Accueil Blog Page 27

Walt Disney : le nouveau CEO, Bob Chapek, siège au conseil d’administration

0
Bob Chapek, nouveau CEO de Walt Disney.

 

Walt Disney a annoncé, mercredi 15 avril, la nomination de son directeur général (CEO) Bob Chapek comme nouveau membre de son conseil d’administration. L’ex président de Disney Parks a été désigné CEO du géant des médias et du divertissement en février dernier.

Comme prévu depuis fin février, lors de sa nomination en tant que CEO, Bob Chapek a rejoint le conseil d’administration de Walt Disney le mercredi 15 avril 2020. Selon Susan Arnold, directrice principale indépendante du conseil d’administration de Disney, et Robert Iger, ancien PDG et maintenant président exécutif et président du conseil d’administration, Bob II « a fait preuve d’un leadership remarquable face à des défis sans précédent qui étaient inimaginables quand il est devenu PDG il y a à peine sept semaines ».

Moins charismatique, mais intelligent et organisé 

Bob Chapek est décrit par ses collègues comme moins charismatique que Robert Iger, celui qui a fait de Walt Disney ce qu’il est aujourd’hui. Mais on reconnait en lui un dirigeant « très intelligent et organisé ». Cela pourrait donc faire de lui le parfait successeur de l’actuel président du conseil d’administration.

Avant de rejoindre Walt Disney, M. Chapek a travaillé dans la gestion de marque chez HJ Heinz Company et dans la publicité chez J. Walter Thompson, dans les années 1980. Il débarque chez Disney en 1993 en prenant un poste dans l’unité de divertissement du groupe. Lorsqu’il devient président de cette unité, il lance la stratégie bien connue et souvent critiquée du « Disney Vault », pratique consiste à sortir ses films emblématiques en vidéo domestique pendant une durée limitée. Il a également signé de nouvelles offres de distribution numérique pour Disney telles que iTunes d’Apple.

Walt Disney Parks and Resorts porte la griffe de Chapek

En 2009, Chapek a été promu président de la distribution pour Walt Disney Studios, où il a été chargé d’étendre la distribution numérique de Disney et de convertir les films Disney en Blu-Ray. De 2011 à 2015, il prit successivement le poste de président de l’ancien Disney Consumer Products, président de la distribution de Walt Disney Studios et président de Walt Disney Studios Home Entertainment, où il a dirigé l’organisation vers des performances record et joué un rôle clé dans la commercialisation des activités cinématographiques du Studio.

Le 23 février 2015, Chapek fut nommé directeur de Walt Disney Parks and Resorts. Au cours de son mandat, les parcs Disney ont enregistré les investissements et l’expansion les plus importants de ses soixante ans d’histoire. Il a notamment piloté l’ouverture réussie de Shanghai Disney Resort et de Disneyland Paris.

Titulaire d’un Bachelor en microbiologie à l’Université de l’Indiana

Robert Chapek est né en 1960 d’un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale et d’une ouvrière. Pendant son enfance, sa famille partait chaque année en voyage à Walt Disney World. Chapek est diplômé de la Clark High School (1977), à Hammond, dans l’Indiana. En 1981, Il a obtenu un Bachelor en microbiologie à l’Université de l’Indiana. Et en 1984, il a décroché un Master d’Administration à l’Université d’État du Michigan.

Confinement : vive le bio ?

0
Des légumes et fruits en vente.

 

La croissance du bio, que l’on constate déjà depuis plusieurs années, s’est accélérée ces dernières semaines, selon le cabinet Nielsen, qui note une augmentation de 48% de la valeur du panier moyen bio en cette période de confinement due au coronavirus. Cette crise sanitaire pourrait même permettre au bio de « convaincre de nouvelles cibles » et de « conquérir de nouveaux territoires ». 

Le panier moyen passe de 40 euros à 59 euros

Depuis le début du confinement, la dynamique de la consommation bio accélère. En effet, même si la plupart des gens se rendent dans les supermarchés, les achats en magasins bio spécialisés (Biocoop, Naturalia, La Vie Claire, Bio C’bon, Naturéo …) connaissent une forte croissance. « La valeur du panier moyen y a augmenté de 48%, passant d’environ 40 euros à 59 euros depuis la mi-mars », relève Alexandre Fantuz, directeur marketing de Biotopia, panéliste en magasins bio, cité par Nielsen. Le cabinet relève une croissance globale des ventes des produits bio de 63% par rapport à la même semaine l’an passé, contre 40% pour les produits conventionnels. Cet écart de 23 points est en outre supérieur à celui enregistré début février.

En termes géographiques, la croissance du bio, bien que visible dans tout l’Hexagone, est plus forte dans le nord et le nord-ouest, ainsi que dans l’est et le sud-ouest, où « les familles sont plus représentées », analyse Nielsen. Ces  départements enregistrent d’ailleurs les plus grands écarts de croissance entre produits bio et produits conventionnels. En revanche, en région parisienne (notamment à Paris), la tendance est plus limitée alors que la population consomme habituellement beaucoup plus de produits bio. Cette situation dérive certainement de l’« exode » constaté au début du confinement.

Pourquoi cette percée du bio ?

Plusieurs phénomènes peuvent expliquer cette percée du bio en cette période de crise sanitaire. « D’abord, ces produits, perçus comme plus naturels, sont recherchés surtout en période de doute où les produits vus comme globalisés sont sous le feu des critiques » souligne Antoine Lecoq, analyste chez Nielsen. Ensuite, ces rayons subissent moins de ruptures d’approvisionnement que le conventionnel : « Quand les rayons sont vides, il y a plus de chance de pouvoir encore trouver des produits bio en rayon », précise-t-il. En outre, le recentrage sur le commerce de proximité, où le poids du bio est plus important, favorise cette tendance. Enfin, il y a l’augmentation des repas à domicile pour les produits de base fortement consommés par les familles, « qui sont aussi de grandes consommatrices du bio ».

Ce dynamisme du bio persistera-t-il après la crise sanitaire ?

Selon le cabinet Nielsen, le contexte particulier de la crise pourrait permettre au bio de « convaincre de nouvelles cibles » et de « conquérir de nouveaux territoires ». Ce phénomène pourrait également bénéficier à « l’ensemble des produits aux promesses alternatives (végétaux, écologiques, locaux…) ».

Confinement : les Français en profitent pour faire des économies

0
Une jeune fille sur son lit en entrant de lire (Paderborn, Allemagne).

 

Pendant la période de confinement, les Français envisagent essentiellement de faire du rangement chez eux, de passer plus de temps avec leurs proches et de prendre du temps pour la lecture. Résultat : les trois quarts (75%) d’entre eux ont ralenti leurs dépenses et font des économies.

Moins de courses, moins de gaspillage, de meilleurs choix

Ranger sa maison, téléphoner à ses proches et lire beaucoup peuvent faire énormément de bien à nos finances. En effet, ces activités nous empêchent de dépenser et de consommer tout le temps. Selon une étude publiée par l’Observatoire Cetelem et datée de mars, 75 % des Français estiment avoir ralenti leurs dépenses et réaliser des économies depuis le début du confinement. Ils ont pu faire des économies sur d’autres postes budgétaires en prenant le temps de faire des changements. Par exemple le choix d’une banque moins chère, la réduction des courses et des dépenses d’énergie en quittant les tarifs réglementés.

La baisse des dépenses représente une bonne nouvelle car dans le même temps, plus des deux tiers des sondés (68%) s’inquiètent des conséquences de l’épidémie pour leur pouvoir d’achat et leur épargne, des conséquences sur l’économie française (88%) ou encore du maintien de leur emploi (49%).

Les Français bien équipés pour faire face au confinement

Ils sont également 57 % à envisager le confinement comme une parenthèse avant de reprendre leur vie comme avant. Il faut toutefois souligner que cette crise majeure et unique pourrait durer. Interrogé jeudi soir sur TF1, le Premier ministre a reconnu que « le déconfinement, ça n’est pas pour demain matin ». Les Français devraient donc rester chez eux « au moins jusqu’au 15 avril » et « probablement plus longtemps ».

Mais, dans l’ensemble, les Français se sentent bien équipés pour faire face au confinement. Au moins 39 % d’entre eux indiquent avoir fait quelques stocks de produits alimentaires et 31 % avoir acheté plus que d’ordinaire des produits d’hygiène. Un chiffre qui grimpe à 55% chez les plus jeunes, qui sont un tiers (30%) à s’être déplacés pour traverser cette période de façon plus confortable.

Les Français se méfient de l’isolement social

Par ailleurs, face à l’épidémie, les Français se montrent inquiets pour leur propre santé (70%), mais aussi et surtout par celle de leurs proches (86%). Malgré une confiance unanime (97%) dans le système médical, ils redoutent à 42% d’avoir à consulter un médecin en ces temps de saturation. En outre, ils se méfient de l’isolement social (53%), de la déprime (38%), de l’anxiété (38%), de la perte de sommeil (38%) ou encore de l’ennui (37%).

Coronavirus : le fonds de solidarité maintenu tant que l’état d’urgence sanitaire persistera

0
Un boulanger au travail.

 

Le fonds de solidarité mis en place par le gouvernement français pour soutenir les petites entreprises pénalisées par l’épidémie de coronavirus en cours sera maintenu tant que l’état d’urgence sanitaire persistera, a annoncé lundi Bruno.

Un élargissement de 70% de perte de chiffre d’affaires à 50%

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé ce lundi 30 mars que « Le fonds de solidarité sera maintenu tant que durera l’état d’urgence sanitaire, (…) tant qu’il y a confinement ». Mis en place par le gouvernement français, ce fonds vise à aider les petites entreprises pénalisées par l’épidémie de coronavirus en cours. Celles dont l’activité s’est arrêtée ou celles qui se retrouvent durement affectées par la crise économique liée à la pandémie.

Alors que le gouvernement a décidé de la prolongation des mesures de confinement au moins jusqu’au 15 avril en France, Bruno Le Maire a par ailleurs évoqué un élargissement à venir des aides apportées par ce fonds. Pour bénéficier de la somme forfaitaire mensuelle de 1.500 euros d’aide, les entreprises devaient jusqu’ici avoir soit été contraintes de fermer, soit avoir enregistré une perte de 70% de leur chiffre d’affaires par rapport au mois de mars 2019. « Ce chiffre de 70% (…) sera ramené à 50% de perte de chiffre d’affaires au mois d’avril, pour couvrir un nombre encore plus important de personnes », a précisé le ministre.

Bruno Le Maire a également souligné que lors du réexamen du fonctionnement de ce fonds, prévu début avril avec les organisations professionnelles et les régions, la somme complémentaire de 2.000 euros dont peuvent bénéficier au cas par cas toutes les entreprises menacées de faillites sera probablement revue en hausse.

Les très petites entreprises, « les grands oubliés des mesures de soutien à l’économie » ?

La confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), a jugé lundi dans un communiqué que les indépendants – artisans, commerçants, professions libérales ou micro-entrepreneurs – étaient « les grands oubliés des mesures de soutien à l’économie ». Elle propose donc la mise en place pour les indépendants d’une « indemnité de perte de gains » correspondant à un mois de revenus. La CPME suggère en outre que le coût soit de cette mesure « imputable aux régimes sociaux auxquels les travailleurs indépendants cotisent spécifiquement ».

Samsung : des téléviseurs QNED plutôt que des QD-OLED en 2021 ?

0
Un téléviseur OLED de Samsung dans un mur (image Samsung).

 

Selon des informations recueillies par Clubic, Samsung travaillerait déjà sur les prochains téléviseurs qui remplaceront les QD-OLED, présentés au CES 2020. Il s’agit des écrans QNED (Quantum Nano Emitting Diode) qui auraient notamment l’avantage d’améliorer la luminosité de la dalle et d’en allonger la durée de vie, mais aussi et surtout d’éviter tout phénomène de burn-in associé à l’OLED.

Des défauts déjà détectés dans les téléviseurs QD-OLED

En marge du CES 2020 (du 7 au 10 janvier à Las Vegas), Samsung Display, la filiale du fabricant sud-coréen en charge de la R&D des différentes dalles, avait présenté ses prototypes de téléviseurs QD-OLED à quelques clients triés sur le volet. Ces téléviseurs, qui bénéficieraient des avantages des technologies OLED et QLED, offriraient un contrôle individuel des pixels, et donc un contraste infini tout en augmentant la luminosité maximale et la couverture de l’espace colorimétrique grâce aux boîtes quantiques. Si l’on en croit la feuille de route de Samsung, cette technologie hybride devrait voir ses premiers modèles lancés sur le marché d’ici 2021.

Mais, alors qu’il n’a pas encore pris forme, ce projet pourrait se voir ranger au placard pour un autre. Le QD-OLED contiendrait plusieurs défauts, déjà mis au jour par quelques privilégiés au CES 2020. Ils ont notamment pointé du doigt une sensibilité au phénomène de burn-in (marquage de la dalle, ou « brûlure d’écran ») et des rendements assez limités en termes de luminosité. Ce téléviseur aurait également un fort coût de production.

Des Micro LED bleues au lieu des diodes organiques (OLED) bleues

Samsung a donc l’intention de le remplacer par une technologie plus prometteuse. En effet, d’après le rapport publié sur le site Web Display Supply Chain, le géant sud-coréen planche actuellement sur la technologie QNED, acronyme de Quantum Nano Emitting Diode. Le QNED fonctionnerait à peu de chose près de la même manière que le QD-OLED, avec cependant une exception de taille. Au lieu des diodes organiques (OLED) bleues, cette technologie dispose de nouvelles Micro LED bleues, appelées Nanorod LED. Celles-ci génèrent de la lumière bleue à partir de nitrure de gallium (GaN).

Ces LED GaN Nanorod permettraient d’atteindre de meilleurs rendements, d’améliorer la luminosité de la dalle et d’en allonger la durée de vie et surtout d’éviter tout phénomène de burn-in associé à l’OLED. En outre, leur coût de production serait moindre parce qu’elles n’ont pas besoin de l’encapsulation.

Si ces prototypes remportent les faveurs du géant, ce dernier pourrait rapidement convertir les lignes QD-OLED en QNED, d’autant que cette technologie s’adapte facilement aux écrans des smartphones. Le déploiement des nouveaux téléviseurs QNED pourrait alors intervenir d’ici le premier semestre 2021.

Homéopathie : Boiron prévoit supprimer 600 postes et fermer son usine du Loir-et-Cher

0
Des préparations homéopathiques chez Boiron.

 

Le laboratoire Boiron a annoncé mercredi qu’il supprimera plus de 600 postes en France, soit environ un quart de l’effectif dans le pays. Il prévoit aussi la fermeture d’une de ses trois usines et de douze autres petits sites. Le groupe met cette décision sur le compte du déremboursement de l’homéopathie décidée par le gouvernement.

69 postes concernés dans l’usine du Loir-et-Cher

Boiron ne se porte pas très bien. Le laboratoire a annoncé mercredi la suppression prochaine de 646 postes ainsi que la fermeture de treize sites, dont une de ses trois usines, située à Montrichard non loin de Tours, dans le Loir-et-Cher. Dans le détail, 69 postes disparaîtront au sein du site du Loir-et-Cher qui devrait fermer ses portes au second semestre 2021. Notons que les deux autres usines du groupe se trouvent à Messimy (Rhône), le siège historique de Boiron, et à Montevrain, en Seine-et-Marne.

Les autres postes visés se trouvent dans les différents sites de préparation et de distribution, chargés de préparer les commandes passées par des pharmacies suite aux prescriptions de médecins. Douze fermeront leurs portes d’ici peu (à Avignon, Belfort, Brest, Grenoble, Limoges, Niort, Paris-Bois d’Arcy, Paris-Ivry, Pau, Rouen, Strasbourg et Toulon) sur les vingt-sept que compte Boiron en France.

« Nous ferons tout pour limiter l’impact social de ce projet de réorganisation »

En parallèle, Boiron annonce la création de 134 postes au siège pour renforcer les fonctions commerciales et les affaires réglementaires. Le fabricant explique qu’il se réorganise pour avoir un maillage territorial plus offensif, mais surtout pour pouvoir s’adapter à la nouvelle donne. « Nous ferons tout pour limiter l’impact social de ce projet de réorganisation dans le respect de l’héritage social qui est le nôtre », assure Boiron dans un communiqué de presse. Le laboratoire promet un accompagnement des personnes concernées pour les aider à retrouver un emploi au sein de leur région, particulièrement les nombreux salariés de plus de 55 ans. La procédure d’information-consultation avec les organisations syndicales s’ouvre le 12 mars.

La France représente près de 60% du chiffre d’affaires de Boiron

Ces dernières années, Boiron a vu son chiffre d’affaires s’effondrer, passant de 618 millions d’euros en 2017 (dont 378 millions en France) à 604 millions en 2018 (dont 359 millions en France), puis 557 millions en 2019 (dont 313 millions en France). Cette baisse des ventes a commencé, il y a deux ans, avec les débats survenus sur l’efficacité et le remboursement de l’homéopathie en France.

Malgré l’interpellation des trois syndicats représentatifs des laboratoires Boiron (CFDT – CFE-CGC – FO), la mobilisation des patients et l’offensive lancée par le fabricant, le gouvernement a décidé de s’aligner sur l’avis de la Haute autorité de santé (HAS). Ainsi, depuis le 1er janvier, l’homéopathie, qui fut un temps remboursée à 65 % avant de tomber à 30 %, ne l’est plus qu’à 15 %. Ce taux tombera à zéro en 2021. Or la France représente près de 60% du chiffre d’affaires du laboratoire et 100% de sa production. Pour Boiron, c’est un coup dur dont les effets se font sentir à présent.

600 à 1 000 emplois menacés en France par la décision de déremboursement

La réorganisation de Boiron ne concernera que la partie française des quelque 3 700 salariés du groupe dans le monde. Dans la filière française de l’homéopathie, le déremboursement devrait occasionner la suppression de 600 à 1 000 emplois directs sur un total d’environ 3 000 postes. Les concurrents de Boiron, le français Lehning et le suisse Weleda, subiront également les conséquences de cette décision.

Coronavirus : le loto du patrimoine affecté par l’épidémie

0
Loto du patrimoine France Emmanuel Macron Coronavirus Président de la république

Mercredi 4 mars, le Président de la République Française, Emmanuel Macron, devait annoncer la liste des 18 nouveaux monuments du patrimoine français qui seraient éligibles au Loto du patrimoine. Cependant, à cause de l’épidémie de coronavirus qui sévit en France, ce déplacement a finalement été annulé.

Le Gers attendait la visite du Président

L’annonce devait se faire au cœur de l’Hôtel de Polignac, situé dans la commune de Condom, dans le Gers. Ce monument historique du XVIIIe siècle attendait expressément la venue d’Emmanuel Macron et de Stéphane Bern. Aujourd’hui occupé par une école primaire, l’Hôtel de Polignac fait partie de la liste des 18 monuments emblématiques qui ont bénéficié de la première édition du loto du patrimoine.

À cause de l’épidémie de Coronavirus qui touche le pays, Emmanuel Macron et Stéphane Bern ne se rendront pas à Condom. Tout du moins par pour l’instant. La liste des 18 monuments en péril bénéficiaires de la prochaine édition du loto du patrimoine reste donc inconnue pendant encore quelques jours. Avec cette annulation, les maires des différentes communes alentours manquent l’occasion de rencontrer le président. Emmanuel Macron, de son côté, rate une « séquence politique positive » qui aurait pu lui être salutaire au vu des derniers sondages d’opinion.

D’après les dernières informations, Emmanuel Macron aurait décidé de reporter sa visite, mais seulement après les municipales et la date exacte reste encore inconnue. D’ici là, les Français ont toujours la possibilité de soutenir le loto du patrimoine en achetant les tickets à gratter. Si les jeux à 3€ pièce sont déjà tous vendus, il reste encore quelques tickets à 15€ qui n’ont toujours pas trouvé de joueur.

Au total, selon la française des jeux, l’opération aurait déjà permis de récolter 25 millions d’euros. Cette somme représente les bénéfices engendrés par les tickets vendus ainsi que le tirage spécial du loto organisé le 14 juillet dernier.

Mauritanie : fin des poursuites judiciaires contre Mohamed Ould Bouamatou

0

La décision est enfin tombée ! La justice mauritanienne vient d’annuler les poursuites judiciaires visant trois opposants, dont l’homme d’affaires et philanthrope Mohamed Ould Bouamatou. Ce dernier, en exil depuis plusieurs années, était poursuivi pour « corruption et fraude fiscale » par l’ancien régime de Mohamed Ould Abdel Aziz.

Une suite logique des derniers évènements

On la sentait venir, cette décision, depuis quelques semaines. Mi-décembre, le nouveau pouvoir mauritanien avait levé l’embargo sur la Générale de Banque de Mauritanie de l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou. Le 30 décembre, Nouakchott faisait retirer des plaintes d’ONG manipulées par Ould Abdel Aziz, après avoir remis une distinction à Mohamed Ould Bouamatou pour les nombreux investissements effectués dans son pays. Une reconnaissance qui réhabilitait en quelque sorte l’entrepreneur.

Cette série de mesures favorables à Bouamatou laissaient penser que son retour au pays natal n’était plus qu’une question de jours. Ce qui était juste. Le pôle anti-corruption du parquet du tribunal de Nouakchott vient en effet d’annuler les poursuites judiciaires et le mandat d’arrêt lancé contre lui en 2017 pour « corruption et fraude fiscale ». Le régime du président Abdel Aziz, aujourd’hui tombé en disgrâce, a accusé Bouamatou d’avoir financé un groupe de sénateurs afin de mener une fronde contre un référendum constitutionnel.

La justice mauritanienne a dit le droit

La justice mauritanienne a également abandonné les poursuites judiciaires contre deux autres personnalités. Un associé de M. Bouamatou, Mohamed Ould Debagh pour « corruption » et un conseiller des présidents africains Moustapha Ould Limam Chafi pour « connivence et liens avec les groupes djihadistes au Sahel ».

Selon l’AFP, « Le parquet général au tribunal de Nouakchott a déjà écrit à Interpol pour demander l’annulation des avis adressés à la police internationale » contre ces trois opposants mauritaniens.

L’abandon des poursuites contre les trois personnalités est salué par l’avocat de Bouamatou, William Bourdon. « Ce n’est pas tout à fait une surprise, puisqu’il y avait des signes d’apaisement, mais c’est une annonce qui va dans la bonne direction, déclare-t-il. Ces procédures n’ont été possibles qu’en raison d’une instrumentalisation éhontée, systématique pendant des années, de la justice mauritanienne par Aziz, l’ancien président. Et, bien sûr, cela restaure l’honneur de Mohamed Bouamatou. ».

Le climat politique beaucoup plus apaisé sous Ghazouani

Une source proche du pouvoir a souligné que « Cette mesure intervient dans le cadre de la volonté d’apaisement et la normalisation du climat politique dans le pays » après l’arrivée au pouvoir du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Effectivement, depuis son accession au pouvoir en août 2019, Mohamed Ould Ghazouani essaie de décrisper le climat socio-politique en Mauritanie. Il a ainsi fait libérer de nombreux prisonniers d’opinion et entrepris un dialogue avec les leaders de l’opposition. Au cours des rencontres, l’opposition mauritanienne avait réclamé l’annulation des mesures prises à l’encontre des exilés politiques. Et le 13 décembre 2019, c’était au tour de la population de manifester devant le palais présidentiel pour demander l’abandon des poursuites contre Bouamatou. Une initiative impensable sous l’autocrate Abdel Aziz.

Coronavirus : le droit de retrait, un dispositif qui fait débat

0
Des passagers dans une gare de la RATP, Paris (France).

 

Depuis lundi, des salariés de divers secteurs ont refusé de travailler, invoquant la menace du Covid-19. C’est le cas notamment des employés du Louvre, des chauffeurs de bus et des salariés habitant l’Oise, l’un des principaux foyers. Ce droit de retrait, qui pourrait faire des émules, divise ces derniers jours.

Une mesure légale et légitime

Ce dispositif est prévu par le code du travail. En cas de situation de travail présentant « un danger grave et imminent » pour sa vie ou sa santé, un salarié peut quitter son poste de travail ou refuser de s’y installer, et ce même sans l’accord de son employeur. S’il s’estime face à un danger immédiat ou pouvant survenir dans un délai rapproché, un employé peut « exercer son droit de retrait et interrompre ses activités, et ce tant que l’employeur n’a pas mis en place les mesures de prévention adaptées », indique la Direction de l’information légale et administrative, un service rattaché au Premier ministre.

Avec la progression de l’épidémie du coronavirus, on assiste de plus en plus au recours à ce droit de retrait. Ainsi, le personnel du Louvre  refuse-t-il de travailler. Le musée n’a pas rouvert ses portes depuis dimanche. Lundi, des enseignants de l’Oise de communes limitrophes d’un foyer de contamination ont aussi décidé de ne plus faire classe. Les chauffeurs des sociétés Keolis et Transdev ont suivi. Ils réclament des mesures de protection, comme des gants et des masques, pour assurer leur service en sécurité.

Le recours au droit de retrait divise en France. Pour les syndicalistes, c’est une action tout à fait légitime. « Tout salarié est en droit de cesser son activité après en avoir averti son employeur, s’il estime que les mesures sont insuffisantes pour protéger sa santé, ce qui suscite de l’anxiété, elle aussi nocive à sa santé », rappelle Jérôme Vivenza, responsable de ces questions à la CGT.

« L’employé doit rester à la disposition de son employeur »

L’avocat Pierrick Gardien, lui, temporise en soulignant que la plupart des cas d’exercice de droit de retrait liés au Covid-19 sont « fragilisés juridiquement ». Il appelle à la prudence car, « Même si la situation est inquiétante, on peut légitimement considérer que le caractère « imminent » du danger pour la santé physique de l’agent ne sera pas existant. Ce n’est que dans les zones limitées avec multiplication exponentielle des cas, appelées aussi « cluster », que l’exercice du droit de retrait […] pourrait tenir au contentieux.».

D’ailleurs, un droit d’alerte ne libère pas totalement le salarié de ses obligations. « Ce dernier doit rester à la disposition de son employeur. C’est un droit à se retirer du danger, mais pas un droit à rentrer chez soi », explique la CFDT. Une fois le droit de retrait enclenché, l’employeur ne peut effectuer aucune retenue sur salaires, ni sanctionner le travailleur. Il pourrait, tout au plus, lui imposer du télétravail.

Le droit de retrait, « pas fondé »

De son côté, l’exécutif a pris parti pour les employeurs et pour l’économie française. Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire, a déclaré que « quand les entreprises respectent les consignes [des pouvoirs publics, ndlr], le droit de retrait ne s’applique pas ». Même si elle renvoie représentants des salariés et employeurs au dialogue social, elle considère que le droit de retrait n’est « pas fondé ». La ministre ajoute : «La logique est que toutes les activités essentielles à la vie du pays doivent pouvoir se poursuivre ».

Présidentielle américaine : Michael Bloomberg, l’autre Trump ?

0
Michael Bloomberg lors d'un déplacement dans le New Hampshire en janvier 2019.

 

Candidat à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine de novembre 2020, Michael Bloomberg apparait, pour bon nombre d’Américains, comme le pendant démocrate de Donald Trump. A l’instar du locataire de la Maison Blanche, c’est un milliardaire en conflits avec les minorités et il serait un sexiste en puissance. Les ressemblances ne s’arrêteraient pas là.

Un magnat des médias

« J’aimerais parler de notre adversaire. Un milliardaire qui traite les femmes de grosses nanas et de lesbiennes à tête de cheval. Et non je ne parle pas de Donald Trump. Je parle de Michael Bloomberg », a taclé la sénatrice progressiste Elizabeth Warren, lors du premier débat démocrate mercredi 19 février 2020. Si elle n’avait pas cité Michael Bloomberg, la plus part des Américains auraient effectivement pensé qu’il s’agissait de Donald Trump.

Comme le président américain, magnat de l’immobilier, Michael Bloomberg est un homme extrêmement riche. Le magazine Forbes estime sa fortune à 54 milliards de dollars (49 milliards d’euros), faisant de lui le neuvième homme le plus riche du monde. Il avait occupé la première place du classement pendant plusieurs années.

L’ancien maire de New York est un magnat des médias. Il est le fondateur de Bloomberg L.P., une société de services et d’informations financières. Sa compagnie possède un réseau de radio dont la principale est « 1130 WBBR-AM » (fréquence de New York). Avant de fonder sa compagnie, il était associé dans la banque d’affaires Salomon Brothers, où il dirigeait les services de courtage d’actions et, plus tard, le développement des systèmes.

« Avec 60 milliards de dollars, vous pouvez faire campagne pour devenir président »

Comme Donald Trump, il a un rapport très particulier avec l’argent. Dans le cadre de sa campagne pour la primaire électorale, il a déjà dépensé, en publicités invasives, plus de 338,7 millions de dollars (environ 313,7 millions d’euros) en trois mois et demi. C’est plus que les 338,3 millions de dollars (environ 313,3 millions d’euros) que l’ancien président Barack Obama a sorti pour l’ensemble de sa campagne de réélection de 2012. Ce qui lui attire les critiques de ses adversaires démocrates, l’accusant d’influencer l’électorat. Bernie Sanders, vainqueur du caucus du Nevada s’était attaqué à lui mercredi dernier en ces termes : « Qui que vous soyez, avec 60 milliards de dollars, vous pouvez faire campagne pour devenir président et vous payer les faisceaux hertziens. Cela s’appelle l’oligarchie, pas la démocratie. ».

Bloomberg et les futures casseroles  

Mais, il n’y a pas que l’insolence de la fortune de Bloomberg qui gêne. Sa politique même reste problématique. Lorsqu’il était maire de New York, entre 2002 et 2013, il a mis en place le « stop-and-frisk », une politique de contrôle au faciès qui visait essentiellement les Afro-Américains et les Hispaniques de façon indécente. En cela, il se rapproche de Donald Trump qui a visiblement un problème avec les minorités, en particulier les Hispaniques. Il les accuse de tous les maux de la société américaine (banditisme, meurtre, trafic de drogues etc.). Ainsi, n’a-t-il pas hésité à lancer la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique.

Bloomberg partage également certaines grossièretés avec Donald Trump. Mercredi, il a d’ailleurs dû se justifier sur des accusations de sexisme émanant d’ex-employées, sur les accords de non-divulgation passés avec des femmes agressées. Il a en outre fait face à des accusations sur son manque de transparence financière. Les candidats démocrates estiment par conséquent qu’il n’est pas le candidat idéal pour battre Donald Trump.

Seul un Trump peut-il battre un autre ?

Michael Bloomberg (78 ans), lui, est persuadé du contraire : « Qui peut battre Donald Trump? Et qui peut faire le travail s’il arrive à la Maison Blanche? Je dirais que je suis le candidat qui peut faire ces deux choses », a-t-il affirmé.

Ce fils d’immigrés juifs ashkénazes n’a peut-être pas tort. En tant qu’ancien républicain, milliardaire et personnage polémique, il ne peut que renvoyer à Trump sa propre image. Ce qui pourrait rebuter le locataire de la Maison Blanche et lui faire perdre pied.

Le 3 novembre prochain, les Américains pourraient vraisemblablement voter un autre Trump, qui ferait face à une kyrielle d’accusations dès son installation.

DOSSIERS

Dette française : la crainte d’un déclassement durable

Les incertitudes politiques nourrissent l’inquiétude des marchés et font planer le spectre d’un affaiblissement structurel de l’économie française. La défiance des marchés face à l’instabilité Depuis...

PORTRAITS

Antoine Armand

Qui est Antoine Armand, le nouveau locataire de Bercy ?

Antoine Armand a été nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie au sein du premier gouvernement Barnier, ce samedi 21 septembre. Il succède...