Selon Didier Maurin, il faut investir dans l’énergie solaire en Grèce

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Une centrale solaire aux Etats Unis.

A l’occasion d’une tribune publiée dans Le Figaro cette semaine, Didier Maurin souligne que l’énergie solaire en Grèce a aujourd’hui le vent en poupe grâce à divers facteurs favorables. C’est la raison pour laquelle le fondateur du cabinet DCT (ex Didier Maurin Finance, DMF) invite les investisseurs à miser sur ce secteur attractif.

S’il y a bien un volet dans lequel il faut investir en Grèce actuellement, c’est le solaire. En effet, selon une tribune de Didier Maurin publiée dans les colonnes du Figaro cette semaine, l’énergie solaire grecque connaît un essor remarquable en raison de plusieurs leviers, comme un taux d’ensoleillement abondant et des composants photovoltaïques de plus en plus efficaces et abordables. Le fondateur du cabinet DCT (anciennement, Didier Maurin Finance, DMF) met surtout en avant la politique de subventions de l’Union européennes qui prône les énergies renouvelables.

Aussi, la Grèce, ayant surmonté une crise économique prolongée, attire désormais de plus en plus d’investisseurs sur le marché de la production d’électricité solaire. Dans un contexte énergétique mondial tendu, il est pertinent, selon Didier Maurin, de se tourner vers cette énergie affichant des retours sur investissement satisfaisants. Précisions.

La géopolitique de l’énergie et la transition vers les renouvelables

C’est indéniable : la situation énergétique planétaire est influencée par des facteurs géopolitiques majeurs, le premier d’entre eux étant la guerre entre la Russie et l’Ukraine. L’Europe dépend fortement de Moscou pour son approvisionnement énergétique, principalement en gaz naturel. La grande partie de l’électricité présente dans le Vieux Continent est également produite à partir de combustibles fossiles.

D’après Didier Maurin, les tensions géopolitiques de ces derniers mois poussent l’Union européenne à décarboner la production d’énergie et à quitter les énergies fossiles. « Pour ce faire, les pays membres de l’UE misent à la fois sur des politiques de sobriété énergétique, d’efficacité, mais aussi et surtout sur le développement à marche forcée des énergies renouvelables à coup de subventions pour inciter entreprises et particuliers à investir dans ce secteur, jugé crucial pour des raisons environnementales et économiques (la croissance verte) », précise-t-il.

Coûts décroissants et rentabilité en hausse de l’énergie solaire

Didier Maurin affirme également dans sa tribune que l’énergie solaire devient de plus en plus compétitive par rapport aux combustibles fossiles en raison de la baisse des coûts des panneaux solaires et de l’augmentation de leur production. Aussi, le stockage de l’électricité grâce à des batteries améliore la fiabilité de la production d’énergie solaire, répondant ainsi à aux besoins constants des consommateurs.

Les progrès technologiques entraînent une augmentation de la capacité de stockage des batteries tout en réduisant leur coût, ce qui rend l’énergie solaire encore plus attrayante. Le fondateur du cabinet DCT indique aussi que la demande croissante en énergie, notamment pour alimenter les futurs véhicules solaires et les villes intelligentes (smart city), crée de nouvelles opportunités dans le solaire.

Didier Maurin souligne les retours sur investissement importants du solaire en Grèce

Comme l’a précisé en amont Didier Maurin, l’Union européenne verse d’importantes subventions aux entreprises investissant dans l’énergie solaire en Grèce pour aider le pays à se remettre de ses crises économiques passées. Ces subventions représentent souvent un multiple significatif de l’investissement initial, ce qui renforce l’attrait financier de l’énergie solaire. De plus, les investissements peuvent être amplifiés grâce à des prêts bancaires, et le remboursement peut être assuré par la production d’électricité.

« Un investissement d’un million d’euros peut générer jusqu’à quatre millions de subventions. En sachant qu’un banquier prête souvent cinq millions supplémentaires tout en nantissant l’ensemble valant dix millions, et que le crédit est remboursé par l’électricité produite par l’ensemble de l’exploitation, même si, bien sûr, tout investissement, quel qu’il soit, représente toujours un risque. Le retour sur investissement est de l’ordre de 8% à 10% par an, à savoir entre 800 000 € et un million d’euros pour ce type d’exploitation », précise Didier Maurin.

Le stockage énergétique, grand point fort de la Grèce

Le stockage de l’énergie est aujourd’hui l’un des plus grands défis dans le domaine de la production énergétique. Or, la Grèce délivre actuellement ses premières licences à ce sujet. Bénéficiant du soutien de l’Europe, ces licences représentent une opportunité d’investissement pour ceux qui choisissent la Grèce et le solaire pour investir leur capital, dans la mesure où les taux de risque et l’effet du levier du marché sont minimes. Il est toutefois préférable de stocker l’énergie produite pour ensuite la vendre au meilleur prix tout en satisfaisant les attentes des consommateurs.

« À ce moment-là, l’investissement global est plus important, mais c’est un retour sur investissement de 13% à 14% qui est réalisé via la signature d’un contrat d’une période de 20 ans avec l’équivalent de l’Office fédéral de l’énergie ou d’EDF en Grèce. Bien entendu, il est possible de combiner ces deux types d’investissement, à savoir la production et le stockage de l’énergie afin d’obtenir un meilleur rendement », conclut Didier Maurin.

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