Allemagne : Tesla ciblé par un groupe d’extrême gauche

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Une voiture Tesla.
Photo de Tesla Fans Schweiz sur Unsplash

L’usine Tesla d’Allemagne, située dans la banlieue de Berlin, a été la cible d’une attaque mardi. Un groupe d’extrême gauche a incendié un pylône électrique à proximité, provoquant une panne de courant sur le site et dans tout le quartier environnant. La police judiciaire a ouvert une enquête pour « incendie criminel ». 

En janvier dernier, l’usine Tesla d’Allemagne, l’unique en Europe, avait dû interrompre sa production pendant deux semaines à cause du conflit en mer Rouge. Cette semaine, elle met à nouveau une pause dans ses activités, pour une toute autre raison.

L’électricité rétablie vers la fin de la matinée sur le site de Tesla

En effet, un incendie s’est déclenché aux premières heures ce mardi sur un pylône à haute tension à proximité de l’usine, situé près de Berlin. Cet incident a provoqué une panne de courant sur le site et l’entreprise a dû évacuer ses employés. La fourniture d’électricité a également été interrompue dans le secteur. Alerté, le gestionnaire du réseau, Edis, a pu réparer les dégâts pour rétablir l’électricité vers la fin de la matinée. Mais Tesla ne s’attend pas à un redémarrage rapide de la production.

Des militants écologistes accusés à tort

Après consultation, la police judiciaire a ouvert une enquête pour « suspicion d’incendie criminel ». Les premiers soupçons se sont portés sur les militants écologistes. Et pour cause, ces activistes manifestent autour de l’usine depuis plusieurs jours. Une centaine d’entre eux occupent même une partie de la forêt domaniale du Brandebourg à proximité. L’entreprise d’Elon Musk souhaite défricher cette parcelle pour agrandir son site.

Ils s’opposaient au projet de Tesla

Tesla envisage notamment d’y construire des espaces supplémentaires pour la logistique. Par exemple une station de train et des entrepôts. Une majorité d’habitants de la commune proche de Grünheide a voté, le 20 février dernier, contre l’abattage des arbres de cette forêt. Si cette action citoyenne n’est pas contraignant légalement, elle met la pression sur le géant américain des véhicules électriques.

Un groupouscule d’extrême gauche revendique l’attaque

Mais les militants écologistes n’avaient finalement rien à voir avec cet incendie criminel. En effet, un groupuscule allemand d’extrême gauche a revendiqué, quelques heures plus tard, le sabotage de l’infrastructure électrique. Baptisé Vulkan Gruppe, cette organisation affirme sur le site Indymedia qu’elle s’est fixée pour « objectif de réaliser le plus grand black-out possible de la gigafactory de Tesla ».

Le groupe dénonce des conditions d’exploitation extrêmes

Vulkan Gruppe accuse le fabricant outre-Atlantique de « manger de la terre, des ressources, des hommes, de la main d’œuvre » pour cracher par semaine 6.000 SUV et monster trucks, des « machines à tuer ». Il dénonce aussi des conditions d’exploitation extrêmes » et la contamination des eaux souterraines. L’incendie de l’usine de mardi ne serait pas son premier forfait.

Un acte similaire déjà posé en 2021 sur le même site de Tesla

En 2021, le groupuscule d’extrême gauche était déjà soupçonné d’avoir commis un incendie criminel sur l’alimentation électrique du chantier de construction Tesla. À l’époque, il accusait le constructeur de n’avoir aucun objectif écologique et social. Après avoir eu connaissance du sabotage, la ministre fédérale de l’Intérieur, Nancy Faeser, a évoqué « une attaque contre les infrastructures énergétiques critiques » et contre la population.

Elon Musk furieux contre Vulkan Gruppe

Elon Musk, le patron de Tesla, a lui exprimé sa colère sur Portal. Il a qualifié d’« extrêmement stupide » le fait « d’arrêter la production de véhicules électriques au lieu de véhicules à combustibles fossile ». Pour bien se faire entendre des militants d’extrême gauche Vulkan Gruppe, il a écrit son texte en allemand. Rappelons que la Gigafactory de Berlin emploie environ 10 000 personnes. Elle souhaite passer à 22 500 salariés et doubler sa production annuelle pour atteindre un million de voitures par an.

Mali : l’autosuffisance en énergie, une priorité pour Aliou Diallo

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Si le Mali rêve de gagner son indépendance véritable, Aliou Diallo pense que cela passera par l’obtention de la souveraineté énergétique. Selon l’homme d’affaires et politique malien, l’autosuffisance en électricité est nécessaire pour un développement durable. Elle dérive logiquement sur l’indépendance économique, alimentaire, politique et sécuritaire.

Depuis quelques années, le Mali est engagé dans une lutte pour sa souveraineté politique et militaire. Le pouvoir en place déploie énormément de moyens et d’efforts pour, dit-elle, bâtir une puissante armée et se sortir des griffes de l’impérialisme occidental. Si ses intentions sont louables, certains politiques maliens restent circonspects.

L’autonomie énergétique aussi importante que l’indépendance politique

Aliou Diallo, notamment, pense qu’il faut,  en plus de l’indépendance politique et sécuritaire, promouvoir le développement économique. Pour y parvenir, le volet énergétique est d’une grande importance. Ces derniers mois, le pays fait face à de sévères coupures d’électricité qui paralysent les activités économiques. Ce problème n’est pas nouveau. Il se répète comme un cycle infernal depuis plusieurs années.

Moderniser et étendre rapidement le réseau électrique

Alors que le gouvernement de transition promet de lutter contre le trafic du carburant destiné aux centrales thermiques, Aliou Diallo appelle à s’attaquer aux racines du mal. Il rappelle que l’approvisionnement électrique du Mali est structurellement déficitaire depuis de très nombreuses années à cause de l’obsolescence et de la petitesse du réseau électrique. L’entrepreneur propose à l’Etat de procéder rapidement à la modernisation de ce réseau et à son extension afin d’électrifier les zones rurales ou reculées.

Miser sur l’éolien et le solaire, en plus du thermique et de l’hydroélectrique

Aliou Diallo conseille aussi de sortir de la dépendance des ressources extérieures. En particulier du pétrole, qui sert à alimenter les centrales électriques du Mali. Lorsque le cours de ce carburant monte, les prix de l’électricité flambent inexorablement dans le pays. D’ailleurs, il s’agit d’énergies fossiles et cela pose problème dans le contexte actuel de changement climatique. Pour gagner l’autosuffisance en électricité et s’inscrire dans la transition énergétique, Aliou Diallo propose de miser sur l’éolien et le solaire, en plus de l’hydroélectrique.

Parier sur l’hydrogène naturel, l’or vert

Le philanthrope malien pense que le Mali a tous les atouts pour devenir un grand producteur d’énergies vertes. En effet, le territoire bénéficie d’un fort ensoleillement et de puissants vents. Il possède aussi de grands espaces ouverts pour la construction de gigas fermes photovoltaïques et éoliennes. En outre, Aliou Diallo recommande de parier sur l’hydrogène vert et l’hydrogène naturel, qualifié d’or vert en contraste avec le pétrole, l’or noir. Le Mali gagnerait à se tourner vers cette ressource totalement propre car l’un de ses fils en est le pionnier mondial.

Aliou Diallo, pionnier mondial de l’exploitation de l’hydrogène naturel

En l’occurrence Aliou Diallo, qui a fondé Hydroma Inc., seule compagnie au monde à ce jour à transformer l’hydrogène naturel en électricité propre. Elle a  réalisé  cet exploit technologique dans le village de Bourakébougou, près de Bamako, grâce à une unité pilote. L’énergie produite est distribuée gratuitement aux habitants. Face au succès de l’expérimentation, Aliou Diallo prévoit de lancer une production à grande échelle pour approvisionner les foyers et les industries du Mali. Il y travaille actuellement.

Un plan Marshall pour l’autosuffisance énergétique du Mali

Le milliardaire malien a consacré un important volet à l’énergie dans son plan Marshall. Cet ambitieux programme doit permettre au Mali de gagner son indépendance totale (énergétique, industrielle, économique, alimentaire, politique, sécuritaire, etc.). Mais tout commence par « la souveraineté énergétique, vitale pour assurer un développement durable à notre pays », selon le philanthrope. Aliou Diallo croit en sa vision pour le Mali. C’est pourquoi il se présente à la présidentielle prochaine pour la mettre en pratique.

Joël Robuchon : sa fille dénonce la gestion calamiteuse de sa succession

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Photo de Fabrizio Magoni sur Unsplash

Six ans après la mort du chef multi-étoilé Joël Robuchon, sa fille dénonce une gestion calamiteuse de sa succession. Elle pointe un système sophistiqué et bien rôdé pour appauvrir délibérément les héritiers. Mais les hommes mis en cause nient avoir eu de mauvaises intentions et insistent sur la complexité du dossier. 

Six ans après sa mort, le chef multi-étoilé Joël Robuchon fait toujours parler de lui. Sa fille Sophie Robuchon a déposé une plainte avec constitution de partie civile pour dénoncer les agissements douteux de professionnels du droit chargés de la gestion de sa succession. Elle pointe précisément du doigt le notaire Éric Fouché, l’avocat Yves-Marie Ravet et l’administrateur judiciaire Daniel Valdman.

Un système bien rôdé pour mettre la main sur l’héritage de Joël Robuchon

Sophie Robuchon proteste contre un détournement de millions d’euros en honoraires, qualifiés de fantaisistes par rapport aux actions entreprises. Selon elle, un système sophistiqué et bien rôdé a été mis en place pour appauvrir délibérément les héritiers, dont son frère Éric, son demi-frère Louis et la veuve Jeanine. La fille du célèbre cuisinier se plaint en particulier de la situation de Jeanine Robuchon, dont la fin de vie se déroulerait dans des conditions extrêmement précaires.

Des gestionnaires du patrimone pas très transparents

Sophie Robuchon s’étonne de la tournure des évènements d’autant que toutes les personnes qui ont travaillé sur l’héritage avaient été recommandées par des amis de la famille. Il n’y avait donc aucune raison de s’inquiéter au départ. Malheureusement, les héritiers ont relevé certains éléments louches.  Notamment la désignation par l’avocat Yves-Marie Ravet de Daniel Valdman comme administrateur judiciaire de Jeanine Robuchon.

Création d’une fiducie pour gérer l’héritage de Joël Robuchon

En effet, un mandataire judiciaire à la protection des majeurs aurait dû être désigné vu l’état de santé de la veuve de Joël Robuchon. Aussi, Sophie Robuchon trouve suspect que le mandataire successoral indépendant Alain Bouanha apparaisse sur des diligences d’Yves-Marie Ravet, surtout à neuf mois de son engagement. En outre, un événement en particulier a attiré son attention. À savoir la création d’une fiducie en mars 2020, suggérée de façon pressante par le même avocat.

Des facturations floues et des montants mirobolants

Cette fiducie éloignerait la fille du chef disparu de décisions importantes à prendre pour la succession. Par ailleurs, Sophie Robuchon a découvert que le notaire Eric Fouché possédait les mêmes parts que les héritiers (33,4% des actions). Elle avait contesté cette action dans une procédure civile, et porté plainte au pénal en janvier 2022. C’est lors de cette démarche en justice que la plaignante a découvert des facturations floues avec des montants mirobolants.

L’avocat Yves-Marie Ravet se défend

Selon Libération, Patrick Klugman, l’avocat de Sophie Robuchon, a constaté la sortie de près de 8 millions d’euros de la succession, entre octobre 2018 et mai 2022. Yves-Marie Ravet, en particulier, aurait perçu plus de 2 millions d’euros d’honoraires sur la succession et plus de 700 000 euros sur les différentes sociétés du défunt. L’accusé conteste ces montants. Il assure d’ailleurs qu’il n’a pas perçu la totalité de ce qui lui est dû. L’avocat a même saisi le conseil de l’ordre des avocats de Paris pour toucher le reste de ses émoluments.

Joël Robuchon a laissé un véritable empire à ses héritiers

Les autres hommes mis en cause nient également avoir eu de mauvaises intentions. Ils insistent surtout sur la complexité de ce dossier. Rappelons que Joël Robuchon, chef aux 32 étoiles Michelin, est mort en Suisse en août 2018, à l’âge de 73 ans. Ce génie culinaire adulé en France et à l’étranger (en Chine et au Japon notamment) était également un businessman hors pair. Il a laissé derrière lui un véritable empire composé de biens immobiliers, de sociétés commerciales, de licences et de liquidités. Il a choisi la France comme résidence fiscale…

Malakoff Humanis : la gestion des contrats HCR confiée à un autre courtier

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Malakoff Humanis délègue la gestion des contrats CHR à Diot-Siaci
Photo de Crew sur Unsplash

Depuis le 1er janvier 2024, Malakoff Humanis et son partenaire Klesia ont officiellement confié la gestion des contrats HCR à un nouveau prestataire, Diot-Siaci, en remplacement du courtier Colonna. Ce dernier contestait le transfert des cotisations santé depuis plusieurs mois. Mais la justice a finalement donné raison aux deux assureurs en décembre dernier.

Depuis le 1er janvier 2024, Colonna n’est plus le gestionnaire des cotisations et remboursements de frais de santé des 300.000 salariés de la branche HCR (hôtels, cafés, restaurants) couverts par Klesia et Malakoff Humanis. En effet, les deux assureurs historiques ont choisi un nouveau prestataire, Diot-Siaci, après plusieurs mois de bras de fer avec Colonna. Ce dernier contestait devant la justice son éviction par Klesia et Malakoff Humanis.

Le plaignant débouté par le tribunal judiciaire de Paris

Mais le 21 décembre dernier, le tribunal judiciaire de Paris a débouté de toutes ses demandes en référé le courtier concernant sa requête sur la gestion de la branche HCR. Les syndicats employeurs Umih et GNC avaient appuyé cette plainte. Cependant, les trois organisations ont subi collectivement un sévère revers judiciaire. Leurs demandes en référé visaient principalement à suspendre les opérations de transfert de gestion des contrats au nouveau prestataire choisi par Malakoff Humanis et Klesia.

Malakoff Humanis et Klesia couvrent une bonne partie du secteur HCR

Colonna et les deux syndicats employeurs espéraient aussi faire annuler la commercialisation des contrats d’assurance frais de santé référencés par l’organisation patronale GHR et les syndicats de la branche (CGT Commerce et Services, FO-FGTA, CFDT Services et CGC Inova). Malakoff Humanis et Klesia couvrent à eux deux 40 % des salariés du secteur HCR (environ 770.000) et 85 % de leurs employeurs.

Malakoff Humanis et Klesia trouvaient Colonna trop gourmand

Les deux assureurs disent avoir évincé Colonna à cause de ses conditions exorbitantes. Ils lui auraient proposé une rémunération supérieure aux pratiques du marché, mais la société en voulait plus. Ce qui ne leur semblait pas raisonnable dans le contexte actuel. Aussi, les deux assureurs historiques HCR reprochent à Colonna d’avoir lancé une offre santé concurrente (assurée par La Mutuelle Générale). Ce qui a engendré un conflit d’intérêt, mais pas que.

D’autres actions en justice en suspens

En effet, Colonna aurait également cassé le marché avec son produit dont la cotisation mensuelle s’élève à 36 euros par salarié. Soit dix euros de moins que leur offre des deux groupes paritaires. Pour obtenir réparation de son éviction, le courtier a tenté plusieurs actions en justice, dont un au pénal pour « abus de confiance » et « pratiques commerciales ». En vain ! Il devra maintenant se résoudre à perdre gros. La gestion des contrats santé HCR représentait près de la moitié de son chiffre d’affaires, estimé à 45 millions d’euros. C’est Diot-Siaci qui se frotte désormais les mains.

Infections nosocomiales : les bactéries à Gram enfin sous contrôle ?

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Une superbactérie.
Photo de CDC sur Unsplash

Nosopharm, une startup française de biotechnologie, finalise la conception d’un nouvel antibiotique efficace contre les bactéries à Gram responsables de la plupart des infections nosocomiales. Baptisé Noso-502, ce vaccin inhibe le ribosome bactérien grâce à un nouveau mécanisme d’action.

Une avancée scientifique majeure. Nosopharm, une startup française de biotechnologie, annonce la commercialisation prochaine d’un nouvel antibiotique efficace contre des bactéries à Gram multirésistantes, responsables de la plupart des infections nosocomiales. Baptisé Noso-502, ce vaccin a été fabriqué à partir de Photorhabdus et Xenorhabdus, deux bactéries du sol jamais explorées mais possédant un énorme potentiel thérapeutique.

Un vaccin efficace contre les bactéries à Gram

Selon Nosopharm, cet antibiotique first-in-class a donné des résultats prometteurs lors de tests en laboratoire. En effet, la molécule a inhibé le ribosome bactérien grâce à un nouvel mécanisme d’action prenant au dépourvu plusieurs types de bactéries à Gram, même les souches les plus problématiques. En particulier les agents pathogènes Gram de la famille des enterobacteriaceae comme les staphylocoques, E. coli et K. pneumoniae.

Issu de la famille d’antibiotiques odilorhabdines (ODL)

Noso-502 appartient à la nouvelle classe d’antibiotiques odilorhabdines (ODL). Ces peptides cationiques ont la capacité d’empêcher la transcription bactérienne et donc de stopper le processus d’acquisition de la résistance aux carbapénèmes. Pour se faire, ils établissent des contacts avec l’ARN et interfèrent avec le décodage de l’information génétique.

Nosopharm, membre de la French Tech Health20

Suite au succès des tests in vitro, Nosopharm a lancé des essais cliniques chez l’Homme l’année dernière. Cette phase décisive permettra de finaliser le développement de l’antibiotique et d’envisager une commercialisation. Mais seulement après l’obtention des autorisations réglementations. Pour mettre toutes les chances de son côté, Nosopharm envisage de signer de nouveaux partenariats scientifiques et de lever des fonds afin de financer les derniers travaux.

La startup mieux armée dans la lutte contre les bactéries à Gram

En mars 2023, la startup nîmoise a été sélectionnée pour intégrer la French Tech Health20. Ce programme d’accompagnement des startups françaises de la santé offre plusieurs avantages aux lauréats. Il leur permet notamment de participer à des évènements tech mondiaux, de bénéficier d’une large promotion dans le monde entier et d’accéder à des réseaux de financements. La startup nîmoise a été retenue pour son potentiel technologique et son ancrage territorial.  Aussi, elle a tapé dans l’œil du jury pour ses solutions en faveur de la souveraineté sanitaire et pharmaceutique de la France.

Pour enrayer la montée de l’antibiorésistance

Nosopharm se positionne désormais comme un partenaire de choix dans la lutte contre les maladies infectieuses émergentes et l’antibiorésistance, considérée par l’OMS comme l’une des dix principales menaces pour la santé publique mondiale. Cette résistance aux antibiotiques cause chaque année plus d’un million de décès dans le monde. Selon les projections des autorités de la santé, elle devrait faire dix millions de victimes d’ici à 2030. En cause, la hausse des maladies aéroportées (grippe, covid, etc.) qui augmentent les hospitalisations, et donc les infections nosocomiales.

Fondation Malakoff Humanis : on connait les lauréats de son appel à projets sur les innovations tech

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La Fondation Malakoff Humanis vient de dévoiler les lauréats de son appel à projets visant à soutenir les innovations technologiques et numériques. Les projets retenus bénéficieront d’une dotation de 600 000 € au total pour permettre de développer davantage leurs solutions en faveur de l’accès à l’emploi ou à la santé des personnes en situation de handicap.

Cette semaine, la Fondation Malakoff Humanis, verseau humanitaire du groupe de protection social Malakoff Humanis, a dévoilé les 8 lauréats de son appel à projets visant à soutenir les innovations technologiques et numériques en faveur de l’accès à l’emploi ou à la santé des personnes en situation de handicap.

La Fondation Malakoff Humanis s’adressait aux organismes d’intérêt général à but non lucratif

Cet appel à candidatures a été ouvert du 3 juillet au 24 septembre 2023. Uniquement accessible en ligne sur le site de la Fondation Malakoff Humanis Handicap, il s’adressait aux organismes d’intérêt général à but non lucratif situés sur le territoire français (Métropole et DOM/TOM). Au total, la Fondation Malakoff Humanis a reçu 111 dossiers de candidatures.

Il leur fallait créer une solution nouvelle ou améliorer une solution existante

Pour être éligibles, les organismes devaient démontrer que leurs projets ont pour but la création d’une solution nouvelle ou l’amélioration d’une solution existante grâce aux technologies du numérique. Parmi lesquelles l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle ou augmentée, la reconnaissance vocale ou visuelle, l’application mobile, l’exosquelette, les prothèses ou encore les jeux vidéo.

La Fondation Malakoff Humanis offre un soutien financier et un accompagnement aux lauréats

Par ailleurs, les organismes devaient convaincre de leur capacité à être essaimés ou dupliqués sur l’ensemble du territoire. Ils ont pu le faire lors de la phase d’expérimentation ou de consolidation. Aux lauréats, la Fondation Malakoff Humanis a alloué une dotation financière de 600 000 € au total, à repartir en fonction des besoins financiers, de la qualité et de l’ambition. Outre un soutien financier, l’institution a prévu un programme d’accompagnement de 6 mois (de mi-janvier à mi-juillet 2024).

Une appli pour les personnes bipolaires retenue 

Cet accompagnement sera assuré par l’accélérateur de la Blue Factory de l’ESCP3. Il se fera via des séminaires, des ateliers et des coachings. Parmi les 8 lauréats figure Bipolarité France, qui a présenté le projet MoodTracker. Il s’agit d’une application intelligente de suivi de l’humeur des personnes bipolaires. Avec la subvention de la Fondation Malakoff Humanis, Bipolarité France pourra améliorer l’ingénierie de la solution ainsi que la communication.

Une solution pour les drépanocytaires sélectionnée

On a également DREPACARE, qui a conçu l’appli mobile préventive et informative DREPACARE. Cette solution offre aux drépanocytaires de France un suivi personnalisé et régulier. Aussi, elle leur permet de comprendre l’intérêt de respecter l’observance des traitements. La subvention accordée par la Fondation Malakoff Humanis servira à l’ingénierie de mise en œuvre et au fonctionnement de l’application.

Bien d’autres projets très utiles

Il y a en outre La Mission Locale du Choletais retenu pour Handiscovery. Ce projet vise à faire découvrir des métiers aux jeunes en situation de handicap et à les accompagner dans les missions locales grâce à la réalité virtuelle et au handtracking (suivi de mouvement, de gestes, etc.). Il apporte une aide à l’orientation professionnelle et à la consolidation d’une tache professionnelle. La Mission Locale du Choletais utilisera sa subvention pour financer l’ingénierie, les prestations (outil numérique) et les équipements.

Hôpital : Gabriel Attal promet un nouvel investissement

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Photo de Martha Dominguez de Gouveia sur Unsplash

Le nouveau Premier ministre de France, Gabriel Attal, a promis une enveloppe supplémentaire pour les hôpitaux dans les cinq années à venir. C’était à l’occasion d’un déplacement au CHU de Dijon avec la ministre en charge de la Santé, Catherine Vautrin. L’enjeu c’est de former plus de médecins et de réduire la pression sur l’hôpital.

Samedi, le nouveau Premier ministre français Gabriel Attal a effectué une visite au CHU de Dijon avec la nouvelle ministre de la Santé Catherine Vautrin. Répondant à l’inquiétude d’une soignante au sujet de l’hôpital qui se meurt, il a promis 32 milliards d’euros supplémentaires sur les cinq ans à venir pour le ranimer. Pour lui, ce nouvel effort financier se justifie car « notre hôpital et nos soignants » constituent « un trésor national ».

L’hôpital érigé en priorité des priorités

Le chef du gouvernement entend ainsi ériger le secteur de la santé en priorité des priorités. « Parmi tous les problèmes que nous avons à résoudre, […] l’hôpital est en haut de la pile », avance Gabriel Attal. L’investissement promis par l’ex ministre de l’Education nationale pourrait cependant ne pas être nouveau. En effet, il correspond à la hausse du budget de la branche maladie adoptée dans la dernière loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS), concernant l’hôpital et la médecine de ville.

Rattraper des décennies de sous-investissement

Pour l’hôpital, en particulier, la FLSS prévoit une hausse de moyens de plus de 3 milliards en 2024 par rapport à 2023. Mais Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France (FHF) et maire Horizons de Reims, pense qu’il pourrait s’agir de ressources nouvelles. Quoi qu’il en soit, Gabriel Attal a déjà indiqué que cette enveloppe vise à rattraper des décennies de sous-investissement. Et il sait que cela ne sera pas facile. Il reconnait qu’il « faut plusieurs années pour que ça se ressente jusqu’à l’aide-soignant, au médecin qui est ici, à l’hôpital ».

Former plus de médecins et réduire la pression sur l’hôpital

Le successeur d’Elisabeth Borne à Matignon précise que les efforts financiers supplémentaires serviront à former plus de médecins et à permettre une meilleure coordination avec la (médecine de) ville pour réduire la pression qui pèse sur l’hôpital. Aussi, il s’agira de permettre des revalorisations salariales et de lutter contre l’inflation. Par ailleurs, Gabriel Attal s’engage à financer l’hôpital « de manière plus intelligente » pour qu’il ne soit plus dans l’impasse comme ces dernières années.

Un budget historique promis pour l’hôpital public

En outre, le Premier ministre promet que le prochain budget que son gouvernement aura à présenter sera « un budget historique pour l’hôpital public ». Il attend néanmoins des arbitrages majeurs pour rehausser le budget 2024 déjà insuffisant. Notons que la visite de Gabriel Attal et Catherine Vautrin au CHU de Dijon a duré près d’une heure. Les deux ministres ont parcouru notamment les urgences pédiatriques et les urgences pour adultes.

Côtes-d’Armor : les maisons anciennes flambent

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Photo de Didier Provost sur Unsplash

Dans les Côtes-d’Armor, en Bretagne, les prix de l’immobilier continuent de grimper, en particulier ceux des maisons anciennes. Les bâtisses les plus chères se situent dans le nord du département et sur le littoral. Sur le podium on trouve les communes de Saint-Jacut-de-la-Mer, Lancieux et Pléneuf-Val-André.

La chambre départementale des notaires vient de dresser le bilan du marché de l’immobilier dans les Côtes d’Armor, en Bretagne. Basé sur des données récoltées du 1er septembre 2022 au 31 août 2023, ce rapport fait part d’une récession dans le secteur, dans la droite ligne de l’inflation. On note ainsi un net recul du nombre de transactions sur les 12 derniers mois.

Hausse globale de 4% des prix dans les Côtes-d’Armor

Dans les Côtes d’Armor, 14 000 biens (tous types confondus) se sont vendus entre août 2022 et septembre 2023. Ce qui correspond à un repli de 16%, qui pourrait s’accentuer d’ici la fin de l’année. Cette baisse des transactions s’explique principalement par la hausse continue des taux de crédit. Ceux-ci sont passés en trois ans de 1% à près de 4%.

La diminution des ventes immobilières serait aussi due à l’augmentation des prix. Les maisons anciennes, par exemple, coûtent 4,1 % plus chères que l’an dernier. Heureusement, le marché tend vers une stabilisation des prix, voire amorce une baisse. Aussi, les Côtes d’Armor restent le département le plus attractif de Bretagne. Donc les transactions devraient repartir à la hausse.

Plus forte progression pour Pleumeur-Bodou et Plouër-sur-Rance

Les logements anciens les plus chers du département se trouvent dans le nord et sur le littoral. Sur le podium on trouve la commune de Saint-Jacut-de-la-Mer où une maison neuve coûte en moyenne 490 700 euros. Elle devance Lancieux (487 800 euros) et Pléneuf-Val-André (390 000 euros). Suivent Saint-Cast le Guildo (390 000 euros) et Louannec (381 800 euros).

Le top 10 se compose aussi de Pleumeur-Bodou (354 800 euros), Binic-Étables-sur-Mer (320 000 euros), Fréhel (316 000 euros), Paimpol (312 300 euros) et Trégastel (309 800 euros). Les villes où les prix moyens ont le plus évolué sont Pleumeur-Bodou et Plouër-sur-Rance (classée 20e avec 270 000 euros). Elles ont enregistré une hausse de 18,2% sur un an.

Les Côtes-d’Armor, le département le moins cher

Malgré cette flambée, les Côtes-d’Armor se distinguent comme le département le moins cher de Bretagne sur les maisons anciennes. En effet, le prix de vente médian (entre 50% plus chers et 50% moins chers) s’élève à 179 000 euros. Le département est donc largement distancé par le Morbihan (240 000 euros) et l’Ille-et-Vilaine (246 400 euros).

En revanche, c’est le territoire qui affiche la plus importante augmentation des prix de logements en un an avec une hausse de 9,8%, contre 4,8% pour l’Ille-et-Vilaine et 5,8% pour le Morbihan. Si les prix évolueront globalement à la baisse, ceux sur le littoral devraient continuer de flamber. En cause, la rareté et la forte demande. Aussi, la clientèle est moins affectée par les coûts de crédit.

Le CNAJMJ, au cœur de la justice économique française

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Le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ) occupe une place centrale dans le paysage judiciaire français. Créé en 1985, cet établissement d’utilité publique est l’organe de contrôle des professionnels du traitement des difficultés économiques des entreprises. Avec ses membres hautement qualifiés, dont son président Frédéric Abitbol, le CNAJMJ s’impose comme un acteur essentiel, garantissant la transparence et l’équité dans les procédures judiciaires.

Le CNAJMJ est un établissement d’utilité publique regroupant les administrateurs judiciaires et les mandataires judiciaires, deux professions distinctes mais complémentaires. Les administrateurs judiciaires assistent les entreprises lorsqu’elles font face à des difficultés financières, tandis que les mandataires judiciaires représentent les intérêts de leurs créanciers.

L’une des missions principales du CNAJMJ est de veiller au respect des règles déontologiques et éthiques qui encadrent l’exercice de ces métiers. Sous l’égide de leur président Frédéric Abitbol, les membres de l’organisme s’assurent du respect, par les professionnels, des normes strictes de professionnalisme afin de garantir l’efficacité et l’intégrité des procédures de prévention et de traitement des difficultés des entreprises.

Cette action contribue à faire de l’écosystème français le plus performant du monde : 80% de succès dans les procédures de prévention, et plus des deux tiers des emplois sauvés dans les procédures collectives.

L’établissement d’utilité publique assume également un rôle consultatif en participant à l’élaboration des textes de lois et des réglementations relatifs à son domaine d’activité. Cette implication dans le processus législatif témoigne de la volonté du CNAJMJ de contribuer activement à l’amélioration du cadre juridique et de renforcer encore l’efficacité des dispositifs existants. Ses recommandations sont précieuses pour les autorités compétentes, dans la mesure où le CNAJMJ bénéficie d’une expertise terrain pour affiner leurs politiques en matière de prévention et de traitement des difficultés économiques.

De plus, le CNAJMJ s’engage dans des actions de sensibilisation et de formation. En organisant des conférences, des séminaires et des formations continues, le Conseil veille à la montée en compétence de ses membres, mais aussi à l’information du grand public sur les enjeux liés à la prévention et à la gestion des difficultés des entreprises. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de démocratiser l’accès aux procédures et de sensibiliser les entreprises aux dispositifs existants pour anticiper leurs difficultés éventuelles.

L’organisme présidé par Frédéric Abitbol agit aussi en tant que médiateur en cas de litiges entre ses membres et les parties impliquées dans des procédures judiciaires. Cette médiation contribue à résoudre rapidement et efficacement les différends, en recherchant des solutions pragmatiques et équitables, par préférence à des contentieux par nature plus longs, aléatoires et coûteux.

Le CNAJMJ mise également sur le digital pour moderniser l’administration judiciaire. En juin dernier, les équipes de Frédéric Abitbol ont notamment lancé Actify, une plateforme contenant un catalogue listant les entreprises en difficulté ou les biens à céder avant liquidation. Cette marketplace réglementée et gratuite permet à tous les Français voulant acheter, reprendre des actifs ou des entreprises dans le cadre d’une procédure collective (reprise en redressement judiciaire, liquidation judiciaire) d’entrer facilement en contact avec les administrateurs et mandataires judiciaires chargés du dossier.

Le CNAJMJ promeut l’excellence et l’intégrité au service de la justice économique en France. Son action allie expertise, déontologie et engagement social pour accompagner les entreprises et les particuliers sujets à des problématiques financières. L’établissement d’utilité publique participe activement à la préservation de l’équilibre économique et à la vitalité du tissu entrepreneurial français.

Manchester City établit un nouveau record en termes de revenus financiers

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Le club champion d’Europe en titre dévoile des chiffres jamais connus dans le foot anglais pour l’exercice comptable 2022-2023 dans son rapport annuel.

C’est peu dire que la saison dernière aura été historique pour Manchester City. Le succès révélé sur le terrain par un retentissant triplé (championnat – Ligue des champions – coupe nationale), s’est traduit par les finances également pour ce club détenu par Mansour Bin Zayed Al Nahyan, demi-frère de la famille régnante d’Abou Dhabi.

Le rapport annuel 2022-2023 publié mercredi 15 novembre 2023, indique en effet 712,8 millions de livres sterling de revenus générés sur la période. Soit un nouveau record dans le football anglais, surpassant les 648,4 millions de livres sterling rapportés par United le mois dernier.

Pour le contexte, cela fait la troisième année consécutive que Manchester City surplante ses rivaux de Manchester United pourtant autrefois connu comme un mastodonte commercial de la Premier League (PL) – le championnat d’élite anglaise – en termes de revenus.

Une hausse à tous les niveaux

Les résultats de cette année reflètent un bond en avant général à tous les niveaux du club. À commencer par les recettes de billetterie établie à 71,9 millions de livres sterling. Une hausse de 17,4 millions de livres sterling, en partie grâce à quatre matchs de plus joués à dans son d’Etihad comparativement à la saison précédente.

Les droits TV ont quant à eux, grimpé à 299,4 millions de livres sterling. Cela représente une hausse de 50,4 millions de livres sterling, grâce notamment à la victoire finale – la première du genre – de l’équipe de Pep Guardiola en Ligue des champions.

Mais là où Man City fait sensation, concerne les recettes de sponsoring et autres retombées des partenariats commerciaux. Ils se chiffrent à 341,4 millions de livres sterling au total. Soit une augmentation de 32 millions de livres sterling en une saison.

Derrière le Bayern et le Real

De nouveaux accords de parrainage conclus ces derniers mois par le club ont sans doute permis ce résultat. Cela implique la société japonaise de boissons Asahi, les bookmakers LeoVegas, les fabricants de pneus Nexen Tire, les fournisseurs de cyber protection Acronis et le fournisseur d’écrans LED Unilumin, entre autres.

De fait, Manchester City s’en sort avec un bénéfice record de 80,4 millions de livres sterling en 2022-2023, soit presque le double du rendement de 41,7 millions de livres sterling de l’année d’avant.

Le club reste cependant en termes de revenus globaux, derrière les Allemands du Bayern (854,2 millions d’euros) et les Espagnols du Real Madrid (843 millions d’euros) au cours de la même période.

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