Salon de l’élevage : les agriculteurs attendent beaucoup du nouveau gouvernement

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Le Salon de l’élevage se tient en ce moment à Rennes. C’est l’occasion pour les agriculteurs d’interpeller l’exécutif sur les nombreuses difficultés qu’ils rencontrent. Ils attendent d’ailleurs beaucoup du prochain gouvernement, alors que le précèdent n’a pas tenu toutes ses promesses.

Le Salon international de l’élevage a ouvert mardi 17 septembre au parc des expositions de Rennes pour prendre fin ce jeudi 19 septembre 2024. Au total, 100 000 visiteurs et plus de 1 200 exposants venus de 120 pays participent à cet évènement. Pour cette nouvelle rentrée des classes, les agriculteurs ont beaucoup à dire aux dirigeants politiques.

Michel Barnier absent au Salon de l’élevage

Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a donc été invité au Salon. Mais le locataire de Matignon n’a pas répondu à l’appel, en raison d’un agenda chargé. Il mène actuellement des tractations pour former le prochain gouvernement français tant attendu. Les choses coincent, avec un casting compliqué, sur fond d’un budget 2025 de tous les dangers. Il ne sera donc pas au Space. Et c’est la première fois, depuis 1995, qu’aucun membre de l’exécutif ne se rend à cet évènement.

Gabriel Attal avait fait des promesses aux agriculteurs en début d’année

Qu’importe, les paysans français peuvent toujours lui transmettre leur message. Ils nourrissent beaucoup d’espoir en sa nomination car c’est un allié des agriculteurs. L’ancien commissaire européen a même été ministre de l’Agriculture de 2007-2009 et est rodé aux négociations européennes. Michel Barnier doit apporter des réponses concrètes aux problèmes des agriculteurs, après les promesses largement non tenues de Gabriel Attal.

En février dernier, pour apaiser la colère du monde paysan entré en grève dans toute la France, l’ex ministre de l’Education nationale avait annoncé une longue liste de mesures. Celles-ci concernaient la compétitivité, les visas pour les saisonniers étrangers, les aides, les pesticides, la simplification administrative et surtout la souveraineté alimentaire, avec l’adoption d’une loi d’orientation agricole.

Les éleveurs confrontés à la flambée des maladies animales

Cette loi d’orientation agricole devait mettre en œuvre les revendications des manifestants, mais elle a subi un coup d’arrêt avec la dissolution de l’Assemblée nationale. S’il y a bien eu des avancées, de nombreuses promesses restent en suspens. Les agriculteurs ont ainsi l’impression de s’être fait rouler dans la farine, et ça ne leur plaît pas. Pour ne rien arranger, d’autres crises se sont ajoutés aux problèmes systémiques.

D’abord la météo, marquée par un printemps pluvieux qui a nui aux récoltes céréalières. Du côté des viticulteurs, on craint un mauvais millésime. Quant aux éleveurs, c’est encore plus grave. Ils sont confrontés à la flambée des maladies animales comme la fièvre catarrhale ovine, la grippe aviaire et la maladie hémorragique épizootique.

Il faut des vaccins en grande quantité

Cette crise sanitaire pèse sur les producteurs de volailles et bovins, et menace l’approvisionnement du marché à l’approche des fêtes de fin d’année, période de grande consommation. Les éleveurs demandent donc d’accélérer la vaccination des bêtes. « Pour enrayer ces maladies, il nous faut des doses », plaide Jean-François Guihard président d’Interbev. Selon le dirigeant, l’État a uniquement commandé « de quoi vacciner une vache sur 18 en France ».

Des solutions attendues pour éviter une nouvelle grève des agriculteurs

Plus globalement, les paysans appellent l’exécutif à prendre des engagements clairs. Pour eux, il urge d’agir pavec le renouvellemour sauver leur métier, ô combien vital, mais à la croisée des chemins ent poussif des générations. Ils appellent à investir dans l’agriculture et à la rendre plus attractive aux yeux des plus jeunes. Exaspérés par le jeu de dupes de l’Etat, certains participants au Salon ont laissé entendre qu’ils pourraient redescendre dans la rue si rien n’est fait d’ici un ou deux mois, le temps de laisser passer les récoltes.

Aux États-Unis, les ventes de fin d’année promettent d’être décevantes

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Le cabinet Deloitte met en garde contre une trop forte espérance des achats dans la période de Noël et au-delà aux États-Unis.

Les chiffres publiés ce jeudi 12 septembre 2024 par Deloitte sur les ventes à venir pendant la période des fêtes de fin d’année sont sans appel. Ils projettent une croissance à son plus faible niveau depuis 2018 aux États-Unis. Et cela concerne aussi bien les magasins que les ventes en ligne.

Pour ce créneau de trois mois, traditionnellement situé entre novembre et janvier, les données tablent sur une vente globalement estimée entre 1,54 et 1,59 trillion de dollars. Soit une augmentation comprise entre 2,3% et 3,3%.

Ce chiffre représente, à en croire Deloitte cité par l’agence Reuters, une progression nettement inférieure à celle de l’année dernière quand les ventes avaient flambé de 4,3% pour atteindre 1,54 trillion de dollars.

Des sous-secteurs tout aussi moroses

Les ventes en ligne, pourtant moteur de croissance ces dernières années grâce notamment boom du e-commerce, ne devraient progresser que de 7% à 9% pour atteindre entre 270 et 294 milliards de dollars. C’est toujours moins que les +10,1% enregistrés l’an passé.

Il devrait en être de même pour les boutiques et autres magasins physiques, avec une croissance attendue de 1,3% et 2,1% seulement, contre +3,1% l’an dernier. Leur chiffre d’affaires oscillerait entre 1,27 à 1,3 milliard de dollars, indique Deloitte.

Cette décélération anticipée quasi générale dans une période habituellement très prolifique pour les commerçants aux États-Unis, traduit un contexte économique moins porteur, avec un pouvoir d’achat des consommateurs fortement entamé par l’inflation.

Vers la chasse aux opportunités

« La hausse de l’endettement par carte de crédit et la possibilité que de nombreux consommateurs aient épuisé leurs économies de la période pandémique pèseront probablement sur la croissance des ventes cette saison par rapport à l’année précédente », témoigne Michael Jeschke, responsable du secteur Distribution et Biens de consommation chez Deloitte, dans les colonnes de Reuters.

Preuve d’un contexte économique particulièrement tendu, les consommateurs très peu enclins à mettre la main à la poche, devraient plutôt s’orienter vers la chasse aux bonnes affaires. C’est-à-dire la recherche de produits à prix bas, notamment concernant les achats courants comme l’épicerie ou encore l’équipement de maison, afin d’économiser le moindre centime.

L’enjeu pour les distributeurs sera donc de répondre à cette frénésie de quête des soldes par des offres alléchantes. De cette stratégie marketing devrait dépendre l’état de leurs marges au moment des comptes.

Ain : une dame s’est fait cloner sa carte bancaire et débiter

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carte bancaire
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Une habitante de l’Ain, en Auvergne-Rhône-Alpes, s’est fait cloner sa carte bancaire et débiter 1842 euros de son compte. Les escrocs avaient payé des nuits d’hôtel à Montpellier, à 400 kilomètres de chez elle. Elle a rapidement contacté le gérant de l’établissement hôtelier, qui a appelé à son tour la police. Un couple a été arrêté, puis remis en liberté après sa garde à vue. Mais, il devra rembourser la victime.

Dans l’Ain (Auvergne-Rhône-Alpes), une femme a été victime du clonage de sa carte bancaire et s’est fait débiter au moins 1842 euros de son compte. C’est le quotidien Midi Libre qui rapporte cette histoire. Le 4 septembre dernier, cette dame a constaté des prélèvements, sur son compte bancaire, 1 342 euros et 500 euros, pour payer plusieurs nuitées d’hôtel à Montpellier, à 400 kilomètres de chez elle. Pourtant, elle n’avait pas quitté son département depuis un bon moment.

Les suspects venus de Toulouse

Son premier réflexe a été de contacter très rapidement le gérant de l’établissement hôtelier en question, qui va à son tour appeler la police. Avisés par le dépôt de plainte du gérant, les policiers se dépêchent sur le site et procèdent à l’arrestation des deux suspects – un couple – aussitôt soumis à un interrogatoire. L’homme, un Italo-Camerounais de 31 ans, travaillant dans le milieu de la nuit sur Toulouse, a donné une explication étonnante.

Un généreux inconnu leur a offert plusieurs nuits tous frais payés

D’après lui, une personne avec laquelle il avait sympathisé lui aurait offert plusieurs nuits tous frais payés et en amoureux dans un hôtel de leur choix. Mieux, cet inconnu se serait chargé de la réservation à distance, une fois l’hôtel à Montpellier coché. Quel homme généreux ! Ou plutôt quel escroc généreux ! A moins que ce soit un mensonge du couple pour se disculper. Pour l’heure, la police n’a pas pu établir que le suspect dit la vérité.

La carte bancaire de la victime avait été clonée

Cependant, les policiers ont relevé pendant leur enquête que la carte bancaire de la victime avait été clonée à son insu. D’après leur expérience, la carte est probablement passée dans un boîtier piraté (installé sur un terminal de paiement ou un distributeur de billets) et a été copiée. Les malfrats ont ensuite transféré toutes  les données sur une nouvelle carte bancaire. C’est grâce à cette dernière qu’ils ont pu payer les nuitées à Montpellier.

Les suspects sommés de rembourser la victime

Le couple suspecté a été remis en liberté après sa garde à vue. Mais il devra rembourser la victime au centime. Quant au soit disant généreux donateur évoqué, il n’a pas encore été retrouvé. La police poursuit son enquête. Elle conseille dans ce genre de cas de contacter la banque ainsi que l’établissement débiteur, où les paiements ont été réalisés, afin de bloquer au plus vite toute transaction suspecte.

Une pratique frauduleuse appelée skimming

Dans le jargon informatique, la copie de la carte à l’insu du propriétaire est appelée « skimming ». Cette pratique illégale consiste à installer un petit dispositif dans les distributeurs de billets pour capturer les données de la bande magnétique des cartes bancaires, puis les transférer sur une nouvelle carte pour effectuer des paiements frauduleux. Les appareils de clonage, tel qu’une mini caméra ou un clavier modifié, sont souvent difficiles à repérer car conçus pour se fondre dans le lecteur de carte lui-même.

La véritable poule aux œufs d’or de Canal Plus

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Une plongée dans les plus récents comptes de la chaîne de télévision française révèle la place de choix occupée par ses activités hors de la métropole.

Canal Plus a beau représenter un des fleurons français de l’audiovisuel, sa mamelle nourricière n’est pas sur le territoire hexagonal, comme en témoigne une récente analyse des états financiers de la société sur plusieurs années.

Les chiffres décortiqués par BFMTV indiquent que trois quarts des bénéfices du groupe détenu par Vincent Bolloré proviennent de ses activités à l’international, et plus particulièrement en Afrique et dans les Dom-Tom.

Il s’agit de territoires français situés hors de l’Hexagone, avec le statut soit de département (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte), soit de collectivité territoriale (Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Nouvelle-Calédonie).

Un monopole rentable

Fort d’un monopole quasiment sans partage sur le marché de la télévision payante, Canal Plus y a engrangé 227 millions d’euros de bénéfices opérationnels l’an dernier. Soit les trois quarts de l’ensemble (318 millions d’euros) des profits générés au cours de cette période.

Sans concurrence locale face à lui, l’entreprise règne en maître sur ce segment de la télévision payante. Une situation de rente particulièrement confortable qui lui vaut des marges estimées à 27% en moyenne, plus importantes que dans n’importe quel autre territoire.

Les activités historiques dans l’Hexagone dégagent en l’occurrence deux mois de bénéfices. Et pourtant, les droits des programmes, notamment sportifs, y sont bien moins élevés qu’en métropole en raison du niveau de vie relativement plus modeste. À cela s’ajoute le spectre du piratage particulièrement prégnant sur le continent africain.

Les raisons d’une stabilité

Si Canal+ réalise de bons résultats en Afrique, c’est aussi le cas du groupe Bolloré dont il est le premier actionnaire. Le groupe financier Oddo révélait déjà via une étude publiée en 2015 que le continent rapportait les deux tiers des profits du groupe avec seulement 25% des ventes.

De quoi renseigner sur l’ampleur cruciale de la profitabilité du groupe Bolloré dans celle de Canal Plus. Cette bonne santé des activités en dehors de l’Hexagone expliquerait, à en croire un ancien employé de Canal Plus, la stabilité de ce segment international.

Aux manettes depuis 2013, le patron Jacques du Puy déroule sa stratégie sans remous, loin de l’intervention de Vincent Bolloré. Contrairement aux autres divisions françaises du groupe, sa filiale n’a pas été chamboulée. Après tout, « pourquoi changer une équipe qui gagne ? ».

Interdiction de l’Eglise orthodoxe en Ukraine : le pape interpelle Zelensky

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Une Eglise orthodoxe
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A la guerre comme à la guerre ! L’Ukraine a décidé d’interdire l’Eglise orthodoxe rattachée au patriarcat de Moscou parce qu’elle soutiendrait l’invasion de son territoire. Dimanche, le pape François a interpellé Kiev sur cette décision portant atteinte à la liberté religieuse. « On ne touche pas aux Églises », a déclaré le souverain pontife. Mais pas sûr que Zelensky entende raison, lui qui veut effacer tout ce qui rappelle la Russie.

Dans sa volonté de couper tout lien avec la Russie, l’Ukraine perdrait-elle la tête ? Le Parlement ukrainien a adopté, le mardi 20 août, une loi qui interdit l’Eglise orthodoxe ukrainienne, sous le couvert de la nécessité de protéger « l’ordre constitutionnel dans le domaine des activités des organisations religieuses ». Evidemment, le président Volodymyr Zelensky a promulgué rapidement le texte, le samedi 24 août, jour de la Fête de l’indépendance de son pays de l’Union soviétique.

Le patriarche Kirill a apporté son soutien à l’invasion russe

Selon Kiev, cette loi vise à combattre l’influence russe dans le domaine religieux, en frappant l’Eglise orthodoxe rattachée au patriarcat de Moscou. Pourtant, cette église est celle d’au moins 25% des Ukrainiens, en particulier les russophones de l’est du pays. Le pouvoir ukrainien affirme que son patriarche Kirill à Moscou a apporté un soutien à l’invasion et a déclaré que les soldats russes qui mouraient pour leur patrie allaient directement au paradis.

L’Eglise orthodoxe persécutée depuis l’invasion russe

Si l’Eglise orthodoxe liée à Moscou est officiellement indésirable en Ukraine avec la nouvelle loi, elle est de fait persécutée depuis le déclenchement du conflit en février 2022. Mais, en 2018 déjà, le pouvoir ukrainien avait tenté de l’écarter en créant de toute pièce une nouvelle Église orthodoxe ukrainienne indépendante. Cette nouvelle organisation religieuse a refusé en 2019 l’unification avec l’autre Église orthodoxe ukrainienne rattachée au patriarcat de Kiev.

Des perquisitions et saisies contre l’Église orthodoxe

Bien que cette branche ait coupé les ponts avec Moscou en 2022 après le début de la guerre avec la Russie, les autorités ukrainiennes la considèrent toujours sous influence russe. Ainsi, elles ont multiplié les perquisitions, saisies et procédures judiciaires à son encontre. Pour les chrétiens, cela ressemble davantage à une persécution contre la religion historique des Ukrainiens russophones qu’à une réelle volonté d’obtenir son indépendance du patriarcat de Moscou.

Le pape François craint pour la liberté de ceux qui prient

Cet acharnement ne pouvait pas laisser indifférent le Vatican. Dimanche, au lendemain de la promulgation de la loi par Zelensky, dont le mandat présidentiel a expiré depuis mai dernier, le pape François a appelé à laisser tranquille l’Église orthodoxe ukrainienne. « On ne touche pas aux Églises », a-t-il déclaré devant les fidèles réunis sur la place St. Pierre pour l’angélus dominical. « En pensant aux lois récemment adoptées en Ukraine, monte en moi une crainte pour la liberté de ceux qui prient. Parce que ceux qui prient vraiment prient toujours pour tout le monde. On ne commet pas le mal en priant », a appuyé le souverain pontife.

Moscou dénonce la création d’« une fausse Église »

Sans surprise, le pouvoir russe a condamné la décision ukrainienne. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que la loi adoptée par Kiev vise à « détruire la véritable orthodoxie canonique et à la remplacer par un substitut, une fausse Église ». De son côté, le patriarche Kirill, que l’on dit proche de Vladimir Poutine, a accusé les autorités ukrainiennes de « persécuter » les croyants de l’Église orthodoxe d’Ukraine.

Un appel à toutes les autres confessions chrétiennes

Jugeant la situation critique, le dirigeant religieux russe a également appelé ses pairs des autres confessions chrétiennes et les organisations internationales à « élever la voix pour défendre les croyants persécutés ». Pour sa part, le Conseil ukrainien des Églises et des organisations religieuses (KURO) avait déjà exprimé sa préoccupation le 16 août, soit quatre jours avant le vote au Parlement.

Il faut savoir distinguer une religion des actes de certains de ses dignitaires

Cette organisation a rencontré Zelensky pour lui réaffirmer son respect des droits et des libertés religieuses. Elle a aussi exhorté le président ukrainien à permettre aux fidèles « d’exprimer leurs sentiments et leurs croyances religieuses avec dignité », « malgré certains défis liés à la guerre » et le soutien « complice » de certains religieux dans les « crimes sanglants contre l’humanité des envahisseurs russes ».

L’Occident doit ramener Zelensky à la raison

Et c’est justement là le souci. Les actions de certains religieux n’engagent que leur personne. On ne saurait faire payer leurs actes à tout un peuple qui s’identifie à une religion, celle de ses ancêtres. Aussi, il est injuste de sanctionner l’Église orthodoxe d’Ukraine sur la base d’une politique agressive de la part du locataire actuel du Kremlin. Ce dernier passera, mais l’église restera. L’Occident devrait ramener Zelensky à l’ordre sur cette question, d’autant qu’il existe d’autres moyens de couper le cordon ombilical avec le patriarcat russe.

Avoir un expert en cybersécurité en entreprise devient une priorité

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Avoir un expert en cybersécurité en entreprise devient une priorité.
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Selon une étude Fortinet, les failles de cybersécurité dans les entreprises sont principalement attribuées à la pénurie des compétences. Celle-ci a des conséquences sévères pour les dirigeants, qui font face notamment à des sanctions financières, des peines de prison et une perte de poste.

Fortinet vient de publier son étude 2024 de la « Global Cybersecurity Skills Gap », qui fait un point sur les enjeux de la cybersécurité pour les entreprises. Cette année, la multinationale met en lumière les défis récurrents liés à la pénurie des compétences en cybersécurité. L’enquête a été menée auprès de 1850 professionnels du domaine cyber et de l’informatique, issus de 29 pays. Ces participants travaillent notamment dans la technologie (21%), la production industrielle (15%) et les services financiers (13%).

Un écart entre offre et demande sur le marché mondial de la cybersécurité

Selon les dirigeants interrogés, les entreprises attribuent de plus en plus souvent les failles de cybersécurité au manque d’experts dans le domaine de la gestion des risques informatiques. En 2024, près de 9 décideurs privés sur 10 (87%) pointent cette pénurie de compétences cyber (76% en France), contre 84% en 2023 et 80% l’année précédente. On estime aujourd’hui à 4 millions, le nombre de spécialistes nécessaires pour combler l’écart entre l’offre et la demande sur le marché mondial de la cybersécurité.

La responsabilité des dirigeants remise en cause à la suite d’un incident

En France, 72% (contre 70% au niveau global) des entreprises déclarent que cette pénurie de compétences crée davantage de risques pour leur organisation. Pis, elle a de multiples conséquences pour les dirigeants. En effet, la responsabilité de ces derniers est plus souvent remise en cause à la suite d’un cyber-incident, d’après le Global Cybersecurity Skills Gap Report 2024. Les directeurs ou cadres ont ainsi subi des sanctions financières, des peines de prison ou une perte de poste à la suite d’une cyberattaque.

Les dirigeants accordent désormais plus d’importance à la cybersécurité

Aussi, les intrusions ont causé des pertes financières et des dépenses supplémentaires supérieures à 1 million de dollars. Face à cette situation, les conseils d’administration font aujourd’hui de la cybersécurité un impératif. En France, 64% des professionnels interrogés par Fortinet (contre 72% dans le monde) affirment que leurs dirigeants ont accordé plus d’importance à la sécurité informatique en 2024 par rapport à l’année précédente. Mieux, 97% d’entre eux ont érigé la cybersécurité en priorité absolue.

Les entreprises adorent les profils certifiés et traditionnels

Pour atteindre leurs objectifs, les managers privilégient davantage les certifications dans le recrutement. Ils recherchent les candidats qui détiennent une certification ou qui travaillent avec une personne certifiée. Plus de 90% (98% en France) des répondants déclarent retenir en premier ces profils, de préférence ceux avec quatre ans d’expérience. Mais ils se disent également prêts à financer la certification en cybersécurité d’un collaborateur non expert. Malheureusement, il n’est pas aisé de trouver un simple candidat à embaucher.

Mais elles optent désormais pour la diversité dans le recrutement

Pour remédier à la pénurie des compétences, de plus en plus d’entreprises élargissent leur vivier de recrutement et ne se contentent plus des profils traditionnels. Elles misent principalement sur la diversité. D’après l’étude de Fortinet, 83% des répondants rapportent que leur entreprise a défini des objectifs de diversité dans le recrutement sur les prochaines années (72% en France). En dépit de cet engagement, le recrutement actif de femmes est en recul avec 85% de l’effectif visé atteint, contre 89% en 2022 et 88% en 2021. Au niveau des minorités, le taux reste stable à 68% des entreprises (contre 67% en 2021).

Il faut changer de paradigme dans l’approche de la cybersécurité en entreprise

Afin de maîtriser efficacement les risques cyber et lutter contre le manque de compétences, Fortinet propose un panel de solutions. La société de conseils recommande notamment d’adopter des technologies de sécurité pertinentes, de renforcer l’expertise des professionnels grâce à la formation et aux certifications et de tisser des collaborations académiques pour répondre aux besoins spécifiques du marché du travail. Elle recommande aussi d’explorer des bassins de talents dans des secteurs moins traditionnels, comme les adeptes de technologie autodidactes ou les professionnels provenant d’autres disciplines avec un potentiel élevé.

Walmart lance l’offensive contre Amazon

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L’enseigne de grande distribution mise désormais sur une stratégie agressive fondée sur des rabais avec comme partenaire, la chaîne de restauration rapide Burger King.

« Vous prendriez bien un burger ? ». Walmart va offrir dès septembre prochain, aux abonnés de son service d’abonnement premium Walmart+, la possibilité de bénéficier de ce célèbre hamburger du fast-food Burger King, selon les informations du Wall Street Journal (WSJ).

Le journal américain ajoute que ces abonnés peuvent depuis cette semaine, profiter d’une remise de 25% sur toutes les commandes passées en ligne auprès de Burger King. Lancé en 2020 par le géant de la grande distribution Walmart, Walmart+ donne aux bénéficiaires de jouir d’un certain nombre d’avantages, contre 98 dollars par an.

Au nombre de ceux-ci figurent la livraison gratuite des courses, une ristourne essence et le paiement mobile en magasin. À l’instar du service Amazon Prime du géant du e-commerce Amazon, est de fidéliser les clients Walmart grâce notamment à la promesse d’un gain de temps. De quoi booster les ventes en ligne du mastodonte de la grande distribution.

Amazon Prime toujours devant

À travers cette offre tout-en-un, il visait à rattraper son retard face à Amazon, le leader de la vente en ligne, dont le programme Prime a vu le jour 15 ans plus tôt. Reste que quatre ans après, cet objectif reste un vœu.

Malgré le coût de son offre plus élevé (139 dollars par an), Prime garde une longueur d’avance avec plus de 200 millions d’abonnés, selon le WSJ. C’est bien loin des huit millions d’abonnés, dont un million de salariés, de Walmart+, à en croire une source proche du dossier citée par le Wall Street Journal.

Ce chiffre remonte toutefois à 2021. Depuis, Walmart+ a bénéficié d’un nouvel engouement noté à travers la bonne santé du résultat des trois derniers trimestres (+10%), indique le WSJ.

La guerre du rabais est déclarée

Une porte-parole du groupe a ainsi déclaré au journal que la proportion d’abonnés qui renouvellent leur abonnement d’une année sur l’autre est à son « plus haut niveau » depuis la création du service.

Venessa Yates, responsable de Walmart+ depuis environ un an, ajoute à cet effet que l’enjeu au cours des derniers mois aura été d’attirer des abonnés, mais aussi de les fidéliser. La stratégie semble produire l’effet escompté.

Walmart ne désarme pas pour autant, d’autant que Walmart+ représente pour la multinationale, un des moyens principaux moyens d’augmenter ses revenus, dans un contexte économique difficile.

JO de Paris : que faire à présent des installations culturelles liées aux Jeux ?

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JO de Paris
JO de Paris : que faire à présent des installations liées aux Jeux ?

Les JO de Paris terminées, que faudra-t-il faire des œuvres ou structures installées spécialement pour l’occasion ? On pense notamment à la vasque olympique, aux anneaux sur la tour Eiffel et aux statues d’héroïnes françaises. La maire de la capitale, Anne Hidalgo, veut les conserver tous.

Les Jeux olympiques de Paris ont pris fin le dimanche 11 août avec l’exceptionnelle cérémonie de clôture au Stade de France. Ils laissent en héritage à la capitale plusieurs infrastructures sportives, notamment un parc impressionnant de piscines, des pistes cyclables et des salles de gymnastiques. On note aussi des ouvrages culturels, en particulier la vasque olympique, les anneaux sur la tour Eiffel et les statues d’héroïnes françaises. Que va-t-on maintenant faire de ces joyaux liés aux Jeux ?

Ces ouvrages embellissent davantage la ville de Paris

De nombreux Français et visiteurs des JO de Paris 2024 aimeraient que la France conserve ces ouvrages pour renforcer le caractère somptueux de la ville lumière. Ils s’extasient notamment devant la vasque olympique en apesanteur depuis l’ouverture des Olympiades. Immortalisée par un timbre cette torche de 7 m de diamètre, cette flamme a pris ses quartiers au jardin des Tuileries durant les JO de Paris. La maire de la capitale, Anne Hidalgo, pense qu’elle doit rester dans son lieu actuel.

Maintenir la vasque des JO de Paris au jardin des Tuileries ou la déplacer ?

L’édile de Paris souligne toutefois que la décision ne relève pas de ses compétences, mais de celle du président de la République. Elle a donc entrepris les démarches nécessaires auprès d’Emmanuel Macron pour maintenir la vasque olympique au jardin des Tuileries, alors que la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse voit le ballon s’installer dans d’autres endroits comme dans le parc de la Villette.

Que faire des anneaux géants des JO de Paris ?

Anne Hidalgo dit aussi travailler sur un certain nombre d’objets d’héritage de ces Jeux comme les anneaux géants de l’olympisme accrochés à la Tour Eifel. Baptisés les Spectaculars, ces boucles ont été fixés sur la dame de fer dans la nuit du 6 au 7 juin par les équipes du groupe siderurgique ArcelorMittal. Il a fallu quatre grues et une trentaine de personnes pour monter cet ouvrage d’environ 30 tonnes. Paris veut conserver ces anneaux, comme la ville d’Innsbruck (Autriche) l’a fait après ses Jeux de 1964.

Anne Hidalgo veut placer dans le décor parisien les statues de personnalités féminines

En outre, Anne Hidalgo souhaite fixer dans le marbre de Paris les « Femmes en or ». Il s’agit de dix statues de personnalités féminines marquantes de l’histoire de France. Parmi lesquelles Simone de Beauvoir, Simone Veil, Olympe de Gouges et Louise Michel. La maire envisage de les déménager du pont Alexandre-III à la rue de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement. Elle juge d’autant nécessaire de les ériger qu’il n’existe en France qu’une quarantaine de statues représentants des femmes, contre 260 pour les hommes. Parité oblige !

Prendre le temps d’étudier la faisabilité des projets

Parmi les autres héritages des JO de Paris figurent aussi une statue réalisée par la sculptrice américaine Alison Saar et 14 affiches réalisées par sept artistes dans le cadre de l’Olympiade culturelle. Ces œuvres feront l’objet d’une exposition itinérante en France. Interrogé à propos de l’avenir des sites culturels liés aux Jeux, Emmanuel Macron a déjà indiqué qu’il faudra d’abord mener des analyses techniques, de faisabilité et de perspective pour préserver les vues historiques de Paris. La vasque, par exemple, demande qu’on entretienne sa flamme…

Les Jeux olympiques de Paris 2024, une opportunité en or pour Nike

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L’équipementier américain a vu ses produits plébisciter tout au long de la compétition, selon les observations du spécialiste en analyse d’audience sur le web, Similarweb.

Grâce à leur capacité d’attraction vis-à-vis du public et des milliards de téléspectateurs dans le monde, les Jeux olympiques représentent une vitrine unique pour les grandes marques. Pour Nike, les JO 2024 auront été l’occasion d’un rayonnement sans précédent.

Aussi bien à travers la ruée vers son site web et l’engouement des consommateurs pour ses produits, le géant américain de l’équipement sportif a su tirer son épingle du jeu au cours de cette quinzaine parisienne.

La première semaine – celle du 26 juillet au 1er août en l’occurrence – aura été particulièrement fructueuse pour Nike, à en croire une évaluation de Similarweb, spécialiste dans les services d’audience sur le web, citée par l’agence Reuters.

Une demande massive

Cette période aurait en effet coïncidé avec la hausse vertigineuse du trafic sur le site de vente de la marque à la virgule, loin devant tout autre concurrent. Pendant que celle-ci cumulait à deux millions de visites, dont 86 900 cas de ventes le 31 juillet, Adidas était à la traîne.

La marque allemande n’a enregistré que 532 500 visites à ce moment-là, dont seulement 3 600 soldées par des opérations d’achats de produits. La concomitance de ce pic d’audience de Nike avec la belle performance des athlètes habillés par la société n’aura pas échappé aux spécialistes.

« Si les athlètes et équipes parrainés par Nike continuent de gagner, cela devrait probablement renforcer leur popularité et Nike devrait par conséquent continuer à enregistrer des taux de conversion solides pendant le reste des Jeux« , a ainsi déclaré auprès de Reuters, Daniel Reid, employé chez Similarweb, le 7 août dernier, soit quatre jours avant la fin des JO.

Un investissement massif

C’est d’autant plus vrai que Nike a su compter sur le groupe américain, dont il est le sponsor officiel pour ces Jeux. Fort d’une moisson de 126 médailles, dont 40 en or, les athlètes américains ont tenu leur rang à Paris.

De nombreux produits lancés dans le cadre de la compétition ont ainsi suscité l’adhésion des consommateurs. C’est le cas des baskets « Jordan 4 Retro SE Paris Olympics Wet Cement » échangés à plus de 8 373 reprises – un record – fin juillet sur le site de revente StockX, selon Similarweb.

Il s’agit d’un bon retour pour Nike dont ces Jeux olympiques 2024 auront mobilisé plus d’investissements que les précédentes éditions. Reste pour l’entreprise basée en Oregon à capitaliser sur cet été flamboyant.

Duralex : boom des ventes depuis le rachat par les salariés

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Porcelaine Duralex.

Une semaine après la reprise effective de l’entreprise par ses salariés à travers une Scop, Duralex enregistre une explosion de ses ventes. Selon François Marciano, le directeur de l’usine basée à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), les commandes directes ont bondi de plus de 300% depuis la décision de justice. Une bonne nouvelle pour cette société qui entame un difficile relèvement.

C’est le vendredi 26 juillet que le tribunal de commerce d’Orléans a validé le projet de Scop (société coopérative de production) des salariés de Duralex pour éviter une liquidation judiciaire de la célèbre verrerie française située à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret). François Marciano, le directeur du groupe, a célébré cette décision de justice comme une victoire inespérée. Aussi, a-t-il appelé « tous les Français à acheter Duralex ! » pour l’aider à se relever.

Duralex croule sous les commandes directes

Et le dirigeant semble avoir été entendu. En effet, en une semaine, les ventes de Duralex ont totalement explosé. D’après François Marciano, les commandes directes ont bondi de 323 % depuis la décision de justice. « On croule sous les commandes en plus de tout le travail administratif pour changer le statut en Scop », a-t-il déclaré. Dès le lendemain de l’annonce du sauvetage de la verrerie, confie le directeur, les gens se sont précipités pour acheter des objets de la marque, dont les fameux verres iconiques.

La Scop, un projet « commercial cohérent et sérieux » pour le tribunal

Le Scop a été validé par le tribunal de commerce d’Orléans face à deux autres offres de reprise, émanant d’industriels. Soutenu par la majorité du personnel et des dirigeants, il prévoit le maintien des 226 emplois de l’usine. Les juges disent avoir été convaincus par un « projet marketing et commercial cohérent et sérieux » avec des « garanties fortes ». Le sauvetage de Duralex a été salué également par le ministre démissionnaire de l’Industrie Roland Lescure. Celui-ci a évoqué « une belle victoire pour une entreprise française emblématique et connue de toutes et tous ».

Duralex en difficultés financières depuis plusieurs années

Duralex est confronté à des difficultés financières depuis une vingtaine d’années. Le groupe loirétain souffrait notamment de la hausse du coût de l’énergie et de la concurrence féroce venue d’Asie. Pour empêcher une fermeture du site, l’Etat a dû lui faire un prêt de 15 millions d’euros en 2021. En 2023, le chiffre d’affaires de l’entreprise s’est élevé à 24,6 millions d’euros, contre plus de 31 millions en 2022. Si la société a été sauvée d’une liquidation judiciaire par ses employés, elle n’est pas encore complètement sortie de l’auberge.

Il va falloir trouver urgemment un fonds de roulement

En effet, Duralex n’a pas un sou dans ses caisses pour poursuivre ses activités et répondre à la hausse des commandes. L’entreprise dispose actuellement d’un stock de 40 000 palettes d’articles, que le tribunal de commerce d’Orléans estime à 4 millions d’euros. Elle doit maintenant trouver un fonds de roulement de 2,5 millions d’euros par mois, rien qu’en coûts de production. Mais la société peut compter sur la mobilisation de ses employés, des élus et des clients pour se relever progressivement.

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