La mobilisation des gilets jaunes a rassemblé au moins 240.000 personnes organisées sur 2.000 points de rassemblements ou plus. Les gilets jaunes ont vu leurs demandes refusées par Edouard Philippe qui a confirmé sa volonté de maintenir le cap de la politique fiscale du gouvernement. De nombreuses personnes mobilisées durant les initiatives du week-end ne comptent pas en rester là et ont débuté le blocage de raffineries et de dépôts de carburant.
Une personne considérée comme un représentant des Gilets Jaunes explique qu’une dizaine dépôts serait bloqués. Il défend la nouvelle méthode : « On veut désormais bloquer les raffineries et les dépôts industriels pour avoir un impact économique ». Laëtitia Dewalle, figure du mouvement dans le Val-d’Oise, soutient également les blocages et attend une convergence des forces : « Un changement de stratégie ? Non, nous maintenons nous aussi le cap, et avec fermeté. On avait dit que des routiers nous rejoindraient, ainsi que des agriculteurs, tout ça est en train de se mettre en place ».
Ce matin François de Rugy a admi l’ampleur du mouvement : « Il y a une colère d’un certain nombre de gens. Une colère, des inquiétudes, un ras-le-bol de certaines choses, qui dépassent de très loin la question de la taxe carbone. Ça, on l’entend ». Toutefois il soutient la politique du gouvernement et ne compte pas lâcher l’affaire: « Si moi, en tant que ministre de l’Ecologie, je disais au Premier ministre, au président de la République : écoutez, il y a beaucoup de difficultés, il vaut mieux tout arrêter, ça veut dire qu’on ne mènerait aucune action pour le climat ».