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Les pertes involontaires des enseignes de distribution

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Il y a de cela deux semaines, Carrefour a connu un moment de solitude : en effet, son site internet a connu une panne inconnue qui avait baissé, seule, drastiquement les prix. Certaines bouteilles de champagnes se sont alors retrouvées à moins d’un euros. Mais l’enseigne de grande distribution n’est pas la seule à qui ce genre d’histoire arrive. 

L’affaire Carrefour

Selon la direction du groupe Carrefour, un « problème technique ponctuel » serait à l’origine des prix anormalement bas pratiqués jeudi dernier pour certains des produits vendus sur Ooshop, le site de vente en ligne de l’enseigne.De la viande, du lait maternel, des aliments surgelés, des produits d’entretien et des bouteilles d’alcool ont été proposés à des tarifs impensables : une bouteille de champagne était par exemple en vente à seulement 80 centimes. D’autres produits, disponibles sur le site comme des alcools forts, étaient eux vendus à deux ou trois euros au lieu d’une quinzaine en temps normal.

Des pannes propres au secteur de la grande distribution ?

Cette mésaventure n’est pas arrivée qu’à l’enseigne Carrefour. En novembre dernier, Leclerc a également eu un soucis du même genre. Le magasin s’est retrouvé à vendre des consoles de jeux vidéo à des prix variants entre quatre et trente euros, contre plus d’une centaine en temps normal. Dans le cadre d’une semaine de promotions qui se clôturait avec une grosse journée de soldes, appelée «Black Friday», des consommateurs en quête de bonnes affaires ont déniché, lundi 20 novembre, une perle sur le site du distributeur Leclerc. Des PlayStation 4 de la marque Sony vendues au prix de «69,90 euros avec un rabais de 40 euros, soit au final un prix de vente de 29,90 euros», raconte BFM Business. Un prix très inférieur au tarif habituel de ce produit qui avoisine les 400 euros.

 

La piscine présidentielle : un coût certain

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Cette nouvelle faisait la une des médias people mais aussi politique et économique. En effet, le couple Macron a décidé de faire construire une piscine au fort de Brégançon afin de profiter eux aussi de la saison estivale et de préserver leur intimité. Elle avait été vivement critiquée pour les coûts qu’elle a engendré. 

Dans un article du printemps dernier, le Parisien faisait état de l’attitude irréprochable d’Emmanuel et Brigitte Macron en matière de dépenses privées. Dans le journal, on pouvait alors lire : « les Macron déboursent eux-mêmes les courses de ce prestigieux logement de fonction, du dentifrice jusqu’aux croquettes de Nemo [leur chien] ! Economies obligent, ils n’ont pas changé un seul meuble (…) Lorsqu’il se déplace à titre privé, le tandem présidentiel paie aussi ses chambres d’hôtel, mais pas les dépenses de sécurité, liées à la fonction ». Pendant longtemps, le contribuable a payé les charges présidentielles.

Il y a quelques semaines, les médias dévoilaient le souhait du couple présidentiel. Installer une piscine au fort de Brégançon, résidence de tous les présidents. Rapidement, la question a été de savoir qui allait payer et surtout combien. Dimanche, l’Élysée a communiqué au Journal du Dimanche le prix de cette installation. Pour une piscine qui sera démontable, profonde de 1,20 mètre et longue de 10 mètres sur 4, cela coûtera 34 000 euros. L’Élysée avait déjà précisé que les dépenses de la construction et de l’entretien de la piscine seront intégrés aux 150.000 euros de budget annuel alloué au fort. L’objectif étant de « préserver l’intimité de la baignade des enfants », avait également précisé la présidence.

« Pourtant, il se peut que cette construction s’avère plus économique que prévu. Tout d’abord, la piscine qui reviendra au final à 34 000 euros, mesurera 10 mètres sur 4, avec une profondeur de 1,20 mètre. Ce sera une piscine hors-sol, ce qui coûte bien moins cher qu’une piscine enterrée. Le Fort de Brégançon étant un monument classé, il y est interdit de creuser le sol. De plus ce genre d’installation ne fait pas grimper la taxe foncière, ce qui est le cas d’une piscine enterrée », explique le journal le Figaro.

Grève RyanAir : la compagnie ne remboursera pas les passagers

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Depuis plusieurs jours, la compagnie aérienne low-cost RyanAir a entrepris une grève on ne peut plus embêtante. En effet, plusieurs vols ont été annulés. Au regard de la gène occasionnée, les passagers auraient pu espérer une indemnisation. La compagnie semble en avoir décidé autrement puisqu’elle a annoncé qu’elle ne rembourserait pas ses clients. 

Un refus contraire à la loi européenne

Face à une grève d’une ampleur historique au sein de la compagnie aérienne Ryanair qui secoue plusieurs pays européens en même temps, quelque 55 000 passagers sont concernés par des annulations de vols. Si la compagnie propose un remboursement ou un transfert, elle refuse d’indemniser ses clients, allant contre la loi européenne qui considère l’indemnisation obligatoire en cas d’annulation. « Lors d’une annulation de vol, le passager vit un préjudice et il est normal que la compagnie aérienne le dédommage par une indemnité forfaitaire qui va de 250 à 600 euros suivant la distance du vol », rappelle ce vendredi 10 août Jérôme Gratelle, fondateur d’Air Indemnité, une entreprise d’indemnisation de passagers aériens.

« En cas de vol retardé, annulé ou de refus d’embarquement (surbooking…), la compagnie aérienne doit vous prendre en charge jusqu’au prochain vol et, dans certains cas, vous indemniser », voilà ce que dit cette fameuse loi.

Une indemnisation impayable ?

« Ryanair se conforme pleinement à la législation, mais, comme ces annulations de vols relèvent de circonstances extraordinaires, aucune indemnité n’est due, a expliqué son PDG, Michael O’Leary. En vertu de la législation, aucune indemnisation n’est payable lorsque le syndicat agit de manière déraisonnable et totalement hors du contrôle de la compagnie aérienne. Si cela était sous notre contrôle, il n’y aurait pas d’annulations », a-t-il poursuivi.

« Sur le fil Twitter de Ryanair, on a des indications claires qui montrent que la compagnie refuse nettement d’indemniser le passager aérien. Il y a plusieurs recours possibles : le premier, c’est d’aller voir la compagnie, mais là on comprend bien que la position de la compagnie est de ne pas indemniser. Après il y a aussi la médiation du tourisme qui peut être saisie, ou bien des sociétés comme Air indemnité, où on a développé un service d’assistance aux trajets aériens. On a une équipe d’une vingtaine de juriste qui va être en mesure de construire le dossier du passager et de le porter à la connaissance de la compagnie, avec derrière, si besoin, de le porter en justice pour que le passager soit indemnisé conformément à ses droits », explique le fondateur d’Air Indemnité.

Une situation qui risque fortement de ternir la réputation de RyanAir…

Ikea : son nouveau marché indien

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Alors qu’il est déjà présent dans 49 pays, le géant de l’ameublement IKEA souhaite s’implanter en Inde. Un marché plus difficile que les autres, puisque la culture est très différente et nécessite plusieurs adaptations. 

IKEA sous le soleil indien

Ce n’est pas la première fois que le groupe suédois tente de s’implanter en Inde. En effet, en 2006, IKEA était plus qu’intéressé et prêt pour conquérir le marché indien. Mais une loi sur les investissements étrangers a contrecarré ses plans. Depuis, elle [la loi] a été assouplie et permet désormais à IKEA de s’implanter tranquillement au pays du Taj Mahal.

« L’espace de 40 000 m² est situé en périphérie d’Hyderabad, la quatrième plus grande ville d’Inde et capitale de l’Etat du Telangana, dans le sud du sous-continent. Pour l’occasion, des rickshaws de la mégapole ont été repeints en jaune et bleu – les couleurs de la Suède et celles d’Ikea – et des concerts ont été organisés avec, sur scène, un modèle géant de chaise Ikea entouré de musiciens », détaille le Monde.

Un chemin semé d’embuches ?

Malgré cette implantation, pour certains analystes, le chemin d’IKEA sera long. En effet, le marché du meuble est déjà rempli de sites spécialisés en Inde. « Le groupe devra focaliser sur la formation de ses employés, trouver le juste équilibre pour séduire les consommateurs dans les plus petites villes« , souligne Satish Meena, analyste à la firme Forrester. « Ca prendra du temps avant de dégager des bénéfices« .

Alors quel sera l’avenir de la firme suédoise ?

Tesla quitte la Bourse ?

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Alors qu’il y a une dizaine de jours la marque Tesla lançait une collection limitée de planche de surf,  son PDG Elon Musk sème le trouble en annonçant une éventuelle sortie de Bourse. 

Un bond parti d’un tweet

Mardi 7 août, l’entrepreneur Elon Musk a affirmé, sur le réseau social Twitter, que le « groupe automobile Tesla pourrait quitter la Bourse si le prix de l’action atteignait 420 dollars, estimant que le financement de l’entreprise serait alors assuré ». Le résultat ne s’est pas fait attendre. En effet, l’action du groupe automobile a bondi de quasiment 5 %. Aux alentours de 19h30, son action a augmenté de 4,97 %, après avoir gagné jusqu’à 8,4 % juste après le partage du tweet. Finalement, cette action aura été suspendue par Wall Street.

Tesla, un habitué des polémiques ?

« Je n’ai pas des droits de vote majoritaires actuellement, mais je ne m’attends pas à ce qu’un actionnaire en ait si nous quittons la cote. Je ne vendrai pas mes titresquel que soit le scénario », a poursuivi Elon Musk, qui détient environ 20 % du capital de Tesla. « Pour convaincre de potentiels actionnaires réticents, il a évoqué la possibilité de créer un fonds spécialisé qui garantirait l’équité entre investisseurs », explique le journal Le Monde.

Cependant, le groupe automobile n’a pour autant pas confirmé qu’il s’agissait bien d’un tweet attribué à Elon Musk. D’après FranceInfo, le dirigeant médiatique de Tesla est un habitué des polémiques, notamment via Twitter dont il est très friand, causant parfois de lourdes sanctions en Bourse.

Google : la sanction de la commission européenne

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Google est devenu LE de recherche par exemple pour l’immense majorité de la planète. Une position dominante considérée par la Commission européenne comme abusive dans le domaine des systèmes d’exploitation pour Smartphone. 

Le conflit entre l’Union européenne et les géants américains de l’Internet en arrive à une étape historique avec l’amende record infligée à Google par la Commission à Google. 4,34 milliards d’euros sont réclamés à l’entreprise américaine, « pour abus de position dominante de son système d’exploitation de Smartphone« . En effet, le système Android équipe 80 % des Smartphones au sein de l’Union européenne. Le porte-parole de la Commission européenne à Paris, Guillaume Roty, explique qu’ « il y a une concurrence d’Apple, mais ça ne change pas la position dominante d’Android. N’importe quelle compagnie qui produit un téléphone doit y mettre un logiciel d’exploitation. Apple ne va pas lui donner son logiciel, car elle construit en intégralité l’appareil et son système d’exploitation. Le producteur de téléphones ne peut donc qu’aller voir Android ».

« C’est sur cette démonstration que repose l’amende infligée à Google. Une amende record qui fait pourtant dire à certains qu’elle n’est pas à la hauteur des enjeux, car pour être dissuasive encore faut-il qu’elle fasse mal au portefeuille. Or, le chiffre d’affaires de Google est supérieur à 100 milliards d’euros chaque année. Le coup financier est donc à relativiser et Google a d’ores et déjà annoncé qu’il ferait appel de cette décision », expliquent plusieurs sites d’informations.

Le plus inquiétant pour Google reste la volonté de la Commission européenne de faire jouer à plein les règles de la concurrence. Guillaume Roty ajoute en parlant du géant américain : « vous avez le droit d’avoir un produit qui marche très bien, vous avez le droit d’avoir du succès, mais vous n’avez pas le droit d’empêcher les autres d’en avoir ». La Commission estime que les utilisateurs de Smartphones n’ont pas le choix et sont obligés d’utiliser Android uniquement parce que les producteurs de téléphones n’ont pas d’autre solution que de se plier à cette norme.

Carrefour : un bug baisse les prix !

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La semaine dernière, l’enseigne Carrefour a été victime d’un bug qui lui a – involontairement – fait réduire ses prix sur certains articles… au grand bonheur des clients. 

Des prix anormalement bas

Selon la direction du groupe Carrefour, un « problème technique ponctuel » serait à l’origine des prix anormalement bas pratiqués jeudi dernier pour certains des produits vendus sur Ooshop, le site de vente en ligne de l’enseigne.

De la viande, du lait maternel, des aliments surgelés, des produits d’entretien et des bouteilles d’alcool ont été proposés à des tarifs impensables : une bouteille de champagne était par exemple en vente à seulement 80 centimes. D’autres produits, disponibles sur le site comme des alcools forts, étaient eux vendus à deux ou trois euros au lieu d’une quinzaine en temps normal.

La grande distribution souvent victime de bug technique

Après un retour à la normale, le Groupe Carrefour n’a cependant pas indiqué si les clients qui avaient pu bénéficier de ces prix avantageux avaient été livrés ou s’ils avaient été remboursés de leurs commandes. « Ce n’est pas la première fois qu’un site d’une enseigne de la grande distribution est touché par un tel bug au niveau des prix de ses produits. En novembre dernier, alors que le Black Friday approchait à grands pas, le site de Leclerc affichait la console PS4 à 29,99 euros au lieu de 400 euros en temps normal », explique le site d’informations Francesoir.

Les réseaux sociaux ont aidé la marque

Alors que Carrefour n’avait rien vu venir, les ristournes appliquées sur les produits ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Ainsi, l’enseigne Carrefour a rapidement pu garantir un retour à la normale.

Quel bilan pour les soldes ?

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Ce mercredi sonnera la fin des soldes d’été pour cette année. Avec près de six semaines de prix réduits et de promotion imbattables, quel bilan en tirent les commerçants ? 

« Le bilan est mitigé mais on s’y attendait. Actuellement, nous avons des réductions durant pratiquement toute l’année donc la période des soldes n’est plus aussi importante qu’avant », note Stéphanie Hyvrard, directrice d’un magasin de prêt-à-porter.

Une coupe du monde et la canicule au mauvais moment ?

En effet, les soldes n’ont pas été aidées par la coupe du monde, qui a maintenu la plupart des clients sur les terrasses des troquets et autres bars. Par ailleurs, la canicule qui a sévit et continue de sévir sur toute l’Europe n’engage pas à aller se promener des heures durant dans les rues ensoleillées. « Il y a eu la coupe du monde, qu’il ne faut pas oublier. Nous avons eu un jour férié durant un week-end. En général, tous les samedis, nous travaillons excessivement bien. Et la chaleur, tout ça, ça a été imprévisible donc ça nous a fait perdre une certaine marge », explique Lola Ayari, adjointe dans une parfumerie.

« Beaucoup de commerçants estiment que les gens font du repérage dans leur boutique, essayent le vêtement, la paire de chaussures, et puis font l’achat en ligne parce qu’ils cherchent la meilleure affaire », estime Clarisse Ramakers, directrice des études à l’Union des classes moyennes.

Internet n’aide pas les commerçants physiques

Les commerçants s’accordent à le dire : les soldes d’été n’ont plus tant de succès que par le passé. Des offres et promotions sont proposées tout au long de l’année. De plus, cela s’ajoute la concurrence des boutiques en ligne qui cassent nettement les prix pour gonfler leur chiffre d’affaires. Une commerçante constate surtout qu’avec internet ses ventes baissent. « Les gens achètent sur internet et je n’ai pas d’enseigne, je suis généraliste, je ne peux pas faire des -70%« , explique-t-elle.

Amérique : une santé économique qui se porte bien

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Alors que la président Donald Trump continue sa guerre en solitaire contre le reste du monde, il est inévitable de voir que la croissance américaine est au beau fixe. En effet, stimulée par la consommation, l’expansion a atteint 4,1% au deuxième trimestre 2018. 

Une croissance digne d’un pays émergent

Pour l’Amérique, rien ne serait différent si elle était encore un pays émergent. En effet, sa forte expansion est digne d’un de ces pays en plein développement. L’économie américaine a progressé de 4,1 % au second trimestre 2018. Cette hausse est la plus forte enregistrée depuis 2014.

Elle correspond au double enregistré lors du premier semestre de l’année 2018. Par ailleurs, le produit intérieur brut des États-Unis a dépassé, pour la première fois de son histoire, la barre symbolique des 20.000 milliards de dollars. »

L’Amérique est respectée

« Nous faisons envie au reste du monde. L’Amérique est respectée ! Nous avons réalisé un retournement économique d’une ampleur historique , qui permettra au pays d’être sur la bonne voie pour arriver au plus fort taux de croissance annuel en treize ans », avait déclaré le président Donald Trump, insistant encore une fois sur la puissance de son pays.

L’économie américaine a été tirée par la consommation privée, qui a bondi de 4% (contre 0,5% au trimestre précédent), son meilleur score depuis la fin 2014. « Stimulée par les baisses d’impôts, le taux marginal de la plus haute tranche est passé par exemple de 39,6 à 37%, la consommation contribue ainsi à hauteur de 2,7 points au PIB, représentant les deux tiers de l’accroissement », explique Gérard Blandin, journaliste pour le site spécialisé Le Revenu.

« La croissance pourrait ralentir globalement au second semestre 2018 en raison de l’incertitude commerciale (qui pourrait réduire les dépenses d’investissement et l’embauche) et des effets du resserrement de la politique monétaire« , prévoit James Knightley, économiste en chef international chez ING. « Nous pensons toujours que l’économie pourrait progresser de 3% en 2018 ». 

« La croissance potentielle du PIB peut être définie simplement comme la somme de la productivité et de l’emploi. Comme le taux de chômage se situe actuellement à un niveau historiquement bas de 4%, les acteurs du marché craignent qu’en l’absence d’une productivité plus rapide l’économie ralentisse. Heureusement, il existe des éléments tangibles que la productivité va vers le rebond. Dans le même temps, les gains d’emplois sous-jacents semblent être stables. Si la Fed n’est pas trop agressive, il y a de fortes chances que le PIB réel continue de croître à un rythme d’environ 3% pendant un bon moment », explique de son côté Joseph Lavorgna, chef économiste pour les Amériques de Natixis

Arrêts maladie : bientôt payés par les employeurs ?

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Lorsqu’un employé d’une entreprise est malade, il est coutume que la caisse primaire de maladie et d’assurance (CPAM) prenne en charge certains coûts. Mais aujourd’hui, le gouvernement réfléchit fortement à faire payer les employeurs pour les courts arrêts maladie de moins de huit jours. Une idée qui les insurge. 

Afin de réaliser des économies et surtout de réduire le nombre d’arrêts maladie, le gouvernement est entrain de réfléchir à une nouvelle piste de financement de ces arrêts, suite à un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales. Il semblerait que les entreprises devront mettre la main à la poche pour payer eux-mêmes les arrêts maladie.

Aujourd’hui, lors d’un arrêt de travail,les trois premiers jours d’arrêt ne sont pas indemnisés. Après cette période appelée carence, suivent les versements des indemnités journalières par la sécurité sociale. Avec cette mesure portant sur les arrêts maladie de moins de huit jours, ce sont les employeurs qui paieraient les indemnités des jours restants. Cet étonnant projet pourrait coûter la modique somme de 900 millions d’euros aux entreprises.

La bagarre avec les employeurs ?

« On n’est pas sur des sommes futiles, on parle de charges massives. Une telle décision aurait forcément des conséquences en terme d’économie et d’emplois », dénonce sur France 2 Jean-Michel Pottier, vice-président de la CPME. »Le principe n’est pas acceptable. On ne peut pas dire qu’on baisse les charges pour les entreprises et, à côté, nous taper dessus à la première occasion« , s’insurge Alain Griset, le président de l’U2P, dans les colonnes du Figaro.

Les salariés pourraient également pâtir de cette éventuelle réforme selon ses détracteurs. “Je ne doute pas que certains employeurs décideront de rogner les augmentations des salariés pour faire face à ces nouvelles dépenses”, expose Jean-François Foucard, secrétaire national à la CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres).

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