Côtes-d’Armor : les maisons anciennes flambent

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Photo de Didier Provost sur Unsplash

Dans les Côtes-d’Armor, en Bretagne, les prix de l’immobilier continuent de grimper, en particulier ceux des maisons anciennes. Les bâtisses les plus chères se situent dans le nord du département et sur le littoral. Sur le podium on trouve les communes de Saint-Jacut-de-la-Mer, Lancieux et Pléneuf-Val-André.

La chambre départementale des notaires vient de dresser le bilan du marché de l’immobilier dans les Côtes d’Armor, en Bretagne. Basé sur des données récoltées du 1er septembre 2022 au 31 août 2023, ce rapport fait part d’une récession dans le secteur, dans la droite ligne de l’inflation. On note ainsi un net recul du nombre de transactions sur les 12 derniers mois.

Hausse globale de 4% des prix dans les Côtes-d’Armor

Dans les Côtes d’Armor, 14 000 biens (tous types confondus) se sont vendus entre août 2022 et septembre 2023. Ce qui correspond à un repli de 16%, qui pourrait s’accentuer d’ici la fin de l’année. Cette baisse des transactions s’explique principalement par la hausse continue des taux de crédit. Ceux-ci sont passés en trois ans de 1% à près de 4%.

La diminution des ventes immobilières serait aussi due à l’augmentation des prix. Les maisons anciennes, par exemple, coûtent 4,1 % plus chères que l’an dernier. Heureusement, le marché tend vers une stabilisation des prix, voire amorce une baisse. Aussi, les Côtes d’Armor restent le département le plus attractif de Bretagne. Donc les transactions devraient repartir à la hausse.

Plus forte progression pour Pleumeur-Bodou et Plouër-sur-Rance

Les logements anciens les plus chers du département se trouvent dans le nord et sur le littoral. Sur le podium on trouve la commune de Saint-Jacut-de-la-Mer où une maison neuve coûte en moyenne 490 700 euros. Elle devance Lancieux (487 800 euros) et Pléneuf-Val-André (390 000 euros). Suivent Saint-Cast le Guildo (390 000 euros) et Louannec (381 800 euros).

Le top 10 se compose aussi de Pleumeur-Bodou (354 800 euros), Binic-Étables-sur-Mer (320 000 euros), Fréhel (316 000 euros), Paimpol (312 300 euros) et Trégastel (309 800 euros). Les villes où les prix moyens ont le plus évolué sont Pleumeur-Bodou et Plouër-sur-Rance (classée 20e avec 270 000 euros). Elles ont enregistré une hausse de 18,2% sur un an.

Les Côtes-d’Armor, le département le moins cher

Malgré cette flambée, les Côtes-d’Armor se distinguent comme le département le moins cher de Bretagne sur les maisons anciennes. En effet, le prix de vente médian (entre 50% plus chers et 50% moins chers) s’élève à 179 000 euros. Le département est donc largement distancé par le Morbihan (240 000 euros) et l’Ille-et-Vilaine (246 400 euros).

En revanche, c’est le territoire qui affiche la plus importante augmentation des prix de logements en un an avec une hausse de 9,8%, contre 4,8% pour l’Ille-et-Vilaine et 5,8% pour le Morbihan. Si les prix évolueront globalement à la baisse, ceux sur le littoral devraient continuer de flamber. En cause, la rareté et la forte demande. Aussi, la clientèle est moins affectée par les coûts de crédit.

Le CNAJMJ, au cœur de la justice économique française

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Le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ) occupe une place centrale dans le paysage judiciaire français. Créé en 1985, cet établissement d’utilité publique est l’organe de contrôle des professionnels du traitement des difficultés économiques des entreprises. Avec ses membres hautement qualifiés, dont son président Frédéric Abitbol, le CNAJMJ s’impose comme un acteur essentiel, garantissant la transparence et l’équité dans les procédures judiciaires.

Le CNAJMJ est un établissement d’utilité publique regroupant les administrateurs judiciaires et les mandataires judiciaires, deux professions distinctes mais complémentaires. Les administrateurs judiciaires assistent les entreprises lorsqu’elles font face à des difficultés financières, tandis que les mandataires judiciaires représentent les intérêts de leurs créanciers.

L’une des missions principales du CNAJMJ est de veiller au respect des règles déontologiques et éthiques qui encadrent l’exercice de ces métiers. Sous l’égide de leur président Frédéric Abitbol, les membres de l’organisme s’assurent du respect, par les professionnels, des normes strictes de professionnalisme afin de garantir l’efficacité et l’intégrité des procédures de prévention et de traitement des difficultés des entreprises.

Cette action contribue à faire de l’écosystème français le plus performant du monde : 80% de succès dans les procédures de prévention, et plus des deux tiers des emplois sauvés dans les procédures collectives.

L’établissement d’utilité publique assume également un rôle consultatif en participant à l’élaboration des textes de lois et des réglementations relatifs à son domaine d’activité. Cette implication dans le processus législatif témoigne de la volonté du CNAJMJ de contribuer activement à l’amélioration du cadre juridique et de renforcer encore l’efficacité des dispositifs existants. Ses recommandations sont précieuses pour les autorités compétentes, dans la mesure où le CNAJMJ bénéficie d’une expertise terrain pour affiner leurs politiques en matière de prévention et de traitement des difficultés économiques.

De plus, le CNAJMJ s’engage dans des actions de sensibilisation et de formation. En organisant des conférences, des séminaires et des formations continues, le Conseil veille à la montée en compétence de ses membres, mais aussi à l’information du grand public sur les enjeux liés à la prévention et à la gestion des difficultés des entreprises. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de démocratiser l’accès aux procédures et de sensibiliser les entreprises aux dispositifs existants pour anticiper leurs difficultés éventuelles.

L’organisme présidé par Frédéric Abitbol agit aussi en tant que médiateur en cas de litiges entre ses membres et les parties impliquées dans des procédures judiciaires. Cette médiation contribue à résoudre rapidement et efficacement les différends, en recherchant des solutions pragmatiques et équitables, par préférence à des contentieux par nature plus longs, aléatoires et coûteux.

Le CNAJMJ mise également sur le digital pour moderniser l’administration judiciaire. En juin dernier, les équipes de Frédéric Abitbol ont notamment lancé Actify, une plateforme contenant un catalogue listant les entreprises en difficulté ou les biens à céder avant liquidation. Cette marketplace réglementée et gratuite permet à tous les Français voulant acheter, reprendre des actifs ou des entreprises dans le cadre d’une procédure collective (reprise en redressement judiciaire, liquidation judiciaire) d’entrer facilement en contact avec les administrateurs et mandataires judiciaires chargés du dossier.

Le CNAJMJ promeut l’excellence et l’intégrité au service de la justice économique en France. Son action allie expertise, déontologie et engagement social pour accompagner les entreprises et les particuliers sujets à des problématiques financières. L’établissement d’utilité publique participe activement à la préservation de l’équilibre économique et à la vitalité du tissu entrepreneurial français.

Manchester City établit un nouveau record en termes de revenus financiers

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Le club champion d’Europe en titre dévoile des chiffres jamais connus dans le foot anglais pour l’exercice comptable 2022-2023 dans son rapport annuel.

C’est peu dire que la saison dernière aura été historique pour Manchester City. Le succès révélé sur le terrain par un retentissant triplé (championnat – Ligue des champions – coupe nationale), s’est traduit par les finances également pour ce club détenu par Mansour Bin Zayed Al Nahyan, demi-frère de la famille régnante d’Abou Dhabi.

Le rapport annuel 2022-2023 publié mercredi 15 novembre 2023, indique en effet 712,8 millions de livres sterling de revenus générés sur la période. Soit un nouveau record dans le football anglais, surpassant les 648,4 millions de livres sterling rapportés par United le mois dernier.

Pour le contexte, cela fait la troisième année consécutive que Manchester City surplante ses rivaux de Manchester United pourtant autrefois connu comme un mastodonte commercial de la Premier League (PL) – le championnat d’élite anglaise – en termes de revenus.

Une hausse à tous les niveaux

Les résultats de cette année reflètent un bond en avant général à tous les niveaux du club. À commencer par les recettes de billetterie établie à 71,9 millions de livres sterling. Une hausse de 17,4 millions de livres sterling, en partie grâce à quatre matchs de plus joués à dans son d’Etihad comparativement à la saison précédente.

Les droits TV ont quant à eux, grimpé à 299,4 millions de livres sterling. Cela représente une hausse de 50,4 millions de livres sterling, grâce notamment à la victoire finale – la première du genre – de l’équipe de Pep Guardiola en Ligue des champions.

Mais là où Man City fait sensation, concerne les recettes de sponsoring et autres retombées des partenariats commerciaux. Ils se chiffrent à 341,4 millions de livres sterling au total. Soit une augmentation de 32 millions de livres sterling en une saison.

Derrière le Bayern et le Real

De nouveaux accords de parrainage conclus ces derniers mois par le club ont sans doute permis ce résultat. Cela implique la société japonaise de boissons Asahi, les bookmakers LeoVegas, les fabricants de pneus Nexen Tire, les fournisseurs de cyber protection Acronis et le fournisseur d’écrans LED Unilumin, entre autres.

De fait, Manchester City s’en sort avec un bénéfice record de 80,4 millions de livres sterling en 2022-2023, soit presque le double du rendement de 41,7 millions de livres sterling de l’année d’avant.

Le club reste cependant en termes de revenus globaux, derrière les Allemands du Bayern (854,2 millions d’euros) et les Espagnols du Real Madrid (843 millions d’euros) au cours de la même période.

Elon Musk veut faire de Twitter, une banque

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Le milliardaire américain vise à transformer le réseau social désormais baptisé X en un fournisseur de services financiers tout-en-un d’ici l’année prochaine.

« Vous n’aurez pas besoin d’un compte bancaire ». La phrase attribuée à Elon Musk cette semaine dans différents médias américains est évocatrice de l’étendue des ambitions de l’homme d’affaires américain à travers X, le réseau social anciennement baptisé Twitter, dont il a la charge depuis un an.

L’entrepreneur à succès a en effet dévoilé aux employés, jeudi 26 octobre dernier à l’occasion du premier anniversaire de son rachat de la plateforme de microblogging, son intention de faire de celle-ci un acteur de premier plan en matière de gestion financière.

Cela concerne l’envoi et la réception de l’argent entre utilisateurs et la mise en place d’un compte de marché monétaire à haut rendement entre autres. C’est-à-dire un type de compte d’épargne liquide offrant un meilleur taux d’intérêt que les comptes courants ou les livrets bancaires classiques.

Lancement attendu dès 2024

« Quand je parle de paiements, je parle en fait de toute la vie financière des gens. S’il est question d’argent, ce sera sur notre plateforme. De l’argent, des titres ou autre. Ce n’est donc pas comme si j’envoyais seulement 20 dollars à mon ami », aurait déclaré Musk lors d’une réunion avec le personnel, dont le site d’information The Verge a pu consulter la retranscription audio.

Le média américain spécialisé sur les informations concernant la tech, affirme même que Musk s’attend à poser les premiers jalons de ce projet dès la fin de l’année en cours, avec un lancement proprement dit en 2024. « Les gens seraient surpris », aurait-il encore déclaré, manifestement très confiant.

Une gageure ?

Cela s’inscrit dans la stratégie déployée par l’homme d’affaires depuis son acquisition de Twitter en octobre 2022 contre 44 milliards de dollars. Une stratégie pour laquelle le réseau social a été rebaptisé X, il y a quelques mois.

Elon Musk travaille également depuis peu sur l’obtention de licence pour des opérations de transfert d’argent aux États-Unis, à en croire de multiples sources concordantes. En tant que multientrepreneur, Musk a l’expérience des grands projets, peu importe le scepticisme ambiant.

D’autant que son rôle de pionnier dans la création de PayPal avec laquelle sa société x.com a fusionné en 2000, lui donne un savoir-faire certain en matière de service financier. Réussir le pari avec Twitter n’en reste pas moins une gageure. En témoigne la difficile gestion du réseau social ces 12 derniers mois.

Royaume-Uni : bientôt une peinture vivante et « verte » ?

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Photo de David Pisnoy sur Unsplash

Des scientifiques de l’Université de Surrey, au Royaume-Uni, annoncent la mise au point d’une peinture vivante et « verte ». En effet, ce revêtement produit de l’oxygène tout en capturant le carbone. Il pourrait servir sur Terre, voire sur Mars.

Une équipe de l’Université de Surrey, au Royaume-Uni, a créé une peinture vivante, capable d’émettre de l’oxygène tout en captant le dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’air alentour. Il s’agit en fait d’un bio-revêtement, c’est-à-dire d’un type de peinture à base d’eau qui enferme des bactéries vivantes dans des couches.

Créée à partir d’un micro-organisme « extrémophile »

Pour produire leur bio-peinture, baptisée « Green Living Paint » (« Peinture Verte Vivante »), les chercheurs britanniques ont travaillé avec le Chroococcidiopsis cubana. Cette bactérie rare se trouve uniquement dans des environnements extrêmes sur Terre, où la vie semble impossible. En particulier dans les déserts arides ou dans les profondeurs rocheuses. Comme ce micro-organisme est « extrémophile », c’est-à-dire habituée aux conditions chaudes et sèches, il consomme très peu d’eau. Aussi, il n’a pas besoin de beaucoup de lumière pour effectuer sa photosynthèse.

Application de couches successives de bactéries

Dans le cadre de leurs travaux, les chercheurs ont immobilisé des bactéries Chroococcidiopsis cubana dans un bio-revêtement mécaniquement robuste. Celui-ci se composait de particules de polymère dans de l’eau. Il a été entièrement séché avant d’être réhydraté. Les scientifiques ont réussi à incorporer dans cette matière, les bactéries par couches successives. Ce qui représentait un défi. En effet, il fallait que la peinture soit solide, mais sans utiliser d’ingrédients susceptibles de tuer ou de nuire aux organismes vivants.

400 g d’oxygène produit pour un kg de peinture

Par ailleurs, les chercheurs ont eu la brillante idée de mélanger du latex et des particules d’argile nanométriques afin d’obtenir une texture poreuse. Cette dernière permet la circulation et l’hydratation des organismes, mais reste stable. Selon les résultats de l’étude publiée dans la revue Microbiology Spectrum, les bactéries produisaient chaque jour 400 grammes d’oxygène pour un kilogramme de peinture, tout en capturant du CO2. Aussi, l’activité des Chroococcidiopsis cubana était constante tout au long de l’expérience, qui a duré un mois.

Echecs des expériences avec d’autres bactéries

Les chercheurs ont tenté de reproduire l’expérience avec d’autres microorganismes similaires. En particulier Synechocystis sp., une autre cyanobactérie habituellement présente en eau douce. Mais, contrairement à son homologue du désert, rien ne marchait. Cette bactérie était incapable de produire de l’oxygène à l’intérieur du bio-revêtement. Selon Simone Krings, autrice principale des travaux, les Chroococcidiopsis photosynthétiques pourraient constituer les seuls candidats potentiels pour la colonisation de Mars.

Une utilité sur Mars et sur Terre

« Elles ont une capacité extraordinaire à survivre dans des environnements extrêmes, comme les sécheresses et après une forte exposition aux rayons UV », relève la scientifique. La NASA pourrait ainsi utiliser cette peinture vivante sur la planète rouge pour faciliter l’implantation des astronautes, voire des colons humains. Les Chroococcidiopsis pourraient déjà servir sur Terre, confrontée au réchauffement climatique à cause de l’augmentation des gaz à effet de serre tel que le CO2. En outre, ces micro-organismes sont capables de réduire la consommation d’eau dans les processus à base de bioréacteurs.

Diamants russes : De Beers vend sa plateforme de traçabilité Tracr

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Photo de Shubham Dhage sur Unsplash

Alors que les pays occidentaux cherchent à établir un système de traçabilité pour sanctionner les diamants russes, De Beers pousse pour l’adoption de sa plateforme Tracr. Le groupe minier a recruté une société de lobbying pour faire valoir ses arguments auprès des décideurs politiques américains.

Depuis plusieurs mois, le G7 prépare un projet d’interdiction des importations de diamants russes en guise de sanction contre l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Prévue être mise en place à partir du 1er janvier 2024, cette mesure devrait s’accompagner de la mise en place d’un système de traçabilité complet. Elle permettra d’exclure les diamants russes de tous les marchés et de fermer une source de financement de la guerre de Moscou.

Le géant russe Alrosa dans les cordes

Le diamant représente environ 1% de la valeur des exportations de la Russie. Il s’agit de la 13e plus importante ressource du pays, derrière les produits pétroliers, le gaz, l’or ou encore l’aluminium. En 2021, la Russie a exporté pour près de 5 milliards de dollars de diamants, selon l’Observatoire de la complexité économique du Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Alrosa, premier groupe de distribution de diamants au monde avant le conflit ukrainien, représente à lui 90 % de la production russe et 28 % du marché mondial. Cette compagnie est détenue et dirigée par des proches de Vladimir Poutine. Elle aurait déjà indirectement contribué à financer la guerre en Ukraine à hauteur de 1 milliard d’euro.

Suivre le diamant depuis son extraction jusqu’à sa commercialisation

Après lui avoir imposé des sanctions l’année dernière, l’Union européenne (UE) et les Etats Unis souhaitent maintenir couper tous les circuits par lesquels ses diamants, ainsi que ceux des autres groupes russes, passent pour se retrouver sur le marché occidental. En effet, certains Etats (l’Inde et le Qatar notamment) masquent l’origine des diamants russes pour les revendre partout dans le monde, comme c’est le cas avec les produits pétroliers.

La mise en place d’un système de traçabilité complet permettrait de retrouver ces pierres précieuses extraites en Russie et de les écarter. Cela obligerait les pays-écrans à ne plus les acheter, puisqu’ils ne pourraient plus les revendre en Europe et aux Etats Unis. Le système de traçabilité doit suivre les traces d’un diamant depuis son extraction jusqu’à sa commercialisation.

De Beers propose sa plateforme Tracr

L’initiative occidentale est conduite par la Belgique, une plaque tournante du commerce du diamant. En effet, 84 % des diamants bruts et 50 % des diamants polis du monde passent par le port flamand d’Anvers. D’où l’empressement de Bruxelles dans cette affaire. Les autorités belges souhaiteraient, de préférence, une traçabilité basée sur la blockchain. Cela permettrait d’enregistrer toutes les transactions d’une pierre de manière sûre et inaltérable.

Qui garantit la provenance de 100 % des diamants

Dans le secteur, il existe quelques solutions très fiables. Notamment Tracr, une plateforme de traçabilité conçue par De Beers, deuxième groupe minier au monde avant les sanctions contre Alrosa. Tracr utilise la blockchain pour fournir l’authenticité et la provenance de 100 % des diamants, contre 20% dans le milieu. Elle combine la technologie des registres distribués et une confidentialité avancée des données pour garantir la transparence sur toute la chaîne. De Beers aurait engagé la société de lobbying Brownstein Hyatt Farber Schreck basée à Washington DC pour renforcer le soutien des politiques américains à la solution De Beers.

Une alliance d’envergure avec Sarine

Le porte-parole de De Beers, David Johnson, a confié à JCK que la compagnie minière travaillait à la construction d’un partenariat solide avec les gouvernements partageant des objectifs et des valeurs communs.  Dans le cadre de son offensive de séduction auprès du G7, De Beers s’est associé à Sarine pour développer une solution évolutive visant à suivre les diamants depuis leur source jusqu’au point d’entrée dans les pays occidentaux. Les systèmes de traçabilité de Sarine traitent chaque année plus de 100 millions de diamants, contre 1,5 million pour Tracr.

LVMH connaît un ralentissement de sa croissance

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Le géant du luxe voit le cours de son action chuter ce mercredi à l’ouverture de la bourse. La conséquence d’un troisième trimestre moins rayonnant que prévu.

Mercredi noir pour LVMH, le groupe spécialisé dans la vente d’articles de luxe détenu par le français Bernard Arnault. L’entreprise a perdu ce matin environ 6% de ses actions en début de séance boursière.

Pour une société connue comme une locomotive dans son secteur, une telle situation a forcément un effet d’entraînement. Plusieurs acteurs du luxe se sont ainsi vus entraîner dans la chute du français.

Parmi eux figurent notamment, le numéro deux mondial derrière LVMH, Kering, qui détient entre autres les marques Gucci, Yves Saint-Laurent, en perte de 3,2%. Hermès n’est pas non plus au mieux avec une perte de 3%, selon des observations de Reuters.

Résultats trimestriels décevants

À l’origine de cette perte de vitesse en bourse, des résultats trimestriels décevants annoncés par LVMH mardi. Cette période a vu le groupe engranger un chiffre d’affaires de 19,96 milliards d’euros, soit une hausse de 9% sur un an.

Mais cela se révèle être des chiffres en trompe-l’œil, car ils ne tiennent pas compte des effets liés aux fluctuations monétaires et aux acquisitions. Ces facteurs rendent le chiffre d’affaires plus modeste. C’est-à-dire à seulement 1% d’augmentation par rapport à l’année précédente.

Même en excluant les activités existantes, les 9% de flambée restent en dessous des prévisions estimées à 11,5%, à en croire les données de la plateforme d’investissement Visible Alpha évoquées toujours par Reuters. De tels résultats reflètent à n’en point douter un marché au ralenti.

Un marché au ralenti

Le temps où les produits de luxe étaient pris d’assaut aux quatre coins du monde dans une sorte de frénésie dépensière post-pandémique semble désormais loin.  Du moins en Europe et aux États-Unis où les ventes stagnent en raison de la conjoncture économique morose.

Une situation si désespérante qu’elle affecte également l’industrie des vins et autres spiritueux en chute de 14% au cours du trimestre toujours chez LVMH. « La fin des années folles », relève la banque d’investissement allemande Berenberg dans une note consultée par Reuters.

Pas de quoi rassurer même si la banque américaine JP Morgan estime que l’entreprise de Bernard Arnault devrait se sortir de cette situation avec moins de fracas. « LVMH reste, à notre avis, parmi les noms qui devraient relativement mieux gérer cette volatilité actuelle », indique la holding new yorkaise.

Inflation : les Français contraints de sacrifier certains produits

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Les consommateurs hexagonaux affectés par la hausse des prix voient leurs habitudes changer lors des courses sur les marchés. Avec entre autres moins de produits d’hygiène dans les chariots.

Les données sont sans équivoque et traduisent la réalité du consommateur français lambda à l’aune de l’inflation toujours prégnante dans le pays. À en croire la plateforme américaine d’étude des habitudes de consommation NielsenIQ, les Français achètent moins de produits d’hygiène personnelle et de produits ménagers.

Cela se reflète notamment par moins de gel de douche, moins de tampons, moins de détergent et autres produits de vaisselle dans la période bouclée le 17 septembre.

« Ce que vous voyez, c’est que certaines personnes mangent moins, se douchent moins, nettoient moins la maison ou utilisent un peu moins de produits pour leur lave-vaisselle ou leur machine à laver« , indique l’économiste en chef du groupe de commerce de détail Eurocommerce, Anton Delbarre, dans les colonnes de Reuters.

Recherche d’alternatives

À l’origine de cette situation : la flambée des prix d’une année à l’autre, notamment sur les produits provenant de grandes marques telles que Unilever ou encore Procter & Gamble, selon l’agence de presse basée à Londres, commanditaire de l’étude de NielsenIQ.

De quoi amener les consommateurs à reporter leurs dépenses sur des groupes aux produits jugés moins chers.  » On constate un grand changement vers les marques de distributeur », renchérit Anton Delbarre, ajoutant que ces derniers sont perçus comme des alternatives moins ruineuses.

Cette situation profite aux marques privées dont les volumes de ventes augmentent, selon NielsenIQ. Parallèlement, les consommateurs souffrent de devoir faire l’impasse sur des produits non moins importants comme les tampons par exemple.

Le gouvernement en action

Le malaise des ménages préoccupe l’État qui a jusqu’ici, semblé incapable de juguler cette inflation. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a ainsi dit toute son impuissance le 31 août dernier, pointant du doigt Unilever, Pepsico et Nestlé comme des groupes industriels réfractaires à la baisse des prix.

Le patron de Bercy a toutefois averti les indélicats à propos des conséquences qui pourraient advenir. Alors que le débat enfle au sein de l’opinion, impliquant à la fois les acteurs commerciaux à divers niveaux, les pouvoirs publics et les populations, le gouvernement a décidé d’agir en conséquence.

Un nouveau projet de loi contre l’inflation devrait être présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Avec en toile de fond, des négociations à venir entre les producteurs et les supermarchés et l’objectif d’une baisse effective des prix à compter du 15 janvier.

AlloVoisins : une marketplace au service du pouvoir d’achat des Français

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Dans un contexte économique marqué par une hausse du coût de la vie, la marketplace AlloVoisins a communiqué les résultats d’une enquête centrée sur des problématiques centrales pour les Français : le pouvoir d’achat en baisse et le besoin d’identifier des solutions pour y remédier. Avec plus de 4,5 millions de membres issus de toutes les catégories socioprofessionnelles, AlloVoisins se révèle être une véritable réponse pour 70 % de ses membres en quête de moyens pour préserver leur pouvoir d’achat.

Face à une inflation qui a grimpé de 5,6 % sur un an (mars 2023 – Insee), les ménages français s’efforcent de trouver des leviers pour renforcer leur pouvoir d’achat. Un enjeu capital pour 73 % des membres d’AlloVoisins, marketplace dédiée aux prestations de services et à la location de matériel, pour qui cette dernière s’avère être une solution efficace.

Selon une enquête réalisée en janvier 2023 par AlloVoisins, la quête d’une source de revenus additionnels se traduit par une augmentation annuelle de 30 % des annonces diffusées sur la plateforme. Une tendance qui a d’ailleurs permis à 7 membres sur 10 de constater une amélioration notable de leurs revenus.

Implantée dans plus de 35 000 communes, la marketplace est aujourd’hui un observateur avisé de la réalité économique et sociale française. Forte de ses 4,5 millions de membres, composés à parts égales d’hommes (52 %) et de femmes (48 %), AlloVoisins englobe une diversité de profils reflétant l’ensemble des strates sociales (retraités, cadres, étudiants, employés…). Cette pluralité prouve que la problématique du pouvoir d’achat n’a pas de frontières et concerne toutes les générations et catégories de la population.

D’après l’enquête, 77% des membres d’AlloVoisins apprécient la possibilité de bénéficier des prestations aussi diverses que variées, et ce avec un rapport qualité/prix avantageux. Qu’il s’agisse de bricolage, de rénovation de logement, de services à la personne ou de travaux de jardinage, les Français peuvent mener bon nombre de projets, le tout à un coût maîtrisé.

En conclusion, AlloVoisins se positionne comme un acteur clé dans la préservation du pouvoir d’achat des Français. En offrant une plateforme propice au partage de compétences et de services, la marketplace contribue à atténuer les effets de l’inflation et à soutenir financièrement les foyers dans le besoin.

Selon Didier Maurin, il faut investir dans l’énergie solaire en Grèce

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Une centrale solaire aux Etats Unis.

A l’occasion d’une tribune publiée dans Le Figaro cette semaine, Didier Maurin souligne que l’énergie solaire en Grèce a aujourd’hui le vent en poupe grâce à divers facteurs favorables. C’est la raison pour laquelle le fondateur du cabinet DCT (ex Didier Maurin Finance, DMF) invite les investisseurs à miser sur ce secteur attractif.

S’il y a bien un volet dans lequel il faut investir en Grèce actuellement, c’est le solaire. En effet, selon une tribune de Didier Maurin publiée dans les colonnes du Figaro cette semaine, l’énergie solaire grecque connaît un essor remarquable en raison de plusieurs leviers, comme un taux d’ensoleillement abondant et des composants photovoltaïques de plus en plus efficaces et abordables. Le fondateur du cabinet DCT (anciennement, Didier Maurin Finance, DMF) met surtout en avant la politique de subventions de l’Union européennes qui prône les énergies renouvelables.

Aussi, la Grèce, ayant surmonté une crise économique prolongée, attire désormais de plus en plus d’investisseurs sur le marché de la production d’électricité solaire. Dans un contexte énergétique mondial tendu, il est pertinent, selon Didier Maurin, de se tourner vers cette énergie affichant des retours sur investissement satisfaisants. Précisions.

La géopolitique de l’énergie et la transition vers les renouvelables

C’est indéniable : la situation énergétique planétaire est influencée par des facteurs géopolitiques majeurs, le premier d’entre eux étant la guerre entre la Russie et l’Ukraine. L’Europe dépend fortement de Moscou pour son approvisionnement énergétique, principalement en gaz naturel. La grande partie de l’électricité présente dans le Vieux Continent est également produite à partir de combustibles fossiles.

D’après Didier Maurin, les tensions géopolitiques de ces derniers mois poussent l’Union européenne à décarboner la production d’énergie et à quitter les énergies fossiles. « Pour ce faire, les pays membres de l’UE misent à la fois sur des politiques de sobriété énergétique, d’efficacité, mais aussi et surtout sur le développement à marche forcée des énergies renouvelables à coup de subventions pour inciter entreprises et particuliers à investir dans ce secteur, jugé crucial pour des raisons environnementales et économiques (la croissance verte) », précise-t-il.

Coûts décroissants et rentabilité en hausse de l’énergie solaire

Didier Maurin affirme également dans sa tribune que l’énergie solaire devient de plus en plus compétitive par rapport aux combustibles fossiles en raison de la baisse des coûts des panneaux solaires et de l’augmentation de leur production. Aussi, le stockage de l’électricité grâce à des batteries améliore la fiabilité de la production d’énergie solaire, répondant ainsi à aux besoins constants des consommateurs.

Les progrès technologiques entraînent une augmentation de la capacité de stockage des batteries tout en réduisant leur coût, ce qui rend l’énergie solaire encore plus attrayante. Le fondateur du cabinet DCT indique aussi que la demande croissante en énergie, notamment pour alimenter les futurs véhicules solaires et les villes intelligentes (smart city), crée de nouvelles opportunités dans le solaire.

Didier Maurin souligne les retours sur investissement importants du solaire en Grèce

Comme l’a précisé en amont Didier Maurin, l’Union européenne verse d’importantes subventions aux entreprises investissant dans l’énergie solaire en Grèce pour aider le pays à se remettre de ses crises économiques passées. Ces subventions représentent souvent un multiple significatif de l’investissement initial, ce qui renforce l’attrait financier de l’énergie solaire. De plus, les investissements peuvent être amplifiés grâce à des prêts bancaires, et le remboursement peut être assuré par la production d’électricité.

« Un investissement d’un million d’euros peut générer jusqu’à quatre millions de subventions. En sachant qu’un banquier prête souvent cinq millions supplémentaires tout en nantissant l’ensemble valant dix millions, et que le crédit est remboursé par l’électricité produite par l’ensemble de l’exploitation, même si, bien sûr, tout investissement, quel qu’il soit, représente toujours un risque. Le retour sur investissement est de l’ordre de 8% à 10% par an, à savoir entre 800 000 € et un million d’euros pour ce type d’exploitation », précise Didier Maurin.

Le stockage énergétique, grand point fort de la Grèce

Le stockage de l’énergie est aujourd’hui l’un des plus grands défis dans le domaine de la production énergétique. Or, la Grèce délivre actuellement ses premières licences à ce sujet. Bénéficiant du soutien de l’Europe, ces licences représentent une opportunité d’investissement pour ceux qui choisissent la Grèce et le solaire pour investir leur capital, dans la mesure où les taux de risque et l’effet du levier du marché sont minimes. Il est toutefois préférable de stocker l’énergie produite pour ensuite la vendre au meilleur prix tout en satisfaisant les attentes des consommateurs.

« À ce moment-là, l’investissement global est plus important, mais c’est un retour sur investissement de 13% à 14% qui est réalisé via la signature d’un contrat d’une période de 20 ans avec l’équivalent de l’Office fédéral de l’énergie ou d’EDF en Grèce. Bien entendu, il est possible de combiner ces deux types d’investissement, à savoir la production et le stockage de l’énergie afin d’obtenir un meilleur rendement », conclut Didier Maurin.

DOSSIERS

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Nosopharm, une startup française de biotechnologie, finalise la conception d’un nouvel antibiotique efficace contre les bactéries à Gram responsables de la plupart des infections...

PORTRAITS

Guillaume Dirrig nommé directeur des ventes de Nissan West Europe

Après 15 ans de carrière chez le constructeur automobile Nissan, Guillaume Dirrig a été directeur des ventes de Nissan West Europe le 1er juillet...