Le bras de fer social continue pour le secteur du phosphate togolais, avec de nouvelles grèves la semaine dernière.
Les travailleurs de la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) étaient en gréve la semaine dernière, après les mobilisations des 10,11 et 12 aout.
A l’origine de ce mouvement social, les revendication des 1500 ouvriers de la SNPT, qui réclament une revalorisation salariale, des tenues vestimentaires et des chaussures de sécurité.
Le porte-parole du personnel de la SNPT, Poro Egbohou, a expliqué aux journalistes de l’AFP que « nous avons déclenché une nouvelle grève, parce que rien n’a bougé. Nous n’avons eu aucune discussion avec les premiers responsables de la société. Depuis mercredi, c’est le calme plat sur le site d’extraction de Hahatoé (environ 40 km au nord de Lomé) et de l’usine de traitement de Kpémé (40 km à l’est de Lomé) ».
« Nous sommes déterminés cette fois-ci à aller jusqu’au bout. Nous avons entamé les discussions depuis 2013 avec les responsables de la société autour de nos revendications. Les choses piétinent, nous n’avons rien de concret », a-t-il précisé.