Lundi 23 mai, Nicolas Sarkozy s’est rendu à Fessenheim, où il a visitée la centrale nucléaire. L’occasion de réaffirmer sa promesse de maintenir le site de production actif en cas de réélection et de dénoncer la position du président de la République, François Hollande.
Alors que le projet de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim a été l’un des sujets au cœur de la dernière campagne présidentielle, le candidat battu, Nicolas Sarkozy, est revenu sur ce sujet, dénonçant la position de François Hollande.
« Alors là, on aura fait le grand chelem de l’erreur : fermer Fessenheim, déstabiliser EDF, ridiculiser nos ingénieurs, détruire la filière nucléaire française, ne plus être au rendez-vous de nos engagements en matière de CO2 et devenir dépendants de l’Allemagne pour faire fonctionner des centrales à charbon dont l’Europe ne veut plus », a-t-il déclaré devant une assemblée convaincue.
Depuis sa décision de fermer ses centrales nucléaires, l’Allemagne a du recourir à l’énergie fossile, relançant ses émissions de CO2.