Alors qu’il y a quelques mois le gouvernement se féliciter d’une baisse du chômage, il semblerait que cette légère diminution ait vite été rattrapée. En effet, le bilan du second semestre 2018 est plus mitigé : le chômage aurait augmenté de 0,1 %.
3 440 000 personnes sans aucune activité recensées
Selon la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Darés, le service de statistiques du ministère du travail), le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A — sans aucune activité et tenus de chercher un emploi —, la plus significative, selon les économistes, a crû de 4 600 de mars à juin. Soit une hausse de 0,1 %. Une nouvelle qui tombe plutôt mal pour le président Emmanuel Macron, en plein marasme avec l’affaire Alexandre Benalla…
« Le nombre de chômeurs sans aucune activité s’établit donc aujourd’hui à 3 440 000 personnes dans l’Hexagone, hors outre-mer, et à 3 702 000, une fois ces territoires intégrés dans le calcul », rapportent le journal le Monde.
Trouver une méthodologie robuste ?
L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) réfléchit, à la demande de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, à une « méthodologie robuste permettant d’indexer d’éventuelles baisses d’effectifs de Pôle emploi sur celle du chômage. Mme Pénicaud a assuré que d’éventuelles coupes ne seront pas décidées a priori, mais seulement s’il y a une décrue constatée » de l’indicateur.
« On considère qu’il est raisonnable de penser que le chômage va baisser, les moyens du service public de l’emploi devront accompagner cette diminution », estimait-on récemment dans l’entourage du Premier ministre Édouard Philippe.
Alors, quelles décisions seront prises par le gouvernement afin d’inverser la tendance du chômage ?