Antivirus : un rempart central face aux menaces numériques croissantes

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Avec la généralisation des usages numériques, la multiplication des appareils connectés et l’évolution rapide des cybermenaces, les antivirus sont devenus indispensables pour protéger données personnelles, activités professionnelles et vie privée. Longtemps perçus comme de simples outils contre les virus informatiques, ils constituent aujourd’hui un véritable bouclier multifonction participant à la sécurité globale des utilisateurs.

Protection contre un paysage de menaces en constante mutation

Les dangers numériques ne se limitent plus aux virus classiques. Les cybercriminels utilisent désormais une grande variété d’attaques : rançongiciels, trojans bancaires, logiciels espions, adwares, phishing, vols d’identifiants ou détournement de données.

Les antivirus modernes analysent les fichiers, surveillent les connexions réseau, vérifient les comportements suspects et détectent les intrusions en temps réel. Grâce à des bases de signatures mises à jour en continu et à des technologies d’apprentissage automatique, ils identifient également les menaces inconnues, dites “zero day”, avant même qu’elles ne soient cataloguées.

Cette capacité d’adaptation permet de créer une barrière efficace face à un milieu en perpétuelle évolution, où les attaques sont automatisées et se diffusent plus rapidement que jamais.

Sécurisation des données personnelles et de la vie privée

La protection de la vie privée est devenue un enjeu majeur, car nos appareils stockent photos, documents, accès bancaires, historiques de navigation et conversations personnelles.

Les antivirus intégrant des modules de protection proactive empêchent :

  • le vol de données sensibles ;

  • l’accès non autorisé aux fichiers personnels ;

  • l’espionnage via webcam ou microphone ;

  • le détournement des données de navigation.

Certains proposent même des fonctions avancées : coffre-fort de mots de passe, VPN intégré, filtrage parental ou protection de paiements en ligne. Ensemble, ces outils constituent une véritable forteresse numérique qui limite considérablement les risques de piratage.

Bouclier indispensable pour les entreprises et les organisations

Dans le monde professionnel, les antivirus sont un élément stratégique de cybersécurité. Les entreprises, même les plus petites, sont désormais des cibles fréquentes : rançongiciels paralysant les services, vols de fichiers clients, fuites industrielles, attaques par hameçonnage ciblé.

Les antivirus professionnels s’adaptent à ces besoins spécifiques. Ils permettent :

  • une gestion centralisée de la sécurité sur tous les postes ;

  • une surveillance en continu des serveurs ;

  • une détection des comportements anormaux au sein du réseau ;

  • une réponse rapide en cas d’incident pour limiter les dégâts.

En protégeant la continuité d’activité, l’antivirus devient un investissement stratégique, bien moins coûteux qu’une attaque réussie, dont les conséquences financières et juridiques peuvent être lourdes.

Complément indispensable d’une hygiène numérique responsable

Même le meilleur antivirus ne peut garantir une sécurité totale sans une attitude vigilante de l’utilisateur. Les cybercriminels exploitent souvent des failles humaines : clic trop rapide, mot de passe trop simple, téléchargement douteux, absence de mise à jour.

La combinaison d’un antivirus performant et de pratiques responsables constitue la meilleure défense. Cela implique :

  • des mots de passe robustes et variés ;

  • des mises à jour régulières des systèmes et logiciels ;

  • une vérification de la source des e-mails et des liens reçus ;

  • une sauvegarde fréquente des données essentielles.

L’outil protège, mais la prudence quotidienne reste un rempart tout aussi crucial.

Rôle incontournable dans l’écosystème numérique d’aujourd’hui

L’antivirus n’est plus un simple programme optionnel : il fait partie intégrante du fonctionnement d’un environnement numérique sain, personnel ou professionnel. Face à l’explosion des objets connectés, au télétravail massif, aux paiements en ligne et à la numérisation de nombreux services, son rôle n’a jamais été aussi important.

En renforçant la sécurité, en limitant les risques de piratage et en protégeant la vie privée, les antivirus contribuent à un usage plus serein et plus responsable des technologies. Ils restent un maillon essentiel de la confiance numérique.

Ransomwares : la reprise des attaques dopée par l’alliance des cybercriminels

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Les attaques par rançongiciel repartent nettement à la hausse. Selon les dernières données publiées par NCC Group, elles ont bondi de 41 % en octobre, après plusieurs mois de relative accalmie. Cette progression s’explique par un effet saisonnier, mais aussi par une évolution inquiétante : la multiplication des alliances entre groupes cybercriminels, qui renforce leur capacité d’action à l’approche des fêtes de fin d’année.

Un retour en force à l’entrée du « trimestre d’or »

Entre avril et août, l’activité ransomware était plutôt stable et même en léger recul entre avril et juin. Mais la tendance s’est inversée à la fin de l’été, avec une hausse de 28 % en septembre, suivie d’un nouveau pic en octobre. NCC Group estime que les cybercriminels intensifient leurs opérations avant une période traditionnellement propice : le quatrième trimestre. Les pics de consommation liés au Black Friday, au Cyber Monday et à Noël multiplient les cibles et les occasions d’extorsion.

En octobre, 594 attaques ont été recensées sur les sites de fuite des groupes de ransomware. Le secteur industriel reste le plus visé (167 attaques), suivi par l’automobile, le commerce de détail et les activités de loisirs (124). La santé arrive en troisième position avec 64 attaques. Géographiquement, l’Amérique du Nord concentre 62 % des incidents, loin devant l’Europe (17 %) et l’Asie (9 %).

Qilin, Sinobi et Akira en tête des groupes les plus offensifs

Le groupe Qilin est le plus actif avec 170 attaques revendiquées en octobre, soit près du tiers des incidents. Sinobi et Akira suivent, représentant ensemble 15 % des campagnes. Guidepoint Security observe également une augmentation de 57 % du nombre total de groupes actifs en un an, même si le nombre global de victimes par trimestre semble se stabiliser autour de 1 500 à 1 600.

Cette hausse ne résulte pas seulement de la multiplication des groupes, mais aussi de collaborations ponctuelles entre eux.

Des alliances informelles qui renforcent les groupes criminels

Selon NCC Group, plusieurs rapprochements entre groupes de ransomware ont été observés ces derniers mois. Même s’il ne s’agit pas encore de véritables opérations coordonnées, ces alliances servent souvent de plateforme de recrutement et d’entraide pour les affiliés.

Le cas de LockBit est révélateur : affaibli par des opérations policières en 2024, le groupe chercherait à restaurer sa réputation auprès de ses partenaires criminels en multipliant ces collaborations.

D’autres acteurs émergent sur la scène, comme The Gentlemen, qui revendique déjà 21 attaques ciblant notamment la santé, la finance et l’IT. Cette fragmentation du paysage s’explique en partie par l’abaissement des barrières techniques : des outils permettant de créer des ransomwares circulent librement, permettant à des individus peu qualifiés de lancer leurs propres campagnes.

Rapid7 constate également que les innovations tactiques se multiplient : extorsion simple, double extorsion, exploitation de failles zero day, opérations sans fichier… Au troisième trimestre, 88 groupes ont été actifs, contre 65 au deuxième.

Une sophistication croissante des méthodes d’intrusion

La dernière étude de Coveware, spécialiste de la réponse aux incidents d’extorsion, montre que les vecteurs d’intrusion restent classiques : compromission d’accès à distance, phishing, ingénierie sociale, exploitation de vulnérabilités logicielles. Mais les cybercriminels mélangent de plus en plus ces approches.

Les campagnes usurpant le support technique de services SaaS ou manipulant les procédures de sécurité OAuth illustrent la manière dont la confiance humaine peut servir d’entrée technique. Les identifiants VPN, les passerelles cloud ou les intégrations SaaS demeurent au cœur des attaques.

Coveware identifie Akira et Qilin comme les deux variantes les plus répandues du trimestre. Certains groupes abandonnent même désormais le chiffrement des fichiers pour se consacrer uniquement au vol de données, un mode d’extorsion plus rapide.

Une vigilance accrue recommandée face à la montée des risques

Matt Hull, responsable du renseignement chez NCC Group, indique que plus de 200 variantes de rançongiciels ont été recensées depuis le début de l’année. Pour lui, l’intensification actuelle impose une vigilance renforcée. Il encourage les entreprises à tester leurs plans de réponse à incident, renforcer leurs dispositifs de sauvegarde, sensibiliser leurs collaborateurs et surveiller activement les comportements suspects.

À l’approche de la période de fin d’année, historiquement l’une des plus risquées, la préparation et l’anticipation restent les meilleures armes pour éviter de devenir la prochaine victime.

HP va supprimer jusqu’à 6 000 emplois d’ici 2028 en raison de l’adoption de l’IA

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Le groupe informatique américain HP a annoncé, mardi 25 novembre, un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 4 000 à 6 000 postes d’ici à la fin de l’année 2028. Le géant de Palo Alto justifie cette réduction d’effectifs par l’intégration accélérée de l’intelligence artificielle dans ses processus internes, affirmant vouloir augmenter sa productivité grâce à ces nouveaux outils.

Une annonce rare : l’IA citée directement comme cause des suppressions

Selon le communiqué publié par HP, cette réorganisation à trois ans doit permettre « d’améliorer la satisfaction client, de renforcer l’innovation produits et de stimuler la productivité grâce à l’adoption et l’activation de l’intelligence artificielle ». L’entreprise, qui compte environ 58 000 employés à travers le monde, pourrait ainsi supprimer plus de 10 % de sa masse salariale.

C’est l’une des premières fois qu’un groupe de cette envergure établit publiquement un lien direct entre l’implémentation de solutions d’IA et une réduction massive de personnel. De nombreuses études anticipaient déjà cette évolution, mais rares sont les entreprises à l’assumer aussi explicitement.

HP espère dégager environ un milliard de dollars d’économies annuelles grâce à ce plan d’ici à fin 2028. Les coûts de restructuration liés à ces suppressions sont estimés à 650 millions de dollars, dont 250 millions à inscrire au budget de l’exercice fiscal 2026 (novembre 2025 – octobre 2026).

Une entreprise en quête de rebond depuis la scission de Hewlett-Packard

HP est issue de la scission, en 2015, de l’historique Hewlett-Packard, fondé en 1939. Deux entités avaient alors été créées : HP Inc., dédié aux ordinateurs personnels et aux imprimantes, et HPE, recentré sur les infrastructures et les services aux entreprises. Malgré ce repositionnement, HP n’a vu ses revenus n’augmenter que de 7 % en dix ans.

Dans l’ensemble du secteur technologique, la généralisation rapide de l’IA générative nourrit les craintes d’un impact significatif sur l’emploi. Certains experts estiment toutefois que ces réductions pourraient être compensées, au moins en partie, par la création de nouveaux métiers. HP fait aujourd’hui partie des premières grandes entreprises à acter officiellement cette transition.

Une réaction immédiate à Wall Street

La publication de ce plan social, couplée à des prévisions financières décevantes pour l’exercice 2026, a provoqué une réaction négative des marchés. Dans les échanges postérieurs à la clôture de Wall Street, le titre HP reculait d’environ 6 %.

Le groupe a précisé que ses projections intégraient également des coûts additionnels liés aux droits de douane instaurés par l’administration de Donald Trump sur certains biens importés aux États-Unis, pesant davantage sur ses perspectives de croissance.

Cybersécurité : les bons réflexes indispensables pour protéger son entreprise

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Face à l’augmentation constante des cyberattaques visant les petites et moyennes entreprises, Farid Lahlou, cofondateur de la start-up BonjourCyber, alerte sur la vulnérabilité du tissu économique français. Avec un guide destiné aux dirigeants, il propose une feuille de route simple et réaliste pour renforcer la sécurité numérique des PME, ETI et indépendants. L’objectif : faire entrer l’hygiène cyber dans les pratiques quotidiennes et en finir avec l’idée que la cybersécurité serait réservée aux grandes entreprises.

Créer un réflexe cyber au sein des organisations

Farid Lahlou observe depuis quinze ans l’évolution du monde entrepreneurial, et fait le même constat : le nombre d’entreprises victimes d’attaques informatiques ne cesse d’augmenter. Certaines sont de petites structures familiales, d’autres des PME pourtant solides, mais toutes partagent une même vulnérabilité : la gestion de données sensibles les expose.

Les campagnes de sensibilisation ont progressé, notamment grâce à cybermalveillance.gouv.fr, mais la mobilisation reste incomplète. Si les dirigeants sont plus conscients des risques, le passage à l’action ne suit pas toujours. Pour le cofondateur de BonjourCyber, il est essentiel que la cybersécurité devienne un réflexe spontané dans toutes les organisations, à l’instar des pratiques de sécurité physique ou de conformité réglementaire.

Changer la perception de la cybersécurité

Le premier frein évoqué par les dirigeants est financier. Beaucoup pensent qu’une stratégie de cybersécurité est nécessairement coûteuse. Une idée fausse, selon Farid Lahlou : de nombreux risques peuvent être réduits grâce à des gestes simples, à une meilleure organisation et à une hygiène numérique de base.

« Une simple hygiène cyber peut déjà faire rempart à certaines attaques », insiste-t-il. Mots de passe robustes, mises à jour régulières, procédures de sauvegarde, sensibilisation du personnel : autant de pratiques accessibles et peu coûteuses.

L’autre obstacle est culturel. Là où les chefs d’entreprise ont intégré depuis longtemps les risques juridiques, fiscaux ou sociaux, ils continuent souvent à percevoir le risque cyber comme un sujet purement technique, laissé aux services informatiques. Or une attaque peut mettre à l’arrêt toute l’activité, compromettre les données clients ou provoquer des pertes financières considérables. Ce risque doit donc être traité comme un enjeu stratégique.

Une feuille de route en douze mois pour renforcer la sécurité

Le baromètre national de la maturité cyber publié par cybermalveillance.gouv.fr en partenariat avec la CPME, le Medef et l’U2P montre une avancée : les TPE-PME sont aujourd’hui plus conscientes de leur exposition qu’il y a quelques années. Mais la sensibilisation reste insuffisante si les dirigeants ne comprennent pas pourquoi ils sont ciblés.

Le guide conçu par Farid Lahlou propose un plan d’action progressif sur douze mois. L’objectif est d’accompagner les entreprises pas à pas : évaluer les risques, identifier les données critiques, mettre en place des pratiques simples mais régulières, impliquer toute l’équipe et installer une véritable culture cyber.

Cette feuille de route rappelle surtout une évidence : à l’heure où les cyberattaques se professionnalisent et se multiplient, la cybersécurité n’est plus une option. Pour les entreprises, quelle que soit leur taille, elle est devenue un impératif vital.

GROUPE M MEDIA : un réseau de magazines au service de l’innovation habitat

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Au-delà de la simple publication de titres, GROUPE M MEDIA s’affirme comme un relais de nouveautés, de tendances et d’innovations dans le monde de l’habitat. Il s’adresse aux marques, aux prescripteurs et aux lecteurs à l’affût des dernières solutions et esthétiques.

GROUPE M MEDIA ne se contente pas de publier des magazines : il s’érige en révélateur de nouvelles tendances en matière de décoration, d’aménagement intérieur et extérieur, mais aussi de systèmes de chauffage ou de solutions techniques. Cette diversification lui permet de couvrir un spectre large tout en gardant une thématique centrale : « vivre mieux » chez soi.

Sur le site internet, la mention de plus de 20+ numéros par an indique la fréquence importante de publication. Établir des partenariats avec de nombreux salons montre que le groupe se positionne comme un acteur qui relie médias et événements professionnels.

Le format multi-titres permet également à GROUPE M MEDIA d’optimiser sa couverture : un lecteur intéressé par la décoration haut de gamme pourra se rendre sur Maison Actuelle, tandis qu’un bricoleur ou amateur de chauffage domestique ira vers Cheminée & Poêle Actuels. Cette segmentation est une force pour les annonceurs ciblant des publics précis.

Le patrimoine français, un trésor vivant au cœur de l’identité nationale

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De ses cathédrales gothiques à ses villages pittoresques, de ses châteaux majestueux à ses traditions immatérielles, le patrimoine français incarne bien plus qu’un héritage du passé : il est le reflet d’une culture vivante, en perpétuelle évolution. Sa richesse, sa diversité et son rayonnement en font un pilier de l’identité collective et une source de fierté partagée.

La France possède l’un des patrimoines les plus vastes et les plus reconnus au monde. Avec plus de 45 000 monuments historiques, 51 sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO et des milliers de musées, elle offre un panorama unique sur l’histoire de l’humanité. Chaque région, chaque ville, chaque village porte la trace d’un passé multiple — romain, médiéval, classique ou industriel — qui compose un récit collectif d’une rare densité. Des chefs-d’œuvre comme la cathédrale Notre-Dame de Paris, le Mont-Saint-Michel, le Pont du Gard ou le château de Versailles ne sont pas seulement des symboles architecturaux : ils incarnent la mémoire d’un peuple et le génie de ceux qui l’ont façonné.

Mais le patrimoine français ne se limite pas à la pierre. Il est aussi vivant, porté par les traditions, les savoir-faire et les pratiques culturelles qui rythment le quotidien. La gastronomie, inscrite elle aussi au patrimoine immatériel de l’UNESCO, illustre cette dimension profondément humaine : elle célèbre l’art de la table, la convivialité et la transmission. Les métiers d’art — de la couture à la verrerie, de la lutherie à la restauration — témoignent de la créativité et de l’excellence artisanale qui font la renommée du pays. Ces savoir-faire, transmis de génération en génération, contribuent à maintenir un lien fort entre modernité et héritage.

Le patrimoine, c’est aussi celui des territoires, celui que l’on découvre en flânant dans les ruelles d’un village du Périgord, en admirant les falaises d’Étretat ou en parcourant les vignobles de Bourgogne. Chaque paysage raconte une histoire, fruit du travail des hommes et de la nature. Ce patrimoine paysager, longtemps sous-estimé, fait aujourd’hui l’objet d’une attention particulière, tant il joue un rôle essentiel dans l’attractivité touristique et dans le sentiment d’appartenance des habitants à leur région.

Préserver ce patrimoine n’est pourtant pas une tâche aisée. Le temps, les catastrophes naturelles, le dérèglement climatique ou encore le manque de financement menacent de nombreux édifices. Restaurer une église, entretenir un château ou réhabiliter un quartier ancien représente un défi technique et économique colossal. Les pouvoirs publics, les collectivités locales, mais aussi les associations et les bénévoles œuvrent chaque jour à la sauvegarde de ce patrimoine commun. Des initiatives comme la Mission Bern, les Journées européennes du patrimoine ou le Loto du patrimoine ont permis de sensibiliser le grand public et de mobiliser des fonds pour la restauration de centaines de sites.

Ce travail collectif témoigne de l’attachement des Français à leur histoire. Car le patrimoine, loin d’être figé dans le passé, est un miroir du présent. Il évolue avec son époque, s’adapte, se réinvente. Les friches industrielles transformées en lieux culturels, les musées numériques, les reconstitutions immersives ou les visites virtuelles montrent que la préservation n’exclut pas l’innovation. Le patrimoine devient ainsi un terrain d’expérimentation, où se rencontrent la technologie, la mémoire et la création contemporaine.

Enfin, le patrimoine joue un rôle essentiel dans le rayonnement international de la France. Il attire chaque année des millions de visiteurs venus admirer la beauté et la diversité des sites français. Le tourisme patrimonial représente un atout économique majeur, générant des retombées considérables pour les territoires. Mais au-delà des chiffres, il contribue surtout à diffuser une image singulière de la France : celle d’un pays où l’histoire, la culture et l’art de vivre s’entremêlent dans un équilibre rare.

Le patrimoine français est bien plus qu’un décor ou qu’un héritage à contempler. C’est une part vivante de notre identité, un lien entre hier et demain. Le préserver, le valoriser, le transmettre, c’est affirmer ce que nous sommes et ce que nous voulons continuer d’être : une nation de culture, de mémoire et de beauté partagée.

Cybersécurité : quand la protection atteint ses limites

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Dans un monde toujours plus connecté, la cybersécurité est devenue un enjeu central de la souveraineté, de la confiance et de la vie quotidienne. États, entreprises, hôpitaux, particuliers : tous sont concernés. Pourtant, malgré les progrès spectaculaires des technologies de protection, les cyberattaques continuent de se multiplier. Derrière les pare-feux, les antivirus et les intelligences artificielles, une vérité s’impose : la cybersécurité n’est pas infaillible. Elle a ses limites — techniques, humaines et stratégiques — que les pirates exploitent avec une redoutable efficacité.

Une course sans fin entre défense et attaque

La cybersécurité fonctionne selon une logique d’escalade permanente. Chaque nouvelle barrière de protection entraîne une riposte inventive des attaquants. Dès qu’une faille est corrigée, une autre apparaît. Ce jeu du chat et de la souris rend la sécurité numérique fondamentalement provisoire.

Les attaques deviennent de plus en plus sophistiquées : logiciels malveillants capables de s’adapter en temps réel, ransomwares utilisant l’intelligence artificielle, phishing personnalisé, infiltration via des objets connectés. En 2024, le nombre d’incidents signalés a encore augmenté de 25 % en Europe selon l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA).

« On ne peut pas parler de sécurité absolue, seulement de résilience », résume un expert du secteur. Les entreprises ne cherchent plus à être invulnérables — ce serait illusoire — mais à détecter, contenir et réagir le plus vite possible.

La faille humaine, talon d’Achille universel

Même les meilleures technologies de défense ne résistent pas à l’erreur humaine. En 2024, plus de 80 % des cyberattaques réussies sont parties d’un simple clic mal placé, d’un mot de passe trop faible ou d’un message d’hameçonnage ouvert par un employé.

La psychologie reste l’arme la plus efficace des pirates. Les campagnes de phishing (hameçonnage) utilisent des techniques de manipulation toujours plus crédibles : fausses factures, alertes de sécurité, messages imitant à la perfection ceux d’une administration ou d’un collègue. En entreprise, une seule négligence peut compromettre tout un système.

Les formations en cybersécurité se multiplient, mais elles peinent à suivre le rythme des menaces. « Tant que l’humain restera au centre des systèmes numériques, il restera le maillon faible », explique une consultante en sécurité informatique.

Des infrastructures critiques vulnérables

Hôpitaux, réseaux d’énergie, transports, administrations : les infrastructures critiques représentent un autre point faible. Ces systèmes, souvent anciens, ont été conçus avant l’ère du numérique et de la connectivité. Leur modernisation est coûteuse, longue et complexe. Résultat : ils restent exposés à des attaques capables de paralyser un pays entier.

En 2023, plusieurs hôpitaux français ont dû reporter des opérations après des attaques par ransomware. Les pirates, souvent organisés en groupes transnationaux, exigent des rançons en cryptomonnaie pour restituer les données volées. Dans certains cas, les pertes financières et la désorganisation durent des mois.

Les États, conscients du risque, investissent massivement dans la cybersécurité nationale, mais les chaînes d’approvisionnement mondialisées compliquent la tâche. Un sous-traitant mal protégé peut devenir la porte d’entrée vers des réseaux hautement sécurisés, comme l’a montré l’affaire SolarWinds aux États-Unis.

L’illusion de la technologie toute-puissante

L’intelligence artificielle et la cryptographie avancée sont souvent présentées comme les solutions miracles de demain. Pourtant, elles comportent leurs propres vulnérabilités. Les mêmes technologies qui servent à protéger peuvent aussi être détournées pour attaquer.

Les IA défensives analysent des millions de signaux pour repérer les comportements suspects, mais les cybercriminels s’en servent à leur tour pour automatiser les attaques, créer des leurres réalistes et contourner les filtres. Les deepfakes, par exemple, permettent déjà de manipuler la voix ou le visage d’un responsable pour ordonner un virement ou diffuser une fausse information.

Les outils de chiffrement, indispensables à la confidentialité, posent aussi un paradoxe : ils rendent certaines communications impossibles à surveiller, même pour les autorités chargées de la lutte contre le cybercrime. La sécurité des uns devient parfois la vulnérabilité des autres.

Le coût croissant de la sécurité

Assurer la cybersécurité représente une charge financière considérable. Les entreprises consacrent désormais entre 8 et 15 % de leur budget informatique à la protection des données. Pour les PME, cette exigence peut devenir insoutenable. Beaucoup n’ont pas les moyens de se doter de systèmes robustes ni d’équipes spécialisées.

Cette fracture numérique crée un monde à deux vitesses : d’un côté, les grandes entreprises capables d’investir dans des centres de cybersécurité 24h/24 ; de l’autre, des structures plus petites, souvent démunies, qui deviennent les cibles privilégiées des pirates.

Les assurances cyber, censées offrir une solution, voient leurs tarifs exploser. Certaines compagnies refusent même de couvrir les attaques si les victimes n’ont pas respecté un protocole de sécurité strict, parfois difficile à mettre en œuvre.

Une question de souveraineté et d’éthique

Au-delà des enjeux techniques, la cybersécurité pose des questions politiques. Qui contrôle la sécurité numérique d’un État ? Faut-il confier cette mission à des entreprises privées, parfois étrangères ? Et jusqu’où faut-il aller dans la surveillance pour protéger les citoyens ?

Les lois de cybersécurité, souvent pensées dans l’urgence, se heurtent au dilemme entre sécurité et liberté. Renforcer la traçabilité, c’est aussi risquer d’accroître la surveillance généralisée. Certaines démocraties, comme la France, cherchent un équilibre délicat entre protection nationale et respect de la vie privée.

Vers une “cyber-résilience” collective

Face à la multiplication des menaces, la solution ne réside pas seulement dans la technologie, mais dans la culture de la cybersécurité. Former les citoyens, responsabiliser les entreprises, renforcer la coopération internationale : autant de leviers essentiels pour construire une cyber-résilience durable.

La cybersécurité ne peut pas tout. Elle ne supprimera jamais complètement le risque, mais elle peut en limiter la portée et en accélérer la réponse. C’est un bouclier imparfait, mais indispensable.

À l’heure où nos vies, nos économies et nos démocraties reposent sur le numérique, comprendre ses limites n’est pas un signe de faiblesse — c’est la première étape pour bâtir une protection plus intelligente, plus humaine et plus collective.

L’ingénieur informatique : architecte du monde numérique

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Invisible mais omniprésent, l’ingénieur informatique est devenu l’un des acteurs centraux de la société moderne. De la gestion des données à la cybersécurité, de l’intelligence artificielle aux applications mobiles, il conçoit, développe et sécurise les outils numériques qui structurent notre quotidien. Derrière chaque innovation technologique, chaque service en ligne et chaque algorithme, il y a un ingénieur qui pense, code et optimise. Son rôle ne se limite plus à la technique : il est désormais stratégique, économique et sociétal.

L’architecte des systèmes numériques

Le premier rôle de l’ingénieur informatique est de concevoir et développer des solutions technologiques adaptées aux besoins des entreprises, des administrations ou du grand public. Son champ d’action est immense : logiciels, réseaux, bases de données, sites web, applications mobiles, objets connectés, systèmes embarqués…

Selon son domaine, il peut être développeur, architecte système, ingénieur en intelligence artificielle, administrateur réseau ou encore expert en cybersécurité. Tous ont un point commun : ils traduisent des besoins humains ou économiques en langage informatique.

Son travail commence bien avant la ligne de code : il analyse les besoins, modélise les processus, choisit les technologies, anticipe les contraintes de sécurité et de performance. L’ingénieur informatique est un bâtisseur : il conçoit les infrastructures invisibles qui permettent au numérique de fonctionner avec fiabilité et fluidité.

Un acteur clé de la transformation numérique

Dans un monde où chaque secteur — de la santé à la finance, du transport à l’énergie — dépend des technologies de l’information, l’ingénieur informatique est un levier de transformation.
Les entreprises s’appuient sur lui pour moderniser leurs processus, automatiser leurs tâches, stocker et exploiter leurs données. Grâce à lui, les organisations deviennent plus agiles, plus connectées, plus performantes.

C’est aussi lui qui accompagne la transition vers le cloud, qui déploie des solutions d’intelligence artificielle pour améliorer la prise de décision, ou qui développe des outils de communication à distance. Sans ingénieurs informatiques, pas de télétravail, pas de commerce en ligne, pas de services publics numériques.

Dans le secteur industriel, ils participent à la montée en puissance des usines intelligentes (smart factories) et de la robotique. Dans la santé, ils développent des systèmes capables d’analyser des millions de données médicales pour aider au diagnostic. Dans l’énergie, ils optimisent les réseaux électriques grâce aux capteurs connectés. Bref, ils inventent l’économie de demain.

La cybersécurité, nouvelle frontière du métier

À mesure que les systèmes deviennent interconnectés, les risques augmentent. Piratages, fuites de données, ransomwares : la sécurité informatique est devenue une priorité absolue.
L’ingénieur informatique joue ici un rôle de gardien numérique. Il conçoit des infrastructures capables de résister aux cyberattaques, met en place des protocoles de protection et forme les utilisateurs aux bonnes pratiques.

Les ingénieurs en cybersécurité travaillent dans l’ombre, mais leur mission est vitale : garantir la confiance dans le monde numérique. Sans eux, aucune entreprise, aucune institution, aucun particulier ne serait à l’abri des menaces informatiques qui se multiplient.

L’humain au cœur du code

Contrairement à une idée reçue, le métier d’ingénieur informatique n’est pas uniquement technique. Il repose aussi sur des qualités humaines : la communication, la pédagogie, la créativité et l’esprit d’équipe.
Un bon ingénieur doit comprendre les besoins des utilisateurs, collaborer avec des profils variés — chefs de projet, designers, clients — et trouver des solutions simples à des problèmes complexes.

Il doit aussi faire preuve d’une éthique irréprochable. Les questions de respect de la vie privée, de biais algorithmiques ou de surveillance numérique placent les ingénieurs face à des choix moraux cruciaux. Ils ne se contentent plus de construire des outils : ils doivent réfléchir à leurs impacts.

Un métier en tension, mais d’avenir

Le rôle de l’ingénieur informatique n’a jamais été aussi crucial, et pourtant, le secteur souffre d’une pénurie de talents. En France, des milliers de postes restent vacants chaque année. Les entreprises recherchent des profils capables d’allier compétences techniques, compréhension économique et vision stratégique.

Les écoles d’ingénieurs et les universités adaptent leurs formations : cybersécurité, data science, intelligence artificielle, développement durable… Les jeunes diplômés qui maîtrisent ces compétences sont très courtisés, en France comme à l’international.

Et les perspectives ne cessent de croître : selon les projections, plus de 200 000 emplois informatiques seront à pourvoir en Europe d’ici 2030.

Un bâtisseur du monde de demain

L’ingénieur informatique est bien plus qu’un technicien. Il est un bâtisseur de société. Il façonne les outils qui transforment nos vies, nos économies et nos démocraties. Dans un monde en quête de souveraineté numérique, d’efficacité énergétique et de sécurité des données, son rôle devient stratégique.

Son défi n’est plus seulement de concevoir des systèmes performants, mais de penser un numérique éthique, durable et au service de l’humain.
Car au-delà des lignes de code, c’est bien l’avenir de nos sociétés connectées que les ingénieurs informatiques dessinent, jour après jour, derrière leurs écrans.

Cybersécurité : Filigran signe une levée de fonds historique et entre dans la cour des géants

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C’est un record qui consacre la vitalité de la tech française. En bouclant une levée de fonds de 58 millions de dollars en Série C, la startup Filigran s’impose comme la nouvelle locomotive de la cybersécurité hexagonale. Trois ans à peine après sa création, l’entreprise totalise près de 100 millions de dollars levés, symbole d’une ambition désormais mondiale et d’une reconnaissance internationale du savoir-faire français dans la cyberdéfense.

Une levée record qui propulse Filigran au rang des leaders européens

Cette Série C, menée par le fonds Eurazeo, réunit plusieurs investisseurs majeurs : Insight Partners, Accel et Deutsche Telekom T.Capital, ce dernier signant son entrée au capital pour soutenir le développement de la société en Europe centrale. « C’est la levée la plus importante jamais réalisée par une startup française de cybersécurité », souligne Samuel Hassine, CEO et cofondateur de Filigran. « Elle illustre la capacité de l’écosystème français à innover et à s’imposer sur la scène internationale. »

L’arrivée du géant allemand des télécoms aux côtés de fonds américains historiques traduit une double ambition : renforcer l’ancrage européen tout en accélérant la conquête du marché nord-américain. Pour Samuel Hassine, ce nouvel équilibre reflète parfaitement l’identité de Filigran : « Nous avons choisi des partenaires qui partagent notre vision d’une cybersécurité ouverte, collaborative et mondiale, mais profondément enracinée dans une expertise européenne. »

Une croissance fulgurante portée par l’innovation et l’open source

Fondée en 2022, Filigran s’est fait un nom en développant une suite d’outils de cyber intelligence utilisés par plus de 6 000 organisations à travers le monde, dont Marriott, Rivian, Bouygues Télécom ou encore le FBI. Ses solutions open source — OpenCTI pour l’analyse de la menace, OpenBAS pour la simulation d’attaques — connaissent un succès grandissant. Bientôt, elles seront complétées par OpenGRC, un module dédié à la gestion proactive des risques.

La communauté open source gravitant autour de la startup a doublé en deux ans, preuve de l’attractivité de son approche. « Notre force, c’est de permettre aux entreprises de comprendre leurs adversaires, de simuler leurs comportements et d’adapter leur défense en conséquence », explique Samuel Hassine. « Nous ne faisons pas que détecter les attaques : nous aidons nos clients à les anticiper. »

Depuis sa Série B de 35 millions en 2024, la croissance de Filigran a pris une dimension planétaire : triplement de ses effectifs aux États-Unis, implantation au Japon, en Arabie Saoudite, à Singapour et en Nouvelle-Zélande. Le siège et la R&D demeurent en France, où travaillent une centaine de collaborateurs, tandis que les filiales internationales accompagnent la montée en puissance des clients grands comptes et du secteur public.

Une stratégie articulée autour de l’IA, de la donnée et de l’expansion mondiale

Cette nouvelle levée de fonds doit consolider trois priorités : l’innovation produit, l’intégration de l’intelligence artificielle et l’expansion internationale. L’objectif immédiat : accélérer le développement d’OpenGRC, une plateforme d’analyse de risques en temps réel, nourrie par la connaissance des menaces émergentes.

Filigran prépare également le lancement de XTM one, sa propre plateforme d’agents IA destinée à renforcer ses outils existants. Conçue pour fonctionner aussi bien dans le cloud qu’en environnement on-premise, cette solution vise à répondre aux exigences de sécurité des clients institutionnels et industriels.

L’expansion géographique figure elle aussi au cœur de la feuille de route. Grâce à l’appui de Deutsche Telekom T.Capital, la startup entend accélérer sur les marchés germanophones et renforcer ses positions en Asie-Pacifique et au Moyen-Orient, tout en consolidant sa présence en Amérique du Nord.

Filigran, fer de lance de la cyber intelligence européenne

En trois ans, Filigran est passée du statut de pépite à celui d’acteur de référence. Son approche fondée sur la transparence, la collaboration et l’exploitation intelligente de la donnée séduit les grands comptes, mais aussi les institutions publiques confrontées à une explosion des menaces cyber.

« Face à la sophistication croissante des attaques et à l’essor de l’IA, notre mission est plus cruciale que jamais », conclut Samuel Hassine. « Nous voulons offrir à nos clients la capacité d’être proactifs, de mesurer leur exposition en temps réel et de réagir efficacement. »

Avec cette levée record, Filigran confirme que la cybersécurité française n’a plus rien à envier à la Silicon Valley. Et que, dans un monde où la menace devient la norme, l’innovation “made in France” peut aussi rimer avec leadership mondial.

Cyberattaque confirmée : l’UE pointe l’origine des perturbations dans plusieurs aéroports européens

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Bruxelles, Londres, Berlin, Dublin… Plusieurs grands aéroports européens ont été paralysés ce week-end par une panne d’envergure. Lundi, l’Agence européenne pour la cybersécurité (ENISA) a confirmé qu’il s’agissait bien d’une cyberattaque visant un prestataire stratégique. Les forces de l’ordre ont été saisies pour enquêter.

Une attaque au rançongiciel identifiée

Dans un communiqué publié lundi, l’ENISA a levé le doute : « Le type de rançongiciel a été identifié. Les forces de l’ordre ont été saisies pour mener l’enquête. » La panne, qui avait d’abord été présentée comme une « perturbation technique », est bien le résultat d’une cyberattaque d’un tiers.

Le prestataire visé n’est autre que Collins Aerospace, filiale du groupe américain RTX, fournisseur clé de logiciels d’enregistrement et d’embarquement. Son système MUSE a été ciblé, entraînant des retards en chaîne dans plusieurs hubs européens.

Files d’attente et retards en cascade

À Berlin, où l’aéroport accueillait ce week-end les dizaines de milliers de participants et spectateurs du marathon, les files d’attente se sont allongées bien au-delà de la normale. Lundi encore, malgré les renforts mobilisés, la situation restait tendue. L’aéroport a conseillé aux voyageurs de privilégier l’enregistrement en ligne pour limiter les embouteillages aux comptoirs.

Bruxelles, Londres et Dublin ont également subi des retards et des annulations, affectant des milliers de passagers. La désorganisation a rappelé la dépendance extrême du transport aérien aux systèmes informatiques et aux prestataires spécialisés.

Collins Aerospace tente de rassurer

Dans une déclaration à l’AFP, Collins Aerospace a reconnu une « perturbation d’origine cyber » et assuré travailler étroitement avec ses clients aéroportuaires et compagnies aériennes. L’entreprise affirme être dans « la phase finale des mises à jour nécessaires pour rétablir un fonctionnement normal ».

Si la société insiste sur le caractère limité et maîtrisé de l’incident, les perturbations observées dans plusieurs pays soulignent l’ampleur de l’impact d’une telle attaque.

Une nouvelle alerte pour la sécurité numérique européenne

Cette attaque illustre une fois de plus la vulnérabilité des infrastructures critiques face aux cybercriminels. L’aviation civile, secteur stratégique et hautement sensible, reste une cible privilégiée. Pour l’UE, cet incident rappelle l’urgence de renforcer la cybersécurité des prestataires et des chaînes d’approvisionnement numériques.

Après ce week-end chaotique, les voyageurs espèrent surtout un retour rapide à la normale. Mais pour les autorités européennes, la priorité est claire : tirer les leçons de cet épisode pour éviter qu’un tel scénario ne se reproduise à plus grande échelle.

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