SNCF : Le prix moyen d’un billet de TGV baisse de 3% chaque année

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Jeudi, lors de la présentation des résultats annuels de son groupe, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a révélé que le prix moyen d’un billet de TGV baisse chaque année de 3%. Une réduction passée presque inaperçue chez la plus part des Français.

« il n’y aura plus de hausse du prix moyen du TGV »

Ce jeudi, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a présenté les résultats annuels de son groupe à la presse, à son siège à Saint-Denis.  A cette occasion, il a révélé que le prix moyen d’un billet de TGV baisse chaque année de 3%. Pourtant personne ou presque ne s’en est rendu compte. « Il n’y a eu aucune hausse depuis 2013 », a rappelé le PDG de la SNCF, en poste depuis 2008. En 2013, continue-t-il de rafraîchir la mémoire, le prix moyen du billet de TGV était de 50 euros, mais depuis ce temps, il diminue chaque année de quelques euros. Guillaume Pepy promet même que ce prix ne va plus jamais monter, en tout cas pas sous sa présidence, qui devrait prendre fin en 2020 : « Nous ne reviendrons pas en arrière, il n’y aura plus de hausse du prix moyen du TGV. C’est au train d’aller à la rencontre de ses clients, pas le contraire. Sinon, on se marginalise. », a laissé entendre l’ancien auditeur au Conseil d’Etat.

Si Guillaume Pepy peut se targuer d’avoir progressivement baissé le prix moyen du billet de TGV c’est en grande partie grâce à de nombreuses critiques formulées en 2010. Les coûts des tickets de la SNCF avaient été jugés trop élevés par la clientèle, un avis qui ne faisait pas bonne recette avec ses activités. Le groupe a donc été obligé de réduire ses tarifs et de lancer sa marque low cost Ouigo. Cette stratégie lui a permis de renouer avec la croissance et de se fixer un objectif de 30 millions de passagers à l’horizon 2020.

Pour gérer la SNCF, il faut aimer les gens !

Au cours de cette présentation des résultats annuels, Guillaume Pepy est aussi revenu sur ses convictions en tant que PDG de la SNCF. A son avis, pour diriger une entreprise comme la sienne, il faut être doté de certaine vertu sociale : « La première qualité pour gérer la SNCF, c’est d’aimer les gens ! », a-t-il confié. C’est sûrement ce qui lui a permis d’exécuter deux mandats à la tête du groupe français de transport ferroviaire. Et malgré le bilan somme toute positif, Guillaume Pepy ne veut pas briquer un troisième mandat en 2020. Pour lui, « La SNCF est un corps avec des cycles de vie. À partir de 2020, une nouvelle SNCF naîtra. Je pense que l’entreprise mérite un œil neuf. ».

 

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