Le marché chinois a renoué ces dernières semaines avec son dynamisme, contribuant les plus grandes entreprises mondiales à écouler leurs marchandises. Une conséquence de la fin des restrictions anti-Covid dans le pays.
La Chine n’a jamais aussi bien présenté ses caractéristiques de deuxième économie du monde qu’en ce moment. L’Empire du Milieu représente plus que jamais l’endroit où les commerçants et autres entreprises se doivent d’être présents.
Et pour cause, les acteurs de ce marché se frottent les mains, grâce à des ventes en hausse. De quoi accroître leur marge bénéficiaire dans un contexte inflationniste presque généralisé à travers le monde.
En témoignent les messages de satisfecit formulés par nombre de firmes à diverses occasions ces dernières semaines. Plus précisément à compter du mois de février, coïncidant avec la reprise des activités consécutives à la fin des restrictions anti-Covid.
Une reprise certaine
De Moncler à Puma, de Colgate-Palmolive à Procter & Gamble Co. Sans oublier Walmart ou encore Warnery de Beiersdorf, de nombreuses entreprises occidentales se sont ainsi félicitées les unes après les autres d’un marché chinois plus porteur que par le passé pour leurs activités.
« Après un mois de janvier très volatil, avec un trafic toujours fortement impacté par la les restrictions Covid en décembre, nous constatons un net redressement des ventes au détail à partir de février », a notamment déclaré le patron de Beiersdorf, Vincent Warnery, dans une déclaration reprise par l’agence Reuters.
Perspective florissante
Cela permet notamment aux acteurs de nourrir l’espoir d’un horizon chinois davantage florissant pour les entreprises. Du moins à court terme. « Le second semestre de l’année sera bien meilleur », s’est ainsi avancé le responsable marketing pour la région Asie-Pacifique de Colgate, Yves Briantais, toujours selon Reuters.
Il faut dire que le rebond des activités du marché chinois défie actuellement toutes les prévisions. Avec un secteur manufacturier qui a progressé en février à un niveau jamais noté depuis plus de dix ans. De quoi faire des envieux dans de nombreux autres pays où les prix restent assez haut avec une incertitude quant à leur maîtrise par les gouvernants.
C’est également ce qui empêche pour l’heure les analystes de déterminer avec précision l’impact de la situation chinoise sur les autres marchés.