D’après plusieurs études, le salaire reste l‘argument numéro un pour motiver les salariés français, au-delà de l’équilibre entre famille et travail.
Le salaire détrône l’équilibre vie-pro/vie perso
Pour 50% des Français, la rémunération est la première source de motivation au travail. Une tendance plus importante chez les hommes (56%) que chez les femmes (44%). L’incontournable équilibre vie-pro vie-perso est le deuxième argument de motivation. L’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue fortement.
Un échantillon de 10 000 actifs
L’étude « Workforce View in Europe 2018 » démontre que l’argent est toujours mentionné avant toute chose. Sur 10 000 actifs interrogés, près de la moitié désigne l’argent comme étant L’argument pour les faire rester chez leurs employeurs.
The Workforce View in Europe 2018 se présente comme un baromètre indispensable pour mesurer l’état d’esprit des salariés puisque l’enquête a été menée auprès d’environ 10 000 personnes en Allemagne, en Espagne, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Pologne, au Royaume-Uni et en Suisse. En mettant l’accent sur les sujets les plus pertinents du moment, y compris l’automatisation, les compétences, le travail indépendant, la productivité et l’égalité, cette enquête se révèle essentielle à qui désire centrer ses efforts sur la construction d’une ressource plus humaine.
Les entreprises redoublent d’efforts pour garder leurs employés
Les entreprises redoublent d’efforts pour attirer de nouveaux employés mais surtout pour garder ceux déjà en place. Le bien-être au travail, la reconnaissance, des espaces de travail attractifs ou encore le management bienveillant sont de plus en plus en vogue dans les entreprises.
Mais si la rémunération ne suit pas, peu de chances de fidéliser les salariés, susciter leur adhésion et, in fine, les rendre plus performants! Une tendance stable depuis 2016 et qui montre le pouvoir continu du salaire comme facteur émotionnel du bien-être au travail. En Europe ce sont les salariés polonais qui sont les plus motivés par leur rémunération (58%), suivis par les Espagnols, les Français et les Allemands.