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Etat des lieux du Made In France

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Eh oui ! La France produit encore à domicile. Que ce soit des slips, des chaussettes, des étendoirs ou des sacs-poubelles, le pays conserve une industrie moderne et efficace, loin des clichés d’un pays tourné à 100% vers les services, les startups ou le luxe.

Une industrie de production de biens à faible valeur-ajoutée perdure en France. C’est en tout cas ce qu’affirme l’ancien député Yves Jégo à l’origine il y a 7 ans du label « Origine France Garantie » qui ajoute : « Il y a une grande diversité des produits fabriqués en France, et souvent dans des secteurs où on ne s’y attend pas ». Aujourd’hui ce label concerne 600 entreprises. Pour l’obtenir il faut qu’au moins 50% de la valeur ajoutée soit créée dans le pays.

Ces entreprises se basent sur deux principes : innovation et modernisation. John Persenda, PDG de Sphère, le confirme quand il présente les chaines de production du groupe présentes en Normandie, en Lorraine et dans la Loire ; elles sont ultra-modernes. Aujourd’hui le groupe produit 70% de sa production en France et emploie 700 personnes.

Quels sont les arguments en faveur du Made In France ? Fabienne Delahaye qui préside la Mif expo, le salon du Made In France qui aura lieu en novembre, confie quelques éléments de réponse : préoccupations environnementales, soutien à l’emploi local ou défense d’un savoir-faire national. Dans une étude Ifop datée de 2016, 7 consommateurs sur 10 déclaraient « être plus vigilants » à la mention Made In France à l’achat.

Mali : Aliou Diallo au-dessus de la mêlée politicienne

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Aliou Diallo, le faiseur de roi de la politique malienne depuis la surprenante troisième position obtenue lors de la présidentielle de juillet-août, s’est fait discret depuis la proclamation des résultats. Loin du brouhaha des politiciens de carrière, et malgré de nombreuses sollicitations, il conserve une position mesurée, conscient d’être devenu l’un des points d’équilibre de la vie politique malienne.

Il faut dire qu’il n’avait d’autre choix que de rester au-dessus de la mêlée après la fin du premier tour. Comme la plupart des candidats de la plateforme qui contestaient le premier tour, il a pris avec beaucoup de recul le choix de Soumaila Cissé de se lancer seul dans un illusoire second tour qui ne tenait pas compte de la position collective de boycotter ce scrutin. Un choix d’abstinence qui paie aujourd’hui puisqu’il est considéré comme une figure sage et cohérente au sein d’une opposition dont la position laisse les maliens perplexes.

Depuis près d’un mois, le camp du candidat malheureux, Soumaila Cissé, a fini par démystifier sa frange de l’opposition. Après s’être déclaré vainqueurs d’un scrutin qu’ils ne pouvaient pas remporter, la dernière trouvaille est d’appeler à une cotisation populaire pour l’organisation de marches pacifiques qui se succèdent depuis quatre semaines sans résultat palpable.

Malgré les appels du pied des uns et des autres, Aliou Diallo, fort de ses résultats au premier tour de la présidentielle (troisième homme du scrutin avec plus de 8% des voix malgré son statut de candidat indépendant et de novice en politique), a fait le choix de rester au-dessus de la mêlée politicienne. Voix d’une jeunesse à laquelle il a redonné espoir, il a conscience qu’il ne peut pas se perdre en polémiques déjà tranchée par une Cour Constitutionnelle qui, aussi décriée soit-elle, reste la plus haute juridiction nationale. Le Président proclamé élu est par ailleurs félicité à tours de bras par la communauté internationale qui parait plus soulagée par l’issue globalement pacifique du scrutin. Pour le camp d’Aliou Diallo, la bataille collective du premier tour a été gâchée par l’acceptation d’un second tour qui valide automatiquement le résultat du premier tour. Il faut donc se résigner à se tourner vers l’avenir et à consolider la nouvelle voix qu’il a ouverte.

En effet, au-delà même de ses électeurs du 29 juillet, Aliou Diallo représente désormais une voix qui compte dans la politique malienne. La voix de l’espoir et du changement que tant de Maliens appellent de leurs vœux, et qui n’a jamais semblé aussi accessible. La voix de la sagesse et le garant d’une certaine stabilité au Mali.

Contrairement à ses concurrents de la présidentielle, Aliou Diallo n’est pas un professionnel de la politique. Il ne s’est pas engagé par carriérisme ou par opportunisme, mais au nom d’une certaine idée du Mali. « Aliou Diallo est venu pour sortir son pays de l’ornière dans laquelle les politiciens l’ont placé depuis plus de trente ans, en délaissant les besoins profonds de la population au bénéfice d’une petite élite », rappelle un jeune mécanicien de la capitale.

C’est fort de ce message, qui a sous-tendu toute sa campagne, qu’Aliou Diallo aborde déjà l’après-présidentielle. Comment garantir aux Maliens les conditions d’un changement profond qui permette de ramener la paix, de relancer l’économie du pays et de faire baisser massivement le chômage sans être Chef de l’Etat ? Comment tout autant lutter contre le terrorisme dans le nord et le centre du pays sans contrôler l’exécutif ? Pour lui la solution est toute trouver dans une forte présence de son parti, l’ADP-Maliba dans les rangs de l’Assemblée nationale. Officieusement, on évoque déjà la constitution de listes dans les fiefs qui se sont dégagés lors de la présidentielle.

Mais le point fort de la stratégie d’occupation de la scène politique est le combat pour la relecture de la loi électorale afin de renforcer les mécanismes de contrôle des élections. « Si on ne fait pas en sorte de corriger les lacunes constatées lors de la présidentielle, la même chose se produira aux législatives », affirme l’un des proches d’Aliou Diallo. A cet effet, ses équipes travaillent déjà à l’élaboration d’une proposition de loi qui devrait être présentée lors de la rentrée parlementaire à venir.

Les revenus de la contrefaçon explosent

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Depuis toujours, la contrefaçon de produits est un véritable marché à part entière. Cigarettes, parfums, marques de luxe… Tout y passe. Depuis la victoire de l’équipe de France en coupe du monde, la contrefaçon des produits dérivés, notamment du nouveau maillot de l’équipe de France, a bondi. 

Le marché financier du football

A l’approche d’importants évènements sportifs comme la coupe du monde ou encore la coupe d’Europe, les recettes générées par les produits dérivés sont colossales. Le merchandising n’est plus considéré comme une façon de mettre de la couleur dans les stades. « Aujourd’hui, les clubs ont adoptés une réelle orientation business et pensent « marque » et « cible ». Il s’agit d’un moyen non négligeable de faire rentrer de l’argent dans un club, au même titre que les revenus liés au sponsoring ou à la billetterie.
En France, sans surprise, le podium du merchandising est composé des clubs les plus populaires de l’hexagone. Le PSG avec 28,6 M€ gagnés en 2014, devance l’OM avec 10 M€ et l’OL avec 8,8 M€. Le club de la capitale s’est même fixé un objectif de 90 M€ de recettes d’ici 2020″, explique un site spécialisé.

La contrefaçon : des milliers d’euros, à l’image du véritable merchandising

Depuis la victoire de la France le 15 juillet dernier, les supporters attendaient avec impatience le nouveau maillot, arborant deux belles étoiles. Pour les plus patients et fan de la première heure, les premiers maillots étaient disponible durant le mois d’août, avant d’être en rupture de stock totale. Pour se le procurer, il faut débourser la somme de 140 euros. Mais certaines entreprises ont compris le filon et ont décidé, elles aussi, de vendre des t-shirts. Comptez entre 20 et 40 euros. Mais comment cela est-ce possible ? Tout simplement par le biais de la contrefaçon… Un marché de plus en plus lucratif. Mais attention, puisque cela est puni par la loi.

Un encadrement des Airbnb dans la capitale ?

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Il y a quelques semaines, la plateforme de location entre particuliers Airbnb était au cœur d’une polémique intense. En effet, la plupart des locations proposées seraient illégales. Afin de rectifier le tire, Ian Mossat, adjoint chargé du logement à la mairie de Paris, propose un encadrement strict d’Airbnb dans la capitale. 

Un logement sur quatre ne sert plus à loger les Parisiens

Ce jeudi, Ian Mossat présente sa requête. Dans quatre arrondissements de la capitale, il souhaite que les locations d’appartements via Airbnb soit interdites. En effet, il déplore la situation, qui devient critique pour les Parisiens eux-mêmes. « Un logement sur quatre ne sert plus à loger des Parisiens. Si on ne fait rien dans le centre, il n’y aura plus d’habitants : comme sur l’île Saint-Louis, on va finir par avoir un nombre d’habitants en déclin, des commerces de bouche transformés en boutique de fringues ou de souvenirs. On sera dans un musée à ciel ouvert !« , a-t-il déclaré.

Interviewé par le journal le Parisien, l’adjoint au logement a déclaré constater une perte sèche de 20 000 logements, principalement dans les arrondissements du centre de Paris. « Sous la pression d’Airbnb, des quartiers entiers se métamorphosent. Les commerces de bouche sont remplacés par des boutiques de fringues. La spéculation immobilière prend de l’ampleur. Airbnb menace l’âme et l’identité d’un certain nombre de quartiers. Nous ne pouvons pas rester inertes face à cette situation. Toutes les grandes villes du monde sont confrontées à ce problème. Si nous ne régulons pas Airbnb, nous n’aurons plus d’habitants dans nos centres-villes« , déplore-t-il.

Quelles mesures sont prévues ?

Afin de lutter contre cette désertification des Parisiens dans leur propre ville, les élus ont conjointement décidé de mettre en place certaines mesures, visant à réguler le marché Airbnb. « Désormais, un propriétaire n’a pas le droit de louer son logement plus de 120 jours par an. Nous avons renforcé les contrôles avec pour résultat un peu plus de 1,3 M€ d’amendes depuis janvier 2018 et une baisse du nombre d’annonces. Mais il faut aussi responsabiliser les plateformes. Nous avons plaidé auprès du gouvernement pour que celles qui continuent à publier des annonces illégales, au-delà de 120 nuits par an, soient pénalisées. Elles sont complices et doivent être frappées au porte-monnaie pour les remettre au pas. Ce sera le cas avec la loi Elan qui doit être prochainement adoptée« , explique-t-il.

Le crédit à la consommation séduit de plus en plus

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Au quotidien, des milliers de personnes s’adressent auprès de leur banque pour contracter un crédit à la consommation. Il le permettra d’acheter de l’électroménager, une nouvelle voiture ou encore de réaliser des travaux importants. 

62 % de la population a déjà contracté un crédit à la consommation

Au total, ce sont plus de 1 000 milliards d’euros qui ont été empruntés. Le crédit à la consommation est en forte augmentation à cause des taux d’intérêt proposés par certains établissements. Ceci concerne notamment l’immobilier, qui est de nouveau orienté à la baisse. « Ce type de crédit séduit de nouveau, alors qu’il a longtemps suscité la méfiance. Pour rappel, près de 62 % de la population en ont contracté un et 33 % sont encore entrain de le rembourser », expliquent plusieurs médias.

La finance automobile reste la plus concernée

« L’emprunt moyen pour un crédit à la consommation augmente très légèrement à 13.684 euros (+600 euros par rapport à 2016), pour un emprunteur toujours âgé de 39 ans, une durée globalement stable (+2 mois) et la demande reste comme tous les ans plus particulièrement concentrée sur le financement automobile« , constate Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com

Des profils particuliers ?

« Cependant, le montant moyen emprunté augmente également tous les ans sur tous les types de projets, la baisse des taux, qui bénéficie aussi aux crédit à la consommation, permet en effet d’emprunter plus à mensualité équivalente », ajoute-t-elle.

« Environ 70% des emprunteurs qui nous sollicitent pour un crédit auto sont des hommes et sont âgés de 36 à 38 ans. Nous constatons également que c’est en Ile-de-France que les montants empruntés sont les plus importants avec un crédit auto moyen de 15.283 euros. Un montant qui diffère selon le type de véhicule financé. Dans la région IDF, pour une voiture neuve, l’enveloppe s’élève à 19.798 euros contre 12.171 euros pour une voiture d’occasion. Une donnée à mettre en parallèle avec des revenus plus importants que dans les autres régions ».

Amazon franchit les 1000 milliards de capitalisation boursière

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Pour Amazon, la rentrée est plutôt bonne. En effet, les chiffres dévoilés le prouvent. Amazon a enfin franchit les 1000 milliards de capitalisation boursière et se hisse donc aux côtés d’Apple, géant de la téléphonie mobile. 

Leader américain du commerce

Mondialement connue, la plateforme de vente Amazon à de quoi couler des jours heureux. En effet, mardi 4 septembre, elle a été estimée à plus de 1000 milliards de capitalisation boursière, un mois après le géant Apple. « La capitalisation boursière cumulée de ces deux groupes équivaut quasiment à la richesse produite par la France en 2017, soit un produit intérieur brut de 2 291,7 milliards d’euros », précise le journal le Monde.

Un avenir incertain pendant longtemps

Pendant longtemps, la plateforme de Jeff Bezos n’a pas gagné d’argent dans son activité de distribution. Durant cette période, cela a permis de donner de l’espoir à ses concurrents… Mais plus motivé que jamais, le fondateur et directeur d’Amazon a « su étendre ses activités et se diversifier dans le cloud computing, source de profits », explique le Figaro.

Plus que rentable avec 1,8 milliards de dollars pour 178 milliards de chiffre d’affaires l’année dernière, Amazon a largement les moyens d’investir afin de continuer sa révolution dans le commerce, ainsi que de « racheter des acteurs traditionnels ».

Les investisseurs sont désormais convaincus qu’Amazon, fondée en 1994, est capable de dégager des profits solides.

Coca-cola : une augmentation qui passe mal

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Les fermants clients de la célèbre marque de soda Coca-Cola ont eu une mauvaise surprise tout au long de l’été. En effet, les consommateurs ont pu constater l’augmentation du prix des bouteilles… et la diminution de celles-ci. 

Augmentation des prix et diminutions des contenants

Pendant l’été, les bouteilles de 2 et 1,5 litres de Coca-Cola ont été remplacées par des bouteilles plus petites. En parallèle, le prix du litre a augmenté. Et cette nouveauté de la rentrée n’a pas échappé aux consommateurs. « Mais ca fait longtemps que le coca a augmenté ! avant j’achetais du coca cherry en 1,5L puis il est passé a 1,25L pour le même prix ( même un poil plus cher)«  », peut-on lire sur le compte Twitter d’une internaute.

« La raison de cette augmentation dissimulée ? La nouvelle mouture de la taxe soda mise en place au mois de juillet. Créée en 2012, et mise en place au mois de juillet pour lutter contre les boissons trop sucrées, elle taxe les boissons qui contiennent du sucre et plus il y en a, plus l’industriel est taxé », explique la chaine d’informations BFMTV.

Le marketing derrière cette augmentation

« La bouteille de 2 l vendue en moyenne 1, 71 € est remplacée par une bouteille de 1,75 l au prix de 1,76 €. Celle de 1,5 à 1,42 € est passée à un contenant de 1,25 l et coûte désormais 1,48 €. Même si la différence se joue à quelques centimes d’euros, elle n’est pas du goût des clients qui se sentent, à juste titre, trompés. Pour faire face à cette nouvelle législation, le géant américain a eu recourt à une pratique marketing appelée downsizing qui consiste à diminuer la quantité de produit dans le packaging habituel, pour rendre moins visible une augmentation de prix. Tout en assurant qu’il le fait pour le bien du consommateur, car des contenants réduits aboutissent forcément à moins de sucre aval », ajoute-t-elle.

 

 

Free : de grosses difficultés financières

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Une rentrée difficile pour l’opérateur téléphonique Free. Après avoir perdu plus de 200 000 abonnés au deuxième trimestre 2018, Free ne semble pas réussir à remonter la pente. 

La crise s’amplifie

Ce mardi, les résultats publiés montrent très clairement que Free est en grande difficulté et s’essouffle peu à peu. Depuis sa lancement en 2012 et pour la première fois, l’opérateur perd énormément de clients. Ils sont quelque 200 000 à avoir quitté l’opérateur, au profit d’autres. « En parallèle, dans le fixe, son activité cœur, le désamour des clients continue. Après avoir cédé du terrain pour la première fois au début de l’année (19.000 abonnés de moins en trois mois), le groupe n’a pas réussi à inverser la tendance. Au deuxième trimestre, ce sont 28.000 détenteurs de Freebox qui ont été séduits par les sirènes de la concurrence », explique le site spécialisé « Les Echos ».

Pour mieux se rendre compte de la chute de Free, le simple constat des chiffres suffit. En mars 2018, tous les forfaits de Free Mobile se comptaient au nombre de 13 825 000. En juin 2018, ce chiffre tombait à 13 625 000, soit une perte directe de 200 000 abonnés.  L’opérateur de téléphonie mobile explique ce recul « en raison de la concurrence accrue sur les offres d’entrée de gamme ». La totalité des abonnés perdus bénéficiaient d’un abonnement à deux euros.  « Il devient donc inévitable pour Free d’enrichir son offre low cost. Xavier Niel a d’ailleurs annoncé en mai dernier l’arrivée d’une nouvelle offre mobile à moyen terme tout en faisant savoir qu’au contraire du forfait 100 Go à 19,99€/mois, celui à deux euros n’a pas connu de véritables évolutions. Par conséquent, tout porte à croire que ce forfait sera donc boosté, la réalité des chiffres le prouve aujourd’hui« , précise « Les Echos ».

 

Prélèvement à la source : le sursis plus que d’actualité

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Depuis plusieurs jours, la rumeur selon laquelle le lancement du prélèvement à la source ne prendrait pas effet en janvier prochain fait rage. Alors que plusieurs ministres martelaient qu’il n’en serait rien, un report semble au goût du jour. 

Initialement, le report a été démenti

« Des doutes semblent persister alors que pourtant depuis plusieurs jours les contribuables voient arriver dans leur boîte aux lettres leur avis d’imposition 2018 et qu’une vaste campagne de communication a été lancée dimanche dans les médias », précise le journal du Figaro. D’après Le Canard enchaîné, Emmanuel Macron aurait «en privé» fait part de ses réserves sur cette réforme lancée sous François Hollande et déjà reportée d’un an. «On se donne jusqu’au 15 septembre pour voir si on le fait ou pas», aurait-il confié à sa garde rapprochée durant le week-end. Mais récemment, des soucis techniques et politiques font hésiter le gouvernement. Cette réforme sera-t-elle lancée en janvier 2019 ? Une réunion décisive aura lieu mardi au cœur du gouvernement, à l’Elysée.

La mesure toujours en sursis

« Selon un document ultra-confidentiel de la direction générale des finances publiques (DGFIP), les tests menés ont fait apparaître de très nombreuses erreurs, jusqu’à 352 000 en février. Et il n’y a « a priori pas de possibilité de s’en prémunir », indique ce document. Les sources de dysfonctionnements seraient multiples : lors des tests, le système amenait certains contribuables à payer l’impôt d’un homonyme en plus du leur ou de payer plusieurs fois leur propre impôt », explique le journal le Monde. Le document évoque un « effet marée noire », selon Le Parisien. Il précise également que les employeurs (entreprises ou organismes publics), auquel échoira dorénavant la tâche de collecter l’impôt sur le revenu, ne sont pas tous prêts. Dimanche, sur BFM-TV, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, ne s’est pas opposé à la mesure mais a réclamé que « toutes les garanties techniques (puissent) être apportées à 100 % par le ministre des comptes publics et son administration ».

 La réponse devrait être rapidement connue.

 

 

Les frais bancaires revus à la baisse ?

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Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a annoncé vouloir revoir les conditions de frais facturés par les banques. Cette mesure concernerait la partie de la population la plus fragile et moins à l’aise financièrement. Le ministre espère la totale coopération des banques. 

Les banques coopèrent avec le gouvernement

Ce lundi, le gouvernement a présenté aux banques françaises les engagements qu’il attend d’elles pour une meilleure maîtrise des frais d’incident bancaire appliqués aux publics fragiles, dans l’optique de les soulager. Le ministre de l’Economie a donc décider de présenter trois mesures aux banques lors d’une rencontre commune. « François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, Laurent Mignon, président de la Fédération bancaire française (FBF) et les membres du comité exécutif de la FBF. Ces mesures prendront la forme d’engagements volontaires », précise la chaine d’informations BFMTV.

« Je souhaite que nous parvenions à un plafonnement des frais bancaires à 200 euros par an maximum pour les personnes les plus fragiles, celles qui bénéficient de ce qu’on appelle l’offre spécifique. Aujourd’hui, ceux qui sont les plus modestes sont ceux qui sont le plus exposés à ces frais bancaires. Certains, qui ont peu de revenus, pas de salaire, peuvent payer jusqu’à 400, 500, 600 euros par an de frais bancaires. C’est inacceptable », a déclaré Bruno Le Maire.

3 euros pour les plus démunis

L’offre prévue par le ministre de l’Economie prévoit un ensemble de service, comme la tenue de compte bancaire, carte de retrait et paiement ou encore possibilité d’effectuer des virements et des prélèvements. Cette offre serait proposée au tarif de 3 euros maximum par mois.

« Je souhaite 30% d’augmentation de cette offre spécifique pour les personnes les plus fragiles », a ajouté le ministre, expliquant que « l’offre spécifique aujourd’hui, c’est 375.000 personnes, ce n’est pas assez ». « En troisième lieu, je souhaite aussi qu’on élargisse notre réflexion à tous les Français, tous ceux qui payent aujourd’hui des frais bancaires qui sont trop importants, et qu’on ait notamment un système d’alerte et de prévention qui soit beaucoup plus efficace que celui dont nous disposons aujourd’hui », a ajouté le ministre.

 

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