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Le prélèvement à la source pour 2019

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Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a annoncé publiquement, lundi 13 novembre 2017, que le prélèvement de l’impôt à la source serait effectif, en France, à partir de l’année 2019.

Il s’agit d’une vieille marotte depuis plusieurs décennies, en France : pour clarifier la fiscalité des Français et leurs impôts sur le revenu, pourquoi ne pas prélever directement cet impôt sur leurs salaires ?

Une mesure qui aurait aussi le bénéfice de faire faire des économies à l’Etat.

Pour de nombreuses motivations, techniques et idéologiques, ce projet avait toujours fini aux oubliettes.

Il sera pourtant effectif dès le mois de janvier 2019, comme l’avait promis Emmanuel Macron et comme l’a déclaré le ministre en charge sur Twitter :

Le  de l’impôt sur le revenu entrera en vigueur le 1er janvier 2019, au moyen d’un dispositif simplifié et d’un accompagnement renforcé pour les particuliers et les collecteurs !

Gérald Darmanin a publié un second tweet un peu plus tard, pour vanter les mérites de ce projet, qui sera, selon lui, « un progrès pour les Français : il rendra l’impôt plus lisible et lèvera les difficultés financières que le décalage d’un an de la perception de l’impôt peut créer.« 

Les Paradise Papers sèment le trouble

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Les révélations faites par un consortium de journalistes internationaux sur l’évasion fiscale, baptisées « Paradise Papers », ont mis en cause de nombreuses personnalités et institutions de premier plan.

La Reine d’Angleterre elle-même a-t-elle recours à l’évasion fiscale ? C’est l’une des révélations choc publiées dans les Paradise Papers aujourd’hui, lundi 6 novembre 2017.

Pendant plusieurs mois, des dizaines de journalistes du monde entier, membres du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ), ont fouillé plus de 7 millions de documents issus d’un leak autour du cabinet international d’avocat basé aux Bermudes, Appleby.

Ce matin, les rédactions des journaux qui emploient ces journalistes ont commencé à publier les premières révélations de cette enquête, baptisée Paradise Papers.

Contrairement aux Panama Papers, ces dossier ne montrent pas des pratiques illégales de blanchiment d’argent, mais plutôt des pratiques d’exil fiscal massifs, qui frolent avec la légalité.

Parmi les personnalités citées, un proche du premier ministre canadien, Justin Trudeau, plusieurs proches du président américain, Donald Trump, et, plus surprenant, la Reine d’Angleterre.

Cette dernière, par le biais de ses conseillers financiers via son domaine privé, le Duché de Lancaster, a placé 10 millions de livres aux îles Caïmans et aux Bermudes.

 

 

 

Nouvelles règles au Pôle Emploi

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Cette semaine, les nouvelles réglementations sur le fonctionnement du Pôle Emploi vont entrer en vigueur. Petit tour d’horizon de ce qui va changer.

A partir du mercredi 1er novembre 2017, le fonctionnement de Pôle Emploi et les règles concernant les indemnités chômage vont évoluer.

Ces nouvelles règles concerneront uniquement les chômeurs inscrits à partir de cette date. Elles sont en fait issues de la convention signée en mai 2017 par le gouvernement et les partenaires sociaux, après de longues et houleuses négociations. C’était alors Myriam El Khomri, la ministre du Travail, qui avait signé la nouvelle convention.

Une convention dont les modalités sont prévues pour fixer les règles pendant trois ans. A moins que le nouveau gouvernement ne décide de changer à nouveau tout, à l’issue de la concertation lancée par Emmanuel Macron et qui était une promesse de campagne.

En attendnat, voici le deux  principales évolutions, qui vont changer le quotidien de nombreux chômeurs :

-il faudra moins de jours travaillés pour avoir droit aux indemnités (88 jours contre 122)

-l’indemnisation spéciale des seniors baisse (24 mois au lieu de 36)

Vers une pénurie de beurre ?

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Certaines marques de beurre sont affichées comme étant en rupture de stock ces derniers jours. Retour sur la crise du beurre et sur la question qui est sur toutes les lèvres : nous dirigeons nous vers une pénurie de beurre ?

Depuis plusieurs jours, certaines marques de beurres ne sont plus accessibles dans les rayons des magasins.

En cause, la hausse du prix du lait, que les distributeurs refusent de payer. En effet, alors que les industriels doivent payer le beurre plus cher, les distributeurs refusent de payer cette hausse.

Visiblement écœuré par le comportement de la grande distribution, le responsable lait des JA de L’Orne, explique ainsi la situation :

« En France, on produit beaucoup, si on priorisait on aurait du beurre. On est est largement excédentaire. Les industriels n’arrivent pas à répercuter la hausse des prix sur les distributeurs. Pour le mois de novembre, il n’y a pas de hausse des prix prévue à l’achat par l’industrie« .

Un combat en faveur de l’agriculture à suivre…

 

Le Maire veut récompenser les sociétés responsables

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Bruno Le Maire, ministre de l’économie, a annoncé que le gouvernement allait mettre en place des mesures visant à encourager les entreprises socio-responsables.

Lundi 16 octobre, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, était invité à s’exprimer aux micro de France infos.

Il était notamment convié pour réagir aux déclarations effectuées par le président de la république, Emmanuel Macron, lors de son passage télévisée, dimanche soir.

L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy est ainsi revenu sur l’engagement de favoriser les entreprises qui embauchent de manière durable.

voici ce qu’il a déclaré sur le sujet, en réponses aux journalistes :

« Nous aidons les entreprises, il faut que les entreprises aient un comportement favorable à l’emploi. […] On ne crée pas de conditionnalité. Nous créons un cadre efficace et juste. Il est envisageable de fixer un certain nombre de critères qui font que des entreprises qui embauchent de manière plus durable […] puissent être récompensées ou sanctionnées. Il est normal qu’il y ait l’aspect positif et l’aspect plus contraignant. »

Ces nouvelles mesures d’assainissement de l’économie devraient être mises en place dans le courant de l’année 2018.

Macron face aux fonctionnaires

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C’est le premier défi de taille pour le nouveau président de la république française, Emmanuel Macron : les fonctionnaires lancent un mouvement géant de grève, mardi 10 octobre.

Ce mardi 10 octobre sera le jour du premier bras de fer de taille pour le nouveau gouvernement.

En effet, la totalité des organisation syndicales qui représentent les travailleurs de la fonction publique ont décidé d’appeler à la gréve et à la manifestation, dans toute la France, mardi 10 octobre.

C’est un première depuis 10 ans, dans un contexte de défiance et de rivalité entre les syndicats.

Cet appel intersyndical à la gréve vient en réaction au projet de réforme du travail porté par Emmanuel Macron.

Une réforme sur laquelle le président va avoir du mal à effectuer des concessions, puisqu’elle représente la grosse partie de ses promesses de campagne.

Les projets qui sont tout particulièrement à l’origine de la grogne des fonctionnaires sont les réductions d’effectifs, le gel des salaires et le retour du jour de carence, pour s’aligner sur les travailleurs du privé.

Lutte contre le tabagisme et hausse des prix : le contre-exemple allemand

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Si le prix du paquet de cigarettes a été multiplié par trois en France depuis 2000, les ventes de tabac résistent… notamment chez les jeunes. Un échec dont nul ne semble souhaiter tirer les leçons à l’heure de l’annonce du « paquet à 10 euros ». Pourtant d’autres modèles existent, notamment en Allemagne, où la décrue du tabagisme s’est faite au travers d’autres moyens que le coup de bambou fiscal.

En annonçant sa volonté de faire passer à 10 euros le prix du paquet de cigarettes à l’horizon 2020, la ministre de la Santé Agnès Buzyn, n’a fait que mettre ses pas dans ceux de ses prédécesseurs. De droite, de gauche, et désormais du centre. Depuis le début des années 2000, les hausses répétées du prix du tabac constituent l’alpha et l’oméga des politiques publiques françaises en matière de lutte contre le tabagisme.

Des hausses aux effets marginaux sur la consommation, que nos gouvernants reproduisent, cycle électoral après cycle électoral, pour mieux masquer l’absence de réelle stratégie dans la lutte contre la tabagie. Tandis que les prix flambent, la France continue de s’enfoncer dans les classements européens au point de constituer désormais avec la Grèce, la Bulgarie et la Croatie, le club des quatre mauvais élèves au-dessus de 35% de prévalence.

Année après année, la consommation se maintient en France, mais dégringole dans la plupart des autres pays d’Europe de l’Ouest et du Nord. A commencer par l’Allemagne, dont le modèle, moins stigmatisant pour les fumeurs, mérite d’être analysé et comparé à l’hexagone. Ne serait-ce que pour constater qu’une vision plus globale peut être un puissant levier pour diminuer le nombre de fumeurs.

Allemagne : tabac 2 fois moins cher, prévalence 3 fois moindre chez les jeunes

En Allemagne, le prix moyen d’un paquet de cigarettes se situe aux environs de 5,50 euros (globalement dans la fourchette moyenne de l’Union européenne) contre 7 euros aujourd’hui en France (et 10 euros à partir de 2020). Dans trois ans, le paquet de cigarettes sera donc deux fois plus cher en France qu’Outre-Rhin. Pour quels résultats ?

En 2017, 35,1% des Français assurent encore fumer quotidiennement. Un chiffre considérable, de 10 points supérieur aux taux de prévalence en Allemagne (25%). Un écart qui s’accroit encore très largement pour les jeunes de moins de 15 ans. En France, 26% d’entre eux fument tous les jours. Un chiffre impressionnant, et trois fois plus élevé qu’en Allemagne (9%).

Pourtant le gouvernement allemand adopte depuis longtemps une approche plus laxiste que ses homologues français. Outre le prix moins élevé du tabac, l’accès aux cigarettes est moins encadré (vente en machine), les autorisations de fumer dans les lieux publics dépendent des régions et non de l’état fédéral, et certaines publicités pour le tabac sont encore autorisées (dans les cinémas après 18 heures).

Or la consommation de tabac baisse en moyenne d’environ 7% par an en Allemagne grâce à des campagnes de prévention ciblées sur les jeunes, et conçues pour générer une image négative de la cigarette. Résultat : la perception du tabac est devenue très majoritairement négative auprès des adolescents et des jeunes adultes. « En Allemagne, la cigarette n’a plus sa place dans la vie de la jeunesse » s’est d’ailleurs réjouie la commissaire fédérale de la lutte contre la drogue, Marlene Mortler.

Au-delà de l’exemple allemand, la France se trouve à la dernière place européenne en ce qui concerne la part de la population n’ayant jamais fumé (42%). Un indicateur qui, plus qu’aucun autre, démontre les fragilités du modèle exclusivement punitif à la française.

La France a échoué à ringardiser le tabac

La politique de hausse des prix et les vexations et restrictions diverses qui visent les fumeurs depuis près de vingt ans (limitation des zones fumeurs, mentions sur la dangerosité puis paquet neutre, discours culpabilisant,…) ont échoué à faire baisser la consommation et à rendre le tabac moins désirable, moins « glamour », notamment auprès des jeunes. C’est cet échec fondamental que masquent les annonces des ministres successifs de la Santé.

Dans la plupart des pays d’Europe de l’Ouest et du Nord, mais aussi en Amérique du Nord, le tabac n’est plus un objet de désir chez les jeunes. La culture de la cigarette a disparu des collèges et lycées. Pourquoi fait-elle encore de la résistance en France ? C’est à cette question qu’il faut tenter de répondre pour apporter des solutions crédibles au tabagisme.

Selon l’historien Didier Nourrisson, fumer est une pratique sociale ancrée dans la culture française. « Aujourd’hui encore, fumer est un besoin social et quasiment démocratique. Ce besoin remonte à la Révolution française (…). C’est encore ancré dans l’esprit des gens. C’est une sorte d’héritage culturel qui se transmet inconsciemment de génération en génération », affirme-t-il, avant de noter l’impuissance des législations face à ce phénomène.

Didier Nourrisson s’interroge sur ce paradoxe français. « D’un côté, les Français veulent fumer et jouir de la vie, avec les risques que cela comporte. Ceci est bien accepté. Et d’un autre côté, la société française accepte que les fumeurs soient stigmatisés et qu’ils doivent sortir des bars et restaurants pour fumer ».

C’est donc bien à cet élément culturel propre à la France que le gouvernement devra tôt ou tard s’attaquer s’il souhaite faire baisser drastiquement le nombre de fumeurs. Mais rendre le tabac ringard ne se décrète pas aussi facilement qu’une hausse des prix. Fût-elle de plus de 30%.

Faillite aux lourdes conséquences pour Monarch

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La compagnie aérienne britannique Monarch a déposé le bilan. Les conséquences sociales de cette faillite risquent d’être très lourdes.

Le contexte concurrentiel pour les compagnies aériennes est extrêmement lourd en ce moment, avec de nombreuses compagnies low cost originaires de différents pays, qui arrivent sans cesse et cassent les prix.

Dans ce contexte de forte concurrence, comme pour l’industrie, le secteur aérien est victime d’une concurrence déloyale de la part de pays qui ne respectent pas les normes sociales européennes concernant leurs salariés.

Ainsi, lundi 2 octobre, l’Autorité britannique de l’aviation civile (CAA), a publié un communiqué de presse pour réagir à cette affaire. Ce communiqué cite le directeur général de l’organisme anglais, Andrew Haines, qui indique que « Nous savons que la décision de Monarch de cesser ses activités sera très pénible pour l’ensemble des clients et des employés ».

Compte tenu de ce contexte d’urgence, le CAA a été chargé par le gouvernement britannique, d’assurer le rapatriement des quelques 110.000 passagers, abandonnés sur la planète par la compagnie et qui devaient la prendre pour rentrer en Angleterre.

De son coté, le ministre des transport anglais, Chris Grayling, a expliqué aux micros de la BBC 5, que « Monarch a été victime d’une guerre des prix dans la Méditerranée ».

 

Michael Reza Pacha s’engage pour les énergies propres

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Alors qu’il vient de lancer sa société spécialisée dans le développement de l’énergie solaire, l’homme d’affaires Michael Reza Pacha a réussi le tour de force de convertir les habitants de Monaco à la mobilité électrique.

Michael Reza Pacha est le fondateur du groupe énergétique ENRROXS, basé à Dubaï. Si l’essentiel de son activité professionnelle est regroupé aux Emirats Arabes Unis, il partage sa vie entre ce pays et la principauté monégasque. A ce titre, il a récemment été nommé Secrétaire général de l’organisation lancée dans les années 70 par Grace de Monaco, le Monaco Ambassadors Club, ou MAC.

C’est dans l’exercice de ces nouvelles responsabilités, qu’il est parvenu à sensibiliser les citoyens monégasques à une thématique qui lui est chère : l’énergie renouvelable.

En effet, Michael Reza Pacha est sensible aux problématiques écologiques et au développement durable, convaincu que l’Homme doit modifier sa manière de consommer et de produire, afin de préserver son environnement. Logiquement, il s’est tourné vers la branche qui concerne le plus directement son secteur d’activité : les énergies renouvelables.

Ainsi, il a lancé une nouvelle entreprise, 4S, dont l’objectif est de produire et distribuer de l’énergie solaire sur les exploitations minières, particulièrement gourmandes en diesel. Un projet qu’il a lancé dans un premier temps en Afrique, avant de le développer à termes sur le reste de la planète.

La nomination de Michael Reza Pacha au poste de Secrétaire général du MAC s’inscrit donc dans une volonté de se tourner définitivement vers le développement durable, à l’image des engagements pris par la principauté et ses dirigeants.

D’ailleurs il n’aura pas fallu longtemps pour que les convictions écologistes de l’homme d’affaires de se propagent, puisque le MAC a décidé de produire une voiture électrique 100% monégasque, la Mini-Mac. Une idée dont Michael Reza Pacha est l’instigateur.

 

Glyphosate : premier couac gouvernemental

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Le gouvernement d’Edouard Philippe a connu l’un de ses premiers couacs, ce lundi 25 septembre, autour de l’interdiction du glyphosate.

Alors que le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a assuré, lundi 25 septembre au matin, devant les caméras de BFMTV et face aux micros de RMC, que le gouvernement avait pris la décision d’interdire l’utilisation du glyphosate avant la fin du quinquennat, le Premier ministre a fait savoir de son côté que rien n’était encore tranché sur ce dossier.

« Le Premier ministre a (…) arbitré pour faire en sorte que ce produit soit interdit en France, ainsi que tous ceux qui lui ressemblent et qui menacent la santé des Français, d’ici la fin du quinquennat », a ainsi déclaré Christophe Castaner.

Pourtant, une heure avant cette interview, le Premier ministre, Edouard Philippe, publiait un communiqué, où il expliquait qu’il souhaitait que les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique lui présentent « avant la fin de l’année, […] les conditions d’un plan de sortie ».

Et de réaffirmer « son engagement d’obtenir avant la fin du quinquennat des progrès significatifs vers l’interdiction ».

Une prise de position à l’encontre de son propre porte-parole…

 

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