Anne Hidalgo a lancé de graves accusations, lundi 27 août, contre ce qu’elle a nommé « les lobbies automobiles, les lobbies du diesel ». Selon la maire de Paris, ces puissances financières auraient essayé de faire pression sur elle, afin qu’elle revienne sur sa décision de fermer les berges de la Seine à la circulation.
Le projet et l’application par la mairie de Paris de la fermeture les berges de la Seine à la circulation font couler beaucoup d’encre. Entre usagers furieux, élus de l’opposition fermement opposés et défenseurs du projet, de l’environnement et d’un nouveau mode de vie dans la capitale.
Ainsi, les journalistes Airy Routier et Nadia Le Brun viennent de sortir un pamphlet sur la politique d’Anne Hidalgo à Paris, qui consacre notamment de larges passages au problème des berges.
Interrogée sur ce livre, Anne Hidalgo a évoqué « un livre à charge et caricatural », avant de porter de accusation plus graves et soutenus à l’égard des industries du diesel et de l’automobile :
« Les lobbies automobiles, les lobbies du diesel (…) sont venus me menacer dans mon bureau, pour me dire « si vous n’arrêtez pas avec cette politique de lutte contre la pollution, on vous fera battre aux élections » ».
Une accusation lourde, qui devrait aboutir sur une enquête de la justice française.
A suivre…