Google Maps proposera bientôt des notifications sur les ralentissements du trafic routier, au même titre que les incidents. Une nouveauté qui s’aligne sur le modèle de Waze (propriété de Google).
Google Maps, le service de cartographie en ligne de Google, connaitra bientôt une innovation, sur le modèle de Waze, qui appartient à Google depuis 2013.
Une méthode participative sur le modèle de Wikipédia
En effet, Google dote Maps d’une nouvelle fonctionnalité qui lui permettra de notifier les ralentissements sur la route, au même titre que les accidents et les radars. Ainsi, les utilisateurs de ce service pourront désormais obtenir en temps réel des notifications sur le trafic sur leur itinéraire. Concrètement, si un utilisateur signale, en deux clics, la présence d’un ralentissement sur son trajet, une notification parvient aux autres utilisateurs de Google Maps. Ces derniers peuvent alors exploiter cette information pour rebrousser chemin ou prendre un itinéraire alternatif. C’est en quelque sorte une méthode participative, comme celle de Wikipédia. Chaque utilisateur apporte une information ou actualise celle déjà existante. Une telle innovation permet de palier efficacement les lenteurs inhérentes au système traditionnel de Google.
Google soucieux de ne répandre de fausses informations
Mais comme dans le cas de Wikipédia, où l’information est vérifiée avant publication, Google procède à une validation préalable avant de diffuser une alerte sur Maps et de signaler un ralentissement du trafic sur un itinéraire. La validation d’une alerte consiste en la vérification des données afin d’établir la présence effective d’un embouteillage. Ceci est nécessaire pour ne pas répandre de fausses informations. La lecture du trafic sur Google Maps se fait à l’aide des couleurs (gradiente). Selon que la circulation soit fluide ou complètement à l’arrêt, le signal passera au vert, à l’orange, au rouge ou à l’écarlate.
La législation française sur la route de Google Maps
Pour l’instant cette fonctionnalité n’est pas disponible dans plusieurs pays, parmi lesquels la France. En Hexagone, le déploiement d’un tel service pourrait buter sur la législation en vigueur. Comme pour Waze, cette innovation de Google Maps sera peut-être remplacée par des notifications de « zones dangereuses », ce qui aurait le désavantage de perdre en pertinence.
Rappelons qu’en 2013, Google avait racheté Waze, une open source créée par un chercheur israélien. Le géant du web avait dû ensuite se conformer à la loi française en février 2014 en transformant les alertes-radar par des alertes de « zone de contrôle ».