Alors que la grande finale de la coupe du monde approche à grands pas, les organisateurs russes n’ont pas lésiné sur les moyens. En effet, près de 10 milliards d’euros auront été investis pour organiser cet événement.
Une fierté à la Russe
Depuis le 14 juin dernier, les yeux du monde entier sont braqués sur la Russie. Le pays de Vladimir Poutine accueille avec beaucoup de fierté cette 21ème édition de la coupe du monde. Pour accueillir les équipes, faire vibrer les spectateurs et impressionner les milliards de passionnés à travers le monde, le Kremlin a mis les bouchés doubles : entre les stades à construire, les infrastructures à faire sortir de terre et les investissements financiers, le Mondial russe est d’ores et déjà le plus cher de l’histoire.
Un mondial très, très onéreux
Connaissant la personnalité sulfureuse de Vladimir Poutine, il fallait s’y attendre : la Russie entre dans l’Histoire, non pas pour la compétition de laquelle elle a été éliminée, mais pour les dépenses engendrées par la coupe du monde.
Le budget du Mondial russe a beaucoup évolué au fil des ans. Initialement, il était établi à 661,5 milliards de roubles (neuf milliards d’euros). La crise économique est passée par là et en juin 2015, l’État a voté une réduction de 30 milliards. Finalement, en 2017, pour boucler le budget, le comité d’organisation a obtenu deux coups de pouce : 19 milliards en février puis 34,5 milliards en octobre. Résultat, un coût total de 678 milliards de roubles, soit 9,2 milliards d’euros.
Un record valable pour quatre ans
Avec ce budget record, la Russie écrase le précédent [record] établi par le Brésil en 2014. La dernière Coupe du monde avait coûté huit milliards d’euros, dont 2,5 pour la construction et la rénovation des stades.
Le record russe ne tiendra toutefois que quatre ans. Le Qatar, pays organisateur de la Coupe du monde 2022, a engagé des dépenses faramineuses pour sa candidature. Le budget initial de 26,6 milliards d’euros du comité d’organisation a certes été raboté de 40 à 50% mais le coût reste monstrueux : la seule construction des stades représente entre 7,5 et 9,4 milliards d’euros.