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La CGT appelle à la grève à Air France

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Le syndicat dénonce des conditions de travail « de plus en plus difficiles »​. Entre la fin novembre et la 2019, trois salariés d’Air France travaillant à l’escale de la cité phocéenne se sont suicidés chez eux. La CGT appelle les salariés de la compagnie aérienne à un arrêt de travail ce lundi entre 10 h et 14 h à Marseille.

Cette grève entend « dénoncer la pression psychologique » et la « dégradation des conditions de travail » d’après Aimé Musto, secrétaire général adjoint de la CGT Air France. « On ignore s’il y a un lien avec leur travail », a déclaré le représentant syndical au sujet de ces suicides. Cependant, selon lui, les salariés ont une charge de travail « de plus en plus importante », avec des « horaires décalés qui changent au dernier moment rendant la vie professionnelle difficilement compatible avec la vie familiale ». Un CHSCT extraordinaire est prévu le 9 janvier.

« Ces drames correspondent à des situations personnelles différentes. Air France est aux côtés des familles, des proches et des collègues de ces salariés pour les soutenir », a déclaré une porte-parole d’Air France. La direction régionale du groupe « a notamment mis en place un dispositif d’accompagnement psychologique afin de soutenir les personnels qui le souhaitent », a-t-elle continué.
Air France a aussi proposé, à Marseille, « la mise en place de groupes de travail afin d’associer tous les salariés volontaires de l’escale à des réflexions sur l’organisation du travail. Une rencontre sera organisée avec les partenaires sociaux dans les prochains jours afin d’avancer sur ces sujets », précise la direction du groupe.

L’usine restera à Saint-Saulve

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Les salariés de l’aciérie Ascoval a Saint-Saulve dans le Nord sont soulagés. La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a validé, mercredi 19 décembre, la reprise du site par le groupe franco-belge Altifort, qui était le seul candidat. L’aciérie emploie 281 salariés.

Le rachat de l’entreprise « préserve non seulement les emplois d’Ascoval, les 1 000 emplois indirects au niveau de la région, mais devrait en créer 140 nouveaux en deux ans sur le site de Saint-Saulve », s’est félicité le PDG d’Ascoval, Cédric Orban, dans un communiqué.

La nouvelle a été accueillie par des applaudissements nourris par les salariés, réunis pour une assemblée générale dans l’usine. « Je voudrais vous dire toute mon émotion (…). Je pense à vos familles qui ont souffert avec vous », a déclaré, ému, le directeur de l’usine, Franck Dourlens.

C’est sur twitter que Bruno Le Maire, ministre des finances, a réagi : « Je me félicite de la décision de justice de confier à Altifort la reprise d’#Ascoval. C’est une bonne nouvelle pour l’industrie et l’emploi. Je salue l’attachement des salariés à leur entreprise et leur attitude responsable tout au long de cette période d’incertitudes ».

Fondée en 1975 par Vallourec et devenue Ascoval en 2017, l’aciérie de Saint-Saulve était dans l’attente d’un repreneur depuis la liquidation judiciaire en février 2018 du groupe Asco Industries, groupe auquel le sidérurgiste Vallourec avait vendu 60% de l’usine. A la fin du moins de janvier 2018, une entreprise helvétique avait acquis une grande des des actifs d’Asco Industries, et ce sans inclure Ascova. Depuis quelques semaines les salariés vivaient dans l’angoisse de voir le site fermer.

Etats des lieux du numérique en France

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Le baromètre du numérique en France, qui fête ses 18 ans, permet de se rendre compte du taux de pénétration du numériques en France. Parmi les conclusions majeures, le rôle renforcé des smartphones et de la 4G. De l’autre côté du bilan, un cinquième des Français déclarent ne pas maîtriser les outils numériques.

La pénétration du numérique est dorénavant indissociable des smartphones. 75 % des Français en ont au moins un, soit une augmentation de 2% par rapport à l’an passé. Si en 2017 81% des Français étaient équipés d’un ordinateur, ce chiffre est en recul de trois points. Le même de recul se retrouve chez les possesseurs de tablettes, ils sont 41% cette année. Pour près de la moitié des Français, l’accès à internet se fait majoritairement via un smartphone alors qu’ils ne sont que 35% à utiliser davantage un ordinateur.

Cependant, on considère que 18% de Français seraient illectronistes. L’illectronisme est un terme attribué aux personnes ayant abandonnées ou n’ayant jamais utilisées des outils informatiques et numériques. Parmi eux, un tier considèrent qu’internet est trop difficile d’utilisation. Si beaucoup désirent se former, ils sont 26% àignorer où le faire.

La conclusion de Mounir Mahjoubi lors de la présentation du baromètre prend tout son sens face à ce bilan : « Cette évolution nous confie une double responsabilité : celle de continuer à protéger et sécuriser les données et celles d’accompagner les personnes qui se sentent en difficulté et appréhendent de se rendre sur Internet ». On peut constater une véritable fracture sociale dans le pays tant sur l’équipement que sur l’utilisation du numérique. 

Présentation de la loi mobilité

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Cette loi aurait dû être présentée au printemps 2018 mais les évènements à la SNCF ont modifié le calendrier. « Attendue par tout ce que le pays compte de start-upeurs de la mobilité, d’opérateurs de métros, bus, véhicules partagés, véhicules de transport avec chauffeur (VTC), cars Macron » d’après Le Monde, la LOM doit signifier la fin du clivage entre la France des villes et celle des campagnes.

« Ce sont des territoires qui se sentent abandonnés, a affirmé Elizabeth  Borne, la ministre des transports, dans une interview dimanche dernier. Ils sont les victimes du tout-TGV qui a structuré notre politique des transports pendant des décennies (…), qui a poussé au tout-voiture beaucoup de nos concitoyens laissés sans autre solution pour se déplacer. L’objectif de la loi mobilités, c’est de sortir de cette logique-là et d’apporter des réponses concrètes partout. »

L’une des propositions les plus intéressantes de la LOM est la mise en place d’une couverture de l’intégralité du territoire par l’Autorité organisatrice de la mobilité, l’AOM. Il s’agit de marquer une nouvelle étape pour dépasser la suprématie des AOM des grandes villes. Après l’éventuelle adoption de la loi toutes les collectivités locales pourront mettre en place une taxe du nom de « versement transport ». Cette taxe permettra aux communes de financer une sortie du tout-voiture sur la base d’une nouvelle cotisation des entreprises du territoire.

Cependant de nombreuses communes n’auront pas les moyens -ou les besoins- de créer une AOM ou encore la volonté de pénaliser les entreprises locales. « Il ne s’agit pas de demander à des villages de lancer des lignes de bus régulières, détaille-t-on dans l’entourage de la ministre. Le but est plutôt d’assouplir les règles pour faciliter le covoiturage ou le transport à la demande. Et si, finalement, les collectivités ne se saisissent pas de la compétence d’ici à 2021, les régions prendront le relais ».

Nouvelle stratégie pour les gilets jaunes

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La mobilisation des gilets jaunes a rassemblé au moins 240.000 personnes organisées sur 2.000 points de rassemblements ou plus. Les gilets jaunes ont vu leurs demandes refusées par Edouard Philippe qui a confirmé sa volonté de maintenir le cap de la politique fiscale du gouvernement. De nombreuses personnes mobilisées durant les initiatives du week-end ne comptent pas en rester là et ont débuté le blocage de raffineries et de dépôts de carburant.

Une personne considérée comme un représentant des Gilets Jaunes explique qu’une dizaine dépôts serait bloqués. Il défend la nouvelle méthode : « On veut désormais bloquer les raffineries et les dépôts industriels pour avoir un impact économique ». Laëtitia Dewalle, figure du mouvement dans le Val-d’Oise, soutient également les blocages et attend une convergence des forces : « Un changement de stratégie ? Non, nous maintenons nous aussi le cap, et avec fermeté. On avait dit que des routiers nous rejoindraient, ainsi que des agriculteurs, tout ça est en train de se mettre en place ».

Ce matin François de Rugy a admi l’ampleur du mouvement : « Il y a une colère d’un certain nombre de gens. Une colère, des inquiétudes, un ras-le-bol de certaines choses, qui dépassent de très loin la question de la taxe carbone. Ça, on l’entend ». Toutefois il soutient la politique du gouvernement et ne compte pas lâcher l’affaire: « Si moi, en tant que ministre de l’Ecologie, je disais au Premier ministre, au président de la République : écoutez, il y a beaucoup de difficultés, il vaut mieux tout arrêter, ça veut dire qu’on ne mènerait aucune action pour le climat ».

L’actualité du pétrole

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Le rapport annuel sur les perspectives énergétiques mondiale de l’Agence internationale de l’énergie affirme que la consommation de pétrole dans le monde ne devrait pas amorcer de baisser prochainement. Pire, à l’horizon 2040, la demande mondiale devrait progresser de 12% atteignant 106,3 millions de barils par jour.

Dans ce rapport, les experts estiment qu’en 2025 la production de pétrole ne pourra plus satisfaire la consommation mondiale du fait de la baisse des investissements dans la prospection pétrolière. Pour Fatih Birol, «le risque est très sérieux » alors que l’on traverse un moment «où le marché pétrolier entre dans une période où le rôle de la géopolitique se complique et l’incertitude augmente, ce que les investisseurs détestent par-dessus tout». Il faudrait même craindre une « une nouvelle escalade des prix » selon l’AIE.

La demande en or noir va croitre jusqu’en 2040 « « tirée par les camions, les avions et bien plus encore par la pétrochimie », explique Fatih Birol. La consommation journalière pourrait donc passer de 94.8 millions de barils par jour en 2017 à 106.3 millions dans un peu plus de vingt ans.

Du côté des producteurs, l’offre devrait atteindre 103.4 millions de barils par jour en 2040 soit moins que la demande prévue. Les USA devraient assumer 75% de l’augmentation de la demande durant les 10 prochaines années. Sur la période 2025-2040, l’Opep devrait produire 45% du total mondial. Les USA représenterait à eux seuls 25% de l’offre mondial soit 50% de l’offre des pays non-membres de l’Opep.

Pour limiter les risques de chute brutal du cours du baril, Riyad a annoncé ce week-end baisser d’un million de baril par jour sa production à partir de décembre. C’est le ministre saoudien de l’énergie, Khaled al-Faleh, qui s’est chargé de l’annonce, déclarant : « L’analyse technique que nous avons passée en revue hier révèle que nous avons besoin d’une réduction approchant un million de baril par jour pour équilibrer le marché ».

Le gouvernement assume la fiscalité des carburants

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Hier le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a confirmé que le gouvernement allait bien augmenter la fiscalité des carburants en 2019, 2020, 2021 et 2022. Au 1er janvier prochain, le gazole va augmenter de 6 centimes par litre contre 3 pour l’essence.

La grogne des Français ne fera pas plier le gouvernement. Bruno Le Maire l’assure, les gilets jaunes n’empêcheront le gouvernement d’avancer dans son projet de « transition écologique ». Il a insisté sur le sens écologique qu’il accordait à cette énième montée des prix : « On ne suspend pas la transition écologique, la conversion du parc automobile français, qui est nécessaire ». Arguant que cette fiscalité en hausse permettra de réduire la pollution il a assuré que « La bonne solution, ce n’est pas de revenir en arrière sur cette transition, c’est de l’accompagner (…) « Nous ne devons pas renoncer à notre objectif d’avoir des transports moins polluants ».

A propos des modalités de cette transition, monsieur Le Maire a insisté sur le « le crédit impôt transition énergétique » qui permet de déduire de ses impôts des dépenses faites dans le cadre de travaux d’isolation de son logement. Il également mis en avant la « prime à la conversion automobile ». « Je souhaite qu’elle augmente, cette prime à la conversion. Je souhaite qu’elle puisse toucher le plus grand nombre de véhicules possible, y compris les véhicules qui ne coûtent pas trop cher, et c’est ce qu’on négocie avec les constructeurs » a-t-il déclaré avant d’ajouter que « Ça doit concerner aussi les véhicules d’occasion, et puis je souhaite que cela puisse concerner les véhicules de très petite cylindrée, y compris à moteur thermique, qui pollue moins que d’autres véhicules, car ça c’est ce qu’il y a de plus accessible pour les Français ».

La crise sociale, déjà anticipée par des sociétés comme la SFMA, qui milite pour ses salariés, pourrait perdurer encore longtemps…

Bolsonaro et l’économie du Brésil

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Jair Bolsonaro a remporté dimanche 28 octobre l’élection présidentielle brésilienne avec 55% des suffrages et près de onze millions de voix d’avance sur le candidat de la gauche, Fernando Haddad. Le président élu qui prendra ses fonctions le 1er janvier 2019 avoue lui-même ne rien connaitre à l’économie. Il est cependant entouré de « Chicago boys » et compte appliquer un programme libéral. Il a promis de « changer le modèle économique du pays » en confiant ce pan de sa politique à un ancien banquier.

Son conseiller pour les questions économiques est un ancien banquier de 69 ans, Paulo Guedes. Il devrait devenir un super-ministre en charge de l’économie, des finances, du commerce et des investissements publics. Il souhaite mener une politique à l’encontre des politiques de Dilma Roussef et de l’ancien président Lula.

 Un grand nombre d’entreprises publiques, 150 peut-être, devraient être vendues à des investisseurs privés pour la somme de 200 milliards de dollars afin de baisser la dette du pays. Ne devrait pas être concernés les deux géants de l’énergie, Petrobras (pétrole, gaz) et Eletrobras (électricité) ainsi que les banques publiques.

Jair Bolsonaro a l’intention de faire de sa présidence l’ère du soja et de l’agro-business. Ce dernier représente actuellement 22% du PIB du pays, 16% des emplois et 44% des exportations. Aujourd’hui un steak de soja sur cinq dans le monde est fabriqué au Brésil. Bolsonaro compte sortir des accords de Paris et utiliser l’Amazonie comme un vaste champ pour les producteurs de soja, de canne à sucre et les éleveurs de bovins. Au Brésil 1% des propriétaires terriens détiennent presque 50% des terres cultivables.

Depuis des années, les amérindiens de l’Amazonie brésilienne se battent pour conserver intact un maximum de leurs terres, avec à leurs côtés de nombreux écologistes. A contre-courant total des politiques misent en place sous les précédents gouvernements, Jair Bolsonaro affirmait le 2 février dernier : « Si je devais assumer [la présidence], l’Indien n’aura plus un centimètre de terre ».

Bruno Le Maire aux côtés de l’économie corse

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Hier, monsieur le ministre de l’économie et des finances participé à une réunion publique à Ajaccio au Palais des congrès portant sur le devenir de l’économie de l’île de Beauté. Il y a présenté le rapport de l’inspection générale des finances devant des élus locaux et des acteurs économiques. Ce document de 24 propositions, doit être vu comme « un point de départ et non comme un point d’arrivée », selon le ministre. 

Le ministre s’est attardé sur différents éléments de la politique économique qui devrait être menée en Corse. Dans une interview donnée à France3 Corse il est revenu sur trois secteurs clés : le tourisme, la fiscalité et le prix du carburant.

Le ministre souhaite donner « un coup de booster au tourisme » qui représente pas moins de 25% du PIB de l’île. Pour cela il compte faire « classer Ajaccio en zone touristique internationale » d’ici à six mois.

Au niveau fiscal, Le Maire est partisan d’une plus large autonomie de l’île et « croit à la mise en place d’un statut fiscal pour la Corse » afin de « donner le pouvoir de décider et de mettre en place de manière autonome différentes taxes » à la collectivité territoriale.

Sur la question du carburant, il a dénoncé une suspicion d’entente entre les différents fournisseurs de l’île qui tirerait les prix vers le haut. Il a également annoncé que des contrôles allaient être bientôt possible.

Jean-Guy Talamoni le président de l’assemblée de Corse a tweeté dimanche : « Ce rapport ne peut pas servir de base à la future politique fiscale de la Corse. Demain, nous demanderons au gouvernement de l’écarter »

En Gironde Ford veut fermer son usine de boite de vitesse

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Les salariés du site de Blanquefort croyaient à la reprise de l’usine depuis que vendredi 12 octobre le belge Punch Powerglide avait déposé une offre de reprise. Pour l’instant, le constructeur américain préférerait fermer l’usine que de la revendre quitte à perdre de l’argent.

Bruno Le Maire a expliqué avoir « eu le président (Europe) de Ford au téléphone, et il m’a annoncé qu’entre une reprise du site par Punch et la fermeture de l’usine, l’option privilégiée par Ford était la fermeture de l’usine ». Une décision incompréhensible pour le ministre qui a précisé avoir contacté secrétaire au Trésor américain, Steve Mnuchin, et au conseiller économique du président Donald Trump, afin « obtenir leur soutien ».

Pour Alain Juppé, maire de Bordeaux, « Ford ne prend pas d’engagement pour favoriser la seule proposition de reprise sérieuse aujourd’hui, celle de Punch » un fabriquant de boite de vitesse belge déjà installé en France, à Strasbourg depuis 2013.

Délégué CGT de Ford Blanquefort, Philippe Poutou n’est pas surpris par la manœuvre de l’entreprise : « Si Ford voulait vraiment une reprise, ils auraient cherché un acquéreur avant de lancer un plan social en juin ! Ce n’était pas une erreur stratégique, ils veulent fermer l’usine » avant d’ajouter que « Le scoop du moment, c’est que le gouvernement appelle à la mobilisation des salariés » et que « Cela montre l’impuissance de l’État, qui n’a pas de contrats commerciaux suffisamment importants avec Ford pour peser sur le groupe ».

L’ancien candidat à la présidentielle souligne que ce ne sont pas 800 emplois qui seraient supprimés sans reprise mais près de 3000 en y intégrant les conséquences pour les fournisseurs et les sous-traitants.

DOSSIERS

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