Coronavirus : le fonds de solidarité maintenu tant que l’état d’urgence sanitaire persistera

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Un boulanger au travail.

 

Le fonds de solidarité mis en place par le gouvernement français pour soutenir les petites entreprises pénalisées par l’épidémie de coronavirus en cours sera maintenu tant que l’état d’urgence sanitaire persistera, a annoncé lundi Bruno.

Un élargissement de 70% de perte de chiffre d’affaires à 50%

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé ce lundi 30 mars que « Le fonds de solidarité sera maintenu tant que durera l’état d’urgence sanitaire, (…) tant qu’il y a confinement ». Mis en place par le gouvernement français, ce fonds vise à aider les petites entreprises pénalisées par l’épidémie de coronavirus en cours. Celles dont l’activité s’est arrêtée ou celles qui se retrouvent durement affectées par la crise économique liée à la pandémie.

Alors que le gouvernement a décidé de la prolongation des mesures de confinement au moins jusqu’au 15 avril en France, Bruno Le Maire a par ailleurs évoqué un élargissement à venir des aides apportées par ce fonds. Pour bénéficier de la somme forfaitaire mensuelle de 1.500 euros d’aide, les entreprises devaient jusqu’ici avoir soit été contraintes de fermer, soit avoir enregistré une perte de 70% de leur chiffre d’affaires par rapport au mois de mars 2019. « Ce chiffre de 70% (…) sera ramené à 50% de perte de chiffre d’affaires au mois d’avril, pour couvrir un nombre encore plus important de personnes », a précisé le ministre.

Bruno Le Maire a également souligné que lors du réexamen du fonctionnement de ce fonds, prévu début avril avec les organisations professionnelles et les régions, la somme complémentaire de 2.000 euros dont peuvent bénéficier au cas par cas toutes les entreprises menacées de faillites sera probablement revue en hausse.

Les très petites entreprises, « les grands oubliés des mesures de soutien à l’économie » ?

La confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), a jugé lundi dans un communiqué que les indépendants – artisans, commerçants, professions libérales ou micro-entrepreneurs – étaient « les grands oubliés des mesures de soutien à l’économie ». Elle propose donc la mise en place pour les indépendants d’une « indemnité de perte de gains » correspondant à un mois de revenus. La CPME suggère en outre que le coût soit de cette mesure « imputable aux régimes sociaux auxquels les travailleurs indépendants cotisent spécifiquement ».

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