Elon Musk est devenu lundi le deuxième homme le plus riche au monde, passant devant Bill Gates, selon le classement des milliardaires de l’agence Bloomberg. Le fondateur de Space X possède désormais une fortune de 128 milliards de dollars.
De la 35ème à la 2ème place
Alors qu’en janvier 2020 Elon Musk figurait « seulement » à la 35ème position des plus grandes fortunes mondiales, il prend aujourd’hui possession de la seconde place du classement Bloomberg avec 128 milliards de dollars. Le fondateur de Space X passe ainsi devant Bill Gates (Microsoft) qui pèse 127,7 milliards de dollars. Mais, il se trouve encore loin de Jeff Bezos (Amazon), toujours sur la plus haute marche du podium avec une fortune s’élevant à 182 milliards de dollars. Quant à Mark Zuckerberg (Facebook), il recule au quatrième rang. Elon Musk était déjà passé en quelques semaines devant le patron de la firme de Menlo Park et Bernard Arnault, le patron du groupe de luxe LVMH.
Sur les dix premières positions du classement de Bloomberg, on compte désormais sept patrons de high-tech dont les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, ainsi que l’ancien patron de Microsoft, Steve Ballmer. D’après Bloomberg, les plus riches ont vu leur fortune cumulée croître de 1300 milliards de dollars depuis janvier, en hausse de 23 %. Une augmentation malgré que la pandémie de coronavirus, qui a provoqué le ralentissement de l’économie mondiale et entraîné des cortèges de licenciements et une vague de faillites d’entreprises aux États-Unis.
Une capitalisation boursière de près de 500 milliards de dollars
La fortune d’Elon Musk, 49 ans, s’est étoffée de 7,24 milliards de dollars sur la seule journée de lundi pour atteindre 128 milliards de dollars. Le cofondateur du constructeur de voitures électriques Tesla doit principalement son ascension fulgurante au cours de l’action de son groupe qui constitue les trois quarts de la valeur nette du milliardaire. Actuellement, Tesla présente une capitalisation boursière de près de 500 milliards de dollars, après avoir commencé l’année à moins de 100 milliards de dollars.
Cette envolée spectaculaire s’explique par d’excellents résultats financiers de la firme qui ne semble pas le moins du monde ébranlée par la crise sanitaire, mais aussi par sa prochaine intégration à l’indice S&P 500 qui compte les 500 plus grandes entreprises de la bourse new-yorkaise.