouvoir d’achat à l’épargne de précaution. Le taux d’épargne reste à un niveau élevé, plus de 15 % du revenu disponible brut », précise Philippe Crevel. Selon lui, « les incertitudes pesant sur la croissance, le contexte international et peut-être les pressions anticonsommation en lien avec le dérèglement climatique n’incitent pas à la consommation ». C’est pourquoi, la collecte du Livret A devrait rester « positive dans les prochains mois », anticipe-t-il.

Tarif de l’électricité : une nouvelle hausse de 4% en 2020 ?

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Des ampoules en rangée dans une maison

 

Après la forte hausse de juin 2019, votre facture d’électricité pourrait connaître une nouvelle augmentation en 2020. Selon les calculs du Parisien, qui révèle cette information, les prix pourraient monter de 3,5 à 4% à cette date. Ce pourcentage correspond à une hausse d’une soixantaine d’euros sur votre facture si vous vous chauffez à l’électricité, ou d’une trentaine d’euros si vous utilisez un autre moyen de chauffage.

C’est une information qui va mécontenter les Français, surtout les gilets jaunes. Selon Le Parisien, les factures d’électricité pourraient connaître une nouvelle hausse significative au 1er janvier 2020. Cette hausse serait de 3,5 à 4%, soit une soixantaine d’euros sur votre facture si vous vous chauffez à l’électricité, ou une trentaine d’euros si vous utilisez un autre moyen de chauffage.

« Une telle décision serait vécue comme une injustice »

Cette hausse serait la conséquence d’un accord donné par la Commission européenne à EDF, permettant à l’entreprise de vendre plus cher son électricité d’origine nucléaire à ses concurrents (Eni, Total Direct Energie, Vattenfall, etc). Le tarif, qui était à la base fixé jusqu’en 2025, va ainsi passer de 42 euros le mégawattheure à 45 euros. Cette hausse va contraindre les autres fournisseurs d’électricité à augmenter leurs tarifs pour leurs clients.

Si cette hausse se confirme, ce serait la troisième en un plus de six mois et ce sera insupportable pour les Français pour qui les premières augmentations représentent déjà un coût de 960 euros par an en moyenne. « Le problème, c’est que cette nouvelle augmentation surviendra après déjà deux augmentations successives en 2019. Une première de 5,9 % au mois de juin. Et une autre encore de 1,23 % au mois d’août. Compte tenu du climat social actuel, et des revendications autour du pouvoir d’achat, une telle décision serait vécue comme une injustice », souligne Naima Idir, présidente de l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode).

Maintenir des tarifs raisonnables

Conscients de cette situation, les concurrents d’EDF tentent de mettre la pression sur le gouvernement pour que celui-ci agisse pour le maintien de tarifs raisonnables pour leurs clients. Justement, ce jeudi, le Sénat doit adopter définitivement le projet de loi Energie Climat. Celui-ci prévoit que la production nucléaire pouvant être acquise au tarif de l’Arenh (Accès Régulé à l’Energie Nucléaire Historique) passe de 100 (environ ¼ de la production d’EDF) à 150 térawattheures. Une mesure qui permettra des tarifs modérés.

Marchés monétaires : la Fed a injecté du liquide, pour la quatrième fois de la semaine

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Jerôme Powell, patron de la Réserve fédérale américaine (Fed)

 

La Réserve fédérale américaine (Fed) a injecté vendredi, pour la quatrième fois de la semaine, 75 milliards de dollars sur le marché interbancaire. Au total, la Banque centrale aura avancé près de 300 milliards de dollars cette semaine.

La Fed rassure, mais prévoit de nouvelles interventions

Vendredi 20 septembre, pour la quatrième fois cette semaine, la Réserve fédérale américaine (Fed) est intervenue à hauteur de 75 milliards de dollars (68 milliards d’euros) sur les marchés monétaires, via des opérations appelées « repo ». Elle avait déjà injecté 53 milliards mardi et 75 milliards mercredi et jeudi. Mercredi, Jerome Powell, le président de la Fed, a minimisé les préoccupations liées au manque de liquidités, assurant qu’il n’y a « pas d’incidences » sur l’économie ou la politique monétaire. Selon lui, plusieurs facteurs techniques expliquent ces problèmes, dont une échéance d’impôts pour les entreprises à la recherche d’importantes liquidités et de paiement de coupons de bons du Trésor.

Le numéro 2 de la Fed, Richard Clarida, a lui aussi assuré vendredi que « l’économie était en très bonne » forme et que les tensions sur le marché repo « étaient l’indication d’ajustements en cours ».  Malgré les propos rassurants de ses dirigeants, la Réserve fédérale américaine a annoncé qu’elle était prête à intervenir sur le marché tous les jours au moins jusqu’au 10 octobre jusqu’à hauteur de 75 milliards de dollars.

Qu’est-ce que le repo ?

C’est la première fois depuis la crise financière il y a dix ans que la Banque centrale joue le pompier en faisant recours au repo. Le repo, issu de la contraction de l’expression sale and repurchase agreement (« pension livrée », en français), est un instrument-clé des marchés monétaires consistant, pour les banques, à trouver des liquidités à court terme, le plus souvent sur vingt-quatre heures. Ces établissements bancaires empruntent des sommes à d’autres banques, en leur cédant en échange, comme garantie, des titres financiers très sûrs, des bons du Trésor par exemple. Le jour suivant, elles remboursent la somme empruntée avec intérêt et récupèrent leurs titres.

Les repo sont ainsi un moyen de faire fonctionner le système bancaire en cas de problèmes de liquidités. Aux Etats-Unis, ces opérations se financent à un taux proche des taux directeurs de la Fed, qui évoluent entre 1,75 % et 2 %. Mais en début de semaine, ces taux ont brutalement grimpé jusqu’à 10%.

Cosmétiques biologiques : Weleda perd son directeur commercial

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Andreas Sommer, ancien directeur commercial de Weleda AG

 

Le spécialiste des produits cosmétiques naturels Weleda a annoncé mercredi le départ de son directeur commercial Andreas Sommer, qui quitte la société bâloise fin septembre après 22 années de service. Son poste sera réparti de manière intérimaire sur les autres membres de la direction, a précisé Weleda dans un communiqué.

Après 22 ans d’activité intense et fructueuse, Andreas Sommer, directeur commercial, quittera Weleda AG le 30 septembre, a annoncé ce mercredi le spécialiste des produits cosmétiques naturels dans un communiqué. « Nous sommes extrêmement reconnaissants à Andreas Sommer pour sa contribution significative au succès de l’entreprise et pour sa grande solidarité », a déclaré le président du conseil d’administration, Paul Mackay. « Après 22 ans chez mon premier employeur, il est temps de faire quelque chose de nouveau », a déclaré pour sa part Andreas Sommer.

Parcours professionnel d’Andreas Sommer

De juin 2012 à aujourd’hui, Sommer a occupé le poste de directeur commercial (Chief Commercial Officer) à Weleda AG. Au cours de son mandat, il a conduit la phase de réorganisation des années 2012 – 2014, qui a abouti au bien-être économique du groupe. Andreas Sommer a également apporté une contribution spéciale à la société et à l’internationalisation ultérieure de différentes divisions dont il occupait la tête. Plus récemment, il était responsable du développement sur le marché mondial du premier fabricant mondial de cosmétiques et de médicaments naturels certifiés pour la direction de la thérapie anthroposophique. D’avril 2011 à mai 2012 il a occupé le poste de Directeur Business Unit Natural & Organic Cosmetics, tout en étant Membre de la direction de Weleda. De 2008 à 2011, Andreas Sommer était responsable de la division cosmétique naturelle et de 2001 à 2008, responsable chargé des ventes en Allemagne pour Weleda et responsable du personnel de vente. Enfin, de 1997 à 2001, il a travaillé à Weleda AG comme directeur de Project Manager R&D Pharma en Allemagne.

A propos de Weleda AG

Weleda AG Arlesheim est une société anonyme de droit suisse dont le siège se trouve à Arlesheim près de Bâle (Suisse). Elle dispose d’une succursale à Schwäbisch Gmünd (Allemagne). Le groupe international Weleda comprend en outre 20 bureaux dans le monde et emploie actuellement environ 2 500 personnes. Weleda est aujourd’hui le premier fabricant mondial de cosmétiques et de médicaments biologiques et naturels certifiés pour la thérapie anthroposophique.

 

Salon de Francfort : BMW dévoile l’i Hydrogen Next, une alternative au véhicule électrique

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Le prototye de la BMW i Hydrogen (Photo)

 

Lors du salon automobile de Francfort (Allemagne), BMW a dévoilé son i Hydrogen Next, présenté comme une alternative au véhicule électrique. Produit en partenariat avec Toyota, ce modèle pourrait voir le jour d’ici 2025, si bien sûr les infrastructures (station à hydrogène) sont disponibles.

Un projet classé « secret defense »

L’électrification des véhicules continue chez BMW, mais le constructeur allemand travaille aussi sur des voitures à hydrogène. Lors du salon automobile de Francfort, le fabricant a dévoilé l’i Hydrogen Next, présenté comme une alternative au véhicule électrique. Ce SUV X5 alimenté par une pile à combustible est le fruit d’une longue collaboration entamée en 2013 avec le japonais Toyota, qui commercialise depuis longtemps la Mirai, un véhicule à hydrogène.

La BMW i Hydrogen Next est décorée de motifs sur le capot et sur les bords. Ses sorties d’échappement sont remplacées par des prises d’air frontales qui l’alimentent en oxygène. C’est tout ce que l’on sait pour l’instant de ce modèle innovant car aucun détail sur ses capacités de puissance ou d’autonomie n’a été fourni par le constructeur allemand. Il était même impossible d’accéder à l’intérieur du véhicule ou de voir à travers à cause des vitres teintées du prototype.

Il faudra avoir déployé un vaste réseau de stations-service

BMW annonce qu’une première et petite série sera lancée en 2022 sur la base du SUV X5. Sur le long terme, le groupe automobile envisage une mise en vente pour le grand public d’ici 2025. Bien entendu, il faudra d’abord que les infrastructures nécessaires au déploiement de ce type de véhicules soient disponibles. Ce sont en particulier les stations de recharge.

Vu la galère des propriétaires de véhicules électriques, à cause de la rareté des stations de recharge, l’on craint que ces voitures à hydrogène ne soient pas commercialisées avant plusieurs années. Car il faudra prendre en compte la difficulté de l’acheminement de ce combustible et le coût élevé de sa production, sans parler de son stockage volumineux.

Mais, une fois ces obstacles levés, l’hydrogène présente de nombreux avantages, principalement écologiques. Cette énergie rejette par exemple 25% de dioxyde de carbone en moins qu’un moteur diesel, et 40% de moins qu’un moteur essence.

Privatisation FDJ : Faut-il acheter des titres ?

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Logo de la FDJ

 

La privatisation de la Française des jeux (FDJ) pourrait débuter dès novembre, a indiqué dimanche 1er septembre le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. A la différence du groupe ADP et d’Engie, la Française des jeux (FDJ) ne possède aujourd’hui pas de cotation boursière. Il s’agit donc à la fois d’une privatisation et d’une introduction en bourse. Dans un tel cas de figure, l’achat d’actions à la FDJ serait-elle une bonne affaire ?

Dimanche 1er septembre, Bruno Le Maire a annoncé lors de l’émission « Le Grand Rendez-vous CNEWS-Europe 1-Les Echos », que l’Etat envisageait la privatisation de la Française des jeux (FDJ) dès début novembre 2019. « Notre volonté est que la FDJ puisse être privatisée d’ici à la fin de l’année, sans doute avant la fin du mois de novembre, sauf chute des marchés d’ici là. Courant novembre, les particuliers pourront acheter des titres », a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances.

« Nous réfléchissons à des possibilités de décote sur le prix de l’action »

A l’issue du processus de privatisation, L’Etat devrait détenir 20% du capital de la FDJ contre 72% actuellement, « pour s’assurer du contrôle sur l’addiction en complément de la future autorité ». Actuellement, aux côtés de l’Etat, quelque 14% du capital est détenu par des associations d’anciens combattants (UBFT et Fédération André-Maginot) et le reste par les salariés de l’entreprise.

Bruno Le Maire a déclaré que son cabinet étudiait les mécanismes adéquats pour faire participer le plus grand nombre de Français à cette opération. « Nous réfléchissons à des possibilités de décote sur le prix de l’action. Je souhaite que les Français y participent le plus largement possiblement avec, par exemple, des actions gratuites en fonction de la durée de détention de ces titres », a précisé le ministre de l’Economie et des Finances.

Comme déjà souligné, la Française des jeux (FDJ) ne possède pas de cotation boursière à ce stade contrairement au groupe ADP et Engie. Bruno Le Maire a promis qu’« Il y aura une part réservée au grand public, avec une part d’actions gratuites pour tous les actionnaires [particuliers] qui accepteraient de détenir plus longtemps leurs actions FDJ. », en plus « des possibilités de décote sur le prix de l’action » pour les salariés de la FDJ.

Plusieurs structures impliquées dans l’opération pour les particuliers

Mais dans quelles banques les titres seront-ils disponibles ? L’Agence des participations de l’Etat (APE) a scindé ce projet d’introduction en bourse en deux « tranches » : d’une part les investisseurs institutionnels, d’autre par les particuliers. Pour ces derniers, plusieurs structures se chargent de l’opération. Natixis et CA-CIB (filiales de BPCE et Crédit Agricole) s’occupent de la « coordination globale », BNP Paribas et la Société Générale du rôle de « teneur de livre associé » et CIC de celui de « co-chef de file ». Une fois que chaque agence aura effectué sa tâche, il reviendra à « l’ensemble des banques de réseaux françaises » de permettre la souscription « aux actions FDJ pour tous les particuliers français qui en feront la demande auprès de leur banque de détail ». Il faut toutefois savoir que certains réseaux bancaires seront moins moteurs que d’autres, en fonction des niveaux de rétribution.

A quitte ou double

A ce jour, l’on ne peut pas affirmer avec certitude que l’achat d’actions FDJ est une bonne affaire car il faut prendre en compte la volatilité des marchés, dans cette période de libéralisation. Prenons pour exemple EDF, dont la valeur s’est envolée suite à son entrée en bourse. On se souvient aussi du bilan mitigé des privatisations des années 1990-2000 avec à la fois des achats d’actions rentables et des échecs pour les épargnants.

Transport aérien : une filiale d’AirAsia commande 42 avions d’Airbus, dont 30 A321 XLR

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L'aile d'un avion d'AirAsia en vol

 

AirAsia X, filiale long-courrier d’AirAsia Group, a finalisé une commande ferme portant sur 12 A330-900 supplémentaires et 30 A321XLR, a annoncé vendredi le groupe Airbus. La compagnie malaisienne à bas coût s’est félicitée de ce leasing lui permettant de « renforcer sa position de principale compagnie cliente dans le monde pour ce type d’appareils ».  

Un contrat portant sur une commande de 12 A300-900 et 30 A321 XLR d’Airbus a été finalisé le 30 août entre AirAsia X, filiale long-courrier d’AirAsia Group, et le constructeur européen. Le contrat a été finalisé, le 30 août, à Kuala Lumpur (Malaise), en présence du président de la filiale, Tan Sri Rafidah, du président exécutif d’Airbus, Guillaume Faury, et du Premier ministre malaisien Tun Dr Mahathir Mohamad. AirAsia X s’est félicitée de ce leasing qui lui permet de « renforcer sa position de principale compagnie cliente dans le monde pour ce type d’appareils ».

L’expansion du réseau vers l’Europe

Tan Sri Tony Fernandes, Président exécutif d’AirAsia Group, a déclaré que « Cette commande conforte notre choix de l’A330neo comme la solution la plus efficiente pour notre future flotte de gros-porteurs ». Il ajoute que : « l’A321XLR offre le plus long rayon d’action de tous les monocouloirs et nous permettra de proposer des vols vers de nouvelles destinations. Ces appareils se complètent parfaitement sur le segment long-courrier à bas coût et nous permettront de renforcer davantage notre position de leader sur le marché dans ce secteur en forte croissance. ». Ainsi, « AirAsia X pourra envisager l’expansion de son réseau au-delà d’un rayon d’action de huit heures, par exemple avec des vols à destination de l’Europe ».

78 A330neo commandés par AirAsia X à ce jour

Pour sa part, Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus, a indiqué que « AirAsia X a été le pionnier du modèle long-courrier à bas coût dans la région Asie-Pacifique ». Pour lui, « Cette nouvelle commande d’A330neo et d’A321XLR confirme le succès de la solution proposée par Airbus pour répondre à la demande du marché intermédiaire en associant monocouloirs et gros-porteurs. Grâce à cette solution performante, AirAsia X pourra bénéficier des coûts d’exploitation les plus bas possibles afin d’étendre son réseau et de permettre au plus grand nombre de voyager plus loin que jamais auparavant. ».

Ce nouveau contrat porte à 78 le nombre d’A330neo commandés par AirAsia X. AirAsia Group renforce sa position de principale compagnie cliente dans le monde pour la famille A320, avec désormais 622 appareils commandés au total.

Santé : près de 20% des adolescents français sont en surpoids ou obèses

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Une adolescente devant son ordinateur, avec écouteur aux oreilles et son smartphone sur le canapé à côté d'elle

 

Selon une étude publiée ce mercredi, 18,2 % des adolescents en classe de troisième sont en surcharge pondérale, dont 5,2% obèses. Ces chiffres sont en hausse par rapport à 2009. On dénombrait alors 17% d’adolescents en surcharge pondérale et 3,8% de jeunes obèses.

Les filles plus touchées que les garçons

Une étude publiée ce mercredi 28 août par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), et réalisée entre 2016 et 2017, souligne que les adolescents français (14 à 15 ans) sont plus souvent en surpoids. En classe de troisième, 18,2% des adolescents sont en surcharge pondérale, dont près d’un quart (5,2%) est obèse, indique plus exactement le rapport de la Drees. Ces chiffres sont plus élevés que ceux de 2009, année à laquelle on dénombrait 17% d’adolescents en surpoids et 3,8% de jeunes obèses. En 2017, la hausse est particulièrement notable chez les filles : elles sont 19,7% à être touchées contre 16,9% pour les garçons.

Les écrans, cause d’obésité

L’écart se justifie par le fait que les filles font moins de sport, sautent des repas et grignotent un peu trop. Aussi, elles sont plus scotchées à leurs écrans de téléphone portables car très accrocs aux réseaux sociaux. En revanche, les garçons préfèrent les jeux vidéo. Au total, la moitié des élèves de troisième consacre en moyenne au quotidien trois heures et demie aux écrans, en semaine. Le week-end, la durée explose et atteint 6 heures par jour en moyenne. Or l’Académie des sciences recommande de ne pas excéder deux heures par jour devant les écrans à l’adolescence.

Les inégalités sociales, un facteur déterminant

Cette étude met également en lumière les conséquences des inégalités sociales. La surcharge pondérale et l’obésité sont plus élevées chez les adolescents issus de milieux sociaux moins favorisés. Ainsi, 24% des enfants d’ouvriers sont en surpoids et 8% sont obèses, c’est deux fois plus que les enfants de cadres. En effet, les enfants d’ouvriers sont moins nombreux à prendre un petit-déjeuner le matin, à rester à la cantine le midi pour un repas équilibré et à pratiquer du sport. Par contre, ils passent beaucoup de temps devant les écrans, connus pour favoriser la prise de poids. « Les habitudes de vie bénéfiques à la santé sont plus souvent déclarées par les adolescents issus des milieux socialement favorisés : prise régulière d’un petit-déjeuner, pratique d’un sport, limitation du temps passé devant les écrans, recours au dentiste », constate la Drees.

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