Vin, rosé et dépenses

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Ce lundi, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), révèle que des millions de litres de rosé espagnol ont été vendus pour du vin français. Quel coût pour cette escroquerie ? 

La francisation du vin espagnol

Ce phénomène a été signalé il y a presque trois ans, en 2015. La DGCCRF a donc ouvert une enquête, qui aura duré près de deux ans. Résultat, elle a fini par découvrir que des litres de vin français étaient en réalité du rosé espagnol… Dans un établissement sur cinq lors de contrôles, le rosé présenté comme français n’en était pas. Outre les problèmes d’escroquerie envers la clientèle et la répression des fraudes, il y a également un problème financier.

Une escroquerie à 3 400 000 d’euros

En effet, le vin espagnol est beaucoup moins cher ! En 2016, le rosé en vrac [espagnol] se vendait à 0,34 euro le litre pour 0,75 à 0,90 euro le litre pour le rosé français. Alexandre Chevallier, directeur de cabinet adjoint de la DGCCRF explique que « ces cas de francisation concernent plus de 70 000 hectolitres de vin« . Soit l’équivalent de 10 millions de bouteilles de rosé. Lorsque le calcul est fait, son résultat donne le tournis : près de 3 400 000 d’euros ont ainsi été détournés.

Pourtant, la DGCCRF est claire en ce qui concerne les prix pratiqués par un commerçant. « Le professionnel doit informer le consommateur de tous les frais supplémentaires au prix principal et connus à l’avance : frais de dossier, frais de transport, d’affranchissement… et tous les autres frais contractuels ». En d’autres termes, il existe une loi très stricte concernant le prix d’un produit, sans que ce dernier ne soit usurpé comme l’a été fait le vin espagnol sur le français.

 

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