A la suite des déclarations du gouvernement concernant le remaniement de la SNCF, une mobilisation inédite est attendue à compter du 3 avril prochain. Indépendamment de cette action, une journée de grève est prévue ce jeudi. Nombreux vont être les secteurs impactés.
Plus de 140 manifestations sont attendues en fin de semaine. Les fonctionnaires ont décidé de se mettre en grève jeudi et vendredi, pour faire entendre leurs réclamations. Les cheminots de la SNCF, qui eux ont prévu une grève de 36 jours à partir du 3 avril prochain, devraient également se mobiliser et prendre part aux différents cortèges.
A la suite des récentes polémiques à l’encontre des déclarations du premier ministre Edouard Philippe, les fonctionnaires ont décidé de se mettre en grève, tout d’abord pour défendre leur statut, que le gouvernement souhaite « assouplir ». Ils défendront également leur pouvoir d’achat, sujet en attente au gouvernement. Selon Franceinfo, ils dénonceront également la suppression massive de poste prévue au court du quinquennat. Le gel du point d’indice, qui permet de calculer tous les salaires de la fonction publique, et l’augmentation de la CSG (impôt destiné à participer au financement de la protection sociale) prendront part aux revendications.
Etant donné que la revendication est soutenue par de nombreux syndicats (7 sur 9), les perturbations risquent d’être conséquentes. Dans les transports, les cheminots de la SNCF et les agents de la RATP (réseau de transport en commun sur Paris et l’Ile-de-France). L’aviation civile sera aussi touchée, avec la participation des contrôleurs aériens.
Les enseignants prendront également part aux manifestations. Ces derniers dénoncent la création de plus de 3880 postes dès septembre prochain, mettant à mal les réformes souhaitées par le gouvernement.
Les acteurs du monde de la santé sont également appelés à suivre le mouvement. Dans les hôpitaux, les grèves devraient trouver écho auprès des agents, qui pourront tout de même être réquisitionnés pour s’occuper des patients.
Ces deux journées de mobilisation interviennent 10 jours à peine avant la grève des cheminots, qui s’articulera jusqu’au mois de juin.