Accueil Blog Page 26

Etats Unis : près de 3 millions de nouveaux inscrits au chômage

0
Une réunion de travail.

 

Les Etats-Unis ont enregistré plus de 2,98 millions de nouvelles demandes d’allocation chômage la semaine dernière, contre 3,17 millions la semaine précédente. C’est un peu plus que ce qui était attendu, le consensus visant plutôt 2,5 millions d’inscriptions.

36,5 millions de personnes déjà pointées au chômage

Le Département américain du Travail a annoncé ce jeudi avoir dénombré 2.981.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage. Ce nombre comptabilisé pour la semaine s’achevant le 9 mai reste élevé et supérieur aux attentes des analystes (2,475 millions). Il s’inscrit toutefois en baisse par rapport à la semaine précédente dont le nombre a été révisé en légère hausse (3,171 millions).

Au total, depuis l’arrêt brutal de l’économie mi-mars avec la mise en place de mesures massives de confinement pour contenir le coronavirus, près de 36,5 millions de personnes ont pointé au chômage aux Etats Unis. Au cours du mois d’avril, le premier à refléter l’ampleur de la crise sur la première économie mondiale, 20,5 millions d’emplois ont été détruits, du jamais vu en si peu de temps. Aussi, le taux de chômage s’est hissé à 14,7%, son niveau le plus haut depuis 80 ans. En février, avant la propagation du virus aux Etats-Unis, il avait atteint son plus bas niveau en 50 ans (3,5%).

Le chômage touchera 25 % de la population américaine d’ici à un mois

Ces chiffres ne sont que partiels et une grande partie des destructions d’emploi devraient être permanentes. Plusieurs entreprises ont déjà annoncé des licenciements massifs et des fermetures d’usine définitives. Selon la Fed, le chômage devrait toucher un pic d’ici à un mois en concernant 25 % de la population américaine. Ce taux va ensuite décroître, sans toutefois revenir à son niveau, historiquement bas, d’avant la crise. « Le taux de chômage ne reviendra pas, dans l’immédiat, à son niveau précédent, ni même à celui de 2019 ou de 2018 », a souligné le président de la Fed , Jerome Powell, mercredi.

« Nous allons reconstruire notre économie »

Face aux difficultés qu’ils vivent et celles à venir, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a exprimé mercredi soir sa « sympathie » aux entreprises américaines et aux travailleurs américains. « Je pense que nous faisons tout pour reconstruire notre économie, et je pense que nous allons reconstruire notre économie », s’est-il voulu optimiste sur Fox News. Il a souligné que le gouvernement allait « ouvrir lentement l’économie » pour soulager tout le monde. « Ce n’est pas une surprise. Lorsqu’on ferme littéralement l’économie, on crée un chômage de masse. Lorsqu’on ouvrira l’économie, on créera ces emplois », a ajouté Steven Mnuchin.

France : la production industrielle a baissé de 16,2% en mars

0
En mars, la production industrielle en France a chuté de 16,2 % par rapport à février, selon l'enquête trimestrielle de l'Insee publiée ce jeudi 7 mai.

 

En mars, la production industrielle en France a chuté de 16,2 % par rapport à février, selon l’enquête trimestrielle de l’Insee publiée ce jeudi 7 mai. La baisse, qui s’explique par le confinement mis en place pour freiner la propagation du coronavirus, a été particulièrement marquée dans les secteurs de la construction, des matériels de transport et de la cokéfaction et raffinage.

La construction sévèrement impactée

La production industrielle en France a chuté de 16,2% sur un mois en mars, après une hausse de 0,8% en février, a annoncé jeudi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). La production dans la construction a subi le repli le plus important avec -40,1% après 1,1% de hausse en février. Suivent les productions de matériels de transport (-35,9 % après +1,9 %), de cokéfaction et raffinage (-34,3 % après +4,8 %), des biens d’équipement (-21,5 % après +1,0 %) et de l’industrie manufacturière (-18,2 %, après +0,9 % le mois précédent).

Une baisse observable sur le trimestre et sur un an

La production a également diminué, mais plus modérément, dans les industries extractives, l’énergie et l’eau (-4,1%) et dans les industries agroalimentaires (-3,9%). Dans cette branche, certaines activités comme la fabrication de plats préparés et la fabrication d’aliments pour bébé sont toutefois en hausse, précise l’Insee. Enfin, la production a fortement baissé dans les autres industries (-17,2%), qui comprend notamment celle du papier, du carton et de la chimie. Cette catégorie inclut également la pharmacie, qui a tiré son épingle du jeu, avec un bond de 15,9%.

Cette forte baisse se constate par ailleurs sur tout le premier trimestre 2020. Par rapport au précédent, la production a baissé de 6,1 % dans l’industrie manufacturière et de 5,6 % dans l’ensemble de l’industrie. Sur un an, la production industrielle du premier trimestre 2020 s’est affaissée de 7,3 % par rapport à celle du même trimestre de 2019.

Les industriels vont baisser leurs investissements

Dans un tel contexte, les industriels français anticipent en moyenne une chute de 7 % de leurs investissements par rapport à 2019. En janvier, avant le développement de la pandémie de Covid-19, ils tablaient sur une hausse de 3% des investissements cette année. Les investissements chuteraient plus précisément de 16% dans les matériels de transport (-16%). Ce recul est moins important dans les secteurs de la fabrication des « autres produits industriels » et de l’industrie agro-alimentaire (respectivement -7% et -3 %).

Europcar : l’État accorde un prêt de 220 millions d’euros

0
Europcar Coronavirus économie France relance

Face à la crise sanitaire qui touche le monde entier depuis le début de l’année 2020, le secteur du tourisme est très durement touché. Face à cette crise qui se fait de plus en plus pressante pour les différents acteurs, l’État a décidé de débloquer des fonds pour permettre à certaines entreprises du secteur d’envisager l’avenir un peu plus sereinement. Europcar par exemple, le géant de la location automobile, s’est vu accordé une aide exceptionnelle de la part de l’État.

Un prêt de 220 millions d’euros garantis pour Europcar

Au total, l’État prévoit d’assister Europcar à hauteur de près de 300 millions d’euros pour aider l’entreprise à tenir face à cette crise sanitaire. En effet, en plus des 220 millions d’euros promis par la France viennent s’ajouter 80 millions de lignes de financement bancaire. Cette somme sera versée à Europcar en échange d’un accord selon lequel l’entreprise ne devra pas verser de dividendes pour les années 2020 et 2021.

L’objectif de cette aide financière est de permettre à Europcar Mobility Group de passer la crise sanitaire avec le moins de difficultés possible et ainsi, participer activement à la relance de l’activité au cours des mois à venir. Ainsi, la direction d’Europcar, qui salut cette décision, explique l’intérêt de cette aide qui vient « répondre aux besoins anticipés de financement de sa flotte et aux besoins du groupe pour un redémarrage rapide de ses activités« . « Ces nouvelles lignes de financement nous permettront de sécuriser nos activités et de les reprendre progressivement lorsque les économies locales redémarreront et commenceront à se redresser », indique Caroline Parot, la présidente du directoire d’Europcar Mobility Group.

Le groupe Europcar travaille aujourd’hui dans plus de 140 pays à travers le monde et emploie plus de 12 000 personnes. À cause de l’épidémie de coronavirus, l’activité du groupe est en grande partie gelée. Pour tenter de faire face, le groupe a également annoncé vouloir mettre en place « un plan extraordinaire de réduction des coûts et de préservation [des] liquidités« .

Coronavirus : le Mobilier national prépare une vente aux enchères pour aider les hôpitaux

0
Des meubles detenus par le Mobilier national.

 

Le Mobilier National va organiser une vente aux enchères inédite en septembre 2020 à l’occasion des Journées du Patrimoine afin de récolter des fonds au profit de la Fondation Hôpitaux de France. Ce service à compétence nationale veille sur plus de 130 000 tapis, lustres, fauteuils, pièces en porcelaine, etc.

Contribuer à l’effort national pour soutenir les hôpitaux

Déjà en difficulté avant la crise sanitaire du coronavirus, les hôpitaux français souffrent davantage depuis plusieurs semaines. Dans ce contexte, les initiatives solidaires se multiplient afin de soutenir le personnel soignant : applaudissements aux balcons et aux fenêtres, dons de masques, livraison de repas gratuits etc. Pour contribuer à cet effort national, le Mobilier national va organiser une vente aux enchères inédite lors des Journées du Patrimoine, les 20 et 21 septembre. Les fonds récoltés iront à la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France, présidée par la Première dame, Brigitte Macron.

Ce n’est pas la première fois que le Mobilier national procède à une telle vente. Jusque-là, la vieille institution vendait régulièrement quelques objets déclassés, sans en faire de grande publicité. Mais, cette fois-ci, le volume mis en vente pourrait être très important.

Une véritable caverne d’Ali baba

Pour le moment, on ne sait pas encore avec précision le contenu des enchères. Une commission composée de conservateurs maison travaillerait à arrêter une liste d’une centaine d’objets, principalement des meubles Louis-Philippe et XIXe siècle. « Nous choisirons du mobilier qui n’a ni valeur patrimoniale, ni valeur d’usage », a expliqué Hervé Lemoine, directeur du service.

Véritable caverne d’Ali baba, reflétant la longue histoire des collections royales puis publiques, le Mobilier conserve plus de 130.000 tapis, lustres, sièges, armoires, tables céramiques, textiles, fauteuils, pièces en porcelaine et céramique, bureaux et autres objets. On y trouve notamment des merveilles patrimoniales, comme le bureau présidentiel créé par Cressent au XVIIIe siècle ou le salon Paulin prisé par Georges Pompidou.

Le Mobilier national aux côtés des artisans impactés par le coronavirus

En attendant cette vente, le Mobilier national s’engage à apporter son aide aux artisans d’art, fabricants, éditeurs, designers, créateurs, architectes d’intérieur touchés par la crise du coronavirus. L’institution va consacrer près d’un demi-million d’euros à l’acquisition d’œuvres, à la mise en place d’un plan de restauration de pièces ou à la relocalisation d’achat de matière première (laine, lin, soie).

Coronavirus : plus de 10 millions de salariés maintenant au chômage partiel

0
Des employés en entreprise, Groningen, Pays-Bas.

 

Plus de 10 millions de salariés du secteur privé bénéficient désormais du dispositif de chômage partiel mis en place dans le cadre des mesures de soutien à l’économie dans le contexte de crise liée au coronavirus, a annoncé mercredi la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Elle a également indiqué que la pandémie a entraîné une chute des embauches dans le privé.

Plus de 820.000 entreprises ont déjà recours au dispositif

D’abord 1,2 million le 25 mars, 3,9 millions le 31 mars, 6,3 millions le 7 avril, 8,7 millions le 14 avril et maintenant plus de 10 millions. « Ce matin en France, il y a 10.200.000 salariés du secteur privé (…) qui sont au chômage partiel », a déclaré Muriel Pénicaud sur BFM Business. « C’est plus d’un salarié sur deux et c’est six entreprises sur dix (…) parce que c’est plus de 820.000 entreprises » qui ont recours à ce dispositif, un chiffre « considérable », mais qui continue à augmenter « jour après jour ».

Le chômage partiel est un dispositif mis en place par l’Etat français dans le but de prendre en charge 84 % du salaire net de chaque travailleur temporairement mis à l’arrêt. Pour tous ceux qui sont payés au Smic, l’indemnisation couvre même 100 % des revenus. Selon les derniers calculs de Bercy, le dispositif devrait coûter au total au moins 24 milliards d’euros.

Les embauches accusent un recul

La crise du coronavirus a mis un sérieux coup d’arrêt à de nombreux secteurs professionnels, notamment l’hôtellerie-restauration, où 9 salariés sur 10 se retrouvent au chômage partiel, et le BTP, où 93% des salariés sont concernés, a détaillé Muriel Pénicaud. Selon les données publiées mercredi par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois dans le secteur privé, hors intérim, a par ailleurs plongé de 22,6% le mois dernier (après un recul de 0,5% en février),

Le recul des embauches s’établit à 19,3% sur trois mois et atteint 23,0% sur un an.

Le soutien à l’emploi ne s’arrêtera pas d’un seul coup après le 11 mai

« On voit l’ampleur de la tâche pour le retour au travail dans le déconfinement (…) Plus la crise dure, plus les lendemains seront difficiles », a averti Mme Pénicaud. La ministre du Travail dit vouloir « travailler avec toutes les professions, les syndicats, pour que le travail puisse reprendre progressivement, en respectant pleinement les conditions de sécurité ». Pour Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT interviewé dans Le Figaro, « le dispositif de chômage partiel ne devra pas être arrêté du jour au lendemain et la politique de soutien à l’emploi devra être maintenue bien après le début du déconfinement ». Car il y a un risque que « les entreprises les plus en difficulté, notamment dans le secteur des bars, hôtels et restaurants aujourd’hui totalement à l’arrêt, suppriment des emplois ».

Mme Pénicaud a rassuré lundi que le mécanisme actuel ne sera pas « fermé » d’un seul coup le 11 mai, date du début du déconfinement. « Sinon, dit-elle, il y aurait des catastrophes ». Elle opte pour une « progressivité » ou « dégressivité » du déconfinement.

Walt Disney : le nouveau CEO, Bob Chapek, siège au conseil d’administration

0
Bob Chapek, nouveau CEO de Walt Disney.

 

Walt Disney a annoncé, mercredi 15 avril, la nomination de son directeur général (CEO) Bob Chapek comme nouveau membre de son conseil d’administration. L’ex président de Disney Parks a été désigné CEO du géant des médias et du divertissement en février dernier.

Comme prévu depuis fin février, lors de sa nomination en tant que CEO, Bob Chapek a rejoint le conseil d’administration de Walt Disney le mercredi 15 avril 2020. Selon Susan Arnold, directrice principale indépendante du conseil d’administration de Disney, et Robert Iger, ancien PDG et maintenant président exécutif et président du conseil d’administration, Bob II « a fait preuve d’un leadership remarquable face à des défis sans précédent qui étaient inimaginables quand il est devenu PDG il y a à peine sept semaines ».

Moins charismatique, mais intelligent et organisé 

Bob Chapek est décrit par ses collègues comme moins charismatique que Robert Iger, celui qui a fait de Walt Disney ce qu’il est aujourd’hui. Mais on reconnait en lui un dirigeant « très intelligent et organisé ». Cela pourrait donc faire de lui le parfait successeur de l’actuel président du conseil d’administration.

Avant de rejoindre Walt Disney, M. Chapek a travaillé dans la gestion de marque chez HJ Heinz Company et dans la publicité chez J. Walter Thompson, dans les années 1980. Il débarque chez Disney en 1993 en prenant un poste dans l’unité de divertissement du groupe. Lorsqu’il devient président de cette unité, il lance la stratégie bien connue et souvent critiquée du « Disney Vault », pratique consiste à sortir ses films emblématiques en vidéo domestique pendant une durée limitée. Il a également signé de nouvelles offres de distribution numérique pour Disney telles que iTunes d’Apple.

Walt Disney Parks and Resorts porte la griffe de Chapek

En 2009, Chapek a été promu président de la distribution pour Walt Disney Studios, où il a été chargé d’étendre la distribution numérique de Disney et de convertir les films Disney en Blu-Ray. De 2011 à 2015, il prit successivement le poste de président de l’ancien Disney Consumer Products, président de la distribution de Walt Disney Studios et président de Walt Disney Studios Home Entertainment, où il a dirigé l’organisation vers des performances record et joué un rôle clé dans la commercialisation des activités cinématographiques du Studio.

Le 23 février 2015, Chapek fut nommé directeur de Walt Disney Parks and Resorts. Au cours de son mandat, les parcs Disney ont enregistré les investissements et l’expansion les plus importants de ses soixante ans d’histoire. Il a notamment piloté l’ouverture réussie de Shanghai Disney Resort et de Disneyland Paris.

Titulaire d’un Bachelor en microbiologie à l’Université de l’Indiana

Robert Chapek est né en 1960 d’un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale et d’une ouvrière. Pendant son enfance, sa famille partait chaque année en voyage à Walt Disney World. Chapek est diplômé de la Clark High School (1977), à Hammond, dans l’Indiana. En 1981, Il a obtenu un Bachelor en microbiologie à l’Université de l’Indiana. Et en 1984, il a décroché un Master d’Administration à l’Université d’État du Michigan.

Confinement : vive le bio ?

0
Des légumes et fruits en vente.

 

La croissance du bio, que l’on constate déjà depuis plusieurs années, s’est accélérée ces dernières semaines, selon le cabinet Nielsen, qui note une augmentation de 48% de la valeur du panier moyen bio en cette période de confinement due au coronavirus. Cette crise sanitaire pourrait même permettre au bio de « convaincre de nouvelles cibles » et de « conquérir de nouveaux territoires ». 

Le panier moyen passe de 40 euros à 59 euros

Depuis le début du confinement, la dynamique de la consommation bio accélère. En effet, même si la plupart des gens se rendent dans les supermarchés, les achats en magasins bio spécialisés (Biocoop, Naturalia, La Vie Claire, Bio C’bon, Naturéo …) connaissent une forte croissance. « La valeur du panier moyen y a augmenté de 48%, passant d’environ 40 euros à 59 euros depuis la mi-mars », relève Alexandre Fantuz, directeur marketing de Biotopia, panéliste en magasins bio, cité par Nielsen. Le cabinet relève une croissance globale des ventes des produits bio de 63% par rapport à la même semaine l’an passé, contre 40% pour les produits conventionnels. Cet écart de 23 points est en outre supérieur à celui enregistré début février.

En termes géographiques, la croissance du bio, bien que visible dans tout l’Hexagone, est plus forte dans le nord et le nord-ouest, ainsi que dans l’est et le sud-ouest, où « les familles sont plus représentées », analyse Nielsen. Ces  départements enregistrent d’ailleurs les plus grands écarts de croissance entre produits bio et produits conventionnels. En revanche, en région parisienne (notamment à Paris), la tendance est plus limitée alors que la population consomme habituellement beaucoup plus de produits bio. Cette situation dérive certainement de l’« exode » constaté au début du confinement.

Pourquoi cette percée du bio ?

Plusieurs phénomènes peuvent expliquer cette percée du bio en cette période de crise sanitaire. « D’abord, ces produits, perçus comme plus naturels, sont recherchés surtout en période de doute où les produits vus comme globalisés sont sous le feu des critiques » souligne Antoine Lecoq, analyste chez Nielsen. Ensuite, ces rayons subissent moins de ruptures d’approvisionnement que le conventionnel : « Quand les rayons sont vides, il y a plus de chance de pouvoir encore trouver des produits bio en rayon », précise-t-il. En outre, le recentrage sur le commerce de proximité, où le poids du bio est plus important, favorise cette tendance. Enfin, il y a l’augmentation des repas à domicile pour les produits de base fortement consommés par les familles, « qui sont aussi de grandes consommatrices du bio ».

Ce dynamisme du bio persistera-t-il après la crise sanitaire ?

Selon le cabinet Nielsen, le contexte particulier de la crise pourrait permettre au bio de « convaincre de nouvelles cibles » et de « conquérir de nouveaux territoires ». Ce phénomène pourrait également bénéficier à « l’ensemble des produits aux promesses alternatives (végétaux, écologiques, locaux…) ».

Confinement : les Français en profitent pour faire des économies

0
Une jeune fille sur son lit en entrant de lire (Paderborn, Allemagne).

 

Pendant la période de confinement, les Français envisagent essentiellement de faire du rangement chez eux, de passer plus de temps avec leurs proches et de prendre du temps pour la lecture. Résultat : les trois quarts (75%) d’entre eux ont ralenti leurs dépenses et font des économies.

Moins de courses, moins de gaspillage, de meilleurs choix

Ranger sa maison, téléphoner à ses proches et lire beaucoup peuvent faire énormément de bien à nos finances. En effet, ces activités nous empêchent de dépenser et de consommer tout le temps. Selon une étude publiée par l’Observatoire Cetelem et datée de mars, 75 % des Français estiment avoir ralenti leurs dépenses et réaliser des économies depuis le début du confinement. Ils ont pu faire des économies sur d’autres postes budgétaires en prenant le temps de faire des changements. Par exemple le choix d’une banque moins chère, la réduction des courses et des dépenses d’énergie en quittant les tarifs réglementés.

La baisse des dépenses représente une bonne nouvelle car dans le même temps, plus des deux tiers des sondés (68%) s’inquiètent des conséquences de l’épidémie pour leur pouvoir d’achat et leur épargne, des conséquences sur l’économie française (88%) ou encore du maintien de leur emploi (49%).

Les Français bien équipés pour faire face au confinement

Ils sont également 57 % à envisager le confinement comme une parenthèse avant de reprendre leur vie comme avant. Il faut toutefois souligner que cette crise majeure et unique pourrait durer. Interrogé jeudi soir sur TF1, le Premier ministre a reconnu que « le déconfinement, ça n’est pas pour demain matin ». Les Français devraient donc rester chez eux « au moins jusqu’au 15 avril » et « probablement plus longtemps ».

Mais, dans l’ensemble, les Français se sentent bien équipés pour faire face au confinement. Au moins 39 % d’entre eux indiquent avoir fait quelques stocks de produits alimentaires et 31 % avoir acheté plus que d’ordinaire des produits d’hygiène. Un chiffre qui grimpe à 55% chez les plus jeunes, qui sont un tiers (30%) à s’être déplacés pour traverser cette période de façon plus confortable.

Les Français se méfient de l’isolement social

Par ailleurs, face à l’épidémie, les Français se montrent inquiets pour leur propre santé (70%), mais aussi et surtout par celle de leurs proches (86%). Malgré une confiance unanime (97%) dans le système médical, ils redoutent à 42% d’avoir à consulter un médecin en ces temps de saturation. En outre, ils se méfient de l’isolement social (53%), de la déprime (38%), de l’anxiété (38%), de la perte de sommeil (38%) ou encore de l’ennui (37%).

Coronavirus : le fonds de solidarité maintenu tant que l’état d’urgence sanitaire persistera

0
Un boulanger au travail.

 

Le fonds de solidarité mis en place par le gouvernement français pour soutenir les petites entreprises pénalisées par l’épidémie de coronavirus en cours sera maintenu tant que l’état d’urgence sanitaire persistera, a annoncé lundi Bruno.

Un élargissement de 70% de perte de chiffre d’affaires à 50%

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé ce lundi 30 mars que « Le fonds de solidarité sera maintenu tant que durera l’état d’urgence sanitaire, (…) tant qu’il y a confinement ». Mis en place par le gouvernement français, ce fonds vise à aider les petites entreprises pénalisées par l’épidémie de coronavirus en cours. Celles dont l’activité s’est arrêtée ou celles qui se retrouvent durement affectées par la crise économique liée à la pandémie.

Alors que le gouvernement a décidé de la prolongation des mesures de confinement au moins jusqu’au 15 avril en France, Bruno Le Maire a par ailleurs évoqué un élargissement à venir des aides apportées par ce fonds. Pour bénéficier de la somme forfaitaire mensuelle de 1.500 euros d’aide, les entreprises devaient jusqu’ici avoir soit été contraintes de fermer, soit avoir enregistré une perte de 70% de leur chiffre d’affaires par rapport au mois de mars 2019. « Ce chiffre de 70% (…) sera ramené à 50% de perte de chiffre d’affaires au mois d’avril, pour couvrir un nombre encore plus important de personnes », a précisé le ministre.

Bruno Le Maire a également souligné que lors du réexamen du fonctionnement de ce fonds, prévu début avril avec les organisations professionnelles et les régions, la somme complémentaire de 2.000 euros dont peuvent bénéficier au cas par cas toutes les entreprises menacées de faillites sera probablement revue en hausse.

Les très petites entreprises, « les grands oubliés des mesures de soutien à l’économie » ?

La confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), a jugé lundi dans un communiqué que les indépendants – artisans, commerçants, professions libérales ou micro-entrepreneurs – étaient « les grands oubliés des mesures de soutien à l’économie ». Elle propose donc la mise en place pour les indépendants d’une « indemnité de perte de gains » correspondant à un mois de revenus. La CPME suggère en outre que le coût soit de cette mesure « imputable aux régimes sociaux auxquels les travailleurs indépendants cotisent spécifiquement ».

Samsung : des téléviseurs QNED plutôt que des QD-OLED en 2021 ?

0
Un téléviseur OLED de Samsung dans un mur (image Samsung).

 

Selon des informations recueillies par Clubic, Samsung travaillerait déjà sur les prochains téléviseurs qui remplaceront les QD-OLED, présentés au CES 2020. Il s’agit des écrans QNED (Quantum Nano Emitting Diode) qui auraient notamment l’avantage d’améliorer la luminosité de la dalle et d’en allonger la durée de vie, mais aussi et surtout d’éviter tout phénomène de burn-in associé à l’OLED.

Des défauts déjà détectés dans les téléviseurs QD-OLED

En marge du CES 2020 (du 7 au 10 janvier à Las Vegas), Samsung Display, la filiale du fabricant sud-coréen en charge de la R&D des différentes dalles, avait présenté ses prototypes de téléviseurs QD-OLED à quelques clients triés sur le volet. Ces téléviseurs, qui bénéficieraient des avantages des technologies OLED et QLED, offriraient un contrôle individuel des pixels, et donc un contraste infini tout en augmentant la luminosité maximale et la couverture de l’espace colorimétrique grâce aux boîtes quantiques. Si l’on en croit la feuille de route de Samsung, cette technologie hybride devrait voir ses premiers modèles lancés sur le marché d’ici 2021.

Mais, alors qu’il n’a pas encore pris forme, ce projet pourrait se voir ranger au placard pour un autre. Le QD-OLED contiendrait plusieurs défauts, déjà mis au jour par quelques privilégiés au CES 2020. Ils ont notamment pointé du doigt une sensibilité au phénomène de burn-in (marquage de la dalle, ou « brûlure d’écran ») et des rendements assez limités en termes de luminosité. Ce téléviseur aurait également un fort coût de production.

Des Micro LED bleues au lieu des diodes organiques (OLED) bleues

Samsung a donc l’intention de le remplacer par une technologie plus prometteuse. En effet, d’après le rapport publié sur le site Web Display Supply Chain, le géant sud-coréen planche actuellement sur la technologie QNED, acronyme de Quantum Nano Emitting Diode. Le QNED fonctionnerait à peu de chose près de la même manière que le QD-OLED, avec cependant une exception de taille. Au lieu des diodes organiques (OLED) bleues, cette technologie dispose de nouvelles Micro LED bleues, appelées Nanorod LED. Celles-ci génèrent de la lumière bleue à partir de nitrure de gallium (GaN).

Ces LED GaN Nanorod permettraient d’atteindre de meilleurs rendements, d’améliorer la luminosité de la dalle et d’en allonger la durée de vie et surtout d’éviter tout phénomène de burn-in associé à l’OLED. En outre, leur coût de production serait moindre parce qu’elles n’ont pas besoin de l’encapsulation.

Si ces prototypes remportent les faveurs du géant, ce dernier pourrait rapidement convertir les lignes QD-OLED en QNED, d’autant que cette technologie s’adapte facilement aux écrans des smartphones. Le déploiement des nouveaux téléviseurs QNED pourrait alors intervenir d’ici le premier semestre 2021.

DOSSIERS

Dette française : la crainte d’un déclassement durable

Les incertitudes politiques nourrissent l’inquiétude des marchés et font planer le spectre d’un affaiblissement structurel de l’économie française. La défiance des marchés face à l’instabilité Depuis...

PORTRAITS

Antoine Armand

Qui est Antoine Armand, le nouveau locataire de Bercy ?

Antoine Armand a été nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie au sein du premier gouvernement Barnier, ce samedi 21 septembre. Il succède...